»Que peuvent espérer les Verts en partant seuls ? » le titre de l’article paru le 4 novembre dans la presse locale correspond effectivement à la seule question qui mérite d’être posée …et mérite surtout une réponse !

Au delà de la politique politicienne, qui ne correspond évidemment pas à ce qu’attendent les poitevins comme l’ensemble des français d’ailleurs, cette question mérite d’être posée et, surtout, mérite une réponse…cette question d’ailleurs est en écho avec la seconde interrogation que pose l’article, sans réponse : « en choisissant l’autonomie, les écologistes prennent un risque électoral, l’enjeu en vaut il la peine? »

EELV a décidé de partir seul pour défendre et partager une conviction, non pas avec les autres partis politiques, mais avec les poitevins. Cette conviction repose sur le principe que la transition écologique de la société et de l’économie est non seulement une urgence mais aussi la seule voie possible, le seul moyen jamais utilisé à grande échelle, pour redynamiser notre économie, créer de l’emploi local, de proximité, mais pas uniquement, dans une société de partage et de solidarité et au sein d’une collectivité gérée autrement où les projets seront coconstruits avec les poitevins. A l’heure du repli sur soi, de la peur de l’autre, du chômage auquel de nombreuses familles sont confrontées, du sentiment que toutes les voies politiques ont été testées sans résultat probant, Europe Ecologie les Verts (EELV) propose une autre voie, celle de l’économie réelle, de l’emploi non délocalisable et du partage. Il ne s’agit plus de mettre quelques touches vertes dans un programme rose ou bleu pour faire plaisir aux uns et aux autres, il s’agit de faire de l’écologie politique le cœur de l’action de la future équipe municipale pour le bien être de tous!

En choisissant l’autonomie, oui l’équipe d’Europe Ecologie les Verts prend un risque, et heureusement ! Qu’attend on de nos futurs élus municipaux ? de ne prendre aucun risque ? de s’asseoir confortablement dans le fauteuil que l’on est sûr d’obtenir sans grand effort, sans grande conviction, sans avoir le souci de se remettre en cause pour servir les poitevins? effectivement, avec mon équipe, j’ai le souci constant de me remettre en cause, de me dire que rien n’est acquis et qu’il faut en permanence s’enrichir de nouvelles idées, d’autres façons de voir, d’agir? Oui, nous prenons le risque de ne pas avoir demain de strapontin ou de fauteuil dans un conseil municipal socialiste si le prix à payer est de se taire et de ne pas offrir ses idées et ses convictions aux poitevins pour que leur vie soit meilleure demain, que leur ville soit reconnue innovante et précurseuse dans sa manière de gouverner et à travers toutes les initiatives de transition qui seront mises en place avec les poitevins.

La question n’est pas d’être pour ou contre le maire actuel de Poitiers ou de se rallier avec tel ou tel parti politique aujourd’hui ou demain ! La seule question qui vaut, c’est comment agir concrètement pour le bien être des poitevines et des poitevins, pour qu’ils reprennent confiance en l’avenir et en la politique d’action, pas la politique d’appareil. Avec mon équipe, et avec les poitevins, je m’engage à être ce relais pour construire cette ville de demain dont nous serons collectivement fiers.

A bientôt

christiane FRAYSSE