Eau – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr L'écologie politique à La Rochelle Tue, 27 Mar 2018 10:34:08 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 http://larochellereaunis_old.eelv.fr/files/2013/02/cropped-logo-LRRA-copie-32x32.png Eau – Ancien EELV La Rochelle Ré Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr 32 32 Rassemblement silencieux en hommage à Rémi Fraisse 🗓 🗺 http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2014/10/31/rassemblement-silencieux-en-hommage-a-remi-fraisse/ Fri, 31 Oct 2014 14:55:44 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8882 Rassemblement silencieux en hommage à Rémi Fraisse Samedi 1 novembre à 15h La Grosse Horloge à La Rochelle ...]]>

Rassemblement silencieux en hommage à Rémi Fraisse

Samedi 1 novembre à 15h

La Grosse Horloge à La Rochelle

Les Jeunes Communistes, les Jeunes Écologistes, Europe Ecologie les Verts LR-Ré-Aunis-Rochefort et le Parti de Gauche , appellent à un rassemblement silencieux en hommage à Rémi Fraisse, opposant au barrage de Sivens (Tarn), décédé au cours de la lutte dans la nuit de samedi à dimanche dernier.

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200 « bassines » en projet ?… un modèle économique dépassé et injuste ! http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/08/14/200-bassines-en-projet-un-modele-economique-depasse-et-injuste/ Wed, 14 Aug 2013 11:50:52 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8458           200 « bassines » en projet ?... un modèle économique dépassé et injuste ! ...]]>

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200 « bassines » en projet ?… un modèle économique dépassé et injuste !

L’annonce faite ces derniers jours par l’association des irrigants Aquanide suscite interrogations et inquiétudes. Notamment parmi les responsables de la santé publique en charge de l’alimentation en eau potable, qui interpellent régulièrement les acteurs politiques pour trouver des solutions aux problèmes posés par les pollutions diffuses issues de l’agriculture.

Ces retenues de substitution favorisent la poursuite de modèles agricoles de plus en plus consommateurs et dépendants des ressources naturelles, dominés par la monoculture de céréales et l’extension des agrocarburants. Or, ce modèle ne permet pas d’assurer la production d’eau potable dans des conditions sanitaires satisfaisantes. Il en est de même pour la protection des milieux aquatiques et de la biodiversité de la faune et de la flore, dont la surmortalité des abeilles est l’un des symboles les plus préoccupants.


Il faut rappeler que ces « bassines » sont financées à plus de 70 % par des fonds publics, ne sont jamais rentables, et sont surtout remplies par des prélèvements dans les nappes phréatiques, et donc dans des réserves qui alimentent les cours d’eau en période d’étiage. C’est une solution irresponsable pour les finances publiques et les milieux naturels, et nuisible à un développement équilibré des territoires ruraux.

Aujourd’hui, en Poitou-Charentes, plus de 95 % des linéaires des cours d’eau et plus de 60 % des nappes sont déjà pollués. La loi sur l’eau de 2006 et la Directive Eau de 2000 nous engagent vers un bon état écologique des cours d’eau pour 2015. La non atteinte de cet objectif contraindrait la France à payer des astreintes dont le montant serait faramineux… et bien sûr réglé une fois de plus par le contribuable !


En Poitou-Charentes, alors que toutes les études convergent pour proposer une très forte diminution des volumes d’eau consacrés à l’irrigation (de 40 à 80 % selon les endroits), ces ouvrages viendraient encore renforcer la main mise sur l’eau de quelques agro-industriels. De nombreux agriculteurs non irrigants ou utilisant beaucoup moins d’eau (polyculture-élevage) se verraient ainsi privés d’une partie supplémentaire de cette ressource si précieuse, ainsi que d’aides publiques toujours captées par une même catégorie d’agriculteurs non représentative de la profession.

Europe Écologie Les Verts propose un modèle économique d’avenir, basé sur une agriculture paysanne produisant des aliments sains, créatrice de nombreux emplois non délocalisables et respectueuse de la nature. Nos élus, à tous les niveaux, travaillent sans relâche à sa mise en œuvre.

 

 

Didier COUPEAU
Secrétaire Régional EÉLV
06.37.64.66.99
http://poitoucharentes.eelv.fr/
Stéphane TRIFILETTI – 06.58.53.66.25
Laurence MARCILLAUD – 06.16.09.76.42

Porte-parole EÉLV Poitou-Charentes

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AVIS SUR L’ENQUETE PUBLIQUE LABEL PARC REGIONAL http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/06/28/avis-sur-lenquete-publique-label-parc-regional/ Fri, 28 Jun 2013 16:38:20 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8384 Communication du groupe local Europe Ecologie Les Verts La Rochelle-Ré-Aunis AVIS SUR L'ENQUETE PUBLIQUE LABEL PARC REGIONAL ...]]>

Communication du groupe local Europe Ecologie Les Verts La Rochelle-Ré-Aunis

AVIS SUR L’ENQUETE PUBLIQUE LABEL PARC REGIONAL

Pour la labellisation du Parc du Marais poitevin : le début d’une reconquête

Le groupe local d’Europe Ecologie Les Verts La Rochelle-Ré-Aunis soutient clairement depuis de nombreuses années, la reconquête du label « Parc Naturel Régional » pour le Marais Poitevin.

Cette démarche initiée depuis longtemps, et sur laquelle de très nombreuses organisations (partis politiques, associations…) et citoyens se sont mobilisés, n’avait pas pu aboutir en 2006 en raison du contexte politique et de l’absence de consensus. Depuis, la création d’un établissement public d’Etat spécifique est venue pour gérer les questions autour de l’eau mais aussi, et nous le regrettons, la biodiversité. Ce nouvel établissement a retiré des compétences au parc, mais a aussi contribué à réduire les conflits liés à la police de l’eau et le respect des arrêtés préfectoraux, des zones humides…

Le Parc ne devrait pas pour autant être dépossédé du rôle essentiel des parc naturels régionaux: préserver et développer la biodiversité et les milieux naturels, tout en permettant la vie des populations dans ces sites.

Il faudra donc veiller à ce que le futur Parc Naturel Régional garde pleinement cette mission d’outil de préservation du Marais Poitevin, et l’actuel projet de charte ne nous rassure pas sur ce point, notamment sur la préservation des zones humides qui aurait mérité d’être mentionnée clairement. Tout comme le rôle essentiel du Parc dans les questions d’urbanisme sur lesquelles son avis devrait être impératif, avec un engagement clair des communes à respecter la Charte.

L’actualisation des inventaires et la reconquête des « sites ou espèces perdues ou fragilisées » depuis le diagnostic de 2006, devra être prévue dans les travaux les plus urgents. Il appartiendra également au parc de rétablir la plus grande concertation avec les associations d’environnement quelque peu ignorées dans la dernière phase de remise à jour de la Charte !

Mais la reconquête du label est pour EELV, un enjeu important pour l’avenir du territoire. C’est un nouveau pas franchi qui nous semble consolider ce qui nous tenait à coeur : la préservation et la valorisation du Marais poitevin. Il appartiendra ensuite aux différents acteurs de faire vivre ce futur PNR en ayant à l’esprit que la qualité de l’environnement qu’il offre fait toute sa richesse.

Par ailleurs, Europe Ecologie Les Verts La Rochelle-Ré-Aunis rappelle que la reconquête du label PNR n’est pas incompatible avec un classement du Marais Poitevin au titre de la convention « RAMSAR » (convention de protection internationale des zones humides), démarche que nous soutenons depuis de nombreuses années.

Pour le groupe local

Jean Marc Soubeste

Brigitte Desveaux

co porte parole

contact: 06.11.11.74.62.44

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Enquête publique sur le Marais Poitevin http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/06/28/enquete-publique-sur-le-marais-poitevin/ Fri, 28 Jun 2013 16:32:14 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8379 Monsieur le Commissaire-enquêteur, En qualité de mouvement politique, dont l'entité locale est la Région Poitou-Charentes, ...]]>

Monsieur le Commissaire-enquêteur,

En qualité de mouvement politique, dont l’entité locale est la Région Poitou-Charentes,
nous vous demandons de bien vouloir prendre en considération les remarques suivantes
sur l’enquête publique ouvrant à l’obtention du label Parc National Régional pour le Marais
Poitevin.

L’écriture de cette charte aurait mérité une réelle et large concertation en amont,
débouchant ainsi sur un projet de territoire ambitieux impliquant l’ensemble des acteurs
locaux. Or,
– certaines organisations, notamment environnementales, ayant œuvré à la
précédente charte n’ont pas été consultées à nouveau pour cette charte 2013 ;
– il n’a pas été procédé à un nouveau diagnostic socio-économique du territoire.
Accepter une démarche aussi peu coopérative, c’est prendre le risque de discréditer
l’ensemble des PNR français, œuvrant pour leur part à une réflexion partagée, cohérente,
systémique de leur territoire, et de leur faire perdre une part de crédibilité.

La gestion de l’eau revêt évidemment un caractère essentiel pour le Marais Poitevin. Or, il
semble inquiétant de voir confier au nouvel Établissement Public du Marais Poitevin une
sorte de rôle de « gendarme de l’eau », alors qu’il n’aura de fait aucune compétence
opérationnelle. On peut s’interroger sur l’articulation que cet organisme aurait avec le
PNR… et donc sur la cohérence de la politique menée en matière de gestion l’eau.
On peut noter aussi que dans ce domaine cette nouvelle charte n’apporte rien de
nouveau. Elle est plutôt en recul, ce qui s’explique sans doute par la volonté de retrouver
l’adhésion de toutes les communes, mais révèle un cruel manque de volonté.

Globalement, les axes stratégiques de cette nouvelle charte nous semblent nettement
moins ambitieux que les premiers, et ne font pas d’un futur PNR du Marais un animateur
suffisamment efficace d’une reconquête écologique de ce territoire. Tant sur le plan
environnemental que sociétal.

En vous remerciant de l’attention que vous porterez à nos remarques, recevez, Monsieur
le Commissaire-enquêteur, l’expression de nos meilleurs sentiments écologistes.

Didier COUPEAU
Secrétaire Régional Europe Écologie Les Verts
83 rue de la Gare 79200 NIORT
06.37.64.66.99

Jean COLLON
Porte-parole EELV Deux-Sèvres

Brigitte DESVEAUX et Jean-Marc SOUBESTE
Porte-parole EELV La Rochelle-Ré-Aunis

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Serge Morin prend position dans le débat sur la dernière crue dans le Marais http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2013/04/18/serge-morin-prend-position-dans-le-debat-sur-la-derniere-crue-dans-le-marais/ Thu, 18 Apr 2013 09:39:35 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=8187

Serge Morin prend position dans le débat sur la dernière crue dans le Marais

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Soutien sans réserve à Patrick PICAUD http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/04/28/soutien-sans-reserve-a-patrick-picaud/ Sat, 28 Apr 2012 09:55:07 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/2012/04/28/soutien-sans-reserve-a-patrick-picaud/ Le président de Nature Environnement 17 a été victime d’une agression particulièrement grave et lâche. Le mot « Wanted», assorti du terme « nuisible », complètent sa photo sur un tract anonyme collé à de multiples exemplaires sur les panneaux électoraux. Certains n’hésitent donc pas à appeler à la haine la plus basse et la plus dangereuse.

Patrick Picaud est responsable d’une association agréée pour la protection de la nature et de l’environnement. Cet acte indigne doit donc être condamné par toutes celles et tous ceux qui, à quelque niveau que ce soit, sont en responsabilité publique.

Le motif de cette agression, ainsi que son mode opératoire, semblent bien liés à ses responsabilités associatives, notamment la lutte pour un partage équitable de l’eau entre tous les utilisateurs, et la protection de sa qualité, dans l’intérêt des consommateurs comme des milieux naturels.

Nous condamnons fermement cette agression. Nous espérons que d’autres soutiendront moralement ce responsable associatif, y compris dans un réflexe républicain parmi les adversaires qu’il côtoie régulièrement dans les instances et commissions en préfecture.

La sérénité doit s’imposer dans les débats sur l’eau et la protection de la nature.

Didier COUPEAU
Secrétaire Régional Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes
83 rue de la Gare – 79000 – Niort
06.37.64.66.99

Françoise COUTANT
Porte-parole des élu-e-s EEVL à la Région

Brigitte DESVEAUX, Jean-Marc SOUBESTE, Gérard GARDER, Laurence HENRY, Gabrielle JOLLY et Gilbert CAROFF
Secrétaires des Groupes Locaux EELV 17

 

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Le retour des bassines en Aunis http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/04/25/le-retour-des-bassines-en-aunis/ Wed, 25 Apr 2012 07:59:34 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=7388 Par Pierre-Marie Lemaire Le retour des bassines Contestées pour leur impact et pour leur appétit en argent public, les réserves de substitution ressortent la tête de l'eau. ...]]>
Par Pierre-Marie Lemaire

Le retour des bassines

Contestées pour leur impact et pour leur appétit en argent public, les réserves de substitution ressortent la tête de l’eau.

Située au lieu-dit la Pincenelle, la réserve de Ferrières est quasiment achevée. (photo Dominique Jullian)

Retour à la case départ pour les irrigants d’Aunis. L’Association syndicale (ASA) autorisée de Benon, que préside Jean-Philippe Rousseau et dont Luc Servant, président de la Chambre d’agriculture, est membre, a déposé une nouvelle demande d’autorisation pour la réalisation de deux réserves d’eau, à Ferrières-d’Aunis et Benon. Le dossier est actuellement soumis à enquête publique, jusqu’au 10 mai (1).

Les deux précédentes autorisations accordées par la préfecture de la Charente-Maritime avaient été annulées par les juridictions administratives, l’une en 2006 pour absence d’étude d’impact, l’autre en 2009 pour vice de forme : l’avis favorable du commissaire enquêteur n’était pas motivé.

306 000 mètres cubesSituée au lieu-dit la Pincenelle, la réserve de Ferrières est quasiment achevée. Les travaux commencés en 2005 ont été interrompus après le « niet » de la justice. Sa capacité de 216 000 m3 doit assurer les besoins en eau de trois exploitations agricoles qui totalisent 600 hectares de grandes cultures (du maïs surtout) dont 187 irrigués. Celle de Benon, aux Justices, est plus modeste : 90 000 mètres cubes, destinés à arroser les cultures fourragères d’un seul élevage de la commune.

Critique récurrente des écologistes, ces réserves ne seront pas alimentées par l’eau tombée du ciel, mais par des prélèvements dans les ruisseaux et les nappes superficielles. L’ASA de Benon souligne toutefois que cinq des sept forages utilisés actuellement par les irrigants seront fermés, ce qui réduira leur ponction dans le milieu naturel. Selon un rapport du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), « les prélèvements hivernaux auront un impact faible sur le niveau des nappes comme sur le débit des rivières, même dans une année de faible pluviosité hivernale. »

« Pas d’incidence négative »Le précédent dossier avait été attaqué sur ses insuffisances environnementales. Le nouveau a donc musclé son argumentaire « vert ». Y figure l’expertise d’un « ingénieur écologue » sur la faune et la flore, ainsi qu’une évaluation de l’impact des ouvrages sur la zone Natura 2000. Conclusions : dans cette plaine céréalière « sans grand intérêt patrimonial », il n’y aura pas « d’incidence négative sur l’état de conservation des espèces et des habitats naturels » qui ont justifié leur classement.

« Nous avons répondu à tout ce qui nous était demandé, souligne Luc Servant. Si le dossier est soumis à enquête publique, c’est que l’administration l’a estimé complet. » Optimiste, alors ? Le président de la Chambre d’agriculture s’en garde bien. Cependant : « Je comprendrais mal que ce qui est autorisé en Charente ne le soit pas en Charente-Maritime. »

« Incohérences »Nature Environnement 17 va-t-elle saisir à nouveau le tribunal ? Son vice-président, Patrick Picaud se tâte. Il est allé consulter le dossier samedi, a rencontré le commissaire enquêteur et lui transmettra ses observations incessamment sous peu.

Lire la suite dans Sud-Ouest…

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Pollution des eaux par les nitrates : la France devant la Cour de Justice http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/02/27/pollution-des-eaux-par-les-nitrates-la-france-devant-la-cour-de-justice/ Mon, 27 Feb 2012 17:47:30 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=5781 Alors que le salon de l’agriculture a ouvert ses portes samedi, la Commission européenne vient d’assigner la France devant la Cour de Justice de l’Union européenne pour son incapacité à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates. Cela concerne notamment la faiblesse du plan Algues vertes : même si le communiqué de la Commission européenne n’y fait pas référence, ce dossier a été récemment couplé à la procédure d’infraction en cours. ...]]>

Alors que le salon de l’agriculture a ouvert ses portes samedi, la Commission européenne vient d’assigner la France devant la Cour de Justice de l’Union européenne pour son incapacité à lutter contre la pollution des eaux par les nitrates. Cela concerne notamment la faiblesse du plan Algues vertes : même si le communiqué de la Commission européenne n’y fait pas référence, ce dossier a été récemment couplé à la procédure d’infraction en cours.

Pour Eva Joly, candidate des écologistes à l’élection présidentielle, « Cette assignation illustre l’échec de Nicolas Sarkozy en matière d’environnement. En plein Salon de l’Agriculture, elle nous rappelle l’urgence de changer de modèle agricole. La France doit se doter d’un nouveau Pacte entre la société et les agriculteurs. Un Pacte pour une agriculture paysanne, respectueuse de l’environnement, qui préserve la santé des consommateurs et des agriculteurs, et garantisse à ces derniers un revenu décent. C’est le sens de la conversion écologique de l’agriculture que je porte dans cette campagne électorale »

Pour Sandrine Bélier, eurodéputée Europe-Ecologie Les Verts, « Cette décision de la Commission européenne illustre la situation catastrophique de la France et son incapacité à lutter correctement contre la pollution par les nitrates. Elle confirme surtout la pertinence du combat mené depuis plusieurs années par les militants associatifs et les élus dans ce dossier. »

« Nous invitons donc désormais la France à se mettre en conformité le plus rapidement possible avec la réglementation européenne. Un engagement fort de la France permettrait non seulement de restituer la qualité des eaux actuellement polluées, de résorber le phénomène des algues vertes, mais surtout éviterait à la France une condamnation pécuniaire dans le futur. Cette  saisine de la CJUE démontre, une fois encore que la position de la France de refuser d’accompagner une transition de son modèle agricole n’est vraiment plus tenable. »

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Gestion de l’eau : une occasion manquée au détriment de la population http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/02/22/gestion-de-leau-une-occasion-manquee-au-detriment-de-la-population/ Wed, 22 Feb 2012 16:56:17 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=5723 Gestion de l'eau : une occasion manquée au détriment de la population Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes regrette fortement le processus qui a conduit à la démission forcée de Christian Couillaud, adjoint au maire de Saintes, dans un contexte difficile. ...]]>

Gestion de l’eau : une occasion manquée au détriment de la population

Europe Écologie Les Verts Poitou-Charentes regrette fortement le processus qui a conduit à la démission forcée de Christian Couillaud, adjoint au maire de Saintes, dans un contexte difficile.

Nous tenons à féliciter cet élu courageux, qui a su conserver ses convictions malgré les pressions nombreuses, et qui a toujours été clair et honnête dans ses positions, tant par rapport à la population que par rapport à la majorité actuelle.

A Saintes, une occasion historique de passage en gestion publique de l’eau a été manquée. En effet, le Conseil Municipal du 13 février dernier a fait le choix de la régie intéressée, qui donne les profits aux prestataires et laisse les pertes à la population saintaise.

C’est une véritable rupture de l’engagement pris par le Maire et son équipe vis à vis des électrices et des électeurs au moment des élections municipales. La responsabilité en incombe bel et bien uniquement à celles et ceux qui ont voté la régie intéressée.

En 1976, l’exploitation de l’eau était confiée au privé. Depuis 1989, les prestations facturées par le privé pour traiter et distribuer l’eau ont augmenté 5,25 fois plus vite que l’inflation, nuisant gravement au pouvoir d’achat des Saintais-e-s.

Europe Écologie Les Verts tient une nouvelle fois à affirmer son attachement à la régie publique, seule solution permettant à la fois une vraie préservation de la ressource et une juste maîtrise des coûts.

Malgré cette importante différence d’analyse avec le Maire, dans un esprit démocratique et citoyen et afin de nourrir le débat dans les prochaines semaines, Europe Écologie Les Verts compte bien garder toute liberté d’expression au sein du Conseil Municipal. Nos élu-e-s continueront d’y porter un discours écologiste et respectueux des engagements initiaux de l’actuelle majorité municipale.

Responsables, élu-e-s et militant-e-s EELV de Saintes travailleront avec force pour lintérêt général de la population, tout en favorisant le rassemblement pour préparer l’avenir sereinement…

Didier Coupeau, secrétaire régional, tél. 06 37 64 66 99

Stéphane Trifiletti, porte-parole régional, 06 58 53 66 25

Laurence Henry, secrétaire du groupe local des Saintonges, 06 80 50 38 83

 

Télécharger le communiqué en pdf… 


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Suite à la fuite de tritium : Un rapport accablant pour la centrale de Civaux http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/01/25/suite-a-la-fuite-de-tritium-un-rapport-accablant-pour-la-centrale-de-civaux/ Wed, 25 Jan 2012 08:05:13 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4951 Vienne - Nucléaire article Baptiste Bize - Nouvel République du 24/01/12 Un rapport accablant pour la centrale de Civaux ...]]>
Vienne – Nucléaire
article Baptiste Bize – Nouvel République du 24/01/12

Un rapport accablant pour la centrale de Civaux

24/01/2012 05:46

L’autorité de sûreté nucléaire dénonce les négligences d’EDF dans le stockage des effluents radioactifs et dans la gestion de la contamination au tritium.

Le rapport de l’ASN pointe du doigt les défauts d’étanchéité du bassin de rétention.

Pour aller plus loin : Du réservoir à la nappe phréatique

La direction de la centrale nucléaire de Civaux n’a pas fini de tirer les leçons de la fuite de tritium qui a pollué la nappe phréatique située sous ses installations. Moins d’une semaine après sa visite d’inspection, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a publié un rapport accablant, hier après-midi (téléchargez-le en cliquant ici). Cette « lettre de suite » met non seulement en évidence une double défaillance du dispositif de stockage des effluents radioactifs (lire ci-dessous) mais aussi les réactions inadaptées d’EDF qui a négligé une première alerte et exposé ses agents à une éventuelle contamination.

« Les inspecteurs ont constaté que, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la capacité de rétention, des fissures sont présentes dans le béton, dont certaines ont manifestement fait l’objet d’une réparation d’étanchéité à l’aide de mastics ou de gels de silicone. Ils ont également relevé que le revêtement armé […] présente de nombreux faïençages, écaillages, cloques », écrit l’ASN en rappelant que « le tritium est un radionucléide de petite taille, extrêmement mobile et capable de traverser des matériaux divers, dont le béton brut ». Le rapport précise qu’un agent avait remarqué une présence anormalement élevée de tritium dans des effluents de la rétention (de l’ordre de 1.500 Bequerel par litre) dès le 3 janvier. Il avait aussi établi l’existence d’une fissure dans le bassin de rétention. « Sachant qu’un prélèvement dans la nappe serait effectué le lendemain, il n’a cependant pas jugé nécessaire de demander une analyse prioritaire de ce dernier, car la charge de travail des équipes du laboratoire de surveillance environnementale lui apparaissait très importante », déplore l’ASN.

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Les Elus Régionaux EELV s’élèvent contre les fuites radioactives à Civaux : un « non événement » très inquiétant http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/01/23/eelv-fuites-radioactives-a-civaux-un-non-evenement-tres-inquietant/ Mon, 23 Jan 2012 16:20:17 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4927 Communiqué de presse Le 23 janvier 2012 Groupe des élus au conseil régional   Fuites radioactives à Civaux : un « non événement » très inquiétant ...]]>

Communiqué de presse

Le 23 janvier 2012

Groupe des élus au conseil régional

 

Fuites radioactives à Civaux : un « non événement » très inquiétant

 

Une fois encore l’opacité est la règle dans la gestion du risque nucléaire. Le déroulement des événements concernant les fuites radioactives de tritium dans la nappe phréatique à Civaux révèle des dysfonctionnements aussi bien dans la sécurité réelle de la centrale que dans la façon de communiquer l’information à la population :

  • un prélèvement d’eau a été réalisé le 4 janvier ;
  • les résultats de son analyse auraient été reçus le 13 janvier – alors que la commission locale d’information (CLI) – chargée d’informer le public sur la centrale de Civaux – s’est réunie le 12…
  • l’information a été publiée sur le site internet d’EDF le 18 janvier ;
  • les membres de la CLI et le grand public ne l’ont appris – grâce à la vigilance de la presse locale – que le 20 janvier.

 

Cela n’est même pas qualifié d’ « incident », ni même d’anomalie, puisque EDF nie toute conséquence sur l’environnement et souhaite déclasser l’événement du niveau 1 au niveau 0 sur l’échelle INES.

Cette pollution radioactive est pourtant due à deux défaillances dans la sécurité de la centrale : une vanne restée ouverte (combien de jours ? On ne le saura sans doute jamais) et un bassin de rétention fissuré – ce qui semble indiquer une fuite permanente de tritium.

La nappe phréatique étant située sous la centrale, à proximité de la Vienne , il est fort improbable que, comme le prétend EDF, l’environnement soit indemne ! Nous sommes particulièrement inquiets pour la qualité des eaux de la Vienne qui alimentent la ville de Châtellerault en eau potable. Les citoyens ont droit à des informations fiables et transparentes en temps et en heure.

 

Le groupe des élu-e-s EELV au conseil régional espère que l’Autorité de Sûreté Nucléaire confirmera son intention de saisir la justice pour faire la lumière sur cette double défaillance, qui s’ajoute à une longue liste d’incidents, dont certains dus à la sécheresse ou aux crues.

Hélène Shemwell

conseillère régionale, vice-présidente

de la commission « maîtrise de l’énergie, énergies renouvelables »

tél. 06 23 82 05 42

et le groupe des élu-e-s Europe écologie Les Verts

au conseil régional Poitou-Charentes

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Législatives en Charente-Maritime : Les Verts sont prêts à battre la campagne http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/01/16/legislatives-en-charente-maritime-les-verts-sont-prets-a-battre-la-campagne/ Mon, 16 Jan 2012 08:26:51 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4864 Par Pierre-Marie Lemaire Les Verts sont prêts à battre la campagne Europe Ecologie-Les Verts présente les cinq candidats qui défendront ses couleurs aux élections législatives ...]]>
Par Pierre-Marie Lemaire

Les Verts sont prêts à battre la campagne

Europe Ecologie-Les Verts présente les cinq candidats qui défendront ses couleurs aux élections législatives

Sur la photo : Brigitte Desveaux, Patrick Angibaud, Laurence Marcillaud,  Jean-Luc Guerbois et Stéphane Trifiletti, candidats Europe-Ecologie-Les Verts en Charente-Maritime. (Photo Pascale Martineau)

C’est dans un restaurant de La Rochelle, autour d’un travers de porc garni de riz (équitable ?), que le groupe départemental d’Europe Ecologie-Les Verts a lancé, samedi, sa campagne électorale en vue des législatives de juin.

Étaient présents l’état-major du parti et les cinq candidats désignés par les différentes sections.

Avec Eva Joly

Les candidats EE-LV s’appuieront sur le programme national porté par Eva Joly lors de l’élection présidentielle.

Mais ils le déclineront à travers des exemples locaux : l’autoroute A 831, le barrage de la Trézence et les retenues d’eau, l’agriculture, l’économie touristique, le développement du Grand Port maritime de La Rochelle, la défense du littoral…

« Nous sommes partisans d’une écologie politique, affirme Patrick Angibaud. Ce n’est pas que l’environnement, c’est aussi la transformation de la société. Notre programme apporte des réponses concrètes aux injustices sociales et économiques. »

Désistement au second tour

« Écologie politique et populaire, ajoute Brigitte Desveaux. Nous traiterons tous les problèmes de la vie quotidienne, la précarité, le logement, l’insertion… Nous ne ferons pas une campagne de bobos. »

Affronter Ségolène Royal dans la première circonscription (La Rochelle-île de Ré) ne pose pas de problème à Brigitte Desveaux. « Si elle est peut-être plus écologiste que la moyenne des socialistes, ce n’est pas une écologiste. Nous n’avons pas le même programme. Et j’attends toujours qu’elle se prononce sur la A 831 ou l’usine d’agrocarburant de la Pallice.

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EELV Poitou-Charentes : Et si les irrigants parlaient « autonomie alimentaire » et pas « agri business » ? http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2012/01/10/eelv-poitou-charentes-et-si-les-irrigants-parlaient-autonomie-alimentaire-et-pas-agri-business/ Tue, 10 Jan 2012 15:36:21 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4782 Communiqué de presse Le 10 janvier 2012 Et si les irrigants parlaient « autonomie alimentaire » et pas « agri business » ? ...]]>

Communiqué de presse
Le 10 janvier 2012

Et si les irrigants parlaient « autonomie alimentaire » et pas « agri business » ?

Contrairement à ce que l’on veut faire croire à la population, les retenues de substitution sont surtout remplies par des prélèvements dans les nappes aquifères, et donc dans des réserves qui alimentent les cours d’eau en période d’étiage. Dans certains cas, il n’est même pas possible de les remplir car le niveau des nappes en hiver est insuffisant.

Les caciques de l’irrigation en Poitou-Charentes poursuivent un projet d’après-guerre largement dépassé, en réclamant avec bruit des retenues de substitution. Ce modèle a engendré une artificialisation des milieux  (produits chimiques dangereux pour la santé des agriculteurs et des consommateurs, semences standards, races animales standardisées et élevées hors sol), la dégradation des ressources en eau au niveau qualitatif et quantitatif, une consommation croissante d’énergie, la concentration des moyens de production (mécanisation exacerbée, agrandissement, endettement, diminution du nombre d’emplois agricoles…).

Ce modèle profite avant tout aux géants de l’agrochimie et de l’agroalimentaire. Il est en revanche coûteux pour le contribuable en termes d’aides publiques et de coûts de réparation sanitaires et environnementaux.
Selon la FAO (l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture), en 2006, les cultures destinées à l’alimentation animale occupaient environ un tiers des terres arables. L’essentiel des cultures irriguées en Poitou-Charentes est destiné à l’alimentation animale et à l’exportation.

Ces politiques à court terme ne peuvent constituer une solution responsable ni pour les finances publiques, ni pour les milieux naturels, ni pour le développement des territoires ruraux qui devront être, demain, pourvoyeurs d’aliments sains et d’emplois non délocalisables.
Les solutions aux questions alimentaires ne se situent pas dans la pérennisation de ce modèle agricole dépassé, mais dans la prise en compte d’agricultures diversifiées.

L’objectif est de passer au plus vite à un modèle conçu avec les paysans, par et pour les citoyens et les consommateurs et de privilégier l’autonomie alimentaire.

Europe Ecologie Les Verts dit NON à ces réserves de substitution présentées et aux importants moyens de promotion qui leur sont accordés actuellement. Nous préférons une réorientation complète des politiques agricoles pour plus de responsabilité, d’équité et de respect de nos ressources communes : aider l’agriculture biologique, l’élevage à l’herbe, les systèmes de culture aux assolements diversifiés (il faut réhabiliter l’agronomie trop souvent oubliée), les exploitations à taille humaine revitalisant nos territoires et créant des emplois, la réhabilitation de nos marais qui retiennent l’eau, un tourisme éco-responsable dans des milieux vivants.

Pour Europe Ecologie Les Verts Poitou-Charentes,
Stéphane Trifiletti, porte-parole régional, tel. 06 58 53 66 25
Didier Coupeau, secrétaire régional, 06 37 64 66 99

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Plus d’une tonne de poissons morts dans les eaux du Curé à cause de rejets industriels ou agricoles… http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/11/25/plus-dune-tonne-de-poissons-morts-dans-les-eaux-du-cure-a-cause-de-rejets-industriels-ou-agricoles/ Fri, 25 Nov 2011 09:12:27 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=4287 Nuaillé-d'Aunis Plus d'une tonne de poissons morts  C'est dans la matinée de lundi dernier que Christine Cocard, maire de Nuaillé-d'Aunis, a été avertie que de nombreux poissons morts s'accumulaient dans les eaux du Curé, à l'écluse du Bot. Sur une longueur de 1,5 km, de très nombreux poissons gisaient à la surface du cours d'eau. Quelques pêcheurs habitués des lieux se disaient surpris : « Il y a de très gros poissons qu'on n'a jamais vus par ici. » Mais, plus inquiétant encore, cinq cadavres de ragondins flottaient également contre l'écluse. ...]]>

Nuaillé-d’Aunis

Plus d’une tonne de poissons morts

 C’est dans la matinée de lundi dernier que Christine Cocard, maire de Nuaillé-d’Aunis, a été avertie que de nombreux poissons morts s’accumulaient dans les eaux du Curé, à l’écluse du Bot. Sur une longueur de 1,5 km, de très nombreux poissons gisaient à la surface du cours d’eau. Quelques pêcheurs habitués des lieux se disaient surpris : « Il y a de très gros poissons qu’on n’a jamais vus par ici. » Mais, plus inquiétant encore, cinq cadavres de ragondins flottaient également contre l’écluse.

De l’azote ammoniacalChristine Cocard a alors alerté les services de l’État, le Conseil général et les représentants des syndicats et associations des eaux et de la pêche. Elle s’est également rendue à Rochefort pour faire analyser quelques poissons morts au Labo 17 diagnostic et environnement. Résultat : il semblerait que les eaux du Curé contenaient « une forte présence d’azote ammoniacal, en quantité importante, peut-être due à des rejets d’origine humaine, industrielle ou agricole ». Un autre prélèvement effectué mardi près d’Andilly indiquait la présence de sulfates.Une réunion s’est tenue le 21 novembre à la mairie, en présence de Michel Gouriou, de la préfecture ; Pierre Pouchain, de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) ; Jean-Claude Pin, de la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) ; Gilles Brichet, président de la Fédération départementale des associations agréées pour la pêche et de protection du milieu aquatique de Charente-Maritime (FDAAPPMA 17) ; le capitaine Fabien Loup, du Service départemental d’incendie et de secours de Charente-Maritime (SDIS 17) ; Patrick Bellanger, président du Syndicat des marais ; Cédric Belluc, du Syndicat intercommunal d’études, d’aménagement et de gestion hydraulique (SIEAGH) du Curé ; Bruno Garcia, responsable de la garderie de la Fédération départementale de pêche. Gilles Baucher, deuxième adjoint, trésorier de l’Association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique (AAPPMA) et autres membres de la commune et de divers syndicats.Lire la suite dans Sud-Ouest…

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Distribution d’eau en bouteille, des millions engloutis pour aboutir à de l’eau rationnée… http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/08/21/distribution-d%e2%80%99eau-en-bouteille-des-millions-engloutis-pour-aboutir-a-de-l%e2%80%99eau-rationnee%e2%80%a6/ Sun, 21 Aug 2011 10:33:06 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=1772 Depuis plusieurs jours, l’eau de Royan et des communes environnantes est impropre à l’alimentation. Pourtant, cette source, Chauvignac, sensée permettre de faire face aux pics de consommation, est équipée d’une usine de potabilisation moderne et performante. ...]]>

Depuis plusieurs jours, l’eau de Royan et des communes environnantes est impropre à l’alimentation. Pourtant, cette source, Chauvignac, sensée permettre de faire face aux pics de consommation, est équipée d’une usine de potabilisation moderne et performante.

Rien sur les raisons

Il y a beaucoup de bruit autour de cette histoire et de ses conséquences, mais rien sur les raisons.

Ce nouvel incident prouve qu’il n’est plus possible de nier les conséquences d’une mauvaise gestion des espaces naturels et des ressources en eau.

Les matières en suspension dans l’eau sont de fines particules d’argile naturellement présentes dans le calcaire où s’écoule l’eau mais l’arrivée brutale d’une grosse quantité d’eau les agite et rend l’eau très trouble.

Habituellement cette situation se produit l’hiver, où la ressource en eau potable peut être répartie sur plusieurs captages. Mais là, nous sommes en été et, avec l’effet conjugué de la température estivale et de l’afflux touristique, toutes les ressources en eau potentiellement potables doivent être mises à contribution.

Protéger les captages

Pour éviter que la situation ne se reproduise, il faudrait prendre conscience que les périmètres autour des captages doivent faire l’objet, sur de grandes étendues, de précautions élémentaires. Or on continue à y arracher les haies, à supprimer les fossés ou à raser les bosquets pour faire de grandes étendues céréalières plutôt que de l’agriculture paysanne diversifiée, sans voir plus loin que la rentabilité immédiate ni se demander ce qui se passe dans le sous-sol. De la sorte, l’eau circule très vite en surface et fait comme irruption dans les nappes, générant la turbidité que l’on sait.

Il faut donc chercher les réponses dans la mauvaise gestion des sols qu’Europe Écologie Les Verts dénonce depuis des années et qui à déjà eu, en Charente-Maritime, des effets dévastateurs.

Les décideurs et les pollueurs ne sont pas les payeurs

Nous payons aujourd’hui les choix politiques des élus de la droite départementale en matière d’aménagements urbain et agricole aberrants, fruits de décennies de gestion productiviste des territoires côtiers de Charente-Maritime. Plusieurs millions d’euros d’argent public ont été engloutis pour aboutir à cette pitoyable distribution d’une eau rationnée en bouteille. Les décideurs et les pollueurs ne sont pas les payeurs. Gageons que les consommateurs citoyens et électeurs sauront s’en souvenir lors des prochaines consultations électorales.

Europe Ecologie Les Verts Poitou-Charentes

Serge Morin, vice-président EELV de la Région Poitou-Charentes Jean-Luc Guerbois, EELV Sud Charente-Maritime

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Crise de l’Eau : il va falloir partager http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2011/07/21/crise-de-l%e2%80%99eau-il-va-falloir-partager/ Thu, 21 Jul 2011 15:37:10 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=1881 Comparée à la crise de 1976, mais avec 3 mois d’avance sur la saison, cette crise a révélé crûment l’inaction depuis 25 ans des acteurs de l’agriculture et des pouvoirs publics. ...]]>

Comparée à la crise de 1976, mais avec 3 mois d’avance sur la saison, cette crise a révélé crûment l’inaction depuis 25 ans des acteurs de l’agriculture et des pouvoirs publics.

Au lieu de préserver les 33 000 ha de marais, avec de l’élevage extensif, des prairies naturelles, des champs de pois …qui auraient préservé et conservé les réserves d’eau, le monde agricole a préféré dédier ces terres humides au drainage, à l’irrigation, à la culture intensive du maïs …

La situation aujourd’hui est celle ci : égoïsmes exacerbés, y compris dans le monde agricole : la paille fait l’objet non plus de dons mais de spéculation…

Des discours de division :

« on préfère donner l’eau aux touristes, pour le loisir »

…Des producteurs d’eau potable inquiets, avec des risques de carence d’eau potable.

Des demandes inacceptables de fauche prématurées dans les réserves naturelles, au risque de faire périr toute une immense richesse biologique préservée jusqu’alors …

Il va falloir partager l’eau, la laisser gérer publiquement et organiser enfin la conversion écologique d’une l’agriculture, mieux adaptée à notre climat et nos richesses locales.

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Cette sécheresse qui irrigue le débat http://larochellereaunis_old.eelv.fr/2009/10/15/cette-secheresse-qui-irrigue-le-debat/ Thu, 15 Oct 2009 16:34:15 +0000 http://larochellereaunis.eelv.fr/?p=1892

La charente-Maritime en tête pour le nombre d’irrigants

jeudi 15 octobre 2009, par Jean Philippe BROTHIER

AGRICULTURE. Le débat sur l’irrigation et ses conséquences sur les niveaux d’eau relancé lors du débat d’ouverture de la session du Conseil général

Et il ne pleut toujours pas. L’automne est bien là avec ses fraîcheurs matinales et ses journées plus courtes. Mais le ciel reste désespérément bleu. Cette sécheresse obsédante, qui épuise les rivières, ravive également le débat sur l’irrigation et ses conséquences sur les niveaux d’eau.

Le pavé dans la mare…sèche… de Bernard Ferrier

Lors de l’ouverture de la session du Conseil général, qui se tient cette semaine à La Rochelle, Bernard Ferrier, élu Vert du canton de Marans, a rappelé des chiffres :« Notre département est structurellement déficitaire en eau estivale, du fait du développement de la maïsiculture irriguée intensive en monoculture. La culture de maïs représente, en Charente-Maritime, 56 000 hectares. Dans ces 56 000 hectares, 38 000, donc près de 70 % des cultures de maïs, sont irrigués. Cela représente environ 80 millions de mètres cubes chaque année, qui sont majoritairement prélevés dans les nappes souterraines. En comparaison, l’usage domestique représente 50 millions de mètres cubes. » L’investissement public ne favorise que quelques exploitants

« La seule mesure de long terme qu’on nous propose est la création de réserves de substitution financées à 70 % avec l’argent des contribuables. Sur le département, il est prévu un stockage de 18 millions de mètres cubes, pour 72 millions d’euros, donc 45 millions d’euros d’argent public. Et tout ça pour une faible proportion des agriculteurs. Cette situation qui favorise une minorité est profondément inégalitaire face à l’utilisation de l’argent public », poursuit-il.

« De 2000 à 2007, la Charente-Maritime a perdu 1 272 exploitations, qui sont passées de 6 271 à 5 000. Cela se traduit par une concentration et une augmentation de la surface moyenne cultivée. Cette course à l’extension favorise aussi la hausse des prix des terres labourables (entre 3 900 et 4 200 euros l’hectare en 2005 et jusqu’à 5 000 euros l’hectare aujourd’hui) ». Ce discours est nouveau dans l’enceinte de l’assemblée départementale.

Jean-Yves Martin, conseiller général radical de gauche de Saint-Jean-d’Angély, ville traversée par la Boutonne (donc particulièrement touchée par la sécheresse), apporte son filet d’eau au moulin du débat.

« Si l’on continue à subventionner des réserves de substitution à l’usage de quelques agriculteurs privés, je vous le dis, c’est la guerre dans le département ! ». La menace brandie par Jean-Yves Martin, lundi, en pleine session départementale ne vaut pas adhésion au mouvement des « anti-bassines ».

À l’inverse de son collègue de Marans, Jean-Yves Martin n’y est pas formellement opposé : « Tous les climatologues sont clairs, les étés vont être plus longs et plus secs. Ils se prolongeront régulièrement d’avril à octobre. L’eau sera indispensable, et le principe de récupérer les excédents en hiver n’est donc pas incongru. Mais à une seule condition, c’est qu’elle soit mise à la disposition de tout le monde, et d’abord des petites et moyennes exploitations qui en auront besoin pour cultiver leurs productions, leurs légumes, etc. Subventionner à hauteur de 70 % d’argent public des réserves dont seuls quelques maïsiculteurs privés auraient la jouissance est inadmissible ».

Une gestion publique au bénéfice se tous

Jean-Yves Martin propose donc de maintenir certains projets de réserves, mais d’en confier la gestion soit au Département, soit à un syndicat mixte à majorité publique.

« C’est en quelque sorte le modèle adopté il y a des années pour les châteaux d’eau ». L’intérêt ? « Les aides publiques seraient légitimées, l’utilisation de l’eau serait contrôlée, tout le monde pourrait en bénéficier ». Les Deux-Sèvres, notamment, expérimentent cette formule.

Concernant l’emprise foncière, Jean-Yves Martin estime qu’il serait « naturellement » préférable qu’elle soit également la propriété du gestionnaire, Département ou syndicat mixte.

À l’issue de la séance, le président Dominique Bussereau indiquait que cette proposition était « effectivement intéressante » et qu’elle « serait étudiée ».

Les chiffres de la Direction régionale de l’agriculture

Après quatre mois d’été aux séquelles bien visibles – on a parlé de 850 kilomètres de ruisseaux et rivières à sec en Charente-Maritime -, la Direction régionale de l’agriculture, dans sa revue « Agreste », livre ses statistiques .

Trois années sèches

Le déficit pluviométrique connu en 2009 n’est pas un phénomène isolé. Trois années sèches ont déjà marqué le territoire – 2003, 2005 et 2006 -, affectant de manière identique les quatre départements de la région Poitou-Charentes. Ainsi, en 2005, année la plus marquée, les conditions climatiques ont accru de 40 % les besoins en eau pour le maïs irrigué.

Un exploitant sur cinq irrigue

Réservée principalement à la culture du maïs, l’irrigation, qui s’était beaucoup développée dans les années 1980, diminue depuis 2001. Les surfaces déclarées irriguées en 2008 à la Politique agricole commune (PAC) couvrent près de 122 000 hectares en Poitou-Charentes contre 168 350 hectares en 2001, soit 30 % de moins.

Un peu moins de 4 000 exploitants ont eu recours à cette technique, soit un exploitant sur cinq. Les irrigants sont à la tête de plus grandes exploitations : 131 hectares en moyenne, soit le double de celles des non-irrigants.

La Charente-Maritime est en tête du peloton régional : sur 6 267 exploitations recensées sur le département, 1 687 irriguent 49 295 hectares, soit 40 % des surfaces irriguées régionales. La Charente est en deuxième position : 817 irrigants sur 5 544 exploitations.

Quel rendement ?

Le gain du rendement pour le maïs irrigué varie selon les conditions climatiques. C’est évidemment lors des années les plus sèches (en 2003, 2005 et 2006) que l’écart est le plus important, avec près de 35 quintaux à l’hectare de plus.

En 2007, les conditions météorologiques particulièrement favorables au maïs cultivé en sec ont limité le gain à 17 q/ha au bénéfice de l’irrigation.

Pour quel gain ?

« La PAC n’encourage plus autant le développement de l’irrigation », assure la Direction régionale de l’agriculture. Depuis la réforme de 2005, un « frein » est même mis à l’extension de l’irrigation.

Pour la région Poitou-Charentes, la différence de prime par hectare entre une céréale irriguée et une céréale non irriguée s’établit à 31 euros en Charente-Maritime et 46 euros en Charente. Le revenu supplémentaire apporté par l’irrigation s’élève, au final, à 6 400 euros par « unité de travail annuel non salariée », soit 23 % de mieux en moyenne (sur les trois années 2005 à 2007).

D’où vient l’eau ?

Pour 80 % des surfaces, les agriculteurs utilisent l’eau en provenance des nappes souterraines. Le pompage direct dans les cours d’eau concerne 13 % des surfaces irriguées. Les trois quarts des irrigants disposent d’un réseau individuel. Face aux restrictions de pompage prescrites en cas de déficit, des réserves de substitution (les fameuses « bassines ») ont parfois été mises en place. Elles concernent seulement 6 % des surfaces irriguées.

L’agriculture consomme enfin plus de la moitié de l’eau prélevée (54 % des prélèvements bruts) contre 40 % pour les usages domestiques.

Maintenant le point de vue de la Confédération paysanne

L’écologie. Agronomiquement, la monoculture de maïs hybride est une aberration, la culture du maïs, même en rotation est discutable. Malgré sa végétation exubérante, elle est un piètre puits à carbone en raison de son cycle de végétation court, du bilan humique déficitaire appauvrissant les sols en matière organique et donc en micro-organismes efficaces dans la séquestration du carbone. Son rôle, à l’inverse des prairies, presque aussi efficaces que les forêts pour les raisons ci-dessus, dans la lutte contre les gaz à effet de serre, est donc négligeable. Par ailleurs, en raison de son besoin important en azote, d’une protection herbicide poussée, surtout en monoculture, et de son cycle de végétation estival laissant un sol nu l’hiver exposé aux pluies hivernales, cette culture est à l’origine de la contamination des nappes par les produits chimiques phytosanitaires (lindane, atrazine) et par les nitrates. En monoculture, l’itinéraire technique nécessite l’usage massif de phytosanitaires (herbicides et insecticides) biocides pour la vie des sols et menaçant les ressources en eau. Ne parlons même pas de son usage en agro-carburant tant le bilan énergétique qu’il propose est mauvais, voire négatif !

Les réserves de substitution : la fausse bonne idée. Fausse bonne idée, d’abord parce qu’elles ne sont pas envisagées dans le cadre de l’indispensable préalable et qu’elles ne s’inscrivent pas dans une stratégie de réduction importante des volumes, mais dans un transfert d’une partie et d’une partie seulement des prélèvements estivaux durant l’hiver. Les prélèvements complémentaires pour atteindre les volumes nécessaires à la pratique du maïs continueront d’être réalisés sur les actuels forages dans des proportions suffisamment élevées pour affecter les équilibres et le milieu durant la période estivale, malgré pourtant la mobilisation d’enveloppes publiques importantes (70 % des réalisations). Par ailleurs, le remplissage des réserves risque de créer des régimes d’étiage sur les cours d’eau, dès la sortie de l’hiver. Cette situation, associée aux prélèvements estivaux maintenus risque de créer des déficits comparables à ceux observés aujourd’hui sans les réserves.

Existe-t-il de réelles alternatives aux maïs ? Le maïs essentiellement dédié à l’alimentation animale, en grain ou en ensilage, obligeant un complément azoté, permis par l’apport de soja importé du Sud (également exigeant en eau d’ailleurs) pourrait aisément se voir remplacé par des plantes plus « complètes » comme la luzerne, économe en eau, en matières actives, en fertilisants et offrant l’intérêt d’une source d’énergie et de protéines limitant ainsi la dépendance de nos élevages aux importations massives de soja (80 % OGM).

Ce choix permet également l’émergence de modèles herbagés, plus extensifs, plus en lien avec le terroir, plus propices à des démarches qualitatives et identitaires, économiquement autonomes et économes, avec un bilan carbone alléchant. Bref, un vrai cercle vertueux ! La production de grains et d’ensilage pourrait être assurée par une plante alternative au maïs : le sorgho. La qualité alimentaire de son grain et de son ensilage est équivalente à celle du maïs. Si sa productivité en grain est un peu inférieure, en revanche en fourrage, il rivalise, en quantité et en qualité avec le maïs. L’’intérêt de cette plante est également sa grande rusticité qui en fait une plante sobre à l’égard de l’eau, mais aussi frugale à l’égard des besoins azotés, phosphoriques et potassiques et donc offrant des coûts de productions très attractifs. Sa faculté à optimiser une faible dose d’eau – le tiers de celle nécessaire au maïs (source : Arvalis – Institut du Végétal) – pour atteindre des rendements élevés le place aux antipodes d’un maïs, qui certes valorise des apports d’eau importants, mais s’accommode très très mal d’un stress hydrique très vite pénalisant sur son potentiel.

En résumé, la pratique d’une irrigation ne prélevant que le volume offert par le milieu permet la production de toutes les espèces cultivées, sauf le maïs hybride irrigué en conduite intensive. Ces constats ne font que renforcer nos questionnements sur la pertinence des réserves de substitution.

jeudi 15 Octobre 2009

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