énergie



  1. EELV demande au préfet de mettre hors service un réservoir de la centrale de Civaux

    Au début du mois de janvier 2012, une fuite d’effluents radioactifs contenant du tritium a pollué la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux. Une inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a montré que la fuite provenait d’un réservoir et de son bassin de rétention qui n’étaient pas étanches et présentaient fissures, écaillages et cloques. Le 24 janvier, l’exploitant, EDF a été mise en demeure par l’ASN de rendre ce réservoir étanche sous dix jours. Les méthodes utilisées par EDF, qui consisteraient à appliquer un simple gel de type silicone sur un béton humide chargé d’effluents radioactifs présentant fissures, écaillages et cloques, sont-elles acceptables ? Non si l’on en croit l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire qui préconise, pour se simples locaux destinés à la manipulation du tritiumque « le revêtement des sols, murs, des plafonds et des surfaces de travail doit être en matériau lisse, imperméable, sans joint et facilement décontaminable ». …

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  2. Une fuite de tritium à la centrale de Civaux pollue la nappe phréatique

    Le 13 janvier, des analyses réalisées par EDF dans la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux ont révélés une concentration inhabituelle de tritium, un nucléide radioactif produit par la centrale. Cette information n’a été reconnue que le 18 janvier dernier, qui plus est avec discrétion, sur le site internet d’EDF de Civaux. Elle est accompagnée de précisions qui se veulent rassurantes en indiquant que « L’eau de cette nappe phréatique ne fait l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable ni pour les besoins agricoles. » Or, n’importe quel hydrogéologue sait qu’une nappe phréatique peut présenter des résurgences et qu’elles participent à alimenter nos cours d’eau ou bien d’autres nappes phréatiques. En l’absence de contamination, le taux aurait dû être de l’ordre de 8 becquerels par litre. Les analyses du 13 janvier ont enregistré un taux 67,5 fois supérieur atteignant 540 becquerels par litre. Même si selon le service de communication de la Centrale, cette concentration demeure 15 fois inférieure au seuil de potabilité de l’eau défini par l’organisation mondiale de la santé (OMS), il y a tout lieu de s’interroger sur l’origine inquiétante de cette pollution au tritium. N’existe-t-il pas de double ou triple cuves pour contenir ces effluents et une surveillance spécifique ? À ce jour l’origine de la fuite ne se semble pas avoir été détectée ce qui veut dire que la concentration en tritium de la nappe est toujours susceptible d’augmenter. …

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