Energie – Europe Ecologie Les Verts – Lille https://lille_old.eelv.fr L'écologie Politique au service des citoyens Sun, 16 Jun 2019 17:58:55 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Après Villeneuve d’Ascq, Roubaix, Wattignies, Seclin, et bientôt Mons et Lambersart, quand le réseau de chaleur de Lille passera-t-il au bois ? https://lille_old.eelv.fr/2014/08/apres-villeneuve-dascq-roubaix-wattignies-seclin-et-bientot-mons-et-lambersart-quand-le-reseau-de-chaleur-de-lille-passera-t-il-au-bois/ Thu, 28 Aug 2014 08:37:08 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8160 Sous le titre « Trois bonnes raisons d’installer des chaudières au bois pour le réseau de chaleur », la Voix du Nord (édition de Mons – Villeneuve d’Ascq) du 23 août a présenté un reportage sur le passage du réseau de Mons à la biomasse au 1er janvier 2015. Rudy Elegeest, Maire de Mons y signale que son projet est issu de la démarche initiale du réseau de Lille et se félicite du tarif avantageux du réseau au bois pour les Monsois.

Le groupe EELV de Lille et Mons précise l’ironie de la situation : le projet lillois étudié en 2010 et 2011, et porté à la Mairie par les élus écologistes, a été bloqué par le Maire de Lille et a abouti à y diminuer le gaz et augmenter le charbon depuis 2013. Le réseau de chaleur de Lille est maintenant le seul de la métropole qui n’est pas au bois : à Villeneuve d’Ascq, Roubaix, Wattignies, Seclin, bientôt à Mons et Lambersart, le bois représente plus de 50% de l’énergie utilisée par les réseaux. Ce bois qui est une ressource nationale et renouvelable.

Dans le contrat de gestion entre les listes de Martine Aubry et de Lise Daleux, la liste d’Europe Écologie Les Verts a « réaffirmé son attachement au développement de la biomasse dans le réseau de chaleur lillois ». Ce point de désaccord acté dans le contrat passera-t-il bientôt dans la catégorie des accords ? Il n’est jamais trop tard pour bien faire, un nouveau pas vers la transition énergétique, bonne pour la planète, bonne pour la balance commerciale et bonne pour les fins de mois.

 

EELV Lille et environs

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Intervention de Lise Daleux sur le compte administratif (CM du 27 juin 2014) https://lille_old.eelv.fr/2014/06/intervention-de-lise-daleux-sur-le-compte-administratif-cm-du-27-juin-2014/ Sat, 28 Jun 2014 15:46:49 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=8207 Intervention de Lise Daleux pour le groupe EELV
Madame le Maire, cher Pierre, Mesdames, Messieurs, mes chers collègues,

Le compte administratif qui nous est présenté ce soir est un pont entre deux mandats. Nous le voyons donc comme l’occasion de poser un regard en arrière pour mieux regarder et engager l’avenir.

Force est de constater que l’exercice 2013 a été extrêmement tendu, compte tenu de la diminution drastique des dotations de l’État qui s’additionne d’année en année – vous y faisiez allusion tout à l’heure, Monsieur le premier adjoint –,mettant en péril notre capacité d’agir. L’addition de ces désengagements nous oblige à des contorsions tellement difficiles pour maintenir la qualité de service à laquelle nous tenons pour les Lillois, que cela, selon moi, peut s’apparenter à du délit d’entrave à l’action publique.

Justement, concernant nos dépenses, le compte administratif nous montre comment, au prix d’une gestion extrêmement compliquée, nous sommes parvenus malgré tout à garder des finances saines pour réaliser nos engagements. J’étais en responsabilité au dernier mandat, je sais donc de quoi je parle.
La question est de savoir à quel prix et jusque quand nous tiendrons à ce rythme.
En effet, les agents municipaux, que je salue d’ailleurs pour leur sens du service public, s’épuisent et ils ne pourront plus garantir à ce rythme la qualité du service rendu si nous ne trouvons pas de solution avec eux.
Depuis trois ans, des efforts très importants ont été consentis pour réduire les coûts de fonctionnement de la Ville, mais nous avons aujourd’hui le sentiment que les marges de manœuvre n’existent plus.

Parallèlement à ce constat, nous relevons que les dépenses qui ont le plus progressé en 2013 (plus de 28,4 %) concernent les fluides, le gaz, l’électricité, le pétrole, le charbon. Bien sûr, vous allez me dire que l’hiver 2012-2013 a été rigoureux et, bien sûr, nous avons ouvert de nouveaux équipements ; mais cette augmentation de la facture énergétique s’explique surtout par l’envolée des prix des énergies fossiles non renouvelables, vous le savez – je citais à l’instant le pétrole, le gaz, le charbon.
D’ailleurs, dans le précédent mandat, nous avons initié une démarche de réduction de nos consommations d’énergie et j’en profite pour saluer le travail de notre ancien collègue Philippe TOSTAIN à ce sujet. Aujourd’hui, il nous faut aller plus vite et plus loin. En effet, si, ce soir, notre groupe salue la maîtrise des dépenses et du budget, la baisse des dotations de l’État conjuguée à l’augmentation du coût de l’énergie amènera forcément rapidement et dans les années qui viennent une situation insupportable pour nous tous.

À l’aube de ce nouveau mandat, dans une situation inédite, nous préconisons très modestement, premièrement, pour le budget de la collectivité, de nous engager dans une politique sélective d’investissements qui garantissent l’accompagnement de tous dans les étapes importantes de la vie, et, deuxièmement, de cibler des investissements qui rapportent, c’est-à-dire des investissements dans le domaine de l’environnement, qui nous permettent de réaliser des économies sur notre patrimoine, sur nos ressources, tout en préservant le climat.
En clair, nous préconisons de nous engager résolument dans la transition écologique et sociale de la ville, pour passer volontairement et non pas de manière contrainte d’un système finissant de l’énergie facile et bon marché à un système où l’énergie sera de toute façon – c’est ainsi – de plus en plus rare et chère. Nous pouvons, en mobilisant les services,les habitants, mais aussi les associations et les entreprises, sur d’autres modes de chauffage, d’habitat, de transport, etc., anticiper ce changement qui sera – et c’est une chance – plus écologique.
La transition écologique est une formidable opportunité pour sortir de la crise et se dégager de l’aspiration par le fond dans laquelle les moyens des collectivités s’enlisent. C’est une chance.

Mesdames, Messieurs, Madame le Maire, Monsieur le premier adjoint, Madame PICAULT, jamais l’urgence économique, écologique et sociale n’a été aussi grande. Jamais non plus elle n’a été perçue avec autant d’acuité par la société, qui avance, mais qui nous attend aussi.
C’est pourquoi notre Ville doit s’engager et être porteuse d’une impulsion décisive dans ce sens et aussi en rendre compte, comme le fait d’ailleurs déjà la Région Nord – Pas de Calais, comme devra le proposer la loi de transition énergétique et comme il en sera fortement question en termes d’enjeux majeurs pour l’avenir au sommet international sur le climat qu’accueillera notre pays en 2015.

Chers amis, c’est dans cet esprit que notre groupe des élus écologistes votera le compte administratif et le budget supplémentaire.

Je vous remercie.

Lise Daleux pour le groupe des élu-e-s EELV.

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Concession de chauffage urbain (Conseil Municipal du 28 Juin 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/07/concession-de-chauffage-urbain-conseil-municipal-du-28-juin-2013/ Fri, 05 Jul 2013 15:57:43 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7723 Philippe Tostain est intervenu sur 4 délibérations concernant sa délégation :

Sur le nouveau marché d’électricité publique

– Sur la concession de chauffage urbain  (vous trouverez son intervention ci-dessous avec le Diaporama sur la concession de chauffage urbain)

Sur la contribution des grandes villes au Débat National sur la Transition Energétique.

 

Télécharger le Diaporama sur la concession de chauffage urbain

 

Concession de chauffage urbain
Diapo 1
Ensuite un nouveau mix énergetique et une réunion des tarifs pour Resonor
Les deuxièmes délibérations suivantes constituent un point d’etape dans l’évolution du réseau de chaleur. Elles établissent quatre mesures :
1. En raison de Varrêt de la cogénération depuis mars, nous autorisons le délégataire à construire trois Chaudières à gaz
2. Nous prenons en compte ia charge des etudes dejà réalisées pour le projet biomasse et nous actons la poursuite de ces etudes
3. Nous autorisons un nouveau mix énergétique et l’établissement d’un nouveau tarif correspondant à ce mix et révisable en cohérence
Diapo 2 à 11
Prochains rendez-vous en septembre, avenant renforcement com. et relations du délegataire avec les abonnes et avec les usagers dans le même sens nous travaillons sur la communication municipale pour ia pédagogie d’un outil majeur pour la ville, outil de maîtrise de Venergie, pour le logement social et pour les equipements municipaux en particulier (35 % de notre chauffage) que Pierre Mauroy avait fait développer dans le Cadre de la politique nationale << Contre le gaspi >> consecutive aux chocs pétrolier de 1979 et 1983. C’etait aussi un outil ole la maîtrise de la pollution, il nous |’avait dit lors de |’hommage que vous avez organise a l’Opéra, Madame le Maire.
La communication et la reappropriation de ce réseau de chaleur c’est donc un rendez-vous que je vous ai proposé pour le réseau de chaleur et pour la transition, elle passe par là, car le réseau de chaleur, ça n’est pas technique d’un monopole local privé et ça n’est pas qu’une nuisance ressentie par les riverains, c’est le premier outil de politique énergétique de la
Ville.

Enfin dernier rendez-vous que nous ne manquerons pas en CM d’ootobre, la conclusion des études sur l’approvisionnement que j’ai
évoquées, pour finaliser et voter le passage à la biomasse. La transition énergetique aujourd’hui c’est l’utilisation d’avenir incontournable de ce réseau de chaleur comme vecteur d’energie renouvelable, pour la maîtrise des dépenses pour les usagers, de celle des pollutions locale et globale et pour l’indépendance énergétique. C’est ma conviction et c’est celle des élus écologistes.
Et la transition en somme, c’est un qui prend le temps de la revolution des consciences et des certitudes.

J’en viens naturellement à notre dernière délibération, qui appuie la contribution au débat national adoptée par huit associations nationales de collectivités dont deux auxquelles nous appartenons, VAMGVF et AMORCE.
Je vais illustrer cette contribution en citant deux propositions mais d’abord je vous précise trois enseignements de la journee citoyenne du 25 mai qui a recueilli |’avis de “i115 citoyens dans quatorze régions.

Premier enseignement : lorsque les citoyens sont en situation d’être informes et de débattre ensemble, il s’approprient les enjeux, même complexes, et la transition énergétique ‘n’est plus une contrainte environnementale ou économique mais une chance de s’engager dans un nouveau modele de société plus sobre, avec une nouvelle qualite de vie, plus respectueuse de l’environnement ».
Deuxième enseiqnement : la transition Energétique aura des effets positifs sur l’eenvironnement,
l’économie et l’emploi. A contrario, |’inaction est un risque pour les générations futures, d`augmentation du coût de |’énergie et de dépendance énergétique.
Troisième enseignement enfin : la responsabilité de l’Etat et des collectivités, puis des entreprises est jugée première pour initier la transition et créer une dynamique collective et transformer les pratiques des citoyens.
Nos engagements, dans ie plan climat, dans |’innovation pour le service d’éclairage urbain, pour la réappropriation et la maîtrise du reseau de chaleur répondent à cette interpellation.

(appui à ia Contribution des associations de Collectivités que nous transmettons au Conseil Régional va dans le même sens, et je choisis deux propositions pour I’illustrer.

1. A l’objectif de « développer la maîtrise de l’énergie territoriale », la création d’un guichet unique de la rénovation assurant un Conseil indépendant,
Correspond à notre engagement exemplaire dans la MHD.
2. Dans l’objectif de renforcer le rôle d’autorité organisatrice de la distribution d’energie, nous souscrivons a l’exigence d’autonomisation des gestionnaires de réseaux de distribution, ERDF et GRDF par rapport aux fournisseurs et
pour definir des prescriptions de maîtrise de Vénergie et de developpement des energies renouvelables dans les cahiers des charges de distribution d’électricité et  de gaz.
C’est ce que nous faisons déjà avec le réseau de Chaleur, en tant qu’autorité organisatrice de plein exercice.
Mme le Maire, je vous remercie.

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Sur le plan communal de sauvegarde (Conseil Municipal du Vendredi 28 juin 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/07/sur-le-plan-communal-de-sauvegarde-conseil-municipal-du-vendredi-28-juin-2013/ Fri, 05 Jul 2013 14:04:09 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7714 INTERVENTION DE LISE DALEUX POUR LE GROUPE DES ELUS EELV
PLAN COMMUNAL DE SAUVEGARDE

 

Madame le Maire, chers collègues

Notre groupe prend acte de ce plan communal de sauvegarde, qui est une obligation pour notre Ville qui est soumise au plan de prévention des risques naturels et technologiques : entre autres, les inondations, les mouvements de terrains, le transport de matières dangereuses.

Au regard des enjeux, nous souhaitons participer à son suivi et demandons une mise à jour annuelle.

Sur le fond, nous relevons particulièrement deux points :

Le premier concerne le risque lié à l’eau.

En préambule, je rappellerai que toute la Ville de Lille est classée par l’État comme Territoire à Risque d’Inondation (TRI). Les risques d’inondations sont en fait particulièrement importants en ville à cause de « l’imperméabilisation »des sols , par le bitume et le béton. Ceux ci empêchent la bonne infiltration directe des eaux de pluie, ce qui est préférable, on le sait, pour l’entretien des nappes phréatiques et aussi pour éviter les caves et parkings inondés.
En zone urbaine, on a donc souvent recours, pour remédier aux inondations, à des bassins d’orage, appelés aussi « bassins tampons ». Ces dispositifs ont un coût très élevé qui n’est pas toujours pris en compte lors de la mise en œuvre des projets de construction.
C’est le cas à Lille-Sud, quartier pour lequel nous sommes très inquiets quant au risque d’ inondation, et plus particulièrement dans le secteur de la rue de Marquillies. Cette zone a déjà connu d’importantes inondations car une grande partie de l’eau de ruissellement de Wattignies et de Fâches arrive à ce niveau.
Même si les nouvelles constructions de logement à Lille-Sud ont un rejet zéro en eau de pluie ( gestion à la parcelle), Il est de notre responsabilité d’intégrer ce risque au regard des grand travaux qui auront jeu dans ce secteur, et aujourd’hui, compte tenu que LMCU n’est plus en capacité de financer les bassins d’orage ou bassin de rétention des eaux, compte tenu que nous avons trop tardé à engager les méthodes alternatives ( noues, chaussées drainantes voire réservoir…) un projet comme Lillenium amplifiera considérablement ce risque au regard de son immense emprise imperméabilisée via les tonnes de béton qui seront utilisées pour sa construction.

Décidément, écologie et Lillenium ne font pas bon ménage !!

 

Je passerai au second point, lié au risque nucléaire.


Concernant le risque d’accident nucléaire, nous souhaitons relever l’insuffisance d’attention portée aux convois de déchets ou de combustibles radioactifs (pas moins de 2 à 3 convois par an) qui passent chez nous et stationnent toute une nuit sur le site de la gare Délivrance. il y a sérieusement de quoi s’inquiéter. Le dernier convoi, par exemple, aurait, en cas d’accident, provoqué des émanations radioactives du même ordre que celles de Fukushima au cœur d’un milieu urbain d’1 millions d’habitants.

Nous préconisons donc de refuser le passage de ces bombes dans notre métropole et de prendre, comme l’a fait le bourgmestre de Gand, un arrêté dans ce sens. Les citoyens doivent être informés.

C’est aussi pour éviter ces risques que les écologistes prônent une sortie du nucléaire et l’accélération de la transition énergétique. Les dangers du nucléaire en page 23 du plan sont clairement énoncés : décès, risque de cancers, anomalies génétiques, contamination irréversible de la faune et de la flore, atteinte de l’outil économique et le plan de sauvegarde n’y pourra pas grand chose.

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Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial (Conseil Municipal du 1er Février 2013) https://lille_old.eelv.fr/2013/02/agenda-21-plan-climat-energie-territorial-conseil-municipal-du-1er-fevrier-2013/ Tue, 05 Feb 2013 09:01:57 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=7145  

Conseil Municipal du 1er février 2013

« Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial »

Délibération n°13/5

Intervention de Philippe TOSTAIN

 

 

(Le diaporama est disponible en téléchargement ici : 2013-02-Diaporama-Plan-climat-CM)

 

  • Diapo 1

 

Madame le maire, mes chers collègues, mesdames et messieurs,

Dans le cadre de l’agenda 21, je viens vous présenter le plan climat énergie territorial de Lille. Vous avez en main la délibération proprement dite, le plan sous-titré « engagements 2013 » y est annexé, ainsi vous l’avez noté que l’avis du CCC du 24 novembre dernier.

Après un rappel du contexte, des enjeux et de la démarche, je vous présenterai le contenu et l’organisation de ce plan d’actions dont le dossier qui m’incombe en propre, le passage du réseau de chaleur à la filière bois, puis laisserai la parole à quatre collègues de la majorité qui témoigneront de leurs propres contributions.

Sur le contexte, le président de la République a lancé en septembre le débat national sur la transition énergétique, qu’il a confié à la ministre de l’Environnement, Delphine Bathô et dont les conclusions étaieront une loi cadre sur l’énergie fin juin.

A Lille, comme dans beaucoup d’autres collectivités locales, nous prenons la mesure de nos responsabilités et affirmons nos capacités en matière d’énergie, nous en avons récemment témoigné en tant qu’autorité organisatrice de la distribution de l’électricité, du gaz et de la chaleur lors de l’examen des CRAC d’ERDF, de GRDF et de Résonor.

Aujourd’hui le plan climat est l’occasion et la matière d’une contribution lilloise au débat national, de notre municipalité sur la gouvernance et la compétence et je cite le CCC « de la nécessaire pédagogie à mener auprès des habitants pour conduire les mutations pour la maîtrise des enjeux énergétiques ».

  • Diapo 2

 

Après ce contexte, une introduction sur les enjeux, la démarche et la procédure légale, puis le PCET proprement dit.

 

  • Diapo 3

 

Je vous rappelle tout d’abord l’engagement dans le pacte des maires d’Europe sur les 3 x 20 en 2020 : économiser 20% d’énergie, éviter 20% d’émissions de CO2 et produire et consommer 20% d’énergies renouvelables.

Face à ces objectifs globaux, trois enjeux locaux :

  • la solidarité en luttant contre la précarité énergétique, 60.000 ménages dans la métropole dépensent plus de 10% de leurs revenus pour l’énergie,

  • l’économie, pour maîtriser nos dépenses, l’électricité doit augmenter de 45% d’ici 2020, soit 5% par an,

  • l’environnement, pour limiter le changement climatique et s’y adapter.

 

 

  • Diapo 4

 

Sur la démarche, notre Plan Climat Energie Territorial poursuit une démarche d’engagements progressifs, on peut en mesure le chemin parcouru depuis 2004 et les objectifs qui restent à atteindre.

Cette progressivité, c’est celle de la couverture du territoire, à l’aune du bilan carbone : 1% des émissions par la mairie, 30% maîtrisées ou influencées par les compétences municipales, 100% pour le territoire de Lille, de Lomme et d’Hellemmes.

Le chemin parcouru,

  • En 2004, plan solaire et marché d’éclairage public.

  • En 2008, affichage des 3 x 20 en 2020.

Plan climat sur les consommations d’énergie de la mairie avec des délégations pilotes : je cite la petite enfance, la culture, l’habitat.

  • En 2013, bilan du plan climat 2008 et PCET : c’est l’engagement dans toutes les compétences de la Ville.

Ce sont 17 fiches validées par les élus délégués qui sollicitent des partenaires et des initiatives citoyennes pour animer le territoire et atteindre les objectifs à cette échelle

 

 

  • Diapo 5

 

Sur la procédure, nous répondons à un mois près à l’échéance fixée par le Grenelle, nous allons adresser notre plan au Préfet pour agrément, ainsi qu’à LMCU pour l’articulation métropolitaine, enfin au Conseil Régional et au Préfet de Région pour examiner sa compatibilité avec le SRCAE adopté fin 2012.

 

  • Diapo 6

 

Pour notre organisation interne, les consommations sont réparties et diffusées depuis 2008, l’ensemble des élus et des services ont été consultés, ils sont associés dans un comité de pilotage annuel et outillés par l’outil de management et de labellisation énergétique Cit’ergie.

 

  • Diapo 7

 

Après la démarche, le contenu :

Voici la page de garde de notre plan, elle cite les engagements 2013, si une révision officielle est prévue tous les cinq ans, nous suivrons chaque année nos objectifs et leurs extensions de notre fonctionnement au territoire en passant par nos compétences.

 

  • Diapo 8

 

Tout d’abord, le bilan de nos consommations, de nos bâtiments et de nos services.

 

  • Diapo 9

 

Le dernier bilan énergie fait état de 8% d’économies de consommation, on peut même apprécier cette performance à 10 ou 15% en tenant compte de l’augmentation du périmètre des services municipaux.

Nous sommes donc sur le bon scénario pour 2020.

En revanche l’utilisation d’énergies renouvelables s’établit à 8%, en légère augmentation grâce à notre plan solaire.

 

  • Diapo 10

 

Dans le détail on trouve des tendances contrastées entre l’éclairage public à -38% et l’électricité à +7%. S’agissant de cette électricité et du chauffage à +3%, il faut rétablir la performance en considérant que les surfaces de locaux ont augmenté de 13%. En performance, l’électricité est donc à 6% et le chauffage à 10% d’économies.

 

  • Diapo 11

 

Enfin au plan financier, si l’augmentation du prix de l’énergie a fait passer la facture de 11 à 12,5 M€, les économies ont réduit la facture de 2,5 M€. Ainsi, face à la hausse annoncée de l’électricité nous poursuivons nos efforts sur l’efficacité énergétique et sur les comportements.

 

  • Diapo 12

 

Au niveau des compétences municipales, nous détaillerons 6 fiches sur les 17 puisque mes collègues apporteront leur témoignage.

 

  • Diapo 13

 

J’ai lu dans la presse sous une plume dont l’ironie est souvent stimulante et parfois hilarante, que ce document était « pétri de bonnes intentions », je crois précisément qu’il témoigne d’un vrai engagement collectif et de mesures pesées et soupesées.

Elles concernent la ville numérique, l’habitat et l’urbanisme, la solidarité et les sports.

Je présenterai pour ma part les fiches sur l’énergie du réseau de chaleur et sur la solidarité.

 

  • Diapo 14

 

Sur le réseau de chaleur, nous nous inscrivons dans le cadre des objectifs régionaux de desserte de 85.000 logements par des réseaux de chaleur renouvelable.

Pour atteindre les 20% d’énergie renouvelable à Lille et pour maîtriser les coûts de l’énergie pour les usagers, nous avons ainsi décidé en novembre 2010 d’étudier le passage du réseau de chaleur lillois de la cogénération à la filière bois.

 

  • Diapo 15

 

Il s’agit d’atteindre 50% d’énergie renouvelable dans le réseau, ce qui permet de bénéficier d’un taux de TVA réduit, et aussi de créer des emplois et des richesses en région et en France plutôt que d’importer du gaz

Nous avons eu un débat en majorité sur l’urgence et les moyens de ce changement, sur l’appréciation de l’efficacité de l’outil industriel et sur la procédure juridique à adopter, dans le cadre d’une DSP d’une durée très longue, puisqu’elle se déroule depuis 1990 et jusqu’en 2024.

Depuis deux ans, le modèle économique a rattrapé le modèle écologique, la cogénération d’électricité n’est plus subventionnée alors que la chaleur renouvelable bénéficie d’aides sous la forme de subventions en plus de la TVA réduite. D’autre part des références de réalisation nous sont données avec 8 implantations dans la métropole et dernièrement grâce à la mise en service à Metz d’une unité de taille équivalente à celle de Lille.

Ces références nous garantissent de la maturité de la filière technique des réseaux de chaleur bois.

Nous avons donc décidé du principe du passage du réseau de chaleur de Lille à la filière bois naturel.

Pour autant, le site d’implantation historique de la centrale, s’il est idéal en termes de desserte ferroviaire, est aussi très sensible précisément car il s’agit d’un nœud d’infrastructures, ferroviaires mais aussi routières qui impactent la qualité de vie des habitants.

En effet une concertation a été menée avec l’association locale, « Mont de Terre Petit Maroc », avec le conseil de quartier et le projet a été soumis à l’avis du Conseil Communal de concertation.

A l’issue de cette concertation, il a été acté que le projet devra comporter une desserte par train maximisée, l’isolation phonique du broyage des grumes, recourir aux meilleures techniques disponibles pour la filtration des poussières émises et à l’utilisation de bois naturel.

Au plan juridique, une procédure et un calendrier prévisionnel ont été établis et portés à la connaissance des membres du Conseil. Elles prévoient que l’opérateur soumette son projet à l’autorité délégante pour un agrément sous trois mois à compter de son dépôt. Un débat pourrait ainsi avoir lieu au Conseil Municipal du mois de mai Dans cette hypothèse, des autorisations réglementaires seront alors instruites par les services de l’Etat.

Si ce futur débat est conclusif, si toutes les garanties sont apportées, l’installation devrait être mise en service au plus tôt, et en 2015 au plus tard, afin de bénéficier des avantages économiques de la filière bois et de limiter l’impact négatif de l’arrêt de la subvention à la cogénération.

 

  • Diapo 19

 

Sur la santé et la solidarité, je me fais le porte parole de Marie-Christine Staniec-Wavrant qui coordonne notre action contre la précarité énergétique avec la diffusion d’éco-box, la pérennisation de la formation de tous nos partenaires chaque semestre et la généralisation des tarifs sociaux du gaz et de l’électricité aux ayants droits.

 

  • Diapo 21

 

J’en arrive à notre action sur le territoire.

 

  • Diapo 22

 

l’enjeu est bien de mobiliser les partenaires et les citoyens, notre exemplarité devant être décuplée car on le revoit sur cette diapo, avec 20.000 t de CO2 émis la Ville ne représente qu’1% des émissions à Lille.

 

  • Diapo 23

 

Parmi les partenaires sollicités, je cite les commerçants, les bailleurs sociaux, les associations sportives et les concessionnaires des réseaux d’énergie. Je laisse le soin à mes collègues d’en témoigner, pour ma part je précise que Mme le Maire a écrit à ERDF, GDRF et Résonor pour leur demander, conformément à la loi, de fournir toutes données utiles au suivi de ce PCET et pour définir leurs contributions à ces objectifs.

Ils seront partagés lors du rendez-vous énergie du jour de la nuit les 11 et 12 octobre prochains.

Enfin, notre plan climat sera mis en ligne pour information et consultation, nous devons en définir les modalités d’une « e-participation » et nous inscrire dans le débat national organisé localement par le Conseil Régional.

S’agissant de notre coordination avec LMCU, nous travaillons à la mise en réseau des espaces info énergie dans le cadre de la Maison de l’Habitat Durable et nous exprimerons nos attentes vis-à-vis du PCET communautaire et des axes d’animation de la coopération intercommunale en transmettant le PCET lillois.

Je laisse maintenant la parole à Jaëlle Lannoy, Stanislas Dendievel, Michèle Demessine puis Cyrille Pradal.

Madame le Maire, mesdames et messieurs, je vous remercie.

Philippe TOSTAIN

Conseiller délégué et communautaire

Economies d’énergie – Energies et fluides – Plan solaire

Gestion technique des bâtiments communaux

Tel : 03 20 49 50 07

ptostain[a]mairie-lille.fr

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CM du 17 décembre : intervention sur les rapports d’activités de GRDF, d’ERDF et de RESONOR https://lille_old.eelv.fr/2012/12/cm-du-17-decembre-intervention-sur-les-rapports-dactivites-de-grdf-derdf-et-de-resonor/ Tue, 18 Dec 2012 07:12:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6957 Philippe Tostain est intervenu sur les rapports d’activités de GRDF et d’ERDF, ainsi que sur celui de RESONOR lors du Conseil Municipal du 17 décembre 2012.

Conseil Municipal 17 décembre 2012 Intervention de Philippe TOSTAIN

Délibérations – n°12/6 : Concession de distribution d’électricité – rapport d’activité 2011 du concessionnaire ERDF
- n°12/5 : Concession de distribution de gaz – rapport d’activité 2011 du concessionnaire GRDF
- n°12/4 : Concession de production et distribution de chaleur – rapport d’activité 2011 du concessionnaire RESONOR

Madame le Maire, mes chers collègues,

Le débat national sur la transition énergétique a été lancé par le gouvernement il y a deux semaines.

La stratégie mise en débat y est fondée sur deux principes, je cite : « l’efficacité et la sobriété énergétique d’une part, la priorité donnée aux énergies renouvelables d’autres part ».

Et dès la conférence environnementale qui a introduit ce débat il y a trois mois, le président de la République a mis en avant le rôle du « bloc communal », communes et intercommunalité, pour conduire cette transition énergétique.

Ce contexte doit être rappelé pour examiner les comptes-rendus d’activité au concédant des opérateurs énergétiques chargés de la distribution de l’électricité, du gaz et de la production et de la distribution de la chaleur à Lille, Lomme et Hellemmes.

Après avoir précisé le cadre, les enjeux et les objets de ces concessions, je vous détaillerai quelques éléments significatifs de leur exploitation, aux plans technique et financier. Je conclurai ensuite sur les enjeux de gouvernance qui sont ouverts

Efficacité, sobriété, énergies renouvelables, ces principes se substituent à ceux de l’extraction de ressources fossiles et fissiles pour la production et la distribution d’énergies.

Un nouveau modèle est aujourd’hui porté par les associations d’élus, de collectivités et étudié par les techniciens territoriaux. La Ville de Lille contribue donc à leurs propositions dans le cadre de l’AMGVF et d’Amorce, en lien avec la FNCCR.

Ce nouveau modèle a trois termes : l’appropriation mentale individuelle et collective de l’énergie au niveau local, la maîtrise technique des économies, des productions locales et de la distribution, et la gouvernance de plein exercice des services publics, qui doit succéder à des concessions répondant aux objectifs nationaux ou internationaux de grands groupes, tout en en reconnaissant et valorisant leurs expertises et les acquis pour les usagers.

Ainsi le modèle de service public dont nous bénéficions mais aussi son cadre de représentation, sont surdéterminés par le monopole d’ERDF sur la distribution et d’EDF sur la fourniture d’électricité au tarif réglementé. Ce modèle offre aux ménages français une péréquation et une égalité des tarifs de distribution sur le territoire mais sa comptabilité et son contrôle tant aux niveaux national que local doivent être remis à jour.

A preuve, le 30 novembre, le Conseil d’Etat a invalidé le tarif de distribution, les abonnements que nous payons à ERDF. En effet, l’autorité de régulation avait accepté que les provisions constituées dans les concessions soient rémunérées comme des fonds propres de l’exploitant. Ce sont 3MM€ qui sont en jeu depuis trois ans et qui, ramenés à l’échelle de la concession lilloise, correspondent à 10M€ ou 150€ par ménage.

Au plan juridique, le cahier des charges de la concession est un cahier des charges type imposé en 1990 mais la situation évolue aussi localement puisque le rapport de la CRC qu nous avons acté lors du précédent Conseil Municipal nous enjoignait ainsi que l’opérateur, d’établir une comptabilité du patrimoine qui ne soit pas une simple projection des actifs gérés par l’entreprise à diverses échelles opérationnelles.

Le modèle de GRDF est comparable, mais à une échelle plus réduite, la couverture en gaz n’étant pas générale sur le territoire français.

Quant à Résonor, il s’agit d’une DSP de droit commun, établie localement et librement mais une partie de sa comptabilité provenait à l’instar d’ERDF et GRDF de prestations de sa maison mère Dalkia. Depuis 3 ans, la société a une comptabilité dédiée qui permet à la Ville d’exercer au mieux son rôle d’autorité délégante.

Venons-en à ces délégations de service public qui représentent des investissements annuels importants et dont les travaux induits sont le plus souvent subis comme des contraintes ou des gênes pour le cadre de vie. Or ces chantiers participent à l’économie de la ville, ils sont ouverts pour améliorer le service rendu aux usagers et représentent une augmentation du patrimoine municipal.

Sur les objets et les caractéristiques de ces concessions, quelques données, chiffres et résultats qualitatifs.

ERDF, GRDF, Résonor : 3 concessions de distribution attribuées pour 25, 20 et 34 ans et dont les échéances courent jusqu’en 2021, 2020 et 2024 : Mais Résonor est aussi une concession de production d’énergie et la concession d’électricité est en fait double, distribution avec ERDF, fourniture de tarifs réglementés par EDF ou nous agissons pour le compte de l’Etat. Concrètement, nous intervenons dans cette partie de la concession pour contrôler la mise en œuvre du TPN, le tarif social de l’électricité, et aussi au titre de notre compétence sociale, pilotée par notre collègue Marie-Christine Staniec-Wavrant qui a passé une convention plus globale entre le CCAS et EDF pour la systématisation de ce tarif social et de mesures de prévention et d’accompagnement.

sur le volume des chiffres d’affaires, pour comparer les fonctions de distribution, on peut diviser par 2 le CA de Résonor ou considérer le nombre équivalent de logements desservis, 30.000. L’échelle est donc de 1 pour Résonor, 2 pour GRDF et 5 pour ERDF.

En tendance, le nombre d’abonnés d’ERDF est en légère hausse, correspondant à la population lilloise, celui de GRDF baisse de presque 1% par an, correspondant à la disparition de simple cuisson pour la cuisine, et celui de Résonor augmente de 5% entre 2010 et 2011, correspondant à la politique de densification, de bouclage du réseau et d’extension dans les secteurs d’aménagement.

En termes de patrimoine municipal, qui doit être validé et inscrit dans notre comptabilité, les chiffres sont plus équilibrés de 1 à 2 avec 140M€ pour le réseau de chaleur en valeur de remplacement, contre le double pour les réseaux de gaz ou d’électricité.

En termes de sécurité et de qualité de service,

pour l’électricité, la situation est une des meilleures au niveau national, avec 27 minutes de temps de coupure moyen annuel par abonné, en diminution constante. Les pertes du réseau s’établissent à 4%. En revanche pour le bénéfice du TPN, la situation n’est pas satisfaisante en raison de l’instabilité des procédures.

Pour le gaz, les 26 dommages aux ouvrages lors des chantiers de voirie ont presque doublé depuis 2008. Outre le travail auprès des entreprises, GRDF a mis en place avec les pompiers une procédure dite « gaz renforcée » qui garantit les évacuations nécessaires et l’interruption de la livraison en cas de nécessité. Ceci dit, 97% des accidents sont dûs à des installations intérieures qui ne sont pas de la responsabilité de GRDF. Pour autant, 486 diagnostics ont été pratiqués gratuitement par GRDF en 2011 dont 22 ont conduit à des interventions. Pour le réseau de chaleur, les déperditions sont stables à 40.000 MWh soit à un niveau moyen de 12%, normal.

En conclusion, je reviens sur les enjeux fonctionnels et de gouvernance de ces réseaux.

Pour les trois réseaux, l’enjeu majeur est leur dimensionnement en fonction d’objectifs de consommation maîtrisés et la coordination des investissements correspondants par la puissance publique. Avec LMCU, nous définissons l’équipement du territoire en logements et en activités, nous devons en planifier l’alimentation et la production énergétiques.

Comme l’a recommandé la CRC, la Ville accroîtra sa participation aux stratégies d’investissement de ses concessionnaires :

Pour le réseau électrique, cela signifie développer des opérations de maîtrise de la demande dans le tissu commercial de l’hypercentre afin d’éviter des renforcements coûteux et pénalisants pour l’activité.

Pour le réseau de chaleur, cela signifie le passage à 50% de bois naturel comme source renouvelable d’énergie. Cet objectif n’est pas un effet de mode comme d’aucuns ont pu l’affirmer, c’est un impératif d’indépendance énergétique, de maîtrise des coûts, de respect de nos engagements et de contribution au Schéma Régional Climat Air Energie.

Pour tous nos réseaux, il convient aussi, comme l’écrit et l’a initié ERDF « d’améliorer la présentation des éléments financiers vers plus de lisibilité, en ventilant les coûts d’exploitation au périmètre de la concession et en engageant la localisation du patrimoine » nous le demandons dès 2012.

Pour tous ces réseaux, nous prendrons également des avenants améliorant l’information des usagers, particuliers ou professionnels. Cette information contribuera également à renforcer notre exigence, notre partenariat et notre efficacité.

Madame le Maire, mes chers collègues, je vous remercie de votre attention.

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Passage d’un train de déchets nucléaires – Lomme Délivrance https://lille_old.eelv.fr/2012/12/passage-dun-train-de-dechets-nucleaires-lomme-delivrance/ Mon, 10 Dec 2012 22:47:38 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=6962

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 11DECEMBRE 2012

 

Le mardi 11 décembre, un train transportant du combustible usé hautement radioactif néerlandais doit quitter Borssele, aux Pays-Bas, pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche. Alors que le débat national sur l’énergie qui s’engage n’est apparemment pas censé prendre en compte ce type d’enjeux et de risques,

Les militants d’Europe Ecologie les Verts Nord de Lomme, avec le Réseau « Sortir du nucléaire », se mobilisent pour obtenir l’arrêt du nucléaire et de ses transports dangereux.

Ce convoi de déchets nucléaire traversera notre commune de Lomme dans la nuit du 11 au 12 décembre 2012 et stationnera à la gare de Lomme Délivrance entre 22h30 et 6h30.

Europe Écologie les Verts dénonce ce passage en force sans information des populations et des élus.

Ce convoi sera composé de combustible usé, issu de la centrale de Borseele au Pays-Bas.

Un transport tenu secret au mépris des élus, des cheminots et de la population.

Malgré les risques de ce transport, la population n’est pas informée du passage de ce train. Comme à leur habitude, les autorités et l’industrie nucléaire ont fait le choix du secret et de l’opacité, tenant les élus, les cheminots et les riverains dans l’ignorance la plus totale.

Un transport absurde et dangereux

Composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium et de produits de fission et actinides mineurs, le combustible usé dégage énormément de chaleur et de radioactivité. Ce convoi comporte des risques importants en termes de sûreté et de sécurité. Il devrait en outre traverser des zones urbaines densément peuplées.

Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs »CASTOR » (Cask for storage and transport of radioactive material)se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots.

Enfin, les normes de résistance aux chocs et au feu des « CASTOR » s’avèrent ridiculement basses et ne prennent pas en compte bon nombre de situations qui pourraient se présenter en cas d’accident ferroviaire grave.

Europe écologie les Verts Nord Pas de Calais avec le Réseau « Sortir du nucléaire » et le syndicat SUD-Rail tiennent d’ailleurs à rappeler qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois. Non seulement le traitement à l’usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente leur volume. Cette activité est également extrêmement polluante et contamine l’eau et l’environnement.

De plus, les wagons spéciaux, restent irradiés pleins ou vides et il est fortement déconseillé de s’en approcher à moins de deux mètres ou d’intervenir sur le train. En outre, transporter ces déchets est extrêmement risqué : le combustible usé transporté dans les conteneurs étant hautement

Face à cette impasse une seule solution : arrêter d’en produire et sortir du nucléaire

Il existe aujourd’hui une solution : ne surtout pas les enfouir, arrêter d’en produire et sortir dès maintenant du nucléaire, en économisant l’énergie et en développant les énergies renouvelables. Europe Écologie les Verts avec le Réseau « Sortir du nucléaire » et le syndicat SUD-RAIL se mobilisent pour obtenir l’arrêt du nucléaire et de ces transports dangereux.

En conséquence :

- Nous demandons au Maire de Lomme de prendre un arrêté d’interdiction de passage de ce train, comme d’autres communes l’ont déjà fait.

- Nous informerons la population de Lomme par affichage du passage de ce train à proximité de leur habitation.

Pour Europe Écologie les Verts – Lomme

Vincent Dhelin, Guy Oriol et Lise Daleux

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Défi Crèches : la meilleure énergie, c’est la nôtre. https://lille_old.eelv.fr/2012/02/defi-creches-la-meilleure-energie-cest-la-na%c2%b4tre/ Mon, 06 Feb 2012 14:15:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4943 Le « défi crèche » a été lancé en septembre 2010 à  l’initiative de Philippe Tostain et Lise Daleux. Objectif : communiquer pour améliorer les performances énergétiques des bâtiments et redonner au personnel des crèches un véritable contrôle de la température.

La démarche est aujourd’hui récompensée puisque la ville a reçu le « Toward class A award » en 2011. Elle a aussi fait l’objet d’une restitution en atelier lors des assises nationales de l’énergie qui se tenaient à  Dunkerque du 24 au 26 janvier. C’était le moyen de redire que les sujets énergétiques doivent être appropriés par tous et et pas seulement traités par des spécialistes.

Retrouvez bientôt sur cette page davantage d’informations sur la démarche du Défi Crèche, qui a de larges visées pédagogiques, au delà  du principe de performance énergétique.

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Un bilan énergétique 2010 contrasté https://lille_old.eelv.fr/2011/11/un-bilan-energetique-2010-contraste/ Thu, 24 Nov 2011 18:28:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4938 Pas mal du tout, peut encore mieux faire… Les consommations d’énergie de la municipalité n’ont pas toutes évolué dans le même sens, note Philippe Tostain à  l’occasion du 4e rapport sur le plan Climat de la ville…

Intervention en Conseil Municipal du 21 novembre – Délibération n°11/11

Agenda 21 – Plan Climat Energie Territorial – Présentation du Bilan Energie 2010 et engagement dans la démarche Cit’érgie. La présentation du bilan est téléchargeable.

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Madame le Maire, mes chers collègues, Mesdames et Messieurs,

Avec pour la quatrième fois la présentation du Bilan énergie de la municipalité, je vous demande de délibérer sur deux points pour donner une autre dimension à  notre Plan Climat Lillois et démultiplier son efficacité.

> D’abord de délibérer sur la mise en place d’un plan Climat Energie Territorial, pour étendre le périmètre du Plan Climat, conformément à  la loi, au-delà  des consommations de notre patrimoine et de nos services, à  nos compétences et à  l’animation du territoire de Lille-Lomme-Hellemmes.

> Ensuite de décider l’adoption de Cit’érgie : c’est un outil de management énergétique, qui est aussi un processus de labellisation européenne.

Je vais donc rappeler nos objectifs, vous présenter ce bilan 2010 puis l’ambition de ce PCET, pour finir en citant les contributions de trois collègues, car, si j’ai l’honneur d’animer et de rendre compte de nos engagements pour l’énergie et le climat, ce sont l’ensemble des délégations qui les réalisent.

Sur les objectifs, je rappelle nos engagements entre 2005 et 2020 : les 3 X 20.

Il s’agit certes d’objectifs globaux et de moyen terme pour sauvegarder le climat et préserver les ressources énergétiques, mais un plan climat énergie est d’abord et aujourd’hui au service de notre autonomie et de notre efficacité.

  • C’est un plan pour de nouvelles qualifications et de nouveaux emplois
  • C’est un projet éducatif
  • C’est un projet économique pour dégager des marges financières pour nous-mêmes, et pour les ménages les plus modestes.

Mais ce n’est pas un plan technique; c’est un plan exigeant qui demande des changements de comportement, d’organisation, de partage des informations et des responsabilités bref, l’engagement de tous.

Le bilan 2010

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Pour l’énergie sur notre patrimoine, les résultats sont contrastés : nous poursuivons les progrès sur le chauffage et l’éclairage, mais ces efforts ont été gommés en 2010 par une dérive persistante sur les consommations électriques.

Sur le climat, les résultats sont meilleurs puisque nos émissions de CO2 ont légèrement baissé en 2010. Sur la période 2005 – 2010, nous observons par habitant la même baisse de 0,5% par an, ce qui est positif si l’on peut dire, mais insuffisant par rapport à  l’objectif.

Pour le renouvelable, ce sont 9% qui viennent de l’électricité du réseau. Pour la production solaire, de nos propres installations, c’était 0,5 pour mille en 2010, nous sommes loin du compte de 20%, j’y reviens tout de suite.

2010-energie-couts-evites.jpg

Si les dépenses de 12,6 millions d’euros ont augmenté de 8 % en 2010, nous avons tout de même économisé 20 % de notre facture. En cumulé cela représente 10 M€ depuis 2005.

Logiquement, après nos progrès sur l’éclairage public et le chauffage, en 2012 nous mettrons donc en place un plan électricité. Et en 2013, la biomasse naturelle dans le réseau de chaleur nous permettra d’atteindre 18% de renouvelable et de stabiliser le prix du chauffage urbain dans 20.000 logements.

Ambition du Plan Climat territorial

Après ce bilan, quelle est l’ambition du Plan Climat Energie Territorial sur nos compétences et le territoire de Lille Lomme Hellemmes ?

Sur ce graphique, vous avez à  gauche les émissions des municipalités de l’ordre de 20.000 tonnes de CO2 pour 15 millions d’euros. Sur notre territoire, à  droite 2.000.000 de tonnes et une facture de 500 millions d’euros.

2010-bilanC_territoire.jpg

Avec une capacité d’animation au titre de nos compétences – en lien avec le plan climat de LMCU – sur les déplacements, l’habitat et les activités à  Lille pour une bonne part du commerce, il s’agit de mobiliser nos concitoyens pour gagner 50 à  100 fois plus.

Cette animation passera d’abord par nos partenaires de l’Agenda 21. Avec « l’estaminet du climat », nous identifierons et promouvrons les initiatives citoyennes dans les quartiers. Je salue pour ce projet Walid Hanna et mes collègues qui président les conseils des quartiers pilotes de Moulins et de Saint Maurice Pellevoisin.

Enfin, l’engagement systématique de l’ensemble des services à  Lille, Lomme et Hellemmes procédera de l’outil Cit’érgie, déjà  adopté à  Dijon, à  Grenoble et à  Nantes.

Au calendrier 2012, je cite l’adoption du Plan pour la fin de l’année : je rencontrerai à  cet effet l’ensemble de mes collègues de la majorité et si elles le souhaitent, les oppositions.

Pour Cit’érgie, aprés l’audit initial en 2012, nous pourrons postuler pour le label européen en 2013.

L’énergie mérite une synthése certes, mais c’est d’abord un moyen pour chaque domaine de compétence. Vous voyez sa répartition au sein des délégations, j’ai donc demandé à  quelques collègues de témoigner de leur implication et de leur intérêt pour atteindre nos objectifs.

Je vous livre donc les contributions de Véronique Bacle, dans l’animation dans les écoles, de Michéle Demessine avec le baigneur lilo, de Lise Daleux grace au défi Crèches, ainsi que celles d’Hellemmes et de Lomme.

L’animation énergie dans le PEG

Dans le cadre scolaire et périscolaire, nous allons engager une démarche innovante et pédagogique auprès des acteurs éducatifs et des enfants.
Le but est d’accompagner les changements de pratique au niveau des économies d’énergie.

Cette approche sera expérimentale dans un 1er temps, dans 5 groupes scolaires et à  l’école de la forêt de Phalempin, puis généralisée dans toutes les écoles.

Initions le baigneur Lilo

Les consommations d’énergie des trois piscines lilloises représentent 15 % du budget énergie municipal, les professionnels des sports coopèrent avec le prestataire du marché de chauffage pour améliorer le fonctionnement technique, diminuer les consommations d’eau, et l’énergie de 15%, mais la campagne lancée cette année vers les usagers vise à  doubler les économies réalisées grâce aux mesures d’hygiène, ex : savonnage et port du bonnet. « en voici un aux couleur de l’Agenda 21 ».

Défi Crèches

Le défi crèches dont les prix 2011 seront remis demain a également permis un réglage fin des installations grâce à l’implication des services de la petite enfance puis à  la réactivité des techniciens et à  l’information des parents, pour être au plus prés des besoins des enfants. Nous attendons des idées primées d’aller encore plus loin dans la démarche.

Lomme et Hellemmes

Enfin, pour Hellemmes et Lomme les résultats de l’exercice 2010 seront intégralement inclus dans le bilan présenté l’année prochaine et la construction du Plan Climat bénéficiera également de la méthode Cit’érgie.

Merci de votre attention Madame le Maire, mes chers collègues, je me permets sans les citer de remercier aussi tous les agents qui, dans chaque service, portent le souci d’efficacité et d’exemplarité de notre Plan Climat, le SCIM pour sa diffusion, Mathieu Neau et Alban Aubert sous l’autorité de Philippe Delahaye, pour son animation.

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Chauffer les terrasses ? Gaspillage énergétique. https://lille_old.eelv.fr/2011/05/chauffer-les-terrasses-gaspillage-energetique/ Wed, 25 May 2011 16:24:00 +0000 http://lille.eelv.fr/?p=4928 Intervention de Philippe Tostain au nom du groupe des élus EELV à  propos de la Charte des terrasses lilloises - conseil municipal du 23 mai 2011. ...]]>

Intervention de Philippe Tostain au nom du groupe des élus EELV à  propos de la Charte des terrasses lilloises – conseil municipal du 23 mai 2011.

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Madame le Maire, mes chers collègues,

Le groupe des élus Europe Écologie les Verts se félicite des dispositions qui vont être arrêtées, elles permettent d’harmoniser l’installation des terrasses sur l’espace public Lillois. A cet égard, les simulations que nous avons vues sont très alléchantes et je salue le travail mené par nos collègues et les services avec les commerçants de la ville qui ont joué le jeu de l’équité, de la sécurité et de l’esthétique.

En effet, comme vous l’avez souligné, s’il s’agissait positivement de qualifier les terrasses, nous ne pouvions tolérer plus longtemps certaines occupations indues de l’espace public.

Nous émettons cependant une réserve que nous souhaitons voir prendre en compte dans la rédaction définitive de la charte, elle concerne le chauffage de ces terrasses, c’est-à -dire l’exemple désastreux de radiateurs de plein air.

J’ai donc écrit à  mes collègues pour prohiber ces radiateurs et si le chauffage au gaz pouvait être proscrit, l’électricité devrait l’être également car au plan énergétique, hélas, le chauffage électrique en pointe hivernale est deux fois plus polluant que le chauffage au gaz, ce sont l’Ademe et le Réseau de Transport d’Electricité – filiale d’EDF – qui le disent, à  500g de CO2 par kWh.

Sans revenir sur le fait que ces pratiques contribuent à  remettre en cause le principe même d’une terrasse, à  savoir : profiter de la douceur du temps, tabac ou pas, elles constituent une véritable aberration économique et écologique, n’en déplaise à  ma collègue Isabelle Baert : comment peut-on raisonnablement « chauffer dehors ? ». Pour atteindre cet objectif impossible, nous laissons un gaspillage énergétique se mettre en place alors que certains de nos concitoyens ne peuvent régler leur facture de chauffage, alors que les commerçants contribuent par ailleurs aux objectifs du Plan Climat grâce à  l’agenda 21 du PLA commerce.

Il n’est pas cohérent de laisser se développer de telles pratiques. Nos collègues écologistes au Parlement européen s’emploient d’ailleurs à  les faire interdire dans le cadre de la révision par la Commission Européenne de la Directive sur les services énergétiques, en juin prochain, je compte sur Gilles Pargneaux et sur Tokia Saïfi pour appuyer leurs démarches.

Il nous paraît plus opportun d’encourager des systèmes plus économiques et écologiques, en recommandant par exemple aux responsables d’établissements de mettre à  disposition des clients des plaids en terrasses, c’est une pratique courante sous d’autres cieux. Chez nous, boulevard Jean-Baptiste Lebas, un restaurateur s’y est mis, je suis allé l’interroger, et ses clients en sont pleinement satisfaits.

Madame le Maire, mes chers collègues, je vous remercie.

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Voir aussi le voeu relatif au chauffage des terrasses déposé notamment par les élus Europe Écologie Les Verts au conseil de Paris (mars 2011).

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