Au national – EELV Paris 8-9 http://paris8et9_old.eelv.fr Site des écologistes des 8e et 9e arrondissements de Paris Fri, 10 Feb 2017 09:23:35 +0100 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Pour la St Valentin, on sème http://paris8et9_old.eelv.fr/pour-la-st-valentin-on-seme/ Fri, 10 Feb 2017 09:23:35 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/?p=2681 Préparez-vous à une vague d’amour sur la capitale ! Pour la troisième année consécutive, à l’occasion de la Saint-Valentin, les écologistes vont déambuler dans les rues de Paris pour vous inviter à “S’èmer”. ...]]>

Préparez-vous à une vague d’amour sur la capitale ! Pour la troisième année consécutive, à l’occasion de la Saint-Valentin, les écologistes vont déambuler dans les rues de Paris pour vous inviter à “S’èmer”.

Pour un Paris plus fleuri, pour un Paris plus verdi, pour un Paris embelli, EELV-Paris sème de la biodiversité sur les pavés en vous distribuant gratuitement des semences potagères et aromatiques bio, libres de droit, reproductibles et surtout comestibles !

Envie de fleurir son balcon, de verdir un coin de rue, de planter des fleurs ou des légumes chez soi? C’est possible même au coeur de Paris. Grâce aux élu.e.s écologistes à l’Hôtel de Ville, chacun.e peut désormais profiter du permis de végétaliser en se réappropriant l’espace public.

En jouant sur le concept devenu très commercial de cette fête de l’amour, les écologistes profitent de cette occasion pour offrir aux parisiennes et parisiens un moment de partage et rappeler les enjeux de biodiversité et nature en ville.

“Fort du succès des deux premières éditions, nous avons décidé de renouveler l’opération cette année. Plus de 4000 sachets de graines avaient été distribuées l’année dernière. Cette année, nous en distribuerons près de 6500 dans tout Paris, l’occasion pour nous de transmettre notre message par une opération ludique à cette date placée sous le signe de l’amour : apaiser la ville grâce à la végétalisation, promouvoir l’agriculture urbaine, produire de l’alimentation localement en ville, défendre les semences libres et lutter contre le brevetage du vivant, etc.”, rappellent Chloé Sagaspe et Guillaume Durand, co-secrétaires EELV-Paris.
Envoyez nous vos photos en partageant vos fleurs de bourrache sur les réseaux sociaux avec le hashtag : #onseme

Pourquoi Kokopelli ? Parce que Kokopelli est une association à but non lucratif, fondée en 1999 pour œuvrer pour la Libération de la Semence et de l’Humus et la Protection de la Biodiversité alimentaire, en rassemblant tous ceux et toutes celles qui souhaitent préserver le droit de semer librement des semences potagères et céréalières, de variétés anciennes ou modernes, libres de droits et reproductibles.

Retrouvez-nous dans les 8e et 9e arrondissements le mardi 14 février de 8h à 9h au métro Cadet et le dimanche 19 février de 11h à 12h30 rue des Martyrs en présence de Victoria Barigant, candidate EELV aux législatives sur la 1ère circonscription de Paris.

]]>
Les écologistes mobilisés pour le climat http://paris8et9_old.eelv.fr/les-ecologistes-mobilises-pour-le-climat/ Fri, 28 Nov 2014 11:15:02 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/?p=2591 EELV Paris 8 et 9 a participé à la Vague Verte organisée par EELV à l'occasion du démarrage du compte à rebours vers la Conférence Mondiale sur le Climat (COP21) qui doit se tenir à Paris et au Bourget dans 1 an pile. ...]]>

EELV Paris 8 et 9 a participé à la Vague Verte organisée par EELV à l’occasion du démarrage du compte à rebours vers la Conférence Mondiale sur le Climat (COP21) qui doit se tenir à Paris et au Bourget dans 1 an pile.

Le groupe local a été rejoint sur le parvis de la gare Saint-Lazare par de nombreux militants parisiens et franciliens – plus de 1000 journaux « écolonews » ont été distribués en moins d’une heure.

==> Vous n’avez pas eu d’exemplaire ? RDV ici pour le lire en ligne !

Belle mobilisation pour la Vague Verte à St Lazare !

Belle mobilisation pour la Vague Verte à St Lazare !

 

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, et David Cormand, secrétaire national adjoint d'EELV, chargé des élections

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV, et David Cormand, secrétaire national adjoint d’EELV, chargé des élections

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV, et Denis Baupin, député de Paris, vice-président de l'Assemblée Nationale

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV, et Denis Baupin, député de Paris, vice-président de l’Assemblée Nationale

Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l'Assemblée Nationale et Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'EELV

Barbara Pompili, co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblée Nationale et Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d’EELV

Jean-Luc Dumesnil, co-secrétaire EELV IdF, en action

Jean-Luc Dumesnil, co-secrétaire EELV IdF, en action

DSC_0006DSC_0054

DSC_0040

]]>
Réponse de Jean-Vincent Placé au discours de politique générale de Jean Marc Ayrault http://paris8et9_old.eelv.fr/reponse-de-jean-vincent-place-au-discours-de-politique-generale-de-jean-marc-ayrault/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:12 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/reponse-de-jean-vincent-place-au-discours-de-politique-generale-de-jean-marc-ayrault/ JVP6-700x300

04.07.12

Monsieur le Président, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les Ministres, mes chers collègues,

Les finances publiques de la France sont à ce point préoccupantes qu’en faire le constat constitue probablement l’une des rares analyses commune aux différentes travées de cette Assemblée. Et pourtant, mes chers collègues, en écoutant le chef du Gouvernement, ses propos rassembleurs, il m’est venu à l’esprit une raison de me réjouir : nous venons tout juste de tourner la page d’un quinquennat de brutalités, d’injustices et de discriminations ; d’un quinquennat où les Français-es furent sans vergogne dressés les uns contre les autres ; d’un quinquennat qui s’est achevé, ouvertement, à l’extrême-droite, sur une campagne empoisonnée de vindicte et de haine à l’égard des pauvres, des étrangers et des musulmans. Alors les leçons, ça va, c’est plutôt les excuses qu’on attend !

> retrouvez ce texte sur le site de Jean-Vincent Placé

Si nous sommes parvenus à nous libérer de cette violence insoutenable, c’est entre autres parce que la gauche et les écologistes, avec responsabilité, ont choisi d’unir leurs forces pour la présidentielle et les législatives, de la même manière qu’ils avaient fait basculer, par d’intelligentes alliances, la majorité d’un Sénat jusqu’alors promis à un conservatisme éternel.

La situation financière de la France, je l’ai dit, est problématique : la dette nous accable, ses charges nous obèrent. Je tiens à cet égard à saluer le discours de vérité du Président de la République. Pour nous, écologistes, qui sommes aisément taxés de catastrophistes, il est primordial de fournir à nos concitoyen-ne-s une vision lucide de l’avenir. Le Président François Hollande, durant sa campagne, n’a pas cherché à dissimuler la réalité aux Français-es.

Lestés de cette dette héritée du passé, nous partageons avec vous, Monsieur le Premier ministre, le poids de la responsabilité qui nous incombe, face à la jeunesse de notre pays : c’est à notre majorité qu’il revient, désormais, d’entreprendre les efforts nécessaires à l’assainissement de nos finances publiques. Nous aurons l’occasion, lors des projets de loi de finances, de discuter des modalités des mesures que vous proposez – augmentation des recettes fiscales et stabilisation des dépenses – mais nous pouvons d’ores et déjà vous témoigner notre plein soutien, Monsieur le Premier ministre, quant à votre volonté de réhabiliter l’assiette de l’impôt grevée de niches ; de rééquilibrer le rapport entre travail et capital ; et de réduire les inégalités de revenus. La transition écologique que nous appelons de nos vœux ne pourra trouver sa place que dans une société équitable et apaisée, à laquelle vos mesures vont concourir.

Toutefois, malgré l’exigence de justice à laquelle s’astreint votre gouvernement, les efforts à consentir pèseront sur nos concitoyen-ne-s. Et s’ils y sont, dans leur majorité, sans doute prêts, il ne faudrait pas, dans 5 ans, venir leur expliquer que leurs efforts ont été vains. Or vous avez dit (hier), Monsieur le Premier ministre : “rien ne sera possible sans le retour de la croissance”…

On touche là, chacun le sait, au cœur du paradigme écologiste, selon lequel la progressive raréfaction des ressources entraîne inéluctablement une augmentation des prix et un ralentissement de la croissance. Il ne s’agit pas seulement d’une théorie : en France, dans les années 60, la croissance fut en moyenne de 5,7% par an ; dans la décennie 70, elle fut de 3,7% ; dans la décennie 80, de 2,4% ; dans la décennie 90, de 2% ; et de 1,1% dans les années 2000. Sachant de surcroît qu’une part de cette croissance moribonde a été artificiellement créée par la dette qui nous submerge aujourd’hui, il ne nous semble plus permis de croire – car il s’agit bien d’une croyance, Monsieur le Premier ministre – il ne nous semble plus permis de croire au retour d’une croissance durable, au-delà des variations conjoncturelles.

Tel que l’avaient prédit, en 1970, les scientifiques du Club de Rome, nous vivons en ce début de XXIème siècle les prémices des crises de rareté, avec une nette augmentation du prix des matières premières et de l’énergie, tandis que la croissance s’évanouit inexorablement. A cela s’ajoutent les conséquences de la course folle d’un système productiviste fondé sur la rentabilité : accéléré par la publicité et l’obsolescence programmée des objets, le cycle de consommation s’emballe jusqu’à l’absurde, causant des pollutions diverses, provoquant des crises sanitaires, malmenant la biodiversité et déréglant le climat.

De ce point de vue, sauf à ne jamais sortir de ce cercle infernal, il n’est plus possible, selon nous, de fonder un modèle économique et social sur le seul hypothétique retour de la croissance, en se bornant à considérer les questions écologiques comme un luxe ou un supplément d’âme.
Prenons l’exemple de l’industrie automobile, si dramatiquement mise à mal ces derniers temps. Je vois, ici, Aline Archimbaud, très investie avec Arnaud Montebourg sur le dossier PSA à Aulnay. Face à la détresse de ces centaines de salariés dont l’Etat, fort légitimement, se soucie de préserver les emplois, il serait tentant de relancer le secteur par quelque subvention, comme une nouvelle prime à la casse. A ce stade, nous rappelons que 60% du parc automobile français fonctionne au diesel, qui vient d’être classé par l’OMS comme un cancérogène certain. Sans même évoquer les drames humains liés à la maladie, le coût de la prise en charge médicale des affections de longue durée pourrait déjà remettre en question, d’un strict point de vue économique, la pertinence globale du choix industriel. En outre, le maintien ou le développement du parc automobile engendre un besoin en pétrole, énergie non seulement dévastatrice pour le climat mais encore sans avenir, car fossile. Ce besoin vient ensuite justifier des forages, comme en Guyane, avec un très haut risque pour la biodiversité.

Ici, la transition écologique consisterait à favoriser la reconversion partielle et progressive de l’industrie automobile avant que son déclin ne soit imposé par les contraintes extérieures. A Vénissieux, par exemple, un équipementier automobile s’est reconverti avec succès dans l’assemblage de panneaux photovoltaïques. Des emplois seraient ainsi pérennisés tandis que la réduction du parc automobile améliorerait la situation sanitaire. Cela permettrait également de réduire les extractions de pétrole préjudiciables tant à la biodiversité qu’au climat et de favoriser l’orientation vers une société de l’après-pétrole.

On voit bien ici que même la question de l’emploi ne peut suffire à appréhender les choix politiques qui s’offrent à nous : écologique, économique et social sont inextricablement liés. C’est pourquoi les écologistes seraient particulièrement favorables, Monsieur le Premier ministre, à l’instar du Conseil Économique Social et Environnemental, à ce que les associations environnementales que vous avez conviées à une grande conférence en septembre puissent également être associées, dès ce mois de juillet, au sommet social.

Sur ce sujet majeur de la transition écologique, nous avons, vous et nous, Monsieur le Premier ministre, des cultures et des sensibilités différentes, qui peuvent nous différencier sur certains choix industriels, énergétiques, agricoles ou d’équipements. On vient d’évoquer l’automobile et les forages pétroliers, on pourrait y ajouter l’EPR et le surgénérateur ASTRID, ou encore l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes.

Pour autant, là où le précédent gouvernement avait tergiversé, vous avez déjà pris des mesures : interdit le Cruiser, cet insecticide si néfaste aux abeilles. Là où le précédent gouvernement n’avait affiché que mépris pour cet environnement “qui commence à bien faire”, comme le disait N. Sarkozy, nous avons entendu vos mots, Monsieur le Premier ministre. (Hier,) vous nous avez parlé de transition énergétique, de sobriété et d’efficacité, de développement des renouvelables, de biodiversité, de code minier – nous y serons très attentifs- mais aussi de créations d’emplois dans l’économie verte. Sans doute n’attribue-t-on pas encore exactement le même sens à toutes ces expressions. Mais nous croyons profondément à la possibilité d’un dialogue constructif avec vous, et à la possibilité de porter, au sein de votre – de notre – majorité comme auprès de votre gouvernement, la voix écologiste, que nous souhaitons voir compter. Mme Bricq avait rapidement suscité notre confiance, ne doutons pas qu’il en sera très vite de même avec Mme Batho.

Monsieur le Premier ministre, vous avez vous-même fixé le cadre institutionnel, qui nous satisfait pleinement, dans lequel se déroulera ce dialogue démocratique et républicain : une vie politique moralisée et apaisée, autour des valeurs d’exemplarité, de sobriété, de parité, de diversité et de non-cumul des mandats, à l’image, moderne, de votre gouvernement. Le Parlement, valorisé dans son rôle d’initiative et de contrôle, intégrera une dose de proportionnelle pour permettre une plus juste représentation de l’expression des électeurs. Vous avez également annoncé que le temps serait pris pour un travail législatif serein, loin de la frénésie du président sortant qui crut bon d’utiliser la loi comme un instrument médiatique. Enfin, vous avez indiqué privilégier la concertation et souhaiter la mobilisation de tous les citoyens pour le redressement du pays. Très attachés à l’autonomie et à la responsabilité individuelles, les écologistes seraient tentés de voir dans un nouvel acte de décentralisation l’opportunité concrète d’impliquer davantage les Françaises et les Français dans notre démocratie, en les rapprochant de leurs institutions. Régie par les principes de subsidiarité, de péréquation et de régionalisme, l’organisation que nous appelons de nos vœux s’articulerait, au plus près des citoyens, autour de trois échelons : les communes, les communautés et les régions, ancrées dans une Europe fédérale, démocratique et solidaire.

Pour conclure, Monsieur le Premier ministre, je crois que nous avons en partage un même sentiment de responsabilité face à l’urgence de réforme que commande l’état de notre pays, alors même que l’extrême-droite et son idéologie y sont de plus en plus prégnantes. En matière de transition écologique, ne pas agir, c’est faire un choix, celui du statu quo, qui s’avérera à la fin toujours le plus coûteux, notamment pour les plus fragiles qui comme toujours pâtissent les premiers des situations difficiles. Notre responsabilité d’écologistes, Monsieur le Premier ministre, consiste donc à réussir, en pesant sur les politiques publiques, à piloter la transition plutôt qu’à laisser nos concitoyen-ne-s la subir. En conséquence, et malgré certaines différences d’analyse, nous sommes convaincus, Monsieur le Premier ministre, que notre place est à vos côtés : au Gouvernement, avec Cécile Duflot et Pascal Canfin, et au Parlement, avec dans chaque assemblée un groupe autonome, libre de sa parole et de ses votes. C’est le défi, Monsieur le Premier ministre, que le Groupe écologiste du Sénat souhaite relever avec vous, sans révérence et sans déférence, mais toujours avec vigilance et exigence. Pour résumer, les écologistes, par raison et par cœur, utilisent aujourd’hui l’un des plus beaux mots de la langue française : « confiance » !

Jean-Vincent Placé.

 

]]>
Le droit de pétition: un droit fondamental ! http://paris8et9_old.eelv.fr/le-droit-de-petition-un-droit-fondamental/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:12 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/le-droit-de-petition-un-droit-fondamental/ parlement européen

Le saviez-vous ?

Le Parlement européen est l’organe pivot de l’Union européenne.

Les citoyen/nes peuvent le saisir pour formuler des plaintes ou adresser des voeux en exerçant un droit de pétition. Les citoyen/nes, toute personne résidant dans un état membre peut s’adresser au Parlement européen via une pétition, sur une question relevant d’un domaine de compétence de l’U.E. Les entreprises peuvent également formuler une pétition au Parlement si elles ont leur siège au sein même de l’U.E.

La pétition peut être une demande individuelle,une plainte, une observation concernant l’application du droit communautaire ou  une incitation lancée au Parlement pour qu’il prenne position sur un sujet.

Qu’en est-il réellement?

Chaque année plus de 1000 pétitions sont adressées à la commission des pétitions du Parlement européen.En tant qu’élu/e il peut être bénéfique de faire connaître cet outil aux citoyen/nes et de les accompagner dans leur démarche. Le droit de pétition constitue un véritable outil au service des citoyen/nes européens. La délégation française des eurodéputé/es EELV est à votre disposition pour  répondre à vos questions et vous soutenir dans le cadre de l’exercice du droit de pétition. 

 

Sandrine BELIER, députée européenne et membre du bureau de la FEVE a rédigé la fiche pédagogique de la FEVE sur le droit de pétition. Il vous est possible de la consulter et la télécharger sur le site de la FEVE 

]]>
Appel pour une nouvelle politique de santé http://paris8et9_old.eelv.fr/appel-pour-une-nouvelle-politique-de-sante/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:12 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/appel-pour-une-nouvelle-politique-de-sante/ Exposé des motifs :

Le système de santé est en crise et nos concitoyens en ont conscience, qui font de la santé leur 2ème préoccupation, après le chômage, selon le sondage IFOP du 30 mars 2012.

Ce qui caractérise cette crise est qu’elle est avant tout sanitaire. Le premier problème est l’explosion de l’épidémie de maladies chroniques : les cancers, qui sont devenus la première cause de mortalité dans notre pays, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, qui a progressé à une vitesse impressionnante ces dernières années avec la surconsommation de sucre, en particulier chez les enfants, l’obésité qui l’accompagne ; l’asthme et les allergies avec les problèmes de qualité de l’air ; la souffrance psychique, en particulier au travail, le suicide, qui est devenu un problème de santé publique très important, les maladies psychiatriques et neuro‑dégénératives, telles que l’Alzheimer, qui sont en expansion, les troubles de la reproduction liés aux perturbateurs endocriniens … Les principaux facteurs de ces maladies portent sur les modes de vie et sur l’environnement, ce qui fait de la crise une crise écologique, avec celles du climat, de l’énergie, de la biodiversité.

La crise sanitaire s’accompagne d’une crise financière dont les causes sont multiples, tant en ce qui concerne les recettes que les dépenses. Mais il faut souligner qu’elle est directement liée à l’augmentation des maladies chroniques. En effet, l’augmentation du budget annuel des soins aux Affection de Longue Durée (ALD, dans les termes de la Sécu) est d’environ 10 milliards d’€ depuis 20 ans et correspond à peu près exactement au déficit annuel de l’Assurance Maladie. Autrement dit, si l’on avait le taux de maladies chroniques de 1990, il n’y aurait pas actuellement de déficit de l’Assurance Maladie.

La crise est structurelle, c’est-à-dire qu’elle n’a pas tendance à se résoudre spontanément, ceci pour plusieurs types de raisons :

– Tout d’abord parce que l’augmentation des maladies chroniques est plus rapide que les progrès des soins médicaux qui essaient de les enrayer.

– Ensuite parce que la gestion actuelle repose sur l’endettement et, pour ne pas alourdir le poids de l’impôt affecté, le Remboursement de la Dette Sociale (RDS), on augmente la durée de remboursement. Pour le fonctionnement de la seule année 2010, on a augmenté de 4 ans les remboursements, de 2021 à 2025. Ce n’est pas durable.

– Egalement parce que l’accès aux soins recule. L’augmentation de la pauvreté – de plus en plus de nos concitoyens ne peuvent plus se payer une mutuelle -, alliée à la hausse du « reste à charge » des usagers (ticket modérateur, forfaits, franchises, Dépassements d’Honoraires,…) font que 38 % de nos concitoyens déclarent avoir renoncé aux soins pour des raisons financières. Dans le même temps, la diminution drastique du nombre d’étudiants en médecine, les inégalités de répartition des médecins entre généralistes et spécialistes et entre régions ont pour résultat qu’on a laissé s’instaurer des déserts médicaux. Comment vivre sur un territoire, en particulier pour les personnes âgées, quand il n’y a plus de médecin accessible ?

– Enfin parce que les pratiques actuelles sont responsables de sur-prescriptions d’examens et de traitements inutiles et coûteux.

Les inégalités de santé sont majeures et caractérisent la situation française. A 35 ans, les écarts d’espérance de vie sont de plus de 8 ans entre les 2 extrémités de l’échelle, les instituteurs et les manœuvres. Les inégalités sont également très fortes entre hommes et femmes et entre les régions. Et elles se poursuivent encore après la retraite, notamment en termes d’espérance de vie en bonne santé. De plus, dans la période récente, les inégalités sociales de santé sont croissantes.

L’idéologie dominante cache cette situation en affirmant que l’espérance de vie continuera nécessairement d’augmenter. Nicolas Sarkozy se trompe et nous trompe quand il affirme que les collégiens d’aujourd’hui vivront centenaires. Les centenaires d’aujourd’hui ont vécu leur enfance avant la guerre de 1940. Depuis les années 60 sont survenus la suralimentation, les pollutions et le stress de la vie quotidienne qui caractérisent la vie moderne. Il est très possible que nous soyons aujourd’hui au sommet de la courbe de l’espérance de vie, surtout quand on sait qu’elle commence à diminuer aux USA.

La politique de santé est pour nous écologistes au cœur de l’ensemble des politiques publiques agricoles, alimentaires ou industrielles, car la santé de nos concitoyens est bien souvent l’une des conséquences de ces politiques publiques.

C’est pourquoi, seule une nouvelle politique de santé orientée vers la prévention par l’éducation, l’action sur les déterminants environnementaux des maladies chroniques et l’accès aux soins pour tous pourra inverser l’évolution de la situation sanitaire. Il est urgent d’en faire une priorité politique pour le nouveau gouvernement que nous appelons de nos vœux.

Motion :  

C’est pourquoi nous lançons un :

Appel 2012 pour une santé écologique et solidaire

Nous, citoyens français du 21ème siècle, appelons à la reconquête de la santé. La santé est au rang des toutes premières préoccupations des citoyens, mais elle nous échappe et se dégrade. Les maladies chroniques ont pris le devant de la scène. Les épidémies modernes sont aujourd’hui le cancer, les maladies cardio-vasculaires, le diabète et l’obésité, les allergies, la souffrance psychique, les troubles de la reproduction, la souffrance au travail, le suicide, les maladies dégénératives du système nerveux et les pathologies psychiatriques… La hausse des dépenses qu’elles entraînent correspond quasiment au déficit de l’Assurance Maladie.

Nous ne pouvons pas accepter la montée de ces maladies, comme une fatalité alors qu’elles sont liées pour l’essentiel à des modes de vie et à un environnement nocifs. Elles seraient accessibles à la prévention notamment par des mesures générales touchant de nombreux domaines tels que le logement, l’urbanisme, les industries responsables des facteurs des maladies chroniques, … Nous ne pouvons plus accepter que les politiques de prévention qui pourraient éviter ces maladies ne soient jamais prises au sérieux, jamais prises en compte et jamais financées à hauteur des besoins, a fortiori quand le coût de nombreuses mesures préventives, réglementaires notamment, est particulièrement peu élevé au regard des coûts colossaux sur le plan sanitaire, économique, social et humain de ces maladies évitables.

Nous ne pouvons plus accepter que les soins médicaux soient abandonnés à la logique libérale, comme s’il s’agissait de n’importe quel commerce, et qu’on voie des services hospitaliers en grandes difficulté, des territoires qui deviennent des déserts médicaux et des citoyens de plus en plus nombreux qui renoncent aux soins parce qu’ils ne peuvent plus payer. La France est encore un pays où l’on a les moyens de soigner, de nourrir et de loger tout le monde, pour peu qu’on réduise un peu les inégalités.

Nous ne pouvons pas accepter qu’on gère la Sécurité Sociale par l’emprunt, mettant à la charge des générations futures les dépenses de fonctionnement d’aujourd’hui.

Nous ne pouvons pas accepter qu’on considère les soins simplement comme un secteur de développement économique, sans s’interroger sur leur utilité, sur leurs résultats et sans définir démocratiquement des objectifs de santé publique, c’et-à-dire sans s’interroger sur la qualité de vie des humains.

La santé ne peut être considérée comme un secteur technique, qui n’intéresse pas vraiment les politiques, alors que c’est une des toutes premières préoccupations de nos concitoyens et que la Sécurité Sociale représente un budget supérieur à celui de l’Etat.

Nous ne pouvons en particulier pas laisser faire la politique sécuritaire qui instrumentalise la psychiatrie et sacrifie la politique de santé mentale et les pratiques de réseau au profit de la répression.

C’est pourquoi, à l’occasion des élections, nous appelons à un véritable débat démocratique sur ce que nous attendons du système de santé. La santé ne commence pas avec la maladie ; au contraire, elle est à protéger et à développer, afin d’être en bonne santé c’est-à-dire « bien dans sa peau » le plus longtemps possible. Ainsi conçue, la santé n’est pas une marchandise, mais un facteur de développement personnel, d’équilibre social, de prospérité et constitue un des piliers du développement durable.

Quand les dangers pour notre santé viennent des modes de vie et de consommation, nous voulons faire de l’éducation pour la santé et de la promotion de la santé un enjeu national majeur. Le premier objectif pourrait être de permettre à tous de reconquérir une alimentation saine et équilibrée. En complément d’un vaste programme d’éducation, il implique de dégager l’alimentation des manœuvres publicitaires et marketing de toutes sortes ainsi que des intérêts des lobbys des industries agro-alimentaire et chimique ; de limiter les transports par la production locale et de construire un équilibre des échanges avec les peuples du sud de la planète. Ce seul objectif, l’alimentation saine et équilibrée, est susceptible d’améliorer considérablement la situation sanitaire, d’entraîner des gains majeurs sur le plan des soins, et beaucoup plus largement encore sur le plan social et économique.

Quand les facteurs de risque sont liés aux pollutions de l’environnement et aux conditions de travail, nous voulons une politique de santé environnementale et au travail qui protège réellement la santé de la population. Nous proposons comme premier objectif qu’aucun parent de jeune enfant ne soit contaminé par des perturbateurs endocriniens, que sont en particuliers les pesticides, aujourd’hui très largement répandus.

C’est pourquoi nous voulons un nouvel investissement de 1% du budget des soins dans la prévention primaire, hors dépistage médical, soit 1,7 milliards d’€, qui permettrait de structurer dans chaque région un service d’éducation pour la santé et de promotion de la santé et un service de santé environnementale et au travail. Quand on sait par exemple que le coût des soins du seul diabète est de 12,5 milliards d’€ par an, que le coût des maladies du tabac est estimé à 18,3 milliard d’€ par an pour les soins et 18,1 milliards d’€ pour la perte de productivité, le coût de celles de l’alcool à 37 milliards d’€ au total, etc…, il est clair qu’en faisant régresser ces maladies de seulement 10 %, l’investissement dans la prévention primaire peut rapidement permettre de faire des économies infiniment supérieures à l’investissement.

Mais nous aurons toujours besoin des soins, et nous voulons qu’ils soient assurés avec équité et solidarité, sans laisser personne au bord du chemin… ou sur le trottoir !

Nous voulons une couverture de l’ensemble du territoire par les soins de premier recours car ils représentent une véritable mission de service public. La solution est de créer des Maisons de santé et de l’Autonomie comprenant une équipe de soin pluridisciplinaire et un service d’Education pour la Santé et de Santé Environnementale. Une telle maison pour une population d’environ 10000 habitants permettra de constituer une équipe de médecins généralistes capable d’assurer la permanence des soins.

Nous pensons qu’on ne sortira pas de la surconsommation, voire du gâchis actuel, sans confier une mission de coordination des soins médicaux, qui ne pourra être réellement assurée que par la médecine générale. Sa mise en place ainsi que la couverture du territoire sont à négocier avec les organisations professionnelles et impliquent en particulier de former un nombre de médecins généralistes qui réponde aux besoins de la population. Une coordination est également nécessaire entre les soignants, les travailleurs sociaux et les services à domicile.

Nous voulons un hôpital public qui continue d’assurer sa mission d’accueillir tout le monde, pour tous les types de soins, et financé en tenant compte de ses missions d’intérêt général. Il faut rompre avec la logique de l’ « hôpital – entreprise » développée par la loi Hôpital-Patient-Santé-Territoire (HPST) qui organise une concurrence déloyale entre l’hôpital public et les cliniques privées, qui sacrifie encore une fois la prévention et qui déséquilibre le pouvoir en faveur de l’administration, au détriment des professionnels, des usagers et des élus.

La rationalisation de la consommation de soins est possible sans rationnement, et elle est d’autant plus utile qu’il est urgent de revenir sur les franchise, forfaits, dépassements d’honoraires qui augmentent régulièrement le « reste à charge » des usagers. Il faut viser à court terme un taux de 80 % de remboursement et aller vers la gratuité des soins. Dans le cadre des contraintes économiques actuelles, une réorientation du système de santé peut être génératrice de marges de manœuvres budgétaires importantes, tout en améliorant la santé de la population.

Pour ce faire, il est urgent de décentraliser, de démocratiser le système de santé en mettant en place des Conseils Régionaux de Santé  en lien avec les conseils régionaux et de s’appuyer sur un renouveau du partenariat donnant voie au chapitre et un véritable pouvoir à une représentation des usagers.

Qu’on ne s’y trompe pas, nous ne pouvons pas nous satisfaire de l’immobilisme, car la situation se dégrade et l’organisation actuelle ne trouve pas de solution à la crise. C’est par une profonde réforme que nous pourrons retrouver l’esprit de solidarité qui avait prévalu en 1945 avec la création de la Sécurité Sociale.

C’est à nous, collectivement, de penser la santé du 21ème siècle. L’heure est à l’action pour construire une nouvelle politique avant qu’il ne soit trop tard.

Pour : 53 ; abstentions : 2

**********
-> Décision CF-12-076
-> Télécharger la motion
-> Retour au sommaire du CF de juin 2012

**********

]]>
Rassemblement européen contre les projets d’infrastructures inutiles imposés à Notre-Dame-des-Landes : une résistance européenne prend forme http://paris8et9_old.eelv.fr/rassemblement-europeen-contre-les-projets-dinfrastructures-inutiles-imposes-a-notre-dame-des-landes-une-resistance-europeenne-prend-forme/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:11 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/rassemblement-europeen-contre-les-projets-dinfrastructures-inutiles-imposes-a-notre-dame-des-landes-une-resistance-europeenne-prend-forme/ nddl

Ce mercredi 11 juillet est le dernier jour du grand rassemblement. Pour la  deuxième fois, des militants et élus de l’ensemble de l’Europe se sont réunis pendant 5 jours à  Notre-Dame-des-Landes pour dire non aux projets d’infrastructures inutiles  imposés et oui pour « sauver la planète ».
Originalité de cette année, une résistance européenne prend forme s’appuyant sur la présence nombreuse de délégations britannique, allemande, espagnole, italienne, grecque qui ont rejoint les opposants français à NDDL.
Oppositions à la ligne TGV Lyon-Turin, à l’agrandissement souterrain de la gare de Stuttgart, à la destruction du parc d’Elliniko en Grèce et bien sûr à la construction d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi des débats de fond sur la transition énergétique, la relocalisation de l’économie, la nécessité de construire un autre modèle agricole. Tous ces sujets sont au coeur de la transformation écologique de la société.
Comme l’année dernière, les militants écologistes russes mobilisés contre la construction d’une autoroute qui détruirait une partie de la forêt de Khimky, et dont le concessionnaire est Vinci ( le même que l’aéroport de NDDL) dont Eveguenia Chirikova leur leader,  étaient présents pour témoigner de leur combat et appeler à une convergence des luttes.
Les militants et élus d’Europe Ecologie Les Verts ont été très nombreux et présents sur toute la durée de la manifestation. A cet égard, le sénateur de Loire Atlantique Ronan Dantec et trois membres de la direction nationale, Elise Lowy et Jean-Philippe Magnen, porte-parole nationaux, et Jerome Gleizes, en charge des relations avec les acteurs sociaux, ont rappelé le soutien tant local que national d’Europe Ecologie Les Verts à la lutte contre la réalisation de ces infrastructures inutiles.
Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN,
Porte-parole
]]>
Pascal Durand, était l’invité du matin de RFI le 6 juillet (RFI) http://paris8et9_old.eelv.fr/pascal-durand-etait-linvite-du-matin-de-rfi-le-6-juillet-rfi/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:11 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/pascal-durand-etait-linvite-du-matin-de-rfi-le-6-juillet-rfi/ rfi_pascaldurand

« Notre raisonnement n’est pas d’opposer le social à ce qui est bon pour l’énergie. Donc bien sûr, que Jean-Marc Ayrault a raison de prendre des mesures sociales en urgence. On a toujours dit qu’il fallait des tarifs sociaux. Par exemple pour l’eau, nous considérons qu’il y a des besoins vitaux, et qu’un ménage en difficulté doit avoir de l’eau à un prix très faible car c’est un bien commun. En revanche, celui qui décide de remplir sa piscine l’été – c’est son droit le plus absolu –, ne doit pas payer l’eau au même niveau que celui qui en a besoin tout simplement pour laver sa famille tous les jours ! Il faut arriver à différencier l’utilisation. Il y a les utilisations de loisir, qui doivent être payées à un juste prix parce que l’eau coute très cher ! Et puis il y a les besoins sociaux, et ça doit être à des tarifs sociaux. »

Pascal Durand, secrétaire national d'Europe… par rfi

> voir et entendre l’entretien sur RFI

]]>
Encadrer les loyers, enfin ! http://paris8et9_old.eelv.fr/encadrer-les-loyers-enfin/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:11 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/encadrer-les-loyers-enfin/ Le gouvernement a pris la décision d’encadrer par décret d’ici la fin du mois de juillet les loyers dans 43 agglomérations françaises, près de 1500 communes. Cette mesure, portée par la ministre du logement et de l’égalité des territoires Cécile Duflot, était attendue depuis longtemps par de nombreuses associations de défense de mal logés. Elle contribuera à enrayer efficacement la spirale spéculative dont est victime le marché du logement locatif.

Il est inacceptable que depuis le début de la bulle immobilière du début des années 2000, le prix des locations pèse toujours plus lourd sur les ménages, et notamment les plus fragiles, sans que les gouvernements successifs n’aient cherché réellement à endiguer ce phénomène.

Disposer d’un toit est un droit. Il était donc plus que temps de réguler les loyers par l’action publique dans une optique de justice sociale.

Europe Ecologie Les Verts se félicite de cette décision du gouvernement, qui devrait entrer en application dès le 1er août prochain, et qui démontre la volonté des écologistes de mettre en place des mesures concrètes, efficaces et justes, qui améliorent le quotidien. Europe Ecologie Les Verts réaffirme sa volonté, au-delà de ce décret, de voir mise en oeuvre une loi d’encadrement des loyers capable de réguler les loyers en s’inspirant du modèle allemand du « miroir des loyers » et de faire baisser les prix de la location quand ils sont abusifs.

Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

]]>
Non à la répression meurtrière des opposants à la mine de Conga au Pérou http://paris8et9_old.eelv.fr/non-a-la-repression-meurtriere-des-opposants-a-la-mine-de-conga-au-perou/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:11 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/non-a-la-repression-meurtriere-des-opposants-a-la-mine-de-conga-au-perou/ Europe Ecologie Les Verts (EELV) condamne avec indignation la répression
meurtrière menée par les autorités péruviennes contre le puissant mouvement
social qui s’oppose à l’ouverture d’une gigantesque mine d’or et de cuivre
à Conga, près de Celendin, dans la région de Cajamarca, au Nord du Pérou.

5 manifestants ont en effet été tués par balles par l’armée et la police
cette semaine à Celendin, et une vingtaine d’autres gravement blessés,
alors que le leader de la contestation et du mouvement Tierra y Libertad,
le père  Marco Arana, a été brièvement emprisonné et que l’état d’urgence a
été proclamé pour 30 jours dans les régions de Celendin, Hualgayoc et
Cajamarca où des centaines de militaires ont été envoyés depuis six mois.

EELV demande au gouvernement péruvien et au président Ollanta Humala de
cesser leur politique répressive et d’interdire immédiatement l’usage
d’armes léthales contre les opposants qui manifestent depuis la fin de 2011
de façon pacifique et légitime contre le projet Conga. Celui-ci a été
approuvé par le président, contrairement à ses promesses de campagne. Il
constitue le plus grand projet minier du pays et il menace gravement
l’écosystème hydrique de la région ainsi que l’accès à l’eau potable de ses
habitants, qui constitue un droit fondamental et une partie intégrante des
droits de l’Homme, selon la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du
28 juillet 2010. Le projet Conga doit en effet détruire 4 lacs d’altitude
qui constituent une réserve d’eau essentielle pour les nappes phréatiques
et les fleuves de la région. De surcroît l’usage de cyanure dans la méthode
d’extraction de l’or, déjà utilisée par Yanacocha depuis 18 ans dans sa
mine de Cajamarca, pollue le bassin hydrographique sans retombées
économiques pour la population de la région qui demeure l’une des plus
pauvres du pays. C’est pourquoi les autorités politiques régionales ont
manifesté leur refus de cette mine ainsi que les populations autochtones
qui n’ont pas été consultées. Une grève générale fin 2011, une occupation
du site brutalement réprimée et une « marche de l’eau » qui a rassemblé en
février 2010 des milliers de protestataires de Celendin à Lima s’en sont
ensuivies jusqu’à la répression sanglante de ces derniers jours.

Catherine Grèze, députée européenne d’EELV, s’est constamment montrée en
pointe pour exprimer la solidarité d’EELV au légitime refus du projet Conga
par le peuple péruvien. EELV réitère sa demande aux autorités péruviennes
de mettre fin au dangereux projet Conga et à la scandaleuse répression de ses opposants.


Elise LOWY, Jean-Philippe MAGNEN, Porte-parole

]]>
« Si tu veux creuser droit ton sillon, accroche ta charrue à une étoile » http://paris8et9_old.eelv.fr/si-tu-veux-creuser-droit-ton-sillon-accroche-ta-charrue-a-une-etoile/ Tue, 17 Jul 2012 07:44:11 +0000 http://paris8et9.eelv.fr/si-tu-veux-creuser-droit-ton-sillon-accroche-ta-charrue-a-une-etoile/ andregattolin1431-051-CL-300x200

André Gattolin est intervenu le jeudi 5 juillet en séance publique, dans le cadre du débat portant sur le Conseil européen des 28 et 29 juin 2012, pour porter la parole des Sénateurs écologistes.

 

Madame la Présidente, Monsieur le Premier Ministre,

Messieurs les Ministres, chers collègues,

Il y a parfois des hasards heureux de calendrier, et celui-ci en est un.

Notre Parlement est de retour en session depuis quelques jours et, déjà, l’Europe se retrouve au cœur de nos débats.

J’y vois là une sorte de présage pour les cinq années à venir :

Le quinquennat qui débute en France ne réussira que si nous parvenons à réinvestir pleinement le projet européen.

Et ce réinvestissement ne pourra avoir lieu que si, au sein de nos assemblées comme dans la société, nous réfléchissons enfin à cette question dans un esprit ouvert, serein, et empreint d’honnêteté politique et intellectuelle.

> lire la suite sur ecologistes-senat.fr

 

 

 

 

 

Crédits photo : services du Sénat

]]>