numérique – Groupe des élus EELV de Clermont-Ferrand https://elus-clermontferrand.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Mon, 01 Jul 2019 15:38:19 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Le Sud-ouest lance sa monnaie 100% numérique https://elus-clermontferrand.eelv.fr/le-sud-ouest-lance-sa-monnaie-100-numerique/ Wed, 01 Oct 2014 07:47:44 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=8754 Après le 'wir' en Suisse et le 'res' en Belgique, le 'mipys', une monnaie complémentaire 100% numérique et à parité avec l’euro sera mise en circulation le 1er octobre en Midi-Pyrénées pour soutenir l'activité et l'emploi dans la région. ...]]>

Après le ‘wir’ en Suisse et le ‘res’ en Belgique, le ‘mipys’, une monnaie complémentaire 100% numérique et à parité avec l’euro sera mise en circulation le 1er octobre en Midi-Pyrénées pour soutenir l’activité et l’emploi dans la région.

Ce nouveau mode d’échange devrait aussi servir à financer la rénovation énergétique par le biais de prêts à taux zéro.

Porté par le conseiller régional (PS) Pierre Poujade, président de l’Agence régionale du développement durable (Arpe Midi-Pyrénées), ce projet se veut « une première en France » par sa dimension 100% numérique et sa vocation d’intérêt collectif.

Son périmètre s’étendra dans un premier temps au territoire de Midi-Pyrénées mais, compte tenu de la fusion programmée de la région avec le Languedoc-Roussillon dans le cadre de la réforme territoriale, il pourrait être amené à évoluer.

Le lancement du mipys, dont le nom changera avec la réforme, démarrera le 1er octobre par une phase d’expérimentation à Séquestre (Tarn), dont Pierre Poujade est le maire.

Une dizaine d’acteurs de cette commune de 1.600 habitants, dont la mairie, la crèche, des artisans et des commerçants testeront durant trois mois cette monnaie à petite échelle.

Au 1er janvier 2015, l’expérimentation devrait être élargie à une quinzaine de villes de Midi-Pyrénées avant une extension à l’ensemble du territoire régional dès le 1er avril 2015 avec au moins 1.000 commerces et professionnels engagés dans le projet.

NOUVEAUX MARCHÉS

Seuls les habitants, les associations ou les entreprises ayant un siège social dans la région et ayant souscrit à un compte en mipys auront accès à cette monnaie complémentaire.

Les achats et paiements ne se feront que sur supports numériques, par carte bancaire, internet et smartphone.

Destinée à favoriser l’activité locale, cette monnaie de consommation vertueuse ne génèrera pas d’intérêts afin de décourager la thésaurisation et aura vocation à servir de carte de fidélité chez les commerçants où elle sera utilisée.

Les frais de gestion des comptes bancaires en mipys seront proportionnels à la somme qui y sera laissée pour inciter les usagers à utiliser la monnaie rapidement.

« L’intérêt pour les particuliers est un gain en pouvoir d’achat. A chaque fois qu’un particulier voudra créditer son compte en mipys, il obtiendra 110 mipys pour 100 euros versés, soit un bonus de 10% », explique Pierre Poujade. « Pour les professionnels, cette monnaie devrait leur permettre de capter de nouveaux marchés comme en Belgique, où le chiffre d’affaires supplémentaire généré par le res est de 5 à 10%. »

Pour l’élu régional, le but « n’est pas de lancer une monnaie alternative à l’euro mais une monnaie complémentaire qui remette l’humain au centre d’un projet économique de proximité et qui remplisse des fonctions que ne remplissent pas les monnaies officielles, comme de générer de l’emploi local ».

« Comme le res belge, la monnaie mipys est entièrement numérique, comme le wir elle aura une vocation bancaire en accordant des prêts à taux zéro, comme les miles des compagnies aériennes, elle aura une fonction de carte de fidélité », précise Pierre Poujade, qui estime à 20.000 le nombre d’usagers nécessaires pour « faire tourner cette monnaie ».

PROFUSION DE MONNAIES RÉGIONALES

D’autres monnaies locales citoyennes à parité avec l’euro ont déjà fait leur apparition et s’échangent sous forme de coupons-billets comme la touselle en Haute-Garonne, le sol-olympe à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, le céou à Gourdon, dans le Lot ou le pyrène en Ariège, lancé en juillet dernier.

A Toulouse, le sol-violette, mis en circulation en mai 2011 avec le soutien de la municipalité, remporte un vif succès.

Cette monnaie compte aujourd’hui 1.800 utilisateurs qui peuvent consommer auprès de 153 magasins ou associations de l’économie sociale et solidaire. Quelque 60.000 sols sont aujourd’hui en circulation et ont généré un chiffre d’affaires de 360.000 sols-violette dans le réseau utilisateur.

« Toutes ces initiatives montrent la vitalité et le besoin des citoyens de s’approprier la question monétaire pour remettre la finance au service de l’économie réelle et restreindre les capacités à spéculer des marchés financiers », estime Andrea Caro, cofondatrice et coordinatrice du projet sol-violette.

« Mais la question de la coexistence de ces monnaies locales va très vite se poser. Il va falloir réfléchir à leur convergence pour un passage à plus grande échelle, sans qu’elles y perdent leur âme », ajoute-t-elle.

Source : usine-digitale.fr, le 13 septembre 2014

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Open bidouille à la clermontoise https://elus-clermontferrand.eelv.fr/open-bidouille-a-la-clermontoise/ Fri, 26 Sep 2014 08:36:22 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=8662 Développer l'innovation, favoriser la créativité et la collaboration. Au-delà des apparences, l'Acolab, le premier Fab Lab clermontois, n'est pas qu'un simple club de débrouillards. Peu à peu, la révolution du DIY (Do it Yourself) est en train de gagner l'agglomération clermontoise. ...]]>

Développer l’innovation, favoriser la créativité et la collaboration. Au-delà des apparences, l’Acolab, le premier Fab Lab clermontois, n’est pas qu’un simple club de débrouillards. Peu à peu, la révolution du DIY (Do it Yourself) est en train de gagner l’agglomération clermontoise.

Acolab

Pour aller plus loin, voir le dossier révolution numérique sur notre site.

Source : La Montagne, le 22 septembre 2014

 

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Le Web libre débarque à Clermont https://elus-clermontferrand.eelv.fr/le-web-libre-debarque-a-clermont/ Wed, 17 Jul 2013 08:56:34 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=6836 Et si entre voisins, on partageait de la musique, des fichiers, et si on chattait, sans passer par Internet ? C’est le principe de la « pirate box » que le groupe des Indignés du 63 développe à Clermont-Ferrand. ...]]>

Et si entre voisins, on partageait de la musique, des fichiers, et si on chattait, sans passer par Internet ? C’est le principe de la « pirate box » que le groupe des Indignés du 63 développe à Clermont-Ferrand.
Le principe de la « pirate box » a été inventé aux Etats-Unis en 2011, par David Darts, professeur de technologie à l’Université de New York. Christopher Mendes, lui, est alors élève au lycée Roger-Claustres à Clermont-Ferrand. Il importe à son tour dans son internat ce boîtier wifi portatif, pour en faire profiter ses camarades.

Depuis le 13 avril dernier, avec le concours de l’informaticien Scott Marlin, comme lui membre des Indignés du 63, Christopher veut désormais développer les « pirate box » à Clermont-Ferrand. Il les renomme « share box », « parce que ce nom fait bien moins peur aux gens ». Trois mois après, six « share box » sont ainsi en fonctionnement dans la ville. L’objectif de ces Indignés est que ces petites boîtes soient toujours plus nombreuses, pour qu’un maximum de personnes puissent y avoir accès sans passer par Internet, surveillé, entre autres, par Prism.

Comment ça marche ? 

Une pirate box peut se confectionner simplement, pour un coût d’environ 70 euros. Il suffit d’acheter une batterie, un petit routeur et d’y brancher un dispositif de stockage comme une clé USB. Il faut ensuite remplacer le logiciel existant sur le routeur et y installer le logiciel « open wrt », téléchargeable gratuitement sur Internet. Durée de l’opération : une heure maximum. « C’est ce qui s’appelle le « hacking », résume Scott Marlin, »c’est-à-dire détourner un objet de sa fonction première ».

Tout appareil qui peut se connecter en wifi (ordinateur, tablette, téléphone etc.) pourra se connecter sans fil au routeur, et donc avoir accès aux fichiers contenus dans la clé USB. Il pourra télécharger ces fichiers, et en déposer d’autres.

La portée de ces petits routeurs est de 70 mètres, jusqu’à 120 mètres s’ils sont assortis d’une antenne. Mieux : en récupérant une box « de marque » la portée peut atteindre 300 mètres. Tous les appareils connectés au routeur se retrouvent en réseau même si aucun n’a de connexion à Internet. Mais si l’un d’eux en a une, il peut la partager avec ses confrères.

A quoi ça sert ? 

Le but ultime est de créer un réseau qui concurrence le web, et qui par conséquent, soit une alternative à la surveillance et au fichage des internautes, aux publicités ciblées etc. Même si la police mettait la main sur la share box, il lui serait impossible de savoir qui l’a utilisée. De plus, c’est une façon de protester contre les abonnements à Internet que les Indignés du 63 estiment « trop chers ».

Mais le but premier reste de créer un Internet local : pour se tenir informé des événements du quartier par exemple, pour discuter avec ses voisins. « Je vois le côté militant de ce dispositif », ajoute Scott Marlin, « quand on est dans des manifestations, des réunions, des forums, on peut envoyer des informations sans passer par des réseaux officiels. » L’utilité d’une pirate box est encore plus évidente dans les pays en guerre, pour ceux qui connaissent la censure ou qui ont très peu accès à Internet.

Des « pirate box » ont aussi vu le jour à Paris, Bordeaux et Toulouse.

Est-ce légal ? 

Oui, tant que les internautes partagent uniquement de l’information, des paroles, et des données libres de droits.

Pour créer votre « pirate box » ou savoir où capter les « pirate box » existantes à Clermont-Ferrand, contactez Christopher Mendes au 06.44.09.06.14 pour qu’il vous explique ou consultez la page Facebook.

– par Alice Chevrier

[Source : La Montagne, le 16/07/2013]

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