Extension du Port des Minimes : Une digue chasse l’autre

Par PHILIPPE BAROUX

Une digue chasse l’autre

L’ancienne digue du Lazaret est déconstruite en même temps que s’élève la nouvelle. Du remblai complémentaire provient des démolitions de Mireuil et des maisons de Charron victimes de Xynthia .

La digue du Lazaret est en cours de démolition. Elle est rongée de 70 mètres sans risque pour la flottille. (photo olivier blanchet)

La consolidation de la digue des Tamaris était une mise en bouche. Les opérations de dragage préparant l’agrandissement constituent un amuse-gueule. Au Lazaret, en revanche, l’extension du port de plaisance des Minimes attaque son plat de résistance.

Sur le terre-plein derrière le Forum des pertuis, cette phase de chantier, la plus spectaculaire depuis le coup d’envoi des travaux au printemps dernier, tient ses délais. Le tas de granit monte, et bouche désormais la vue sur le chenal.

Plus loin, en regardant vers l’entrée du bassin, le regard se perd sur une digue du Lazaret qui ne dit plus son nom. Elle est impitoyablement grignotée par les engins de chantier qui en abaissent le niveau. Tandis que la nouvelle digue (tout en suivant le profil de l’ouvrage existant s’en écarte de 100 à 150 mètres vers le chenal), commence à apparaître.

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