Qualité de l’air – Groupe des élus EELV de Clermont-Ferrand https://elus-clermontferrand.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Mon, 01 Jul 2019 15:38:19 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Pollution de l’air : danger confirmé pour les particules fines https://elus-clermontferrand.eelv.fr/pollution-de-lair-danger-confirme-pour-les-particules-fines/ Mon, 09 Dec 2013 10:50:00 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=7796 Une exposition prolongée aux particules fines en suspension dans l'air (PM) aurait « des effets néfastes importants sur la santé », même lorsque les concentrations ne dépassent pas la norme européenne. C'est le résultat d'une étude financée par l'Union européenne et publiée, lundi 9 décembre, par la revue médicale britannique The Lancet, qui se base sur vingt-deux enquêtes dans treize pays sur plus de 360 000 personnes suivies pendant près de quatorze ans en moyenne. ...]]>

Une exposition prolongée aux particules fines en suspension dans l’air (PM) aurait « des effets néfastes importants sur la santé », même lorsque les concentrations ne dépassent pas la norme européenne. C’est le résultat d’une étude financée par l’Union européenne et publiée, lundi 9 décembre, par la revue médicale britannique The Lancet, qui se base sur vingt-deux enquêtes dans treize pays sur plus de 360 000 personnes suivies pendant près de quatorze ans en moyenne.

La directive européenne sur l’air de 2008 a imposé aux États membres un plafond moyen annuel de 25 microgrammes par mètre cube de particules en suspension, tandis que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise comme valeur limite 10 microgrammes par mètre cube. « L’association entre exposition prolongée aux PM 2,5 et décès prématurés demeure significative, même après ajustement pour tenir compte de facteurs tels que le tabagisme, le statut socio-économique, l’activité physique, le niveau d’éducation, et l’indice de masse corporelle » explique The Lancet.

Les PM 2,5 sont les plus fines des microparticules, avec un diamètre inférieur à 2,5 microns – soit la taille d’une bactérie. Ce sont celles qui génèrent le plus d’inquiétudes pour la santé, car leur taille leur permet de pénétrer plus facilement et profondément dans les poumons.

De petites variations de pollution qui changent beaucoup

Il ressort de cette analyse qu’une petite variation de la pollution par PM 2,5 entraîne un risque nettement accru pour la santé de ceux qui y sont exposés. « L’étude évalue que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l’année, le risque de mourir d’une cause naturelle s’accroît de 7 % », explique The Lancet.

Les décès par « cause naturelle » excluent les morts par accidents ou suicides, pour lesquels la pollution ne peut être mise en cause. Cette différence de pollution de 5 microgrammes par mètre cube est celle qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l’écart du trafic, précise l’auteur principal de cette étude, le Néerlandais Rob Beelen.

La pollution de l’air extérieur a été classée en octobre comme facteur cancérigène certain pour l’homme par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS. Outre le cancer, une exposition aux particules peut entraîner de l’asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Une étude parue récemment indique qu’une exposition même faible augmente les risques d’un faible poids des enfants à la naissance.

Source : Le Monde, le 9/12/2013

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Air à Clermont : d’alerte en alerte https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-alerte-sur-lair/ Wed, 20 Feb 2013 15:27:43 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5361 Alors que le gouvernement a lancé son Plan d'urgence pour la Qualité de l'Air (6 février) et que l'agglomération clermontoise travaille à la définition de son Plan de Protection de l'Air (PPA, prévu pour la fin 2013), une alerte à la pollution affectait la capitale auvergnate le 19 février en raison du phénomène classique d'inversion de température. Sur une échelle de 1 à 10, la girafe d'ATMO est montée à 8. ...]]>

Alors que le gouvernement a lancé son Plan d’urgence pour la Qualité de l’Air (6 février) et que l’agglomération clermontoise travaille à la définition de son Plan de Protection de l’Air (PPA, prévu pour la fin 2013), une alerte à la pollution affectait la capitale auvergnate le 19 février en raison du phénomène classique d’inversion de température. Sur une échelle de 1 à 10, la girafe d’ATMO est montée à 8.

Après un épisode neigeux et perturbé, la célèbre girafe clermontoise reprenait des couleurs et reperdait la tête, mercredi 27 février ; point d’inversion thermique cette fois, de simples conditions anticycloniques. Bref, la pollution de l’air clermontois prend une tournure chronique : d’autant que si les pics sont visibles, le plus dangereux reste l’exposition quotidienne a des taux de pollution inférieurs…

Cette situation pose très clairement la nature des objectifs qu’il va falloir fixer au prochain PPA de l’agglomération clermontoise afin de limiter les polluants atmosphériques et surtout de prévenir ces pics de pollution dus à des phénomènes météorologiques :

– DIESEL : L’alerte aux particules fines ainsi qu’aux divers oxydes d’azote nous interroge sur le parc de véhicules diesel, principale cause de ces émissions polluantes. Or s’il est une grande oubliée du dernier plan d’urgence gouvernemental pour la qualité de l’air, c’est bien cette question de la régulation et de la réduction du parc de moteurs diesel en France. Les particules fines de diesel posent un sérieux problème sanitaire pour lequel la France est en contentieux avec les institutions européennes.

– PRÉVENTION : Aux causes structurelles de la pollution atmosphérique (les émissions polluantes) s’ajoutent les causes conjoncturelles, et notamment météorologiques, de ces fameux pics de pollution. Des mesures de limitation de circulation et de pollution en cas de pic sont évidemment les bienvenues. Mais ne faudrait-il pas se poser la question de la prévention même de ces pics en fonction des prévisions météorologiques ? Quelles mesures préventives en termes de mobilité et d’émissions pourrait-on imaginer pour empêcher ou amortir les pics de pollution que notre agglomération connaît de façon chronique ? Et sans doute serait-il pertinent, afin de voir émerger des propositions innovantes en la matière, d’élargir et d’ouvrir le débat sur la redéfinition de notre Plan pour l’Air, en lançant par exemple un appel public à contributions.

– MOBILITÉ DURABLE : Une véritable stratégie de prévention des pollutions atmosphériques nécessiterait également une gestion souple et cohérente de la politique de transport sur l’agglomération. D’où l’intérêt de développer une AOMD intercommunale (Autorité Organisatrice de Mobilité Durable) afin de faciliter la limitation du recours à l’automobile sans pénaliser les usagers captifs de la voiture !

Là encore, si le plan d’urgence gouvernemental donne la priorité aux AOMD, la question reste entière d’un point de vue législatif.

– INFRASTRUCTURES : Sans doute faut-il également se poser la question de cette passion jamais démentie pour le développement permanent des infrastructures routières sur notre agglomération, de nouveaux kilomètres de route, générateurs de trafic, de pollution et de gaz à effet de serre : élargissement à trois voies de l’A75  et de l’A71 en traversée de l’agglomération, pont sur l’Allier et contournement Sud-Ouest, maintien de trois voies pour les voitures sur les boulevards Jaurès et Cote Blatin…

ÉCONOMIE DE L’USAGE : L’urgence est à l’investissement dans les modes alternatifs au véhicule individuel. Aussi posons la question d’une transition d’une économie de la propriété vers une économie de l’usage, notamment en ce qui concerne nos véhicules : et plutôt que d’investir dans le bitume, impulsons la transition vers les pratiques d’autopartage, de colivraisons, de covoiturage ou de location, etc…

***

Au-delà des mesurettes conjoncturelles, le défi de la pollution atmosphérique semble bien nous inviter à l’audace dans tous les domaines : écologiques, sanitaires, sociaux, économiques et urbains. Et ce, sans attendre l’urgence du prochain pic.

 

 

 

 

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Politique de l’air : des intentions aux actes ? https://elus-clermontferrand.eelv.fr/politique-de-lair-des-intentions-aux-actes/ Fri, 15 Feb 2013 14:12:17 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5308 D'ici à la fin de l'année 2013, l'agglomération de Clermont se dotera d'un nouveau Plan de Protection de l'atmosphère (PPA). Élaboré sous l'égide du préfet, celui-ci s'appuiera sur le plan déjà existant, sur son évaluation ainsi que sur les outils et pistes fournis – en tout 38 mesures - par le tout récent plan d'urgence pour l'air présenté par le gouvernement le 6 février dernier. ...]]>

D’ici à la fin de l’année 2013, l’agglomération de Clermont se dotera d’un nouveau Plan de Protection de l’atmosphère (PPA). Élaboré sous l’égide du préfet, celui-ci s’appuiera sur le plan déjà existant, sur son évaluation ainsi que sur les outils et pistes fournis – en tout 38 mesures – par le tout récent plan d’urgence pour l’air présenté par le gouvernement le 6 février dernier.

Pour Clermont, les grands objectifs du PPA sont les suivants :

Ramener les concentrations en NO2 (dioxyde d’azote) a des niveaux inférieurs à la valeur limite (définie par les normes européennes)

réduire les émissions de Nox (oxydes d’azote)

a minima, stabiliser les concentrations des autres polluants (dont les particules fines)

 

***

Si l’élaboration du nouveau PPA est à peine lancée, la définition de ses plans d’action se poursuivra jusqu’à la fin du mois de mai. Les 38 points évoqués dans le plan d’urgence gouvernemental dégagent cependant un panel de mesures envisageables, notamment en ce qui concerne le transport (60% des Nox; par exemple).

  • Sur le plan de la mobilité urbaine, il sera demandé aux AOMD (Autorités Organisatrices de la Mobilité Durable) de définir :

des politiques d’incitation au covoiturage (via notamment des PDE / PDA, Plans de déplacement d’entreprises et d’administration)

– un service public du vélo avec définition d’itinéraires, implantation de garages…

– une intégration de la marche dans la définition des politiques de transport durable (pédibus notamment)

– Et enfin, grande nouveauté, de réguler le transport de marchandises dans les centres urbains à partir de pôles logistiques créés en périphérie urbaine.
Question capitale : quand les AOMD verront-elles le jour ?

L’acte III de la décentralisation serait l’occasion de clarifier les compétences entre les différents échelons territoriaux, notamment les communes et l’intercommunalité de manière à rendre plus cohérentes les décisions en matière de mobilité.

Par exemple, si l’AOT est intercommunale, le pouvoir de police reste municipal (quand les tarifs des amendes sont définis nationalement), tout comme, le plus souvent, les politiques de stationnement.

Sans oublier, après la question du transfert de compétence, celle du transfert des moyens… Que le plan d’urgence gouvernemental n’aborde pas.

 

  • Sur le plan de la régulation et de la limitation du trafic automobile

– en limitant les vitesses de circulation

– en fluidifiant le trafic (éviter les arrêts et redémarrages) via le réglage des feux et l’utilisation des ondes vertes.

– en adaptant l’offre de transport en commun en période de pics de pollution.

 

  •  et sur celui de la modernisation du parc automobile

Ici l’objectif est de s’attaquer aux véhicules anciens « qui contribuent à environ 30% des émissions de particules des véhicules particuliers et 20% des émissions d’oxydes d’azote ».

Là encore, le plan gouvernemental n’évoque que la recherche de leviers pour cette modernisation.Par ailleurs, la question de la motorisation diesel n’est pas abordée.

 

Ce plan d’urgence gouvernemental énumère une série de mesures et d’intentions. Se traduira-t-il par une véritable législation sur l’air ? Pour l’instant, cela reste une question.

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Clermont : quels axes pour la préservation de l’atmosphère ? https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-quels-axes-pour-la-preservation-de-latmosphere/ Thu, 14 Feb 2013 10:02:56 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5299 « Clermont-Ferrand bientôt sans voitures ? » (La Montagne, 13/02/2013) Le sensationnalisme des Unes de la presse locale serait-il proportionnel à la concentration de Nox dans l'atmosphère clermontoise ? Aucune étude n'a encore été diligentée sur cette improbable corrélation. Le lien semble, par contre, plus évident entre le taux de Nox et la révision du prochain Plan de Protection de l'Atmosphère (PPA) clermontois. ...]]>

« Clermont-Ferrand bientôt sans voitures ? » (La Montagne, 13/02/2013) Le sensationnalisme des Unes de la presse locale serait-il proportionnel à la concentration de Nox dans l’atmosphère clermontoise ? Aucune étude n’a encore été diligentée sur cette improbable corrélation. Le lien semble, par contre, plus évident entre le taux de Nox et la révision du prochain Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) clermontois.

« L’objectif n’est pas de sortir les voitures du centre-ville, précise Odile Vignal, adjointe au maire EELV de Clermont-Ferrand et vice-présidente de Clermont Communauté. Il faudrait pouvoir se doter des outils qui nous permettraient d’anticiper et de prévenir les pics de pollution atmosphériques. Et non pas d’aligner des mesurettes en cas de pic. »

Et en effet, si les ZAPA ont été enterrées (Zones d’actions prioritaires pour l’Air), c’est le grand retour aux PPA. Le dispositif des ZAPA qui devait essentiellement interdire l’accès des centres-villes aux véhicules les plus polluants risquait de toucher les Français les plus modestes (habitant le plus loin des centres et sans marge budgétaire pour changer de véhicule).

Lors d’un Comité Interministériel réuni le 6 février dernier et auquel participait Odile Vignal pour l’agglomération clermontoise, le gouvernement a initié un plan d’urgence pour la qualité de l’air. S’il vise à mobiliser les acteurs locaux qui pourraient avoir à s’acquitter d’amendes pour non-respect des normes européennes sur la qualité de l’air, ce plan pose un certain nombre d’intentions et reste assez flou sur les moyens.

De fait, les politiques de qualité de l’atmosphère risquent d’incomber essentiellement aux collectivités locales.

La réflexion lancée à Clermont dans le cadre de l’expérimentation abandonnée des ZAPA va donc se poursuivre pour enrichir l’action locale d’un panel de mesures efficaces et originales. Et si la sanctuarisation des centres-villes n’est effectivement pas d’actualité – « cela impliquerait une changement de culture trop radical dans l’esprit des Clermontois », souligne Danielle Auroi, députée EELV du Puy-de-Dôme-, l’imagination sera de mise pour relever le défi de la prévention des pics de pollution et de la diminution des taux de Nox. Pourquoi, dès lors, ne pas faire le pari de la concertation citoyenne en lançant un appel à contributions sur la qualité de l’air à Clermont ?

 

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– La Montagne 13/02/13 –

PPA 13 02/

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Clermont-Ferrand, l’impact sanitaire de la pollution de l’air https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-ferrand-limpact-sanitaire-de-la-pollution-de-lair/ Wed, 13 Feb 2013 10:18:08 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5293 Une étude sur l'impact sanitaire de l'exposition aux divers polluants a été conduite à Clermont-Ferrand entre 2007et 2009. Elle a principalement porté sur l'exposition à l'ozone et aux particules fines (PM 10 et PM 2,5), l'impact du NO2 (dioxyde d'azote, l'un des NOx) étant difficilement isolable de celui des autres polluants. ...]]>

Une étude sur l’impact sanitaire de l’exposition aux divers polluants a été conduite à Clermont-Ferrand entre 2007et 2009. Elle a principalement porté sur l’exposition à l’ozone et aux particules fines (PM 10 et PM 2,5), l’impact du NO2 (dioxyde d’azote, l’un des NOx) étant difficilement isolable de celui des autres polluants.

En croisant les données d’exposition fournies par Atmo et celles relevant des admissions à l’hôpital ainsi que des décès fournies par l’INSERM, l’étude établit une corrélation entre pollution atmosphérique et mortalité

Elle parvient aux conclusions suivantes :

  • A court terme : l’abaissement de 5 μg/m3 (millièmes de gramme) de la moyenne annuelle des PM 10 permettrait d’éviter chaque année, tous âges confondus, sur l’agglomération clermontoise

– 5 décès prématurés,

– 8 hospitalisations pour causes respiratoires

– 6 hospitalisations pour causes cardiaques.

  • A long terme:  pour une diminution des moyennes annuelles en PM 2,5 de 5 μg/m3, le gain sanitaire potentiel est estimé à 47 décès évités par an chez des personnes âgées de plus de 30 ans (soit 2,9% de décès pour les décès dans la zone d’étude observée, chez les plus de trente ans). Parmi ces décès évités, 24 seraient d’origine cardiovasculaire (soit 5,5% des décès chez des personnes âgées de plus de 30 ans pour la mortalité cardio-vasculaire dans la zone d’étude à cette période).

[Source : Évaluation d’Impact Sanitaire (EIS) menée par Atmo Auvergne, L’Agence Régionale de la Santé et l’INVS, Institut National de Veille sanitaire]

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Pollution de l’air : le coût humain, sanitaire et financier https://elus-clermontferrand.eelv.fr/pollution-de-lair-le-cout-humain-sanitaire-et-financier/ Wed, 13 Feb 2013 09:28:08 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5287 En France, environ 60 % de la population sont exposés à une qualité de l’air dégradée, la pollution par les particules serait à l’origine chaque année d’environ 42 000 décès prématurés, soit 5 % des décès annuels. ...]]>

En France, environ 60 % de la population sont exposés à une qualité de l’air dégradée, la pollution par les particules serait à l’origine chaque année d’environ 42 000 décès prématurés, soit 5 % des décès annuels.

L’exposition aux particules réduit en moyenne l’espérance de vie de plusieurs mois : 7,5 mois à Marseille, 6 mois à Paris et 5 mois à Bordeaux.

Les seuls coûts sanitaires de la pollution de l’air en France (estimés à partir du nombre d’hospitalisations cardiaques, respiratoires et décès qui auraient pu être évités si les normes de la qualité de l’air avaient été respectées) se situent dans une fourchette de 20 à 30 milliards d’euros par an (sans prendre en compte les dommages à l’environnement), soit 460 euros par habitant et par an.

Les particules contribuent aux salissures des bâtiments et des monuments, à la contamination des sols et des aliments et perturbent l’équilibre biologique des organismes vivants.

[Sources : Ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’Énergie]

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Clermont : le fond de l’air sentirait-il le Nox ? https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-le-fond-de-lair-sentirait-il-le-nox/ Tue, 12 Feb 2013 11:06:15 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5284 Dans l'agglomération clermontoise, on note surtout de fortes émissions d'oxyde d'azote, le fameux NOx (et notamment de NO2) : elles sont principalement dues au transport routier et enregistrées en bordures des axes à fort trafic (environ 90km). Trente-cinq mille personnes sont directement exposées à des taux dépassant les valeurs-limites*. ...]]>

Dans l’agglomération clermontoise, on note surtout de fortes émissions d’oxyde d’azote, le fameux NOx (et notamment de NO2) : elles sont principalement dues au transport routier et enregistrées en bordures des axes à fort trafic (environ 90km). Trente-cinq mille personnes sont directement exposées à des taux dépassant les valeurs-limites*.

Les axes les plus fortement émetteurs de Nox sont les autoroutes  : A71, A75, A89, rocade sud ainsi que les 4 voies rapides Clermont-Riom.

Sur Clermont-Ferrand même, ce sont les pénétrantes à 4 voies : le boulevard Edgard Quinet, le boulevard Maurice Pourchon, le Boulevard Pochet Lagaye ainsi que le périphérique Est, composé des boulevards Gustave Flaubert et Jean Moulin.

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* L’évaluation du taux de pollution de l’atmosphère se fait au crible d’une grille de valeurs-limites définies par la loi française (la loi LAURE de 1996, Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’Énergie) et la réglementation européenne. Elle est réalisée dans le cadre d’un PRQA (Plan régional de Qualité de l’air) et d’un PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère), obligatoire pour les agglomérations de plus de 250 000 habitants.

Les mesures sont effectuées par des associations agréées de surveillance et de qualité de l’air, les associations Atmo, telles que Atmo Auvergne.

Pour ce qui est de l’ozone et des particules fines (PM 10, PM 2,5), si les taux enregistrés à Clermont restent inférieurs aux valeurs-limites, ils dépassent largement les valeurs-guides (indicatives) données par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

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Pollution de l’air : les principaux polluants https://elus-clermontferrand.eelv.fr/pollution-de-lair-les-principaux-polluants/ Sat, 02 Feb 2013 09:59:19 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=5281 En juin 2011, l'agglomération clermontoise s'est positionnée pour expérimenter la mise en place d'une ZAPA : Zone d'action prioritaire pour l'air. Si la démarche est abandonnée par l’État, le ministère de l'écologie se mobilise dans le cadre d'un plan d'urgence pour la qualité de l'air. ...]]>

En juin 2011, l’agglomération clermontoise s’est positionnée pour expérimenter la mise en place d’une ZAPA : Zone d’action prioritaire pour l’air. Si la démarche est abandonnée par l’État, le ministère de l’écologie se mobilise dans le cadre d’un plan d’urgence pour la qualité de l’air.

Dans cette optique, un Comité interministériel se réunissait le 6 février dernier, comité auquel était convié Clermont Communauté.  L’occasion de revenir sur cette question de la qualité de l’air.

Les activités humaines telles que le chauffage domestique, le trafic automobile, l’agriculture ou encore les industries rejettent un certain nombre de déchets polluants dans l’atmosphère. Ils ont deux effets principaux :
l’effet de serre qui contribue au réchauffement climatique
l’effet pollution aux conséquences sanitaires avérées.

Parmi les différents polluants, on distingue quelques grandes catégories :

– les oxydes d’azote ou Nox (dont le dioxyde d’azote, NO2 )

– l’ozone (O3)
– le dioxyde de soufre (SO2 )
– et toute une série d’autres polluants : les benzènes (C6H6), le plomb…
Tous sont des gaz irritants affectant les voies respiratoires, provoquant des inflammations, une hyper-sensibilité des bronches aux attaques microbiennes et une hyper-réactivité chez les sujets asthmatiques.

Aux émissions gazeuses, s’ajoutent les émissions de particules fines : les particules se distinguent entre elles par leur taille. Celles dites « respirables » sont celles qui ont un diamètre aérodynamique moyen inférieur à 10 µm (microns), les fameuses PM10. Les PM 10 contiennent d’autres catégories telles que les PM 2,5, les PM1 voire PM 0,1 (dites aussi nanoparticules) : plus ces particules sont fines plus elles connaissent un taux de pénétration important dans les alvéoles pulmonaires (les plus grosses se déposant sur le larynx avant d’être dégluties).
Elles affectent les systèmes respiratoires et cardio-vasculaires, provoquent des allergies. Quant à leur effet cancérigène, elles le devraient aux molécules cancérigènes qu’elles véhiculent au coeur de l’organisme.

L’OMS établit et mesure un lien direct entre le taux de ces particules en suspension, la mortalité et les admissions à l’hôpital.
Les particules fines étaient notamment au coeur de la dernière directive européenne sur l’air adoptée en 2008 : elles font d’ailleurs l’objet de contentieux successifs entre la Commission européenne et les Etats-membres, dont la France.

A suivre…

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