Climat – Air – Energie – Groupe des élus EELV de Clermont-Ferrand https://elus-clermontferrand.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Mon, 01 Jul 2019 15:38:19 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.10 Air : Clermont passe à la vitesse supérieure https://elus-clermontferrand.eelv.fr/air-clermont-passe-a-la-vitesse-superieure/ Wed, 17 Oct 2018 12:17:30 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=16263 Clermont Auvergne Métropole s'est engagée auprès de l’État à déployer une Zone à Faibles Émissions (ZFE) d’ici à la fin de 2020, avec 14 autres collectivités territoriales particulièrement touchées par les épisodes de pollution de l’air. ...]]>

Clermont Auvergne Métropole s’est engagée auprès de l’État à déployer une Zone à Faibles Émissions (ZFE) d’ici à la fin de 2020, avec 14 autres collectivités territoriales particulièrement touchées par les épisodes de pollution de l’air.


Cette action doit permettre de réduire les dépassements chroniques et aggravés des seuils de pollution de l’air, notamment les dioxydes d’azote, gaz très toxiques émis majoritairement par les véhicules diesel et qui valent à la France d’être renvoyée devant la Cour de justice de l’Union européenne. (voir ici)

Elle complétera les mesures déjà prises dans les PCAET (Plan Climat Air Énergie Territorial) et PPA (Plan de Protection de l’Atmosphère) de la métropole, visant à réduire l’impact des déplacements sur la santé des clermontois.

Plus de 220 ZFE ont déjà fait leurs preuves en Europe ; en France, seules Paris et – dans une moindre mesure Grenoble – en ont mis une en place

La mise en œuvre des ZFE accompagnera également la sortie progressive du diesel puis des combustibles fossiles pour les aires urbaines.

Si la France a pris beaucoup de retard en la matière, du fait de l’importance de son secteur automobile et des choix malheureux effectués dans les années 1980 (fiscalité favorable au diesel), il est urgent d’agir : les experts estiment que la pollution de l’air est responsable chaque année de 48 000 morts prématurées en France.

Fonctionnement

La ZFE fonctionnera sur le système des vignettes Crit’Air afin de limiter et d’éviter la circulation des véhicules les plus polluants. A charge pour chaque collectivité d’en définir (ou d’en réviser) en concertation, le périmètre, les plages horaires, les catégories de véhicules concernées ainsi que la progressivité des restrictions.

Reposant sur l’arbitrage de chaque collectivité, la définition de chaque ZFE sera plus ou moins ambitieuse : elle devra s’appuyer à la fois sur un engagement politique fort des collectivités comme sur une concertation élargie permettant de partager les objectifs du dispositif. Il serait dommage que l’horizon des prochaines élections municipales en freine trop radicalement le déploiement. 


Ce partenariat national comporte également un engagement de l’État à accompagner les collectivités :

  • une enveloppe dédiée de 35 millions est annoncée : gageons qu’elle sera distribuée selon les ambitions affichées ;

  • la future loi d’orientation des mobilités (LOM) devrait également instaurer le contrôle (et la verbalisation) automatique par vidéo (lecture des plaques) du trafic, condition de l’efficacité de la régulation imposée par ces ZFE.

Clermont Auvergne Métropole franchit un pas supplémentaire dans la lutte pour la qualité de l’air et le déploiement des offres de mobilités propres, alternatives au tout voiture.

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Ne rien faire pour la qualité de l’air https://elus-clermontferrand.eelv.fr/ne-rien-faire-pour-la-qualite-de-lair/ Wed, 23 May 2018 14:16:35 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=16211 Alors que la qualité de l'air appelle des mesures urgentes, la France a attendu d'être mise au défi d'agir pour se retrousser les manches. Mais les mesures annoncées par le gouvernement portent encore la marque d'une paresse évidente, se contentant de regrouper d'anciennes mesures sans poser la question d'infrastructures nouvelles et de leurs conséquences en termes de pollution. ...]]>

Alors que la qualité de l’air appelle des mesures urgentes, la France a attendu d’être mise au défi d’agir pour se retrousser les manches. Mais les mesures annoncées par le gouvernement portent encore la marque d’une paresse évidente, se contentant de regrouper d’anciennes mesures sans poser la question d’infrastructures nouvelles et de leurs conséquences en termes de pollution.

La Commission de Bruxelles ne s’y est pas trompée qui, le 17 mai 2018, a renvoyé Paris devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) pour non-respect des normes de qualité de l’air.

Sur la qualité de l’air, la France a trop longtemps procrastiné. Depuis juillet dernier, elle était tenue de répondre

  • à l’injonction du Conseil d’État de prendre « toutes les mesures nécessaires » afin de lutter contre la pollution de l’air

  • à la menace de la Commission européenne de saisir la Cour de Justice de l’UE pour non-respect des normes européennes de qualité de l’air : sur ce point, la décision de la Commission, qui concerne huit autres États membres, est reportée à la fin du mois d’avril.

Déclinées en 14 feuilles de routes territoriales préparées par le gouvernement afin de répondre à l’injonction du Conseil d’État, l’ensemble de ces mesures ne présageait d’aucun « changement de braquet ».

On ne s’attaque bien évidemment pas :

– à la logique de construction d’infrastructures nouvelles telles que les contournements de Strasbourg et de Rouen.

– encore moins à la question de la fiscalité avantageuse du transport routier et notamment celui des marchandises, avantage représentant un montant de près de 1 milliard d’euros en 2018.

Face à cette situation, le Réseau d’Action pour le Climat (RAC) propose 8 mesures fortes pour enfin progresser sur ce sujet :

abandonner tout projet d’infrastructure routière ;

  • bâtir un plan de financement pour le train et soutenir financièrement les collectivités dans leurs projets de transports publics et vélo à hauteur d’un milliard d’euros pour les transports en commun et 200 millions d’euros par an pour le vélo. Ce fonds serait alimenté par la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) prélevée sur le diesel ;

  • supprimer la niche fiscale accordée au gazole professionnel ;

  • mettre en place une redevance d’usage des infrastructures sur les poids lourds ;

  • introduire d’ici 2020 des zones à faibles émissions dans les territoires concernés par les dépassements des normes de pollution de l’air ;

  • renforcer les aides au changement de comportement (rendre obligatoire l’indemnité kilométrique vélo, mettre en place un bonus pour les vélos à assistance électrique) ;

  • s’assurer du rappel des véhicules touchés par le dieselgate ;

  • prélever une contribution financière sur les constructeurs automobiles pour financer les activités de surveillance des émissions réelles des véhicules de manière indépendante.

  • Interdire la circulation des véhicules polluants avant 2025

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Rénover + : une plate-forme clermontoise pour booster les économies d’énergie https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-une-plate-forme-pour-booster-les-economies-denergie/ Fri, 04 May 2018 09:36:24 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15997 Rénover+ : Clermont Auvergne Métropole met en place et en oeuvre, sous l'impulsion d'Odile Vignal, vice-présidente en charge de l'Habitat et du Développement Durable, une Plate-forme Territoriale de Rénovation Énergétique (PTRE). Demande ancienne des écologistes, elle est un outil destiné à piloter et accélérer la transition énergétique du territoire en visant la rénovation thermique du parc de logements. ...]]>

Rénover+ : Clermont Auvergne Métropole met en place et en oeuvre, sous l’impulsion d’Odile Vignal, vice-présidente en charge de l’Habitat et du Développement Durable, une Plate-forme Territoriale de Rénovation Énergétique (PTRE). Demande ancienne des écologistes, elle est un outil destiné à piloter et accélérer la transition énergétique du territoire en visant la rénovation thermique du parc de logements.

I- Une PTRE, pourquoi ? Pour trois raisons :

1- Sobriété énergétique

Sur le chemin de la transition énergétique dont nous avons besoin pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et passer progressivement à des énergies renouvelables, locales et plus propres, nous savons que la moitié de l’effort sera lié à la sobriété, c’est-à-dire à la réduction de nos consommations d’énergie.

Or avec l’impact de l’habitat sur notre consommation d’énergie – 35% des consommations énergétiques, 20% des émissions de gaz à effet de serre – la rénovation énergétique de nos bâtiments est incontournable et urgente.

Pour l’agglomération de Clermont-Ferrand, les données sont les suivantes :

Le parc résidentiel (résidences principales et résidences secondaires) de Clermont Auvergne Métropole se compose de 133.130 logements dont 110.595 logements privés (le reste relevant du parc de logements sociaux). 66 130 sont occupés par leurs propriétaires dont 52 245 en étiquettes E,F, G ou D, sont rénovables.

Il est constitué à plus de 98% de résidences principales représentant une surface de près de 9,9 millions de m2, dont 40% de maisons individuelles, très majoritairement en pierre, et de 60% d’appartements, dont près de la moitié ont été construits entre 1949 et 1974, ce qui en fait des bâtiments très énergivores.

La consommation énergétique finale totale du parc résidentiel de Clermont Auvergne Métropole atteignait en 2005 2.380 GWh, avec 2 sources principales d’énergie : le gaz de ville et l’électricité.

La consommation moyenne d’une résidence principale s’élève à 18.100 kWh par an, inférieure de 16% à la moyenne régionale (21.500 kWh)

[Source DREAL]

2- Lutter contre la précarité

La précarité énergétique représente un défi social de plus en plus important. Dans un contexte de raréfaction progressive des ressources énergétiques, il est évident que l’accès à l’énergie devient de plus en plus inégal. L’accès à la sobriété doit donc être garanti par la puissance publique en charge de ces politiques de lutte contre les inégalités.

3- Générer des ressources pour le territoire

Enfin, la sobriété énergétique représente un gisement d’économies d’énergie et d’économies tout court, réinvestissables sur les territoires, à commencer auprès des entrepreneurs et des artisans en bâtiment du territoire : les dépenses qui ne sont pas consacrées à l’énergie et aux énergies fossiles en particulier, peuvent être réalisées sur le territoire. Ce qui représente des leviers d’investissement considérables.

En chiffre d’affaire pour les entreprises locales, les travaux propulsés par cette plate-forme pourraient engendre près de 11 millions d’euros sur les trois années de son expérimentation.

A raison d’un emploi engendré par tranche de 80 000 à 100 000 euros, on estime cette plate-forme capable de financer 126 emplois temps plein sur ces trois années.

Sur l’objectif de 600 logements rénovés, ce seront 1300 tonnes d’émissions de gaz à effet de serre évitées. Ce seront également des économies d’énergie et un surplus de pouvoir d’achat pour le territoire. Bref, l’amorce d’un cercle vertueux d’économies et d’investissement pour l’économie du territoire.

Sur cette question-là, la puissance publique doit être en mesure de piloter, de garantir et d’accélérer la transition énergétique dans les territoires : c’est la raison d’être de cette PTRE.

II- Une PTRE, comment ça marche ?

Comme son nom l’indique, une PTRE est une plate-forme sur laquelle se retrouvent les parties prenantes de la rénovation thermique des logements sur le territoire, depuis les spécialistes du logement jusqu’aux banques en passant par les artisans et les collectivités.

A grands traits, il va s’agir de proposer un guichet unique de la rénovation thermique

ainsi que des procédures d’accompagnement, de suivi et d’aides à la rénovation en tant que telle.

Schéma –

 

 

 

 

 

 

 

 

III- Une PTRE, pour faire quoi ?

Les enjeux en termes de rénovation thermique des bâtiments sur l’agglomération clermontoise sont les suivants :

Pour les résidences principales hors habitat social sur l’agglomération clermontoise, le potentiel maximal de réduction de la consommation d’énergie primaire est de 64%. L’atteinte de l’objectif du Grenelle de l’environnement, à savoir une réduction de 38% de la consommation énergétique, représente un investissement en travaux de l’ordre de 1,2 milliard d’euros, soit plus de 80 millions d’euros par an sur 15 ans.

En dressant le bilan des investissements nécessaires aux travaux et des économies de charges (énergétiques), soit le coût global, le surcoût annuel serait de 31 millions d’euros par rapport au rythme actuel des rénovations, qui représente peu d’investissements et beaucoup de charges.

Afin d’éviter une perte de pouvoir d’achat pour les occupants tout en atteignant ces objectifs ambitieux, le montant de l’aide publique nécessaire est estimé à 37 millions d’euros annuels, soit environ 46% du montant des travaux, avec des actions prioritaires telles que l’isolation des façades et la régulation de la gestion de l’énergie.

La plate-forme de rénovation énergétique aujourd’hui initiée se place dans cette perspective. Mais avant de se lancer dans de tels investissements, la démarche projette une expérimentation triennale portant sur 1 à 2 % du gisement global et dotée d’environ 150 000 euros annuels : elle devra déboucher sur un dispositif efficace, appelée à monter en puissance une fois l’expérience acquise et les procédures consolidées, à l’horizon 2020.

D’ici là, il faudra également avoir réfléchi à la meilleure façon d’accélérer le mouvement en fléchant les investissements publics et privés sur ce gisement de travaux via, par exemple, la création d’un fonds de garantie bancaire avec les banques partenaires

la mise en œuvre d’une technique de tiers financement

la création d’un fonds public d’investissement pour la rénovation énergétique, etc.

Par ailleurs, il est bien évident que l’accélération d’un tel programme dépendra fortement des inflexions données nationalement sur la question de la rénovation du parc de logements.

La PTRE s’adresse essentiellement aux propriétaires, les locataires faisant l’objet d’autres dispositifs dont le Programme d’Intérêt Général de la Communauté urbaine sur la précarité énergétique, comprenant notamment le dispositif Duflot de responsabilisation des bailleurs par la possibilité d’interrompre le versement des APL aux propriétaires.

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Et si Auvergne Rhône-Alpes se tournait vers le zéro déchet ? https://elus-clermontferrand.eelv.fr/et-si-auvergne-rhone-alpes-se-tournait-vers-le-zero-dechet/ Mon, 20 Nov 2017 10:54:08 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=16122 Laurent Wauquiez a pour ambition de faire de la région Auvergne Rhône-Alpes la meilleure en tout, (1ère région pour l’agriculture, 1ère région du numérique, 1ère région pour la sécurité …) On ne compte plus les domaines dans lesquels notre région est prétendument la meilleure. Aujourd’hui, nous disons chiche pour être la première région en matière de transition écologique. Les opportunités d’agir sur la prévention et la gestion des déchets ne manquent pas. ...]]>

Laurent Wauquiez a pour ambition de faire de la région Auvergne Rhône-Alpes la meilleure en tout, (1ère région pour l’agriculture, 1ère région du numérique, 1ère région pour la sécurité …) On ne compte plus les domaines dans lesquels notre région est prétendument la meilleure. Aujourd’hui, nous disons chiche pour être la première région en matière de transition écologique. Les opportunités d’agir sur la prévention et la gestion des déchets ne manquent pas.

La loi NOTRe a confié aux conseils régionaux la responsabilité d’établir des plans régionaux de prévention et de gestion des déchets. Mais dans un contexte d’industrialisation et de réduction des ressources financières des collectivités locales, les acteurs des territoires redoutent des politiques dictées uniquement par la culture du chiffre sans prise en compte d’enjeux environnementaux et sociaux à fort impact territorial.

Une gestion citoyenne de nos déchets sur les territoires

Voir les déchets des grandes stations de ski traités à près de 200 km de leur lieu de production, ce n’est plus possible ! Si la Région Auvergne Rhône-Alpes définit aujourd’hui les grandes orientations en matière de gestion des déchets et de développement économique, il lui revient d’accompagner les projets sur les territoires, de favoriser des pratiques de réemploi, de compostage et de recyclage plus qualitatives. La Région a un rôle à jouer pour motiver des pratiques de coopération entre acteurs de l’emploi, de l’économie sociale et solidaire et des collectivités territoriales. C’est maintenant que ces impulsions doivent être données et que les acteurs ont besoin d’être soutenus dans leurs investissements avant que la réglementation et les réalités économiques ne plombent les entrepreneurs des territoires.

Favoriser l’économie de proximité, structurer des boucles locales, afin de garantir des emplois non délocalisables

La saturation de certains centres de gestion des déchets et la nécessaire adéquation aux objectifs de la loi pour la transition énergétique vont conduire à la création de nouveaux centres de gestion des déchets. Massification et industrialisation sont au cœur de ses grands projets d’

Pourtant, ces projets soulèvent de fortes inquiétudes de la part des entreprises d’insertion et plus généralement de l’économie sociale et solidaire. Celles-là même qui ont largement participé à la création de filières de réemploi et de recyclage sur leur territoire et qui voient leur centre de tri fermer, faute de performance économique digne des géants de l’industrie du déchet. Elles licencient, remettent sur une voie de garage les bénéficiaires de dispositifs d’insertion, qui sortent ainsi des radars. Elles qui ont participé à la structuration de ces filières voient leurs marchés captés par d’autres aujourd’hui. Selon l’ADEME, 79 000 emplois en France sont liés à l’industrie du recyclage. Le réemploi et la réutilisation c’est 18 000 emplois et cela peut être multiplié par 10 si la puissance publique investit dans ce secteur. Faisons de ces perspectives une réalité dans notre région et engageons-nous auprès d’acteurs locaux et de taille humaine.

Enclencher toutes les initiatives qui visent à l’économie circulaire et au zéro déchet

Mais le moteur de la transition écologique reste la réduction des prélèvements de ressources naturelles et la mise en place de politique de prévention des déchets. Or la Région reste muette sur ce plan. L’éco conception reste encore une pratique insuffisamment utilisée dans les entreprises. La collectivité peut agir auprès des entreprises par l’intermédiaire d’octroi de subventions, d’orientation des achats publics favorable aux nouveaux secteurs et aux “petits” acteurs ou encore d’accompagnement des projets (pépinières d’entreprises, incubateurs…). Il en est de même sur toutes les initiatives qui visent à la réduction des emballages (épicerie vrac), au réemploi et à la réparation ou à l’installation de composts citoyens. Des collectivités partout dans le Monde s’engagent sur des politiques zéro Déchet. A nous d’être à la hauteur.

Monsieur Wauquiez, vous qui vous voulez des régions premières en tout, investissez dans les déchets !

Fabienne Grebert, conseillère régionale Auvergne Rhône Alpes

Odile Vignal, Vice-Présidente Clermont Auvergne Métropole

Emeline Baume de Brosses, conseillère déléguée à la prévention des déchets du Grand Lyon

Olivier Longeon, conseiller de Saint Etienne Métropole

Tifen Ducharne, créatrice d’une recyclerie

Sophie Brovelli-Dumas, membre du collectif Zéro Déchet Annecy

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Qualité de l’air : du mieux malgré les pics https://elus-clermontferrand.eelv.fr/qualite-de-lair-du-mieux-malgre-les-pics/ Mon, 03 Apr 2017 13:28:56 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15949 Plus visible et plus médiatique, la pollution de l'air se réduit en Auvergne et à Clermont-Ferrand notamment, précise Atmo Auvergne – Rhône-Alpes, l'association en charge de la mesure et du suivi de la qualité de l'air dans la grande région. ...]]>

Plus visible et plus médiatique, la pollution de l’air se réduit en Auvergne et à Clermont-Ferrand notamment, précise Atmo Auvergne – Rhône-Alpes, l’association en charge de la mesure et du suivi de la qualité de l’air dans la grande région.

Nicolas Bonnet, adjoint Eelv au maire de Clermont-Ferrand et président du comité territorial d’ATMO pour l’Auvergne dresse le bilan de l’année 2016 sur ce plan de la qualité de l’air.

Nous le notions déjà dans une récente tribune ; ATMO confirme cette amélioration. Il reste cependant beaucoup à faire, notamment en agglomération, pour réduire durablement l’exposition chronique aux polluants qui est la plus dangereuse et ainsi amortir la survenue de pics, très visibles, dus aux conditions météorologiques.

Deux champs d’action pour cela : la dépollution du parc de véhicules et la réduction progressive des trafics quotidiens. Mais aussi la transition énergétique et l’amélioration de l’efficacité des vieux appareils de chauffage au bois.

Interview sur France Bleu Auvergne

La Montagne, 21 mars 2017

Dossier de presse ATMO 2016

Qualité de l’air

Malgré la survenue d’épisodes pollués, 2016 est une bonne année pour la qualité de l’air qui poursuit son amélioration. Les tendances sur le long terme sont évidentes et l’année 2016 contribue à cette évolution positive. Toutefois, tous les polluants ne diminuent pas aussi vite et en proportion égale, cette variation étant de plus différente selon le type d’exposition.

Pour les particules fines PM 10 (de diamètre 10µ), la baisse globale observée sur plusieurs années est attribuable au secteur résidentiel (renouvellement progressif des appareils individuels de chauffage au bois, rénovation énergétique), au transport routier (renouvellement du parc automobile, avec la généralisation des filtres a particules à l’ensemble des véhicules neufs a partir de 2011 et diminution de la dieselisation du parc automobile) et a l’industrie (amélioration des procédés de dépollution, changements de pratiques et de combustibles).

En ce qui concerne les PM2,5, le constat est similaire a celui des PM10.

Pour les oxydes d’azote (NOx), les émissions de l’industrie et du transport routier baissent plus rapidement pour des raisons similaires. La diminution des émissions du transport routier (grâce au renouvellement du parc) est contrebalancée en partie par l’augmentation des distances parcourues.

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L’air, ça n’est pas que du vent ! https://elus-clermontferrand.eelv.fr/lair-ca-nest-pas-que-du-vent/ Tue, 28 Feb 2017 16:04:13 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15917 A Clermont-Ferrand comme beaucoup de métropoles françaises, la pollution de l'air est devenue un problème chronique de santé publique. Les mesures d'urgence très médiatisées sont des réponses insuffisantes et strictement conjoncturelles : tout est à refaire à chaque épisode de pollution ! ...]]>

A Clermont-Ferrand comme beaucoup de métropoles françaises, la pollution de l’air est devenue un problème chronique de santé publique. Les mesures d’urgence très médiatisées sont des réponses insuffisantes et strictement conjoncturelles : tout est à refaire à chaque épisode de pollution !

Insuffisantes parce qu’elles ne peuvent se substituer aux mesures structurelles visant à réduire la place de la voiture en ville et seules à même de réduire l’exposition de nos concitoyens aux particules fines et autres oxydes d’azote.

Insuffisantes parce qu’elles ne concernent souvent que les émissions liées au trafic routier. Or les nuisances émanant du secteur résidentiel ou tertiaire sont plus importantes en hiver à Clermont (environ 40%), en particulier pour les modes de chauffage au bois peu performants.

En intégrant l’air à son plan énergie – climat, Clermont a été pionnière en France sur ces politiques. Les émissions routières y sont d’ailleurs contenues ou en légère baisse depuis quelques années.

Mais il faut aller plus loin :

  • d’une part, cibler et intensifier les investissements publics dans les mobilités durables.

  • d’autre part, répondre au défi de la rénovation massive des bâtiments sur notre territoire, tout en luttant contre la précarité énergétique : la mise à disposition d’une plate-forme de la rénovation énergétique pour les particuliers est une priorité, économique comme écologique. Elle permettra à la fois le remplacement des plus vieux appareils de chauffage au bois et la réduction des dépenses de chauffage.

L’air, ça n’est pas que du vent, c’est aussi du souffle. Du souffle pour le territoire, de l’économie, de l’emploi, mais aussi plus de justice sociale et de santé pour tous.

Dominique Rogue-Sallard, Nicolas Bonnet, Odile Vignal

https://elus-clermontferrand.eelv.fr/

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L’incinérateur : un puits sans fond https://elus-clermontferrand.eelv.fr/lincinerateur-un-puits-sans-fond/ Tue, 24 Jan 2017 11:00:46 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15869 D'année en année, les dérives de la logique industrielle de l'incinérateur se confirment et son impact financier sur les collectivités locales s'accroît. Et ce, au détriment de toute politique forte de réduction des déchets. ...]]>

D’année en année, les dérives de la logique industrielle de l’incinérateur se confirment et son impact financier sur les collectivités locales s’accroît. Et ce, au détriment de toute politique forte de réduction des déchets.

Cela aurait pu passer inaperçu, car c’est devenu une habitude : le vote du budget annexe des déchets ménagers nous réserve chaque année son lot de coûts supplémentaires récurrents.

En 2017, l’augmentation est bien là, dissimulée dans les provisions réalisées les années précédentes, ce qui nous évite une hausse immédiate de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM). Mais ces provisions ne seront pas éternelles…rendez-vous donc l’année prochaine.

Pourquoi une telle hausse ?

L’un des syndicats départementaux du Puy-de-Dôme, le SBA1 met en œuvre depuis cette année la tarification incitative pour les déchets, c’est-à-dire le paiement du service d’enlèvement des ordures au poids de déchets jetés. Une telle mesure incite à la réduction du tonnage des déchets par un meilleur recyclage (et un moindre gaspillage). Or jusqu’à présent, le VALTOM, syndicat de syndicats qui traite les déchets ménagers, tarifait principalement ses services à la tonne de déchets apportés à l’incinérateur sur le site de Clermont-Ferrand (Beaulieu).

Aussi la double perspective que :

  • la méthode du SBA puisse faire tâche d’huile parmi les autres syndicats,

  • l’initiative du SBA réduise les recettes (et donc, selon le VALTOM, augmente les charges des autres syndicats),

a très vite convaincu la majorité des membres du VALTOM de moins indexer ses recettes sur le tonnage que sur le nombre d’habitants. Ce basculement tarifaire est bien évidemment beaucoup moins incitatif à la réduction des déchets ; c’est même tout le contraire : plus le prix de la tonne est abaissé, moins on gagne à réduire ses tonnages de déchets.

Double peine pour Clermont Auvergne Métropole

D’abord, Clermont Auvergne Métropole, a une population bien supérieure à celle des autres syndicats ; ensuite, pour des raisons tant historiques que techniques, la Communauté Urbaine (CU) n’atteint pas encore des résultats optimum en matière de réduction des déchets. C’est ainsi que la CU se retrouve à verser près de 1,8 millions d’euros supplémentaires au VALTOM cette année. Somme en effet puisée sur les provisions réalisées les années précédentes. Mais jusqu’à quand ?

C’est au nom de la solidarité entre territoires que cette évolution de la tarification a été opérée rapidement par le VALTOM.

Telle était déjà la chanson quand, à l’automne 2015, l’agglomération (alors Clermont Communauté) était appelée à faire preuve de solidarité avec les autres syndicats, confrontés à une hausse importante des coûts de transport de leurs déchets.

A l’origine, l’implantation de l’incinérateur sur le territoire de Clermont Communauté imposait déjà la prise en charge des nuisances liées à cette installation, soit une solidarité de fait avec les autres collectivités du département.

L’accord tacite au sein du VALTOM prévoyait que le transport des déchets depuis les quatre coins du département vers Clermont-Ferrand reste à la charge de chacun des syndicats: ce qui créait un avantage financier de fait pour Clermont Communauté qui héberge l’incinérateur.

Depuis les coûts ont explosé, tant du traitement que du transport ; la pression politique des membres du VALTOM en faveur d’une mutualisation des coûts du transport s’est fait si forte que Clermont Communauté a dû accepter une nouvelle contribution au nom de la solidarité : outre la présence de l’incinérateur sur son territoire, notre EPCI verse donc au VALTOM depuis 2016 près de 660 000 euros par an au titre de la solidarité sur le transport des déchets de ses partenaires ; au nom de la « solidarité » donc, la CU paye aujourd’hui pour les choix erronés du passé, qu’elle avait à l’époque dénoncés en vain.

Là encore, faire face à la hausse du coût des transports aurait pu s’accompagner d’un objectif de réduction du volume des déchets par chaque syndicat : mais c’était sans compter sur la logique industrielle qui prévaut à tous les coups sur la logique environnementale.

Valoriser un investissement

Pour le VALTOM, et malgré les discours très « environnementaux », il n’est tout simplement pas possible d’envisager une réduction – ne serait-ce qu’une amorce – des tonnages de déchets.

Plutôt que d’inciter syndicats et collectivités à produire moins de déchets, on choisit donc de garantir l’approvisionnement de l’incinérateur afin d’en assurer l’amortissement et la viabilité économique. Et pour ce faire, d’inviter les contribuables locaux à supporter les hausses de coût au nom de la mutualisation et la solidarité.

Insignifiance du plan départemental de gestion des déchets, hausses successives de TEOM, accroissement permanent des charges imposées aux collectivités… tout cela est la résultante d’une logique économique et industrielle propre à un incinérateur. Ce que craignaient les écologistes se confirme : la politique locale de réduction des déchets que nous aurions pu mener n’en est plus une. Elle n’est, pour l’essentiel, que la transcription budgétaire des impératifs économiques imposés par un investissement aussi lourd que celui de l’incinérateur clermontois. Souvent présenté comme unité de valorisation des déchets, il est de plus en plus évident que l’incinérateur est avant tout une véritable unité de valorisation de son propre investissement.

1 Syndicat du Bois de l’Aumône – Combrailles, Limagnes, Livradois, pays de Riom

Pour aller plus loin :

Plan départemental de gestion des déchets, un plan pour rien

VALTOM : solidarité ou irresponsabilité

Nicolas Bonnet : « Nous voterons contre ce budget des déchets ménagers. »

 

 

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Clermont : le temps des nouvelles mobilités https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-le-temps-des-nouvelles-mobilites/ Tue, 22 Nov 2016 09:00:00 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15755 Le moment du bilan est arrivé pour les Rencontres citoyennes de la mobilité. Organisées en une une concertation large des Clermontois sur leurs déplacements, elles ont été conçues pour nourrir les propositions d'un plan de développement des mobilités dans un Clermont du XXIè siècle, à la fois dense et écologique. ...]]>

Le moment du bilan est arrivé pour les Rencontres citoyennes de la mobilité. Organisées en une une concertation large des Clermontois sur leurs déplacements, elles ont été conçues pour nourrir les propositions d’un plan de développement des mobilités dans un Clermont du XXIè siècle, à la fois dense et écologique.

Nos propositions

Nous nous saisissons de ce moment pour produire quelques propositions indispensables pour réussir la transition de notre agglomération vers une conception écologique de la mobilité.

Parler mobilité revient souvent à égrener une liste infinie de projets destinés à transporter les Clermontois-es. Il est pourtant essentiel de penser une mobilité alternative autour des enjeux à la fois sociaux et écologiques qui nous paraissent majeurs pour nos ville et agglomération.

Et de doter notre politique de mobilités d’axes politiques clairs, supportant des propositions concrètes.

Depuis plus de 40 ans, les écologistes affichent des positions claires sur les questions de mobilité, autour de considérations à la fois écologiques et sociales. C’est sous ces deux angles étroitement associés qu’il nous faut articuler des propositions pour le Clermont de demain.

En 1975, Ivan Illich écrivait « qu’à pied, les hommes sont plus ou moins à égalité. Ils vont spontanément à la vitesse de 4 à 6 kilomètres à l’heure, en tout lieu et dans toute direction, dans la mesure où rien ne leur est défendu légalement ou physiquement. Améliorer cette mobilité naturelle par une nouvelle technique de transport, cela devrait lui conserver son propre degré d’efficacité et lui ajouter de nouvelles qualités: un plus grand rayon d’action, un gain de temps, un meilleur confort, des possibilités accrues pour les handicapés. Au lieu de quoi, partout jusqu’ici, le développement de l’industrie de la circulation a eu des conséquences opposées. Dès que les machines ont consacré à chaque voyageur plus qu’une certaine puissance en chevaux-vapeur, cette industrie a diminué l’égalité entre les gens, restreint leur mobilité en leur imposant un réseau d’itinéraires obligés produits industriellement, engendré un manque de temps sans précédent. Dès que la vitesse de leur voiture dépasse un certain seuil, les gens deviennent prisonniers de la rotation quotidienne entre leur logement et leur travail. »*

*Ivan Illich, Énergie et équité, 1975.

Ce diagnostic d’Ivan Illich est depuis confirmé : la mécanisation de plus en plus poussée de nos déplacements – via l’automobile notamment – , comme leur intensité énergétique croissante posent deux types de problèmes étroitement liés :

une mobilité inégalitaire : l’accélération continue des déplacements creuse les distances, rallonge les temps de déplacement et accroît les inégalités sociales et territoriales entre nos concitoyens.

une mobilité à fort impact écologique et énergétique : l’accélération continue des moyens de déplacement induit une consommation croissante d’espace et d’énergie, et par là une croissance continue des nuisances et pollutions engendrées par ces moyens de déplacement.

A ce double défi, nous devons donc proposer une réponse fondée :

  • d’une part sur l’exigence d’une mobilité égalitaire se fixant pour objectif de résorber les inégalités à la fois sociales et territoriales à laquelle notre territoire fait face ;

  • d’autre part sur l’exigence d’une mobilité plus écologique, et donc plus sobre et plus efficace en énergie.

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Circuler à Clermont : ouvrir une nouvelle ère https://elus-clermontferrand.eelv.fr/circulation-ouvrir-une-nouvelle-ere/ Mon, 29 Aug 2016 09:58:47 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15593 Plan local d'urbanisme (PLU), Schéma cyclable d'agglomération, Rencontres citoyennes de la mobilité, premiers outils d'une politique de redynamisation commerçante, labellisation French Tech de Clermont Communauté sur la thématique des Mobilités… Tous les éléments d'un saut qualitatif en matière de mobilité à Clermont-Ferrand sont réunis. ...]]>

Plan local d’urbanisme (PLU), Schéma cyclable d’agglomération, Rencontres citoyennes de la mobilité, premiers outils d’une politique de redynamisation commerçante, labellisation French Tech de Clermont Communauté sur la thématique des Mobilités… Tous les éléments d’un saut qualitatif en matière de mobilité à Clermont-Ferrand sont réunis.

Pour les écologistes, l’orientation déterminante est claire : dans la ville dense et verte de demain, nous devons partager autrement l’espace public, en rééquilibrer l’usage.

Deux pistes sont à explorer de façon concomitante :

  1. Inciter aux mobilités douces (transport en commun, vélo, marche, etc) en facilitant leur pratique via notamment de nouveaux cheminements dédiés, du jalonnement et un confort accru d’utilisation.

  2. Repenser et réduire les espaces de circulation ouverts à la voiture, essentiel entre autres pour la mise en œuvre de la 1ère piste.

Une réflexion approfondie sur un nouveau plan de circulation pour Clermont-Ferrand est incontournable. L’actuel a été dessiné il y a plus de 30 ans, à une époque où la ville était conçue par et pour l’automobile. Depuis, l’attractivité d’une ville moderne se joue sur l’offre de mobilité au sens large, et sur la prise en compte des enjeux de santé publique et in fine sur la qualité de vie.

Le Clermont-Ferrand apaisé de demain pourrait être une ville à 30 km/h, avec des axes structurants à 50 ou 70 km/h, et des zones 100 % douces dans les cœurs de quartiers (dont le centre historique, et d’autres). Sans oublier un réseau de parkings-relais, pôles intermodaux de mobilité, sur sa périphérie.

N. Bonnet, O. Vignal, D. Rogue-Sallard.

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Clermont : le printemps des mobilités https://elus-clermontferrand.eelv.fr/clermont-le-printemps-des-mobilites/ Wed, 03 Feb 2016 10:36:40 +0000 http://elus-clermontferrand.eelv.fr/?p=15326 Déambuler, marcher, pédaler, flâner, découvrir… Se déplacer, c'est vivre ; vivre une ville, une agglomération. Avec les rencontres citoyennes de la mobilité, vous êtes invités à imaginer votre territoire, celui que vous aimeriez traverser et habiter. D'ici à juin, l'agglomération clermontoise va connaître un printemps des mobilités. ...]]>

Déambuler, marcher, pédaler, flâner, découvrir… Se déplacer, c’est vivre ; vivre une ville, une agglomération. Avec les rencontres citoyennes de la mobilité, vous êtes invités à imaginer votre territoire, celui que vous aimeriez traverser et habiter. D’ici à juin, l’agglomération clermontoise va connaître un printemps des mobilités.

La démarche est inédite sur notre territoire où les populations n’ont jamais été consultées sur ce sujet, pourtant au cœur de leur vie quotidienne. La parole nous est offerte, saisissons la pour verser au débat nos propositions, nos idées, nos envies.

Ces rencontres surviennent aussi à un moment particulier où les attentes et les questions sur nos modes de déplacement mûrissent dans notre agglomération. Qu’il s’agisse de climat, d’engorgement routier, de qualité de l’air, de partage de l’espace public, ou d’appétence pour le vélo – en témoigne le succès de C’Vélo – un paysage nouveau émerge et pose la question de la transition vers d’autres mobilités. Par ailleurs, l’ambition métropolitaine de notre territoire ne saurait être sans un surcroît de mobilités actives (vélo, marche, …), de transports en commun modernes et efficaces, et d’interconnexions entre tous nos modes de déplacement.

Beaucoup reste à faire, et ces rencontres peuvent être un levier important vers l’apaisement et la modernisation de nos mobilités. Notre qualité de vie et l’attractivité de notre territoire, à l’instar de nos homologues français et européens, en sortiraient renforcées.

Clermont, capitale européenne de la culture et des mobilités ? Pourquoi pas ?

Alors emparons nous tous de ces rencontres citoyennes, construisons ensemble la mobilité de demain.

N. Bonnet, O. Vignal, G. Vimont, D. Rogue-Sallard, F. Saint-André

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