Civaux – Ancien Vienne http://vienne_old.eelv.fr Fri, 07 Apr 2017 15:44:42 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 EELV exige le contrôle des pompes primaires de la centrale de Civaux http://vienne_old.eelv.fr/2012/06/14/eelv-exige-le-controle-des-pompes-primaires-de-la-centrale-de-civaux/ Thu, 14 Jun 2012 10:10:55 +0000 http://vienne.eelv.fr/?p=2441 Fin mai, EDF a informé l’Autorité de sûreté nucléaire que des contrôles réalisés sur des pompes primaires d’un réacteur de Chooz (Ardennes) ont révélé des dégradations sur plusieurs vis de guide d’eau des pompes véhiculant le fluide primaire vers le réacteur.
Or Civaux est une réplique de Chooz ! L’ASN demande donc à EDF le contrôle des pompes des 2 réacteurs de Civaux.
Le réacteur 2, qui devait redémarrer suite à la visite décennale, est donc actuellement soumis à un contrôle des pompes, car la présence de « corps migrants métalliques », comme c’est le cas à Chooz, peut compromettre le bon fonctionnement des systèmes de sécurité, endommager les gaines du combustible et poser problème pour l’alimentation en eau nécessaire au refroidissement du réacteur. Un incident qui peut avoir des conséquences graves !
Or qu’en est-il du contrôle du réacteur 1 ? Faudra-t-il attendre l’été prochain, date à laquelle est prévu le rechargement du combustible, pour le réaliser ? EELV estime qu’il est urgent de procéder le plus rapidement possible à ce contrôle, afin d’assurer la sûreté de la centrale pour ne pas mettre la population en danger.
Hélène Shemwell,
Europe Écologie Les Verts.

]]>
EELV demande au préfet de mettre hors service un réservoir de la centrale de Civaux http://vienne_old.eelv.fr/2012/02/06/eelv-demande-au-prefet-de-mettre-hors-service-un-reservoir-de-la-centrale-de-civaux/ Mon, 06 Feb 2012 10:31:51 +0000 http://vienne.eelv.fr/?p=2322 Au début du mois de janvier 2012, une fuite d’effluents radioactifs contenant du tritium a pollué la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux. Une inspection de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a montré que la fuite provenait d’un réservoir et de son bassin de rétention qui n’étaient pas étanches et présentaient fissures, écaillages et cloques. Le 24 janvier, l’exploitant, EDF a été mise en demeure par l’ASN de rendre ce réservoir étanche sous dix jours. Les méthodes utilisées par EDF, qui consisteraient à appliquer un simple gel de type silicone sur un béton humide chargé d’effluents radioactifs présentant fissures, écaillages et cloques, sont-elles acceptables ? Non si l’on en croit l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire qui préconise, pour se simples locaux destinés à la manipulation du tritiumque « le revêtement des sols, murs, des plafonds et des surfaces de travail doit être en matériau lisse, imperméable, sans joint et facilement décontaminable ».

Les groupes locaux EELV de Poitiers et de Châtellerault adressent aujourd’hui un courrier au préfet de région et au président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire afin de rappeler que les méthodes mises en œuvre par EDF ne semblent pas appropriées et qu’il convient de déqualifier le réservoir incriminé tant qu’il n’aura pas fait l’objet d’une réparation sérieuse et pérenne. Il en va de la protection de l’environnement et des habitants de la Vienne.

 

Arnaud Clairand, porte-parole EELV du groupe local Poitiers sud-Vienne.

Contact : 06 09 62 83 04.

]]>
Une fuite de tritium à la centrale de Civaux pollue la nappe phréatique http://vienne_old.eelv.fr/2012/01/19/une-fuite-de-tritium-a-la-centrale-de-civaux-pollue-la-nappe-phreatique/ Thu, 19 Jan 2012 16:47:23 +0000 http://vienne.eelv.fr/?p=2273 Le 13 janvier, des analyses réalisées par EDF dans la nappe phréatique située sous la centrale nucléaire de Civaux ont révélés une concentration inhabituelle de tritium, un nucléide radioactif produit par la centrale. Cette information n’a été reconnue que le 18 janvier dernier, qui plus est avec discrétion, sur le site internet d’EDF de Civaux. Elle est accompagnée de précisions qui se veulent rassurantes en indiquant que « L’eau de cette nappe phréatique ne fait l’objet d’aucun usage direct, ni pour l’eau potable ni pour les besoins agricoles. » Or, n’importe quel hydrogéologue sait qu’une nappe phréatique peut présenter des résurgences et qu’elles participent à alimenter nos cours d’eau ou bien d’autres nappes phréatiques. En l’absence de contamination, le taux aurait dû être de l’ordre de 8 becquerels par litre. Les analyses du 13 janvier ont enregistré un taux 67,5 fois supérieur atteignant 540 becquerels par litre. Même si selon le service de communication de la Centrale, cette concentration demeure 15 fois inférieure au seuil de potabilité de l’eau défini par l’organisation mondiale de la santé (OMS), il y a tout lieu de s’interroger sur l’origine inquiétante de cette pollution au tritium. N’existe-t-il pas de double ou triple cuves pour contenir ces effluents et une surveillance spécifique ? À ce jour l’origine de la fuite ne se semble pas avoir été détectée ce qui veut dire que la concentration en tritium de la nappe est toujours susceptible d’augmenter.

Un tel événement assez inquiétant aurait dû faire l’objet d’une information immédiate de la part de la centrale, en direction du public, des élus et des médias surtout lorsque l’on sait que l’alimentation en eau de Châtellerault se fait par pompage dans la Vienne, qui, elle, ne semble pas, à ce jour, avoir été contaminée. Une fois de plus, cet événement nous prouve que les centrales nucléaires ne sont pas sûres et qu’il convient de soutenir un autre modèle plutôt que de les maintenir sous respiration artificielle en y injectant encore des dizaines de milliards d’euros.

Arnaud Clairand, porte-parole du groupe local EELV de Poitiers sud-Vienne.

]]>