RESPIRE – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr L'écologie politique à La Rochelle Tue, 27 Mar 2018 10:34:08 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 http://larochellereaunis_old.eelv.fr/files/2013/02/cropped-logo-LRRA-copie-32x32.png RESPIRE – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr 32 32 « 2015, l’année du recul des sept cuves » 🗓 🗺 http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2015/01/15/2015-lannee-du-recul-des-sept-cuves/ Thu, 15 Jan 2015 13:54:33 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8947 LALEU-LA PALLICE L’association Respire tient jeudi 15 janvier son assemblée générale   « Sud Ouest ». 2015 sera selon vous « l'année du recul des sept cuves ». Vous y croyez sérieusement ? ...]]>

LALEU-LA PALLICE L’association Respire tient jeudi 15 janvier son assemblée générale

 

« Sud Ouest ». 2015 sera selon vous « l’année du recul des sept cuves ». Vous y croyez sérieusement ?
Raymond Bozier. J’y crois depuis le début. Mais là, ça devient possible. Si l’État décide de ne pas reconduire l’AOT [autorisation d’occupation temporaire] pour la partie où sont situées les cuves, Picoty, l’industriel, ne pourra rien faire.Qu’est-ce qui vous fait croire que l’État peut faire ce choix ?
C’est bien ce à quoi on s’active ! Nous allons faire pression au niveau des ministères, à la fois celui de l’Écologie et celui des transports. Le député Olivier Falorni nous a assuré qu’il allait prendre contact avec le secrétariat d’État aux transports, qui est en charge des ports, pour prendre rendez-vous et nous accompagner.De son côté, le maire, Jean-François Fountaine, fait son possible pour qu’on rencontre Mme Royal en début d’année. J’ajoute que M. Falorni s’est engagé à poser une question à l’Assemblée nationale sur le thème de l’AOT.

On pense que, très probablement, l’AOT de SDLP-Picoty ne devrait pas être reconduite telle qu’elle a été dans les années précédentes, c’est-à-dire avec une durée aussi longue, 30 ans.

Lors de notre rencontre avec le Pdg de Picoty, qui a été très froide, lui-même a reconnu que tout dépendrait de l’AOT. Il a aussi dit que si on lui mettait des bâtons dans les roues, il s’adapterait. Comme quoi ce ne serait pas une catastrophe pour lui.

Qu’attendez-vous exactement ?
Le PPRT [Plan de prévention des risques technologiques] dit qu’en cas d’incendie ou d’explosion, les gens n’auraient pas le temps de se mettre à l’abri, aucun moyen de secours ne pourrait les protéger et ils seraient aussitôt touchés. Plus tôt on aura fait déplacer ces cuves, mieux ce sera pour la population. D’après la deuxième étude d’Ineris [l’Institut national de l’environnement et des risques industriels], si on supprime les sept cuves, il n’y a plus de zones de délaissement et on recule encore l’exposition aux risques.

Vous sollicitez le soutien des ministères, mais vous n’allez pas rester les bras croisés. 2015 sera-t-elle aussi l’année des actions ?
Il est sûr que quelque chose va se passer du côté du port de commerce… La décision pour l’AOT se prendra là-bas. C’est notre grande réflexion : quelles actions doit-on mener ?

Avez-vous contacté des zadistes ?
Il y a longtemps qu’on aurait dû transformer tout ça en ZAD [Zone à défendre] ! Le problème est que nous sommes dans une zone Seveso seuil haut, avec du stockage de pétrole. C’est une zone dangereuse qui pose un problème de sécurité. On ne peut pas dire d’un côté qu’il faut mettre les habitants en sécurité et, de l’autre, nous mettre nous-mêmes en danger en occupant les lieux.

Recueilli par Frédéric Zabalza

Assemblée générale de Respire jeudi 15 à 18 h 30 à la salle des associations de Laleu.

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Intervention de Brigitte Desveaux sur le PPRT Picoty-SDLP http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2014/11/28/intervention-de-brigitte-desveaux-sur-le-pprt-picoty-sdlp/ Fri, 28 Nov 2014 22:26:04 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8911 Intervention de Brigitte Desveaux lors de la délibération concernant le PPRT PICOTY-SDLP et la convention relative à la maîtrise foncière des maisons en droit de délaissement - ...]]>

Intervention de Brigitte Desveaux lors de la délibération concernant le PPRT PICOTY-SDLP et la convention relative à la maîtrise foncière des maisons en droit de délaissement –
Conseil Municipal du 28 novembre 2014

 

Tout d’abord, je voudrais féliciter l’action que mène Sophorn Gargoullaud sur le quartier. Les habitants sont témoins de son écoute et de son attention face à cette situation très difficile que nous vivons depuis plusieurs années.

Je voudrais rappeler comme nous l’avons vu en municipalité – nous vous l’avons annoncé Monsieur le Maire – que les élus écologistes se positionneraient un peu différemment de la position annoncée par Sophorn comme étant la position de la municipalité; ce qui ne nous désengage pas de la majorité à laquelle nous adhérons et nous participons avec beaucoup de passion.

 

D’abord, je voudrais rappeler la désapprobation que nous avons depuis le début de cette démarche. On ne va pas revenir sur la manière dont l’autorisation d’installation de cette extension d’exploitation a été faite, mais, un permis tacite, une extension de près d’un quart des stockages de l’entreprise Picoty… augmentant  encore le risque de cette installation seveso – cela s’est fait de manière assez discrète, et ce qui a causé la panique dans ce quartier, s’apercevant que ce site seveso devenait de plus en plus dangereux avec plus de stockage.

 

La deuxième chose, c’est que pour nous, la solution du rachat d’une quinzaine de maisons ne résoudra pas la question de l’exposition aux risques. Aujourd’hui, si la réglementation était appliquée, les 50 m qui vont être libérés entre les maisons qui resteront et qui ne seront pas rachetées et les cuves, ne seraient pas suffisants. La réglementation exigerait entre 300 et 500m de distance. Donc le risque va rester pour les maisons qui seront à 50 m des installations. Nous pensons que le fait d’avoir cette coupure paysagère pourra peut-être apporter quelque confort visuel, mais pas réduire le risque auquel sont exposés les populations aujourd’hui et cela n’est pas la solution.

 

Enfin, nous défendons une solution plus radicale que celle que vous défendez Monsieur le Maire, c’est à dire, ne pas permettre le renouvellement de l’AOT. C’est la demande des associations, nous la soutenons, nous la rejoignons, et c’est le discours que nous tiendrons lorsque nous aurons l’occasion de nous adresser – peut-être pas oralement – à Madame la Ministre, mais c’est la position que nous défendons : il ne faut pas renouveler en décembre 2015 cette AOT ! Les installations que nous souhaitons faire déménager sont amorties, nous ne mettons pas en péril l’équilibre économique de l’entreprise, elle peut se permettre de ne pas réutiliser ces 6 cuves à partir de l’année 2016.

 

Je voulais faire cette déclaration au nom de mes collègues et donc expliquer notre vote : nous nous abstiendrons  sur le vote de cette délibération.

 

Brigitte Desveaux, conseillère municipale à La Rochelle
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« Je serai le dernier à partir » http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2014/11/14/je-serai-le-dernier-a-partir/ Fri, 14 Nov 2014 14:44:05 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8894 Les derniers irréductibles au pied des cuves Picoty Quelques photos, en noir et blanc et sépia. Du doigt, il montre ses enfants, ses neveux ou lui-même, les uns faisant du vélo sur un chemin caillouteux, les autres prenant simplement la pose. Les clichés les plus anciens dévoilent un décor champêtre. Certaines photos, prises au début des années 70, font apparaître en arrière-plan un vaste terrain vague, d'où ont surgi de grands bâtiments circulaires. ...]]>


Les derniers irréductibles au pied des cuves Picoty

Quelques photos, en noir et blanc et sépia. Du doigt, il montre ses enfants, ses neveux ou lui-même, les uns faisant du vélo sur un chemin caillouteux, les autres prenant simplement la pose. Les clichés les plus anciens dévoilent un décor champêtre. Certaines photos, prises au début des années 70, font apparaître en arrière-plan un vaste terrain vague, d’où ont surgi de grands bâtiments circulaires.

Là depuis quarante ans

« Ceux qui disent que les cuves étaient là avant nous sont des menteurs ! », réagit Louis Bernard. Âgé de 78 ans, originaire de Dompierre-sur-Mer, il demeure depuis plus de quarante ans au 36, rue des Sablons, au pied des grandes réserves d’essence barrées d’un arc-en-ciel, « dans une maison construite en 1920 ».

« Avant, j’ai aussi habité avec ma femme en haut de la rue. À l’époque, il y avait des baraquements en bois et, derrière, on allait à la chasse, aux champignons. Quand les cuves ont été construites, on ne nous a pas demandé notre avis. Mais moi, j’en ai rien à faire de leurs bacs, c’est juste les odeurs d’essence qui me dérangent », remarque le retraité, veuf et père de trois enfants, dont l’aîné a 51 ans. L’histoire de Laleu, des Chirons-Longs, de la Pallice, Louis Bernard en connaît un bout, de même que les familles qui y vivent.

« Il faudra le double »

Il n’envisage pas de finir sa vie ailleurs, bien que sa propriété (1 000 mètres carrés) figure dans la zone de délaissement et que la vétusté gagne le quartier. La voiture qui a défoncé le mur de sa maison, il y a trois mois, n’a fait qu’accroître son ire contre la mairie, à qui il demande en vain d’installer des ralentisseurs.

« Je ne veux pas partir. Pourquoi ça serait à nous de partir ? D’abord, avec la somme qu’on nous propose, on ne peut pas acheter ailleurs. Et eux là, en face [il pointe du doigt les cuves], il paraît qu’ils n’ont pas de sous, mais en attendant ils refont tous les bâtiments à neuf. Leur rêve, ce serait qu’il n’y ait plus personne à Laleu pour pouvoir rejoindre directement le port de commerce. »

« En 2015, leur contrat avec l’État arrive à terme, pourquoi est-ce qu’on ne les envoie pas ailleurs ? », interroge Louis Bernard. Même s’il voit peu à peu certains de ses voisins accepter de partir, il reste ferme. « Je veux rester. S’ils veulent vraiment me foutre dehors, il faudra qu’ils offrent le double de la valeur de la maison, plus les frais de notaires. Et je partirai au dernier moment, je serai le dernier ! », assure-t-il.

F. Zabalda (Sud-Ouest 13/11/2014)

(Photo: P Martineau)

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La Pallice : 3 800 signatures contre les cuves d’hydrocarbures http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/11/01/la-pallice-3-800-signatures-contre-les-cuves-dhydrocarbures/ Fri, 01 Nov 2013 20:00:56 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8549 Par Christiane Poulin La Pallice : 3 800 signatures contre les cuves d'hydrocarbures   La pétition de Respire a recueilli 3 800 signatures pour le recul des cuves d’hydrocarbures. ...]]>

Par Christiane Poulin

La Pallice : 3 800 signatures contre les cuves d’hydrocarbures

 

La pétition de Respire a recueilli 3 800 signatures pour le recul des cuves d’hydrocarbures.

(photo pascal couillaud)

Hier après-midi, Pascale Martineau et Nathalie Le Mitouard, membres du bureau de l’association Respire, ont déposé à la mairie les signatures recueillies après le lancement de la pétition demandant le recul des cuves de stockage d’hydrocarbures à la Pallice. Elles ont été reçues par un des commissaires nommés dans le cadre de l’enquête publique sur le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT), cette enquête étant précisément close ce jeudi 31 octobre.

 

Lire la suite dans Sud-Ouest du 1/11/13…

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Pourquoi faut-il refuser le projet de PPRT et exiger le recul des cuves d’hydrocarbures Picoty ? http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/10/13/pourquoi-faut-il-refuser-le-projet-de-pprt-et-exiger-le-recul-des-cuves-dhydrocarbures-picoty/ Sun, 13 Oct 2013 20:30:02 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8525 Nos arguments pour vous aider à répondre à l'enquête publique : « je soussigné, …........................................................., résidant à........................................, ...]]>

Nos arguments pour vous aider à répondre à l’enquête publique :

« je soussigné, ……………………………………………………, résidant à………………………………….,

exprime un avis négatif sur le projet préfectoral de Plan de Prévention des Risques Technologiques PICOTY/SDLP, commune de La Rochelle pour les raisons suivantes :

  • Une trop grande proximité entre les cuves et les habitations

Les cuves, appelées aussi bacs, en particulier celles de la société Picoty, sont venues s’installer très proches des maisons d’habitation (parfois moins de 30 mètres au chemin des Remblais) implantées depuis très longtemps. La protection de la population passe par la réduction des risques à la source, et donc le recul de plusieurs cuves d’hydrocarbures, comme ne cesse de le réaffirmer l’association RESPIRE, investie dans ce combat auprès des riverains depuis quatre ans.

  • Une mise en sécurité des habitants qui n’est pas assurée

Les travaux prescrits ne protégeront pas les habitants  parce qu’ils se limitent à 10 % de la valeur vénale des habitations et car le bâti concerné restera vulnérable. Or le danger est avéré : Comme l’argumente l’association Respire,  » un plan d’urgence assurant la mise à l’abri des personnes présentes au sein de la zone d’effet du phénomène dangereux ne pourra pas être mis en œuvre. »

  • Une information des habitants qui a été insuffisante

L’ information a été insuffisante sur les réunions publiques pour les habitants directement concernés par les périmètres d’aléas. Par exemple pour la réunion publique de juin 2013, l’invitation n’a pas été distribuée dans toutes les boîtes aux lettres. Les habitants situés en zone verte n’ont jamais reçu d’information ou d’invitation aux réunions publiques sur les recommandations de travaux concernant leur habitation.

  • Des études de danger incomplètes et obsolètes

L’arrêté d’autorisation d’exploiter 283 000 m3 d’hydrocarbures incluant l’extension de 4 cuves supplémentaires se basait sur un ensemble insuffisant de données tant au plan hydrologique (atteinte aux nappes souterraines, proximité des Pertuis, absence d’une étude hydrogéologique complète) qu’au plan risque incendie (cf avis défvorable émis au CODERST par l’association de protection de l’Environnement Nature Environnement 17)

  • Des règles qui n’ont pas été respectées

Alors même que le PPRT est prescrit par arrêté préfectoral du 10 septembre 2008, un permis de construire tacite est accordé par la mairie (alors que celle-ci n’a pas pouvoir lorsqu’il s’agit de sites classés Seveso) pour la construction de 4 cuves supplémentaires sur le site Picoty : validité de ce permis depuis le 12 décembre 2008. Le permis d’exploitation a été accordé par la préfecture le 23 mars 2010. Ces quatre nouvelles cuves, actuellement en construction, aggravent la situation et va à l’encontre de la réglementation.

D’autre part, ce PPRT devraient prendre en compte la révision 2013 des études de dangers des deux sociétés, Picoty et SDLP ce qu’il ne fait pas alors que la dernière étude de dangers date de juin 2008 et que sa révision doit intervenir tous les 5 ans.

  • Des alternatives possibles qui repecteraient mieux l’esprit de la loi sur les PPRT

Une partie des cuves de la société Picoty sont installées sur le domaine public maritime pour lequel elle dispose d’une autorisation d’occupation temporaire (AOT). Celle -ci arrive à échéance en décembre 2015.

L’Etat peut très bien ne pas renouveler cette concession et négocier ainsi avec l’industriel, le recul des cuves. La réduction du risque à la source est donc possible.

D’autre part aucune étude indépendante du coût réel du recul des cuves n’a été réalisée et comparée aux coûts humains, matériels, économiques et écologiques d’un accident technologique sur ce site.

  • Des subventions publiques pour financer des doubles parois à l’industriel

Enfin, nous dénonçons le fait que le paiement des doubles coques pour les 4 nouvelles cuves fasse l’objet d’une convention tripartite (CDA de La Rochelle, Conseil Général et l’Etat) alors que ces travaux relèvent de l’emprise du site Picoty intra muros et qu’au titre des Mesures de Maîtrise des Risques (MMR) imposées par la loi, c’est l’industriel qui doit acquitter la facture.

Nous vous rappelons que vous pouvez également signer la pétition initiée par l’association RESPIRE :

http://www.change.org/fr/pétitions/la-rochelle-seveso-picoty-doit-reculer-ses-cuves

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La Région a dit NON au PPRT PICOTY/SDLP http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/07/13/la-region-a-dit-non-au-pprt-picotysdlp/ Sat, 13 Jul 2013 07:20:03 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8443 La Région a dit non Le Conseil régional a émis hier un avis défavorable au plan de prévention des risques technologiques de Picoty-SDLP que le Conseil municipal avait pourtant voté . ...]]>

La Région a dit non

Le Conseil régional a émis hier un avis défavorable au plan de prévention des risques technologiques de Picoty-SDLP que le Conseil municipal avait pourtant voté .

Les cuves de la société Picoty, à la Pallice. (photo archives dominique jullian)

Lors de sa commission permanente d’hier matin, le Conseil régional avait à étudier un dossier déjà venu à l’ordre du jour du Conseil municipal de La Rochelle mercredi soir. À savoir, le projet de plan de prévention des risques technologiques (PPRT) des sociétés Picoty et SDLP (Société du dépôt de la Pallice), dont on sait le vif débat qu’il suscite.

Si la Région avait à se prononcer, c’est à la demande de la préfecture de la Charente-Maritime, laquelle a sollicité un avis par courrier adressé le 19 juin dernier. Et ô miracle, alors que le Conseil municipal de La Rochelle avait jeudi voté favorablement (28 voix pour, 10 contre et 11 abstentions), la majorité de gauche du Conseil régional est allée dans le sens inverse, la présidente du Conseil régional signant, en définitive, la délibération se concluant par l’avis défavorable de la région à ce PPRT.

Lire la suite dans Sud-Ouest…

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La préfète chahutée par des habitants de la Pallice http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/06/27/la-prefete-chahutee-par-des-habitants-de-la-pallice/ http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/06/27/la-prefete-chahutee-par-des-habitants-de-la-pallice/#comments Thu, 27 Jun 2013 07:55:29 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8372 Par Frédéric Zabalza La préfète chahutée par des habitants de la Pallice La réunion publique sur le plan de prévention des risques technologiques de Picoty et SDLP, mardi soir, fut houleuse. Les arguments de l’État ont du mal à convaincre. ...]]>

Par Frédéric Zabalza

La préfète chahutée par des habitants de la Pallice

La réunion publique sur le plan de prévention des risques technologiques de Picoty et SDLP, mardi soir, fut houleuse. Les arguments de l’État ont du mal à convaincre.

Les voisins des cuves et les membres de Respire ont imposé leur ordre du jour à cette réunion qui n’en avait pas. (Photo Xavier Léoty)

La préfète de la Charente-Maritime, Béatrice Abollivier, a eu bien du mal à garder son sang-froid mardi soir, au cours de la troisième réunion publique sur le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de Picoty et SDLP qu’elle organisait dans la salle des fêtes de la Pallice pour débattre des conséquences de ce plan sur l’urbanisme, les équipements publics ou encore les lignes de bus. La représentante de l’État a dû hausser le ton, interrompue à maintes reprises par une salle en colère et incrédule, où les membres de l’association Respire étaient en nombre et remontés à bloc.

 

Lire la suite dans Sud-Ouest du 27/06/13…

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Recul des cuves : chacun doit prendre ENFIN ses responsabilités http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/06/07/recul-des-cuves-chacun-doit-prendre-enfin-ses-responsabilites/ Fri, 07 Jun 2013 17:08:50 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8323 Communiqué de presse  - La Rochelle, le 8 juin 2013 Recul des cuves : chacun doit prendre ENFIN ses responsabilités ...]]>

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Communiqué de presse  – La Rochelle, le 8 juin 2013

Recul des cuves : chacun doit prendre ENFIN ses responsabilités

 

Samedi 8 juin, à l’appel de la coordination nationale des riverains de sites Seveso, des habitants et leurs associations manifesteront à La Rochelle. Europe Ecologie Les Verts soutient depuis le début, la demande exprimée par les habitants des quartiers de La Pallice-Laleu, du recul des cuves de Picoty (situées à moins de 30 m des maisons), et le refus de l’extension du stockage. EELV soutient la demande des autres  riverains de sites Seveso (au nombre de 3 et bientôt 4 avec le stockage de méthanol d’Envirocat). Cette demande, c’est  plus de transparence sur les risques industriels qui les menacent, mais aussi ils se sentent en droit de réclamer la réduction de ces risques, ou au moins, une volonté claire de ne pas les augmenter ! Or, depuis quelques années, avec la politique menée par le Port de commerce, l’accélération des installations à risques est forte. Elle se fait , avec l’accord voire l’encouragement des élus locaux. (faut il rappeler que siègent dans les instances du Port de commerce des représentants de toutes les collectivités locales ?). Par ailleurs, l’orientation économique du Port de commerce est claire: sous l’égide de son président (FNSEA, Agro- carburants, membre de diverses alliances avec les céréaliers, les pétroliers, leurs filières  de stockage et de commercialisation) le projet économique du port est centré sur ce qu’on appelle les pondéreux, et notamment le vrac. Les droits de port sont alors liés aux flux (comme d’ailleurs pour le port de plaisance), pour qui peu importent les passants,pourvu qu’ils soient nombreux ! Autant dire que la qualité environnementale de l’activité n’est pas une préoccupation majeure. Et pour ce qui est de l’image écologique, touristique et moderne de La Rochelle…peu lui importe ! A Europe Ecologie-les Verts, nous pensons  que la Rochelle et ses habitants méritent un projet économique plus ambitieux, ancré dans son siècle, celui de la transition écologique, celui de la création d’emplois durables et non délocalisables. Accepter tout ce qui passe sans exigence n’est pas inéluctable : il suffit de le vouloir et de porter l’ambition haut et fort. Ainsi, d’autres projets arriveront , et les habitants seront rassurés : on cessera la fuite en avant et pour ce qui reste, on engage l’information et la culture du risque. Pour nous,  le Port de La Pallice a un potentiel de développement, par sa situation de port en eau profonde, il devrait orienter son projet économique vers les productions de l’avenir. Par exemple donner une issue favorable à la demande d’implantation d’un assembleur d’éoliennes et refuser celle d’une unité de broyage de ciment. Il devrait plutôt soutenir l’éco nautisme et refuser le démantèlement des bateaux poubelles, soutenir les producteurs d’énergies renouvelables et être aux côtés de Respire pour refuser l’extension des cuves de Picoty… Prenons exemple sur d’autres ports en Europe qui manient l’économie circulaire avec une aisance inimaginable ici ! Bref, EELV La Rochelle-Ré-Aunis, sera aux côtés des habitants de La Rochelle, des riverains de Picoty-SDLP, samedi 8 juin 2013, pour soutenir la réduction du risque dans leur quartier, pour un autre usage de l’argent public, mais aussi pour promouvoir une autre feuille de route économique…

 

 

Pour EELV La Rochelle-Ré-Aunis

 

B. Desveaux

co porte parole du groupe local

0611746244

 

 

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La Rochelle : le coût du risque de la Pallice http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/04/06/le-cout-du-risque/ Sat, 06 Apr 2013 08:26:11 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8164 Par pierre-marie lemaire Le coût du risque Sécuriser les riverains des dépôts pétroliers de la Pallice coûterait neuf fois plus cher que de les exproprier . ...]]>

Par pierre-marie lemaire

Le coût du risque

Sécuriser les riverains des dépôts pétroliers de la Pallice coûterait neuf fois plus cher que de les exproprier .

Déplacer les six cuves les plus proches des maisons coûterait 27,3 millions d’euros. (photo pascal couillaud)

Reculer une partie des dépôts d’hydrocarbures de la Pallice pour mieux sécuriser les habitants du quartier est techniquement possible et financièrement coûteux. Telle est la conclusion de l’étude que l’Institut national de l’environnement et des risques industriels (Ineris) a remise – le 27 mars – à la préfète de la Charente-Maritime, Béatrice Abollivier (1).

Ce rapport s’inscrit dans la préparation du Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) des sociétés pétrolières Picoty et SDLP que la préfecture veut boucler avant la fin de l’année. Il avait été commandé à l’Ineris, à la demande pressante d’une association du quartier, Respire.

 

Lire la suite dans Sud-Ouest…

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PPRT PICOTY/SDLP : Que chacun prenne ses responsabilités http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/03/16/pprt-picotysdlp-que-chacun-prenne-ses-responsabilites/ Sat, 16 Mar 2013 10:02:07 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8119 Lettre Ouverte de l’Association R.E.S.P.I.R.E Que chacun prenne ses responsabilités L’élaboration du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) pour les dépôts de carburants Picoty et SDLP, sites classés Seveso haut situés à l’ouest de La Rochelle, vient d’être prolongé (pour la troisième fois) par la préfecture de la Charente-Maritime jusqu’au 10 septembre 2014. ...]]>

Lettre Ouverte de l’Association R.E.S.P.I.R.E

Que chacun prenne ses responsabilités

L’élaboration du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) pour les dépôts de carburants Picoty et SDLP, sites classés Seveso haut situés à l’ouest de La Rochelle, vient d’être prolongé (pour la troisième fois) par la préfecture de la Charente-Maritime jusqu’au 10 septembre 2014.

Lettre ouverte ICI…

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AZF 10 ans après : et à La Rochelle ? http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/09/21/azf-10-ans-apres-et-a-la-rochelle/ Wed, 21 Sep 2011 18:41:43 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=2569 Ce danger qui obsède Par PIERRE-MARIE LEMAIRE (Sud-Ouest 21/09/2011) LA ROCHELLE Stockages d'engrais, dépôts pétroliers, … : les 8 000 habitants de l'Ouest rochelais sont cernés par quatre sites Seveso ...]]>

Ce danger qui obsède

Par PIERRE-MARIE LEMAIRE (Sud-Ouest 21/09/2011)

LA ROCHELLE Stockages d’engrais, dépôts pétroliers, … : les 8 000 habitants de l’Ouest rochelais sont cernés par quatre sites Seveso

C’est un mauvais chemin vaguement goudronné, bordé d’herbes folles. D’un côté, de modestes maisons, avec leur courette ou leur jardinet ; de l’autre, des cuves monumentales, 54 au total. Elles contiennent 500 000 mètres cubes d’hydrocarbures et sont exploitées par deux pétroliers indépendants, Picoty SA (stations Avia) et la SDLP (Société des dépôts de La Pallice).

Nous sommes à La Pallice, quartier portuaire et populaire de La Rochelle. Ici, les risques industriels, on connaît. Ils s’inscrivent dans le paysage. Les hautes cheminées de l’usine Rhodia Terres rares voisinent avec les entrepôts de Gratecap (filiale de Total), où sont stockées des milliers de tonnes d’engrais nitratés. À peine plus loin, les silos de la Sica font la pige aux réservoirs de Picoty, dont les couleurs bariolées adoucissent à peine la silhouette menaçante. Quatre sites classés Seveso encerclent les quelque 8 000 habitants des quartiers de Laleu et de La Pallice.

Incertitude

Anne Pasquiou habite depuis six ans une petite maison du chemin des Remblais. « C’est le seul endroit de La Rochelle où j’ai pu trouver quelque chose dans mes prix. » Le dépôt pétrolier est au bout de son jardin, à une vingtaine de mètres. « J’ai appris ce qu’il y avait dans les cuves le jour où j’ai signé. Il était trop tard pour me désister. »

Incendie, explosion, boil over, pressurisation des bacs…, Anne Pasquiou est consciente de vivre à côté d’une bombe en puissance. Mais c’est moins le danger qui l’obsède que l’incertitude. Pourra-t-elle rester demain à La Pallice ?

« Ça me travaille »

Conformément à la loi votée après la catastrophe d’AZF, le préfet de la Charente-Maritime a prescrit un Plan de prévention des risques technologiques (PPRT) dans le périmètre du dépôt Picoty-SDLP. Il prévoit notamment l’expropriation de neuf maisons au plus près du site, un droit de délaissement pour 23 propriétaires et la prescription de travaux de sécurisation pour quelques dizaines d’autres. « Moi, je fais partie des « délaissés », poursuit Anne Pasquiou. Soit je vends, soit je fais des travaux. J’attends pour me décider que les Domaines évaluent ma maison. »

À l’entendre, le lancement du PPRT a eu un effet inattendu. « Des gens qui vivent là depuis des décennies, avant même la construction des cuves, sont prêts à partir parce qu’on a réussi à leur faire peur. » C’est le cas de sa voisine, Judette Pagès, Palliçoise de souche : « Avant, je n’y pensais pas, maintenant, ça me travaille tout le temps. Des jours, on se met à pleurer, on ne sait pas pourquoi… »

Leçons du passé

À cette prise de conscience s’ajoute une crise de confiance. La préfecture et la mairie (PS) de La Rochelle ont donné leur feu vert à plusieurs projets industriels qui provoquent la colère des habitants : quatre cuves supplémentaires pour Picoty, une unité de broyage de ciment sur le port, encore des silos, un autre stockage d’engrais liquides…

Pour les habitants de La Pallice, la coupe est pleine. « Autoriser l’extension du dépôt pétrolier est une aberration, affirme Raymond Bozier, vice-président de Respire, leur association de défense. Il est urgent de réparer les erreurs du passé et de ne pas en commettre de nouvelles. »

Pour Marc Sénant, responsable « risques industriels » de France Nature Environnement, l’État « a bien tiré les leçons d’AZF mais ne les a pas concrétisées » : « Les mesures de protection des populations se font toujours attendre. Prenez deux photos aériennes de La Pallice, l’une de 2001, l’autre de 2011, vous verrez que rien n’a changé. Plutôt que de dépenser des sommes folles dans l’expropriation des habitants, mieux vaudrait investir l’argent public dans la réduction des risques à la source. Cela a été fait en Isère, par exemple, avec succès. »

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