Rhodia – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr L'écologie politique à La Rochelle Tue, 27 Mar 2018 10:34:08 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 http://larochellereaunis_old.eelv.fr/files/2013/02/cropped-logo-LRRA-copie-32x32.png Rhodia – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr 32 32 Rhodia et les risques technologiques http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/10/23/rhodia-et-les-risques-technologiques/ Tue, 23 Oct 2012 07:16:29 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=7728 Brigitte Desveaux, co-secrétaire du groupe local EELV, intervient sur FR3 dans le 19/20 édition locale Atlantique du 19/10/2012, au sujet du PPRT de Rhodia et des pollutions générées par l'entreprise. ...]]>

Brigitte Desveaux, co-secrétaire du groupe local EELV, intervient sur FR3 dans le 19/20 édition locale Atlantique du 19/10/2012, au sujet du PPRT de Rhodia et des pollutions générées par l’entreprise.

http://info.francetelevisions.fr/video-info/

Et l’article de Sud-Ouest…

Rhodia et les risques technologiques

Réunion de présentation du Plan de protection des risques technologiques (PPRT), en fin de semaine dernière.

L'entreprise Rhodia, dans le quartier rochelais de Port-Neuf.

L’entreprise Rhodia, dans le quartier rochelais de Port-Neuf. (photo romuald augé)

Il y avait très peu de monde à la maison de quartier de Port-Neuf, où les représentants des services de l’État, ainsi que la direction de Rhodia, ont présenté le projet de PPRT (Plan de protection des risques technologiques) de cette entreprise. Les habitants ne sont probablement pas réellement inquiets car le périmètre de sécurité n’englobe aucune habitation mais seulement des bâtiments professionnels.
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Rhodia à La Rochelle – Projet Coléop’terre : Recycler les ampoules : une idée lumineuse ? http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/12/24/rhodia-a-la-rochelle-projet-coleopterre-recycler-les-ampoules-une-idee-lumineuse/ Sat, 24 Dec 2011 08:17:10 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4531 Par Pierre-Marie lemaire   L'usine de Chef-de-Baie veut se lancer dans le recyclage des lampes basse tension usagées pour en extraire les terres rares. Les écologistes s'inquiètent. ...]]>
Par Pierre-Marie lemaire

 

L’usine de Chef-de-Baie veut se lancer dans le recyclage des lampes basse tension usagées pour en extraire les terres rares. Les écologistes s’inquiètent.

Nom de code : Coléop’terre. Opérateur : Rhodia. Le projet est actuellement soumis à enquête publique. Le dossier peut être consulté à la préfecture, à la mairie de La Rochelle et à la mairie annexe de Laleu. Il prévoit l’implantation au sein de l’usine de Chef-de-Baie d’une unité de recyclage des ampoules basse tension usagées pour en extraire les terres rares qu’elles contiennent. L’industriel espère obtenir l’autorisation d’exploitation début 2012 pour une mise en production au second semestre.

Les terres rares n’ont de rares que le nom. On les trouve un peu partout dans le sous-sol, principalement en Chine qui détient la moitié des réserves connues et contrôle à 97 % le marché mondial. Leurs applications sont multiples dans la haute technologie, de la dépollution automobile aux téléviseurs, en passant par l’optique et les lampes.

200 tonnes

Le procédé breveté par Rhodia, leader mondial dans la transformation des terres rares, doit lui permettre de gagner (un peu) d’indé- pendance face à ses fournisseurs chinois et d’anticiper une pénurie orchestrée des matières premières liée à la hausse spéculative des cours.

1 000 tonnes de poudres luminophores seront traitées annuellement dans les deux usines Rhodia de Saint-Fons (Rhône) et La Rochelle pour en extraire quelque 200 tonnes de terres rares. C’est peu en regard de la production rochelaise (environ 10 %), « mais il s’agit de terres rares « lourdes », les plus rares et les plus chères », souligne Frédéric Fournet, patron de l’usine de Chef-de-Baie. Investir une dizaine de millions d’euros pour valoriser des déchets jusqu’alors envoyés à la décharge, voilà qui devrait réjouir les écolos. Eh bien non. Dans un communiqué signé Brigitte Desveaux, le groupe local d’Europe écologie-les Verts (EELV) fait la fine bouche. Il s’inquiète d’un procédé de recyclage « dont on ne connaît pas encore les nuisances et risques » et qui met en œuvre « des produits toxiques » comme le « carbonate de zirconium dopé cérium ».

Les rejets de cette nouvelle production « s’ajouteraient aux pollutions déjà excessives » du site, poursuivent les Verts. Ils soulignent que la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a jugé « trop succincte » l’étude d’impact sur l’environnement présentée par l’industriel. « Nous avons diminué nos rejets de plus de 60 % en dix ans, rétorque Frédéric Fournet. Ils sont très largement en dessous des normes imposées par l’arrêté préfectoral de décembre 2010. Une étude indépendante de l’Institut Pasteur de Lille vient de démontrer qu’ils n’avaient pas d’impact sur la faune et la flore aquatique. »

Quant au projet Coléop’terre, « il utilise les meilleures technologies disponibles dans le procédé de recyclage et dans le traitement des effluents gazeux et aqueux. » De même, il ne remet pas en cause le plan de prévention des risques technologiques adopté cette année.

« C’est une compétence unique qui a été développée à La Rochelle et qui participe au développement et la pérennité du site. »

Lire l’article dans Sud-Ouest….

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EELV La Rochelle-Ré-Aunis : Avis très réservé sur le projet Coléop’terre de RHODIA… http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/12/18/eelv-la-rochelle-re-aunis-avis-tres-reserve-sur-le-projet-coleopterre-de-rhodia/ Sun, 18 Dec 2011 15:36:24 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4451 Communiqué de presse EELV La Rochelle-Ré-Aunis    Avis très réservé sur le projet Coléop’terre… ...]]>

Communiqué de presse EELV La Rochelle-Ré-Aunis 

 

Avis très réservé sur le projet Coléop’terre…

 

La société Rhodia autour de deux de ses sites français (Saint Fons près de Lyon et La Rochelle) s’engage sur le recyclage des écrans et des ampoules à basse consommation. Ce procédé industriel « à l’essai », pourrait répondre à deux objectifs :

  • Se libérer du monopole de la Chine, aujourd’hui producteur de 90 % des minerais appelés terres rares, ressources naturelles dont l’utilisation devient massive, avec le développement des produits tels que les écrans de téléphones, tablettes, TV ou encore les ampoules à basse consommation.
  • Développer en Europe, une industrie du recyclage de ses déchets de consommation, reléguée jusqu’alors aux pays pauvres, privés de normes sociales et environnementales…

 

Enfin, 1 000 tonnes par an à recycler, une vingtaine d’emplois à partager entre les deux usines de Saint Fons et La Rochelle, ce n’est pas négligeable…

 

En revanche, ce beau tableau pourrait se trouver entaché de quelques ombres :

Ce nouveau procédé dont on ne connaît pas encore les nuisances et risques, emploiera des produits toxiques, dont les effluents /rejets s’ajouteraient aux pollutions déjà excessives de l’activité existante :

 

  • pour mémoire les représentants d’associations de protection de l’Environnement, présentes au sein de la CLIC* de l’usine Rhodia de La Rochelle rappellent régulièrement au gestionnaire de l’usine et aux services de l’Etat, les quantités excessives de rejets de C.O.V * dans l’atmosphère rochelaise, qui se mesurent en dizaines de tonnes par an (50 tonnes relevées en 2010) et d’effluents « acqueux » (D.O.C *résiduelle supérieure à 250 mg/l), et rejets azotés , pour une quantité dépassant les 1 000 tonnes par an.

 

Tout cela est déversé dans les Pertuis et aux abords des immeubles de Port Neuf. Ces pollutions ne sont pas conformes, même si l’exploitant s’appuie sur un arrêté préfectoral surprenant, datant de décembre 2010, autorisant non pas des seuils de rejets mais un taux, proportionnel à l’activité (1,5 % du tonnage de solvants utilisés à l’année)

 

  • Par ailleurs, aucune quantification des rejets radioactifs de thorium et d’uranium n‘est exigée jusqu’alors par les autorités de surveillance de l’Etat (la DREAL).

 

  • Le projet PPRT du site de Rhodia La Rochelle ne prend pas en compte ces risques radioactifs existants (ni le projet à venir) dans son périmètre (700 m seulement !)

 

  • Peut on ainsi croire que le PPRT en projet, vise à réduire les nuisances et les risques auxquels seraient exposés près de 20 000 riverains, alors que la loi donne ce premier objectif aux PPRT ?

 

En conclusion, cette activité de recyclage de nos produits pourrait mettre fin aux pratiques douteuses de recyclage par des enfants et une main d’œuvre exploités au tiers monde, mais cela ne doit pas dispenser Rhodia de meilleures pratiques industrielles et de plus de transparence. Sinon, on ne peut lui faire confiance pour cette nouvelle activité.

 

Enfin, pour notre survie, et l’ économie de nos ressources naturelles, il faudra accepter de nous questionner sur cette société de consommation qui nous pousse à renouveler un peu trop souvent nos accessoires de communication (écrans, tablettes et autres téléphones portables).

 

Au moment des cadeaux de Noël, peut être un début de réaction … ???

 

* CLIC : commission locale d’information et de concertation

* C.O.V composés organo volatiles

* D.O.C : demande chimique en oxygène

* PPRT : plan de prévention des risques technologiques

 

Pour le groupe local,

Brigitte Desveaux

Co secrétaire EELV La Rochelle-Ré-Aunis

06.11.74.62.44

 

Note technique sur le projet « Coléop’terre »

 

La société RHODIA Opérations exploite, sur la commune de La Rochelle, des installations de traitement des terres rares. Celles-ci sont classées SEVESO seuil haut au titre de la réglementation des installations classées.

Le site est régi par un arrêté d’autorisation du 14 février 1996 modifié par l’arrêté du 29 décembre 2010.

L’exploitant envisage de réaliser un nouveau projet dénommé Coleop’terre sur son site. L’objectif est de recycler les poudres luminophores contenues dans les lampes basse tension et d’en extraire les terres rares. La nouvelle installation devrait permettre de traiter 1000 tonnes par an de poudres luminophores, soit l’ensemble des poudres issues du marché français ainsi que 50 % des poudres issues des marchés européens à l’horizon 2015.

La première étape du process est réalisée en amont par l’usine de Rhodia Saint Fons Chimie qui attaque en milieu acide les poudres luminophores. Les produits solides sont ensuite transférés à l’usine de La Rochelle pour y être traités.

Ce projet industriel ne nécessite pas de nouvelles constructions, donc n’est pas soumis au régime des autorisations d’urbanisme, mais seulement au régime d’autorisation au titre des ICPE (installations classées pour la protection de l’Environnement).

La société RHODIA Opérations usine de Saint Fons, a déposé les demandes d’autorisation d’exploiter pour la partie d’exploitation qui la concerne, un avis de la DREAL Rhones Alpes a été émis le 15 avril 2011, et les communes concernées ont délibéré favorablement, à l’automne 2011, sous réserve d’une meilleure vigilance sur les effluents rejetés par la production.

La société RHODIA Opérations a déposé un dossier sur l’ensemble de ses installations , et demande l’autorisation de stocker un nouveau produit issu du traitement des terres rares, produit dénommé « carbonate de zirconium dopé cérium ». Ce produit est classé dans la rubrique 1173 de la nomenclature des installations classées. Au vu des quantités entreposées, ce stockage est soumis à autorisation avec servitudes.

Une enquête publique sera ouverte sur la commune de la Rochelle du 15 décembre 2011 au 17 janvier 2012 inclus, portant sur la demande d’autorisation d’exploiter une installation de traitement d’ampoules à basse consommation et un stockage de « carbonate de zirconium dopé cérium ».

Les principaux enjeux liés au projet concernent les rejets de la nouvelle installation dans le milieu naturel. En effet, ce nouveau projet va entrainer une augmentation des rejets qu’il est important de traiter avant le rejet dans le milieu naturel. De plus, la proximité de milieux naturels sensibles (zone Natura 2000) doit induire un traitement très poussé de cette problématique.

La DREAL a exprimé un avis, le 9.11.2011, sur le projet et l’étude d’impact sur l’Environnement fournie par l’exploitant

L’évaluation des incidences Natura 2000 requise par le code l’Environnement est jugée trop succinte par la DREAL, qui signale qu’il n’est pas fait mention du site Natura 2000 désigné au titre de la directive Oiseaux du « Pertuis Charentais – Rochebonne » (l’étude d’incidences mentionne uniquement le site d’Intérêt Communautaire du « Pertuis Charentais »). D’autre part, la DREAL estime que la conclusion sur l’absence d’impact doit être étayée au regard de l’efficacité des mesures d’évitement d’impact prises et non au regard de la distance du projet avec les deux sites Natura 2000.

Les rejets estimés seraient absorbés par la station existante (renforcée par une 3ème colonne à charbon qui sera installée afin de capter par absorption la DCO (demande chimique en oxygène) supplémentaire liée au projet. Cette mesure devrait permettre selon la DREAL de respecter les normes de rejets, notamment en ce qui concerne le Tributylphosphate (TBP), composé organophosphoré servant de solvant industriel Les rejets d’eaux pluviales seront contrôlés avant d’être envoyés dans le milieu naturel. Si le contrôle est mauvais, un bassin de 4000m3 permet de récupérer les eaux afin de les envoyer vers la station de traitement. Ce bassin existe déjà pour retenir les pollutions accidentelles ou faire tampon lors des précipitations fortes.

Concernant le bruit émis par le site, du fait que l’activité ne peut être arrêtée, l’étude d’impact sonore a été réalisée en se basant sur des niveaux acoustiques résiduels « en des points plus éloignés et situés à l’abri de l’entreprise » (cf annexe EI8). Selon la DREAL, l‘étude ne situe pas les emplacements choisis pour ces mesures de résiduel et, considère que dans le principe, ce type d’estimation introduit une incertitude importante sur les résultats. Il aurait donc été pertinent selon la DREAL, d’obtenir des mesures lors d’arrêt complet de l’installation notamment lors d’arrêts techniques nécessaires.

 

Brigitte Desveaux – décembre 2011


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Rhodia : 25 emplois à Port-Neuf pour une nouvelle installation de traitement d’ampoules basse consommation http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/11/29/rhodia-25-emplois-a-port-neuf-pour-une-nouvelle-installation-de-traitement-dampoules-basse-consommation/ Tue, 29 Nov 2011 08:48:45 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4306 Une unité de recyclage est en projet. Avec 25 nouveaux emplois à la clé. Liée à la demande d'autorisation d'exploiter présentée par la société Rhodia, une enquête publique sera ouverte du 15 décembre au 17 janvier. ...]]>

Une unité de recyclage est en projet. Avec 25 nouveaux emplois à la clé.

Liée à la demande d’autorisation d’exploiter présentée par la société Rhodia, une enquête publique sera ouverte du 15 décembre au 17 janvier.

Rhodia souhaite créer une installation de traitement d’ampoules basse consommation. Il s’agit de recycler des terres rares.

L’entreprise envisage cette activité sur son site de Port-Neuf, mais également à Lyon. Les deux projets sont lancés.

En effet, Rhodia, qui est leader mondial « des formulations à base de terres rares », a mis au point « un nouveau procédé de récupération et de séparation des terres rares contenues dans les lampes basse consommation usagées ». Selon la société, « cette filière originale de recyclage des poudres luminophores ouvre de nouvelles perspectives environnementales et économiques à l’échelle européenne ».

À La Rochelle, site historique de Rhodia, ce projet pourrait créer 25 emplois.

Le dossier de demande d’autorisation sera présenté à la mairie de La Rochelle ainsi qu’à la mairie annexe de Laleu. Des permanences avec le commissaire en quêteur sont déjà programmées, à compter du jeudi 15 décembre, de 9 heures à 12 heures. Le 21 décembre, c’est à la mairie de Laleu que se tiendra cette même permanence, de 14 heures à 17 heures.

 

Lire la suite dans Sud-Ouest…

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