Une loi cadre pour lutter contre les violences faites aux femmes

Eva Joly s’est jointe, samedi 5 novembre, aux quelques 6000 manifestant-e-s venu-e-s participer à la marche « contre les violence faîtes aux femmes », à l’appel du Collectif National pour le Droit des Femmes, qui regroupe associations féministes, syndicats et partis politiques de gauche (NPA, EELV, PS, PCF, FG). Accompagnée de Cécile Duflot, secrétaire nationale, et de nombreuses et nombreux militant-e-s, notamment de la commission féministe d’Europe Écologie les Verts, elle a dénoncé la stigmatisation qui caractérise la prise en compte de cette réalité quotidienne, et rappelé l’importance de l’éducation à des pratiques non-sexistes, de la sensibilisation scolaire, etc.

A l’entrée du boulevard Henri IV, rejoignant l’avant du cortège, Eva Joly s’est empressée de dénoncer ces situations insupportables :

« Les affaires de violences sexuelles ont beau s’accumuler dans les médias, la parole des femmes est toujours prise à la légère. La période est même propice aux discours sexistes. La honte doit changer de camp. La loi du silence est insupportable. »

Dans le cortège, l’indignation était au rendez-vous, la foule emmenée par les collectifs « Osez le Féminisme » et « La Barbe ». Sur les banderoles flottant au dessusdu cortège, on pouvait lire « Quand une femme dit non, c’est non », ou bien « Crime misogyne = crime contre l’Humanité », ou encore « Pour un Grenelle des femmes ».

« Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son compagnon. Cette violence est un fléau. Au pays des droits de l’homme, les droits des femmes sont tous les jours bafoués, violentés.
Il paraît que la lutte contre les violences faites aux femmes était grande cause nationale en 2010.  2012 doit être l’année d’une alternative politique. L’année d’une loi cadre pour lutter contre les violences faites aux femmes », s’est exprimée Eva Joly

La candidate à la présidentielle aimerait proposer une loi cadre qui permettra notamment :

  • D’augmenter le nombre de logements d’urgence pour les femmes victimes de violence ;
  • Une meilleure prise en charge des auteurs des violences : ouvrir plus de centres d’accueil de personnes violentes, sans prendre sur les budgets alloués aux femmes victimes de violence ; imposer des obligations de suivi aux personnes condamnées ;
  • De former les personnels de justice, de police, de gendarmerie ou encore les personnels hospitaliers à la prise en charge des femmes victimes de violences ;
  • Une campagne de sensibilisation sur la violence conjugale, visant les victimes et l’entourage, pour favoriser le soutien et la déclaration ;

 

Mardi 8 Novembre, Eva Joly sera la première candidate officielle à signer le Pacte pour égalité et ses 20 propositions pour faire avancer l’égalité entre les femmes et les hommes .

 

 

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