Un communiqué d’EELV 95

Dans le cadre de la loi sur la réforme territoriale, le gouvernement a procédé à un nouveau découpage des cantons. Si ce nouveau découpage corrige le déséquilibre démographique qui existait entre le nombre d’électrices et d’électeurs par canton (près de 2/3 de l’actuel découpage cantonal remonte à 1802) et introduit la parité (seulement 14% des conseillers-ères actuels-les sont des femmes), les écologistes regrettent l’absence de scrutin de liste à la proportionnelle plus juste sur le plan démocratique.

Mais, sur le fond, les écologistes posent la question  de la pertinence de cette représentation départementale et de son utilité dans le millefeuille de l’organisation territoriale actuelle.

Quant à la polémique qui s’élève et à la réaction attendue de l’actuelle majorité du Conseil Départemental lors de sa séance du 18 octobre prochain, qui en sera étonné ? Comment peut-elle parler de « charcutage » ou de « combine politicienne »  et oublier les coups de ciseaux de 1986, quand M. Pasqua avait plus le souci de favoriser les succès électoraux de son parti que celui de prendre en compte « les bassins de vie et  la réalité vécue par les citoyens » ?

Quel que soit le découpage, la polémique sera présente ; il ne peut, en effet, y avoir de bon découpage parce que l’idée même de canton est une idée qui aujourd’hui n’a plus beaucoup de sens dans la réalité de nos territoires et de nos vies.