Mobilité – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr L'écologie politique à La Rochelle Tue, 27 Mar 2018 10:34:08 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 http://larochellereaunis_old.eelv.fr/files/2013/02/cropped-logo-LRRA-copie-32x32.png Mobilité – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr 32 32 La mairie de La Rochelle passe au vert http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2014/10/24/la-mairie-de-la-rochelle-passe-au-vert/ Fri, 24 Oct 2014 08:19:14 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8878 Publié le 24/10/2014 par Alain Babaud Sud-Ouest La réunion publique pour la réduction de la vitesse en ville a attiré une centaine de personnes, hier soir. ...]]>

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La réunion publique pour la réduction de la vitesse en ville a attiré une centaine de personnes, hier soir.

Jean-Marc Soubeste, l’adjoint aux déplacements, a présidé la réunion salle Émile-Combes.© PHOTO ROMUALD AUGÉ
Une centaine de personnes ont assisté, hier soir, à la réunion publique proposée par la mairie dans le cadre de la concertation pour la mise en place du programme « ville apaisée » de réduction de la vitesse dans les rues rochelaises. Jean-Marc Soubeste, l’adjoint écologiste aux déplacements, a d’abord présenté les enjeux : donner moins de place à la voiture, davantage aux vélos, aux piétons, et sécuriser la rencontre de tous. Avant de lâcher une ambition : passer 80 % des rues à 30 km / heure, voire moins quand c’est possible pour ne garder, schématiquement, que les axes importants de circulation à 50 k

Une perspective qui n’a fait bondir personne, hier soir, salle Émile Combes, où les habitants des quartiers de la Genette, Fétilly et la Trompette étaient invités à se rendre. Une habitante de l’avenue Grasset, justement très passante, a souligné le bruit généré par la circulation sous ses fenêtres. « Jusqu’à 75 décibels dans la maison ! ». D’autres ont pointé certaines incohérences de circulation, les itinéraires de contournement employés par les automobilistes pour échapper aux contraintes, les bus « trop grands et aux trois-quarts vides », le risque qu’il y a a se déplacer à vélo sur l’avenue Guiton…

Une dame, piétonne, s’est risquée à dénoncer le danger qu’elle perçoit à se faire frôler par des cyclistes qui se comportent parfois avec les promeneurs à pied comme les automobilistes avec… les cyclistes. « Est-ce qu’on ne peut pas exiger qu’ils aient une sonnette ? » « Ils en ont ! », ont répondu en chœur ses voisins avant de plancher en ateliers, sur les plans fournis par la Ville. La nouvelle municipalité a bien conscience qu’il y a des aménagements de voirie à faire, des cheminements piétonniers à tracer, des voies cyclables à rendre plus sûres. Mais elle attend que ce soit les Rochelais, eux-mêmes, qui signalent ce qu’il leur semble important d’accomplir, avant de prendre des décisions et d’arrêter un programme de réalisations sur le mandat. Ça peut très bien se faire de manière « apaisée ». En tout cas, c’est plutôt dans cet esprit qu’on le prend, à la Genette.

Alain Babaud

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L’apaisement, ce n’est pas pour maintenant http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2014/10/03/lapaisement-ce-nest-pas-pour-maintenant/ Fri, 03 Oct 2014 13:40:58 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8858 Publié le 03/10/2014  par frédéric zabalza Les habitants de Laleu, la Pallice, la Rossignolette et Pampin ont inauguré hier soir la concertation sur la circulation. Il fut plus question des problèmes que des solutions. ...]]>

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Les habitants de Laleu, la Pallice, la Rossignolette et Pampin ont inauguré hier soir la concertation sur la circulation. Il fut plus question des problèmes que des solutions.

Une petite trentaine de personnes a fait face aux élus : Jean-Marc Soubeste (au micro) et Sophorn Gargoullaud (à droite).© PHOTO PASCAL COUILLAUD

La première des dix réunions de concertation sur « la Ville apaisée », à savoir une cité où l’espace public serait mieux partagé et la voiture moins présente, s’est tenue hier soir. Face à Jean-Marc Soubeste et Sophorn Gargoullaud, élus respectivement en charge de l’environnement et du secteur, une petite trentaine de personnes, des retraités en majorité.

Beaucoup de questions aussi, un peu de grogne et de frustrations. Si le premier objectif de cette opération est de faire jaillir le ressentiment des riverains, le pari est réussi. Si le deuxième est de trouver des solutions qui conviennent à tous, il y a du travail en perspective.

Au vrai, il fut plus question, lors du débat public, des problèmes actuels que des solutions futures. Pas un mot sur les bus ni les vélos. Un avant-goût, en quelque sorte, de l’assemblée générale du comité de quartier de Laleu-la Pallice, le 11 octobre à 15 heures.

« Je leur crève les pneus »

Les deux conseillers municipaux ont pu s’en rendre compte, quand la réunion a tourné au règlement de comptes.

« Le chemin des Remblais devient dangereux. C’est pas des trottinettes qui passent là-bas, c’est des camions de 38 tonnes, 50 tonnes, avec des calendriers de femmes à poil. Ils se foutent des limitations de vitesse et personne ne fait rien, on voit jamais de policiers. Je vous laisse les clés de chez moi si vous voulez passer une nuit pour voir. Ma fille a déjà failli se faire écraser. Les prochains, je leur crève les pneus ! », s’est exprimé un habitant de Laleu. « Le chemin des Remblais est un sujet qui nous est tout de suite remonté. Quant aux policiers municipaux, ils sont en sous-effectifs. Il y a deux fois moins d’îlotiers que dans d’autres villes de taille équivalente », a reconnu Sophorn Gargoullaud.

« Les camions, il faut quand même qu’ils arrivent jusqu’aux entreprises », a souligné un employé de la Semat, entreprise située à Chef-de-Baie. « Je ne vais pas me faire des amis, mais la solution serait d’installer des radars en ville », a ajouté un quadragénaire. « La limitation à 30 km/heure, c’est bien, mais vous n’avez pas peur du chômage en centre-ville. Quand les commerçants partiront, ce sera mort », s’inquiétait un retraité. « Ne confondez pas le centre-ville et le centre de Laleu. Ne faites pas un quartier dortoir », a prié un autre. « Même les bus ne respectent pas les 30 à l’heure ! », hurle une dame.

Remplir les questionnaires

Une habitante de Laleu s’indigne, elle, du sort réservé à son quartier. « Laleu est drôlement délaissé. La rue principale, c’est un gymkhana pour traverser. Elle est toute défoncée, ça fait honte. Alors oui, Laleu, c’est chez les pauvres. Mais on est des Rochelais comme des autres, on paie des impôts. » « Il faut le dire en atelier, et remplir les questionnaires. On a décidé de consacrer une partie de l’argent public pour répondre à ces questions. Ce n’est pas du vent », a répondu Jean-Marc Soubeste, invitant l’assistance, après le débat, à participer aux ateliers.

Prochaine réunion le 9 octobre à 18 h 30, à la maison de quartier de Port-Neuf.

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