Eva Joly sur tous les Fronts : à Nantes emploi et culture

Eva JOLY sur tous les fronts: emploi et culture à Nantes:

 

Ce jeudi 18 janvier, Eva Joly était en déplacement à Nantes pour parler emploi et culture avec les citoyens et les professionnels.

 

Arrivée sur le quai de la gare de Nantes, la candidate d’Europe Ecologie Les Verts croise d’emblée le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande. Après s’être salués amicalement, les deux candidats partent chacun de leurs côtés tracer leurs sillons dans la « capitale verte européenne » (pour 2013, d’aprèsla Commissioneuropéenne).

 

Au lendemain du « sommet social » bricolé par l’Elysée, Eva, en compagnie d’éluEs locaux comme Pascale Chiron (Adjointe au maire de Nantes et Vice présidente de Nantes Métropole) ou Jean-Philippe Magnen (vice-président du conseil régional des Pays de la Loire), avait choisi de commencer sa journée par une rencontre avec des employés et des représentants syndicaux de Pôle emploi.

 

Ala Maisondes associations, Eva Joly, des représentants du SNU Pôle emploi (Jean-Charles Stieger, Didier Hude et Colette Reclus) et des salariés échangent près d’une heure à bâtons rompus, les professionnels de Pôle emploi faisant part de leur malaise et de la dégradation tant de leurs conditions de travail que de l’intérêt même de leurs missions actuelles. Un constat : sous Nicolas Sarkozy, la fusion de l’ANPE et des ASSEDICS pour créer Pôle emploi a transformé un service public en une entreprise soumise à des critères de rendement. La politique du chiffre a créé un malaise très perceptible, et quelques actes de désespoir, un peu à l’image de France Télécom.

 

Eva assure son soutien aux salariés et aux usagers de pôle emploi, affirmant qu’il  faut mettre fin au mépris social du gouvernement actuel, soulignant que :

 

« A pôle emploi vous êtes des « ouvreurs de porte » et on ne peut pas supprimer ça »

La candidate insiste sur le rôle fondamental de ces conseillers, notamment parce que « quand on a perdu un emploi, on a besoin de rencontrer un agent, pas une plateforme téléphonique ou un site web. »

 

Et ajoute qu’il est nécessaire de « créer les postes permettant à ce service public de remplir sa mission en faveur des victimes de la précarisation. »

 

Mais comme « la crise ne doit pas nous empêcher d’imaginer et de construire le monde de l’avenir », Eva explique comment on peut créer un million d’emplois en s’engageant enfin dans la conversion écologique, car « la crise de l’emploi et la crise de l’environnement sont intimement liées. »  

 

La candidate à la présidentielle s’est ensuite rendue devant une agence Pôle emploi de Nantes, à la rencontre des usagers.

 

En compagnie de militants et d’élus locaux, et de Corinne Rufet (présidente de la commission culture de la région Ile de France – EELV), bientôt rejointe par Marie Blandin (sénatrice EELV et présidente de la commission Culture du Sénat), Eva a ensuite déjeuné au Lieu Unique, ex usine LU transformée depuis 2000 en centre d’art atypique, scène nationale de Nantes, dotée d’un très bon restaurant.

 

Eva Joly a alors abordé le thème fondamental de la culture avec les représentants de plusieurs syndicats du secteur culturel: le Synavi (syndicat National des Arts vivants), le Syndeac (syndicat des Entreprises Artistiques et Culturelles), l’UFISC (Union Fédérale d’Intervention des Structures Culturelles., le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles), ou encore Canopéea (Collectif pour des Assises Nationales Ouvertes sur les Pratiques, l’Education et les enseignements artistiques).

 

Après le déjeuner, Eva Joly s’est ensuite rendue aux BIS (Biennales internationales du spectacle, grand rendez-vous du spectacle vivant) à la rencontre des actrices et acteurs de la culture actuelle. Elle est alors accueillie chaleureusement avec un T-shirt explicite en guise de cadeau :

 

 

Après une tournée des différents stands, alors qu’elle devait faire une conférence de presse, Eva improvise un débat avec les personnes présentes. Artistes, militants ou simples visiteurs lui posent des questions tous azimuts sur la culture, ses acteurs et son mode de financement, permettant à la candidate d’exposer clairement le programme des écologistes :`en matière d’Internet, abrogation d’Hadopi et des règles de criminalisation progressive des usagers du Net au profit d’une contribution créative susceptible de rémunérer correctement l’ensemble des artistes et de reconnaître leur immense utilité sociale. Car il ne faut surtout pas « brider le Net dans son immense rôle de véhicule des cultures ».

 

Eva Joly défend également le statut, tant détricoté par le Président actuel et sa majorité, d’intermittent du spectacle, en ouvrant notamment des pistes pour pérenniser son financement.

 

Après de nouveau quelques stands des Biennales, Eva, toujours accompagnée de militants et d’élus EELV, visite des structures incontournables de la vie culturelle nantaise comme la Fédurok, fédération du secteur des musiques actuelle, avant de se rendre à la Cantine numérique, espace dédié aux acteurs du Numérique. C’est un lieu ouvert, offrant la possibilité, entre le bureau et la maison, pour tout un chacun de venir travailler dans un cadre agréable en échangeant et en profitant du wifi, et accueillant également des galeries d’art.

 

C’est dans l’une d’entre elles qu’Eva va conclure sa journée de visite à Nantes, échangeant avec d’autres acteurs de la vie culturelle, scénographes, artiste peintre, actrice, etc.

 

Après une petite heure de discussion, la candidate, accompagnée de son équipe, regagne la gare pour reprendre le rail, en bonne écologiste, vers la suite de sa campagne.

 

Eva Joly aura pu voir à Nantes à quel pointla Franceregorge de talents et d’esprit d’innovation en matière culturelle. Cela contraste sévèrement avec l’absence de reconnaissance sociale actuelle des principaux acteurs de la culture, toutes celles et ceux qui, souvent bien loin des écrans de télévision, imaginent, créent, transforment pour demain. Ce également dans l’indifférence coupable du pouvoir en place qui, calculatrice à la main, ne voit que les coûts là où bien souvent résident les plus grandes richesses.

 

La culture, dernier rempart de la civilisation face à la crise et à la prédation financière ? La culture incontestablement comme élément vital de l’écologie politique. Nantes, à l’image de l’ensemble des villes et villages de France, fourmille d’exemples susceptibles de redonner espoir en temps de crise pour tout de suite et pour les générations futures.


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