A l’occasion de ces péripéties dont seuls les esprits mal intentionnés peuvent se prévaloir et pousser soit des cris d’orfraies soit s’en gausser en entonnant l’air célèbre du « tous pourris », il nous est donné l’occasion de rappeler une loi intangible de la gestion des fonds publics en régime démocratique : le respect de la transparence et le devoir d’éthique qui seuls doivent permettre d’assurer le maintien de nos institutions face à la tentation forte de dérives populistes pouvant conduire à l’affrontement.

Partant de ce principe, il faut bien considérer que les enfants d’élus, qui peuvent parfois être amenés à interpréter cette exigence comme une sorte de discrimination négative à leur encontre doivent admettre qu’il ne peut être question, pour les élus, de transiger sur ce principe.

Dans cette perspective, nous souhaitons travailler rapidement sur l’extension des missions du Comité d’Éthique afin d’offrir un outil de contrôle mais aussi de protection des élus sur ces dérives possibles.

Enfin, nous rappelons, que notre candidat, Tête de liste lors des élections municipales de 2014 avait signé la Charte ANTICOR et que nous ne saurions en tant que groupe politique cautionner le moindre écart vis à vis de la transparence et de l’éthique.

Pour le groupe local,

Dominique Steinkrietzer

Face au combat légitime des riverains demandant le recul des cuves, l’entreprise PICOTY qui a gagné les récents arbitrages à travers le renouvellement de l’AOT (autorisation d’occupation du domaine public) et obtenu des délais indécents (trente ans d’exploitation) se sent pousser des ailes et affiche sa véritable image :  un porte étendard des industries anciennes du XXème siècle et du tout énergie fossile.

Rappelons que la mise en oeuvre des doubles coques sur ces quatre nouvelles cuves a été pour partie financée par les riverains eux-mêmes à travers la participation de l’Etat, du Conseil Départemental et de la CDA de La Rochelle (soit presque les 2/3 du financement de l’opération).