Eva JOLY – Hauts de Seine http://hautsdeseine_old.eelv.fr Un site utilisant le réseau d\'Europe Ecologie Les Verts Mon, 11 Sep 2017 16:44:38 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Les résultats d’Eva Joly dans chaque commune des Hauts-de-Seine http://hautsdeseine_old.eelv.fr/resultats-tries-communes-des-hauts-de-seine-merci-eva-pour-cette-candidature-exceptionnelle/ Mon, 23 Apr 2012 12:23:39 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=3618 HAUTS-DE-SEINE total

2,74%

20 086 voix

Antony

3,09%

981 voix

Asnières-sur-Seine

2,99%

1 054 voix

Bagneux

2,44%

382 voix

Bois-Colombes

3,27%

422 voix

Boulogne-Billancourt

2,41%

1 290 voix

Bourg-la-Reine

3,40%

367 voix

Châtenay-Malabry

2,73%

386 voix

Châtillon

2,67%

456 voix

Chaville

3,23%

326 voix

Clamart

3,12%

842 voix

Clichy

3,40%

751 voix

Colombes

2,71%

922 voix

Courbevoie

2,53%

978 voix

Fontenay-aux-Roses

3,22%

379 voix

Garches

2,10%

204 voix

Gennevilliers

2,00%

307 voix

Issy-les-Moulineaux

3,03%

970 voix

La Garenne-Colombes

2,60%

353 voix

Le Plessis-Robinson

2,32%

346 voix

Levallois-Perret

2,23%

709 voix

Malakoff

3,35%

485 voix

Marnes-la-Coquette

1,98%

18 voix

Meudon

3,16%

755 voix

Montrouge

3,74%

825 voix

Nanterre

2,55%

847 voix

Neuilly-sur-Seine

1,33%

409 voix

Puteaux

2,84%

629 voix

Rueil-Malmaison

2,52%

1 038 voix

Saint-Cloud

2,49%

381 voix

Sceaux

3,09%

349 voix

Sèvres

3,61%

424 voix

Suresnes

2,57%

538 voix

Vanves

3,55%

507 voix

Vaucresson

2,81%

134 voix

Ville-d’Avray

3,27%

196 voix

Villeneuve-la-Garenne

1,44%

126 voix

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Déclaration d’Eva Joly aux militants http://hautsdeseine_old.eelv.fr/declaration-deva-joly-aux-militants/ Sun, 22 Apr 2012 20:27:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/declaration-deva-joly-aux-militants/ Chers amies, chers amis.

Après les Françaises et les Français, c’est à vous que je veux maintenant m’adresser. Le temps du bilan de cette campagne viendra et nous devrons le tirer de manière approfondie.

Mais d’ores et déjà, je veux vous dire mille fois merci. Je voudrais que mes mots puissent parler à chacun pour vous remercier individuellement.

L’écologie n’est pas une cause facile à défendre par temps de crise, avec en plus le vent mauvais de la calomnie et du mensonge.

Je n’étais peut être pas non plus une candidate facile.

Et pourtant vous avez défendu les deux avec courage et opiniâtreté.

Je sais que le score n’est pas à la hauteur de nos espérances. Mais je vous invite a garder la tête haute. Quand on défend la cause de la planète, il n’y a pas de honte à avoir. Le temps viendra, j’en suis sûre, où les électeurs et les électrices se tourneront vers nous pour changer de destin. Alors merci à vous, et dès demain, continuons le combat.

Premier combat, la mobilisation pour la défaite de Nicolas Sarkozy.

C’est une ardente obligation que de débarrasser notre démocratie d’un pouvoir exagérément tourné vers la défense des intérêts privés, un pouvoir qui n’a que faire des règles, un pouvoir qui n’a eu de cesse de diviser les Français. Chacune et chacun d’entre vous doit prendre toute sa place dans la mobilisation des quinze prochains jours. Je veux que les écologistes soient les fers de lance de la lutte pour le changement.

Deuxième combat, les élections législatives.

C’est un combat essentiel pour l’avenir de notre pays. Prenez-y toute votre part. Les écologistes doivent être présents en force dans la prochaine Assemblée pour peser sur la prochaine législature. Alors, nous devons aller chercher chaque voix. Je serai présente à vos côtés dans cette bataille. Débarrassés de la contrainte du vote utile, beaucoup d’électeurs chercheront à signifier à François Hollande quelles sont leurs priorités. A nous de tout faire pour que l’écologie y figure.

Troisième combat, le débat au sein de la majorité pour qu’émerge une nouvelle donne politique.

Je souhaite que ce soit une confrontation honnête et sérieuse basée non pas sur le rapport de force brut, mais sur la conception que l’on doit avoir d’une dynamique de transformation sociale : le PS ne réussira pas seul, sans partenaire d’une part, et surtout sans la mobilisation de la société pour construire le changement. Là encore, les écologistes devront être, aux côtés du mouvement social, la partie dynamique de la future majorité, à l’écoute des Françaises et des Français, mobilisés dans les mouvements associatifs ou syndicaux.

Je vous appelle à vous mobiliser pour réussir le troisième tour écologique, qui ne manquera pas de se produire parce que personne ne peut faire l’impasse sur le réchauffement climatique, la sortie du nucléaire ou la lutte pour la biodiversité.

La France a besoin de l’écologie, et L’écologie a besoin de vous. Alors, haut les cœurs, au boulot les écolos !

Vive l’écologie, vive la République, vive la France !

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Déclaration d’Eva Joly à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle http://hautsdeseine_old.eelv.fr/declaration-deva-joly-a-lissue-du-premier-tour-de-lelection-presidentielle/ Sun, 22 Apr 2012 19:30:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/declaration-deva-joly-a-lissue-du-premier-tour-de-lelection-presidentielle/ Mes chers et chères compatriotes. Les urnes ont parlé.

Je tiens à remercier avec chaleur le million de Françaises et de Français qui m’ont apporté leur suffrage, et ce faisant ont défendu par leur vote l’écologie, l’Europe, et la république exemplaire.

Le score du Front national est une tache indélébile sur les valeurs de notre démocratie, une menace pour la république, un avertissement que chaque responsable politique doit entendre.

Je veux dire à celles et ceux qui se sont laissé abuser par le Front national, qu’ils se trompent de colère.

Je veux dénoncer les apprentis sorciers de l’identité nationale, qui à force de discours de division et de haine ont permis à l’extrême-droite de faire son plus haut score dans une élection présidentielle.

Je veux redire ce soir, que l’écologie est bien le grand défi du temps qui vient. Aucune politique ne pourra réussir sans entamer d’urgence une transition écologique basée sur la conversion de l’économie, la lutte contre le réchauffement climatique, le choix des énergies renouvelables et la protection des écosystèmes.

Chacun doit désormais prendre ses responsabilités.

J’appelle, dès à présent, toutes celles et ceux qui ont voté pour moi, et au-delà, toutes celles et ceux qui sont attachés aux valeurs de la république, à tout faire pour que notre pays sorte enfin du sarkozysme, en se rassemblant autour de la candidature de François Hollande, qui doit désormais porter toutes les couleurs de la gauche et des écologistes.

Je vous appelle à faire des 15 jours qui viennent, 15 jours de mobilisation permanente. La belle date du 1er mai doit être une symbole de justice et de fraternité contre l’extrême-droite et ses idées, marquant notre volonté de reconquête républicaine.

Par ce soutien sans ambiguïté, je veux signifier qu’il nous faut restaurer les valeurs de la république, lutter contre l’esprit de clan qui a prévalu ces cinq dernières années, redonner un souffle à notre démocratie et à nos institutions pour rétablir un lien de fierté et de confiance entre notre pays et ses représentants politiques.

Il y va de la morale républicaine : la défense de privilèges indus, l’absence de respect des règles qui fondent notre morale publique doivent d’urgence connaître un terme. Il y va surtout de l’intérêt général : notre pays doit retrouver le sens du bien commun.

Mais il ne s’agit donc pas simplement de battre un homme. Il faut qu’une société nouvelle voit le jour, porteuse d’un modèle de développement plus respectueux des êtres humains et de la planète. Dans les semaines et les années qui viennent, les écologistes continueront à agir à vos côtés en ce sens.

Nous voulons donc construire une nouvelle majorité, rassemblant la gauche et les écologistes bien au-delà du seul parti du président. Cette majorité devra être une majorité de combat.

Une majorité de combat, pour la justice d’abord : la répétition des solutions classiques n’est plus possible. Il faudra de l’imagination et de la détermination, pour ne pas retomber dans les ornières du passé et décevoir l’espoir de nos compatriotes. La justice devra être la boussole de la nouvelle majorité.

Une majorité de combat, pour l’Europe ensuite : sans une nouvelle ambition européenne, rien ne sera possible. Il faut un nouveau traité européen qui mette enfin la solidarité et l’écologie au cœur de la construction européenne. L’Europe doit redevenir un espoir pour les Françaises et les Français.

Une majorité de combat pour l’écologie enfin : la France doit sortir du nucléaire, lutter contre le dérèglement climatique, convertir son économie au développement durable et faire de la protection de l’environnement un principe de gouvernement.

La France est une belle nation, une nation citoyenne fondée sur la liberté, l’égalité et la fraternité, mises à mal par le président sortant. Faites que par votre vote du second tour, notre pays retrouve le chemin de la justice et de l’avenir.

Eva Joly

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Contrairement à Sarkozy, je ne conçois pas la politique comme une prise d’otage http://hautsdeseine_old.eelv.fr/contrairement-a-sarkozy-je-ne-concois-pas-la-politique-comme-une-prise-dotage/ Fri, 20 Apr 2012 13:29:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/contrairement-a-sarkozy-je-ne-concois-pas-la-politique-comme-une-prise-dotage/ Hier, Nicolas Sarkozy a relancé ses invectives démagogiques contre sa défaite annoncée. Le mensonge du jour : François Hollande serait l’otage d’Eva Joly et de Jean-Luc Mélenchon.

« Contrairement à Nicolas Sarkozy, je ne conçois pas la politique comme une prise d’otage de partis, de courants ou de personnalités.

Moi je fais de la politique avec mes convictions. Avec tout le respect que je dois à mes concurrents de gauche, nous portons en chacun de nous des projets très différents. Quand nous réalisons un accord avec une autre formation, nous le faisons en toute transparence d’ailleurs. Nous ne l’imposons pas de manière occulte, contrairement au président sortant qui engage ou exclut ses hommes et femmes de troupe dans les couloirs des bureaux.

Je retiens en tout cas l’ironie du terme employé pour un candidat qui est définitivement l’otage des lobbies et des multinationales.

Plus que tout, il va falloir que cet homme se fasse à l’idée que les Français ne veulent plus d’un président tricheur. »

Eva Joly, candidate écologiste à l’élection présidentielle

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Parc naturel des Calanques : « Ce parc, c’est la victoire des écologistes » http://hautsdeseine_old.eelv.fr/parc-naturel-des-calanques-ce-parc-cest-la-victoire-des-ecologistes/ Thu, 19 Apr 2012 17:52:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/parc-naturel-des-calanques-ce-parc-cest-la-victoire-des-ecologistes/ Pour fêter l’officialisation du parc naturel des Calanques, Eva Joly est allée à la rencontre des associations locales, à Luminy, près de Marseille. Pour la candidate des écologistes :

« Cette victoire revient aux associations et aux écologistes, qui se sont battus depuis longtemps pour créer ce parc périurbain. C’est la preuve que, avec de la persévérance, on peut préserver du bétonnage des lieux d’exceptions sans en faire des sanctuaires inviolables.

Évidemment, cette victoire n’est pas totale. Ce parc naturel aurait pu être plus grand, et j’espère que les lieux d’exception comme le village des Goudes ou la calanque de Port Miou ne pâtiront pas de leur exclusion du projet. Il faudra aussi se battre pour une gestion du parc qui donne toute sa place à la société civile.

Le combat n’est donc pas fini, mais prenons le temps de fêter cette victoire, qui est celle des écologistes. Ce n’est certainement pas celle de ce gouvernement et de son ministre de l’environnement intérimaire, François Fillon. Ce n’est pas en coupant un ruban qu’il fera oublier les bâtons mis dans les roues des environnementalistes. »

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Mes engagements pour les Français de l’étranger http://hautsdeseine_old.eelv.fr/mes-engagements-pour-les-francais-de-letranger/ Thu, 19 Apr 2012 16:32:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/mes-engagements-pour-les-francais-de-letranger/ Citoyennes, citoyens,
Madame, monsieur,

Notre pays est à la croisée des chemins. Votre position hors des frontières nationales vous donne sur cette situation un point de vue particulier. Je souhaite qu’il soit entendu. C’est la démarche que j’ai suivie durant cette campagne, à travers plusieurs déplacements à l’étranger et une rencontre avec les conseillers de l’Assemblée des Français de l’étranger. C’est la démarche que je suivrai pour porter un renouveau fondé sur la justice et l’écologie.

Vos témoignages hors de France nous confirment les erreurs du modèle productiviste porté par les gouvernements qui se sont succédé depuis trente ans. Obsédés par la seule croissance, ils ont aggravé les inégalités sociales et creusé la dette publique. Ils n’ont pas empêché les écosystèmes de se dégrader et n’ont pas résolu la question du chômage, ni celle de la fracture Nord-Sud.

L’urgence, c’est d’engager tout de suite la transition écologique pour répondre aux grands défis à venir : le dérèglement climatique, et les ressources naturelles qui s’épuisent. Nous devons également agir avec force pour davantage de justice sociale et construire une démocratie vigilante face à la corruption et au pouvoir des lobbies. Il faut enfin, face au pouvoir des marchés, bâtir une Europe fédérale et solidaire, capable de nous sortir de la crise.

Vous constatez aussi depuis l’étranger ce besoin de renforcer les régulations et les solidarités internationales et de construire une société apaisée et réconciliée : une société de partage, de modération, de responsabilité et de tolérance. Je porte durant cette campagne l’exigence face aux crises actuelles d’une approche internationale.

Français de l’étranger, vous représentez une richesse, dans toute votre diversité. C’est pourquoi j’ai aussi formulé des propositions pour maintenir et enrichir votre lien avec la France, en matière :
– d’enseignement, pour plus de justice sociale dans l’accès aux écoles françaises ;
– de fiscalité, pour renforcer le principe de non double imposition et lutter contre l’évasion ;
– de plurinationalité, pour valoriser cette richesse ;
– de protection sociale, pour améliorer les dispositifs ;
– de service consulaire, pour réformer avec le souci d’un service public de qualité ;
– de culture, pour développer un réseau sans équivalent.

La responsabilité de l’avenir est entre vos mains. Ne laissez pas le pouvoir aux forces du passé.

Tout commence par le retour de la vérité et du courage. Je suis une femme d’expérience et de parole : ce que je dis, je le fais. Vous pouvez compter sur moi pour faire respecter les engagements pris par une nouvelle majorité présidentielle.

Alors, le 22 avril, pour l’écologie, votez Eva Joly !

Découvrez l’intégralité de mes propositions pour les Français de l’étranger

Mes déplacements hors de France :

Mais aussi :

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« La prochaine majorité doit répondre à l’urgence climatique » http://hautsdeseine_old.eelv.fr/la-prochaine-majorite-doit-repondre-a-lurgence-climatique/ Thu, 19 Apr 2012 15:20:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/la-prochaine-majorite-doit-repondre-a-lurgence-climatique/ Ce jeudi, Eva Joly était en déplacement en Camargue, symbole de la vulnérabilité de nos territoires au réchauffement planétaire : remontée du niveau des mers, baisse des précipitations en été, sécheresse, recrudescence de virus transmis par les moustiques. La candidate des écologistes a lancé un appel pour que les cinq années qui viennent ne soient pas perdues pour le climat.

« L’urgence climatique est la grande oubliée de la campagne présidentielle : elle est absente des programmes des principaux candidats comme des questions des journalistes. Je suis venue en Camargue pour dénoncer cette omerta climatique.

Après l’illusion Sarkozyste et son éphémère engagement sur ce dossier, le quinquennat qui vient doit être celui de la mise en mouvement de notre pays. Pour cela, la France a besoin des écologistes, car force est de constater qu’on ne fait pas d’écologie en France sans les écologistes.

J’appelle François Hollande à mettre la France sur la voie de l’exemplarité climatique, en s’engageant pour réduire d’au moins 30% les émissions de gaz à effet de serre françaises d’ici 2020 par rapport à 1990. Cet engagement est nécessaire pour la planète, nécessaire pour faire basculer l’Europe et le Monde dans la transition écologique. Il est bénéfique pour l’emploi et l’industrie, grâce aux multiples opportunités dans l’efficacité énergétique des bâtiments, des voitures, ou dans les énergies renouvelables. La France doit d’urgence affronter le réchauffement climatique, en commençant par tourner le dos à l’agriculture productiviste, vulnérable aux impacts du réchauffement, et par faire le choix d’une agriculture économe en ressources, l’agro-écologie. »

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Réponse d’Eva Joly à Priartem http://hautsdeseine_old.eelv.fr/reponse-deva-joly-a-priartem/ Thu, 19 Apr 2012 14:01:00 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/reponse-deva-joly-a-priartem/ Madame,

En tant qu’unique candidate écologiste à la présidentielle, je soutiens bien évidemment les actions des associations comme la vôtre, qui se battent pour faire reconnaître les effets des ondes émises par les antennes relais et les téléphone portables.

C’est un combat difficile, car nous ne sommes qu’au début d’une crise sanitaire qui s’annonce effroyable. Près des trois quarts des études publiées concluent à un effet sanitaire, une augmentation de l’inconfort ou des troubles du sommeil a proximité des ondes d’une antenne-relais.

Mais les mises en garde scientifiques sur la dangerosité de la technologie utilisant les ondes sont systématiquement écartées par le lobby des opérateurs de téléphonie mobile. Ces derniers jouent avec la santé des français et c’est inacceptable.

Pour les écologistes, les cas de plus en plus nombreux de personnes électrohypersensibles doivent être pris au sérieux. Or la tendance actuelle est à la «psychiatrisation» de cette affection due aux radiofréquences, on cherche à faire disparaitre cette population qui souffre au plus haut point.

Les normes appliquées en France ou recommandées à l’international ne sont pas adaptées pour protéger la population. C’est pourquoi je considère qu’il faut appliquer les recommandations du Grenelle des ondes.

Plafonner le rayonnement des antennes-relais à 0,6 V/m permettrait de limiter les risques sanitaires dans la mesure du possible. Un seuil appliqué dans la principauté du Liechtenstein, et testé en Italie (Toscane), et en Espagne, à Valence. Des phases d’expérimentation devaient être lancés en France dans une vingtaine de collectivités volontaires, afin de simuler sur le terrain un abaissement de puissance de l’exposition. Près de trois ans plus tard, il ne reste pas grand chose de ce processus constamment retardé et du volontarisme politique affiché à l’époque.

Le passage à 06 V/m entraînera la multiplication des micro et nano-antennes, moins puissantes et donc moins nocives pour les riverains, qui devront être couplées avec de la fibre optique. Le nier serait méconnaître les besoins des réseaux. Mais multiplier ces petites antennes implique automatiquement des investissements accrus des opérateurs. C’est la véritable raison pour laquelle la FFT ne veut pas en entendre parler. S’ils cèdent, ce sont leurs marges qui s’envolent…

Je considère qu’il est indispensable qu’une information claire, impartiale et contradictoire sur l’état actuel des connaissances soit donnée au citoyen. Il s’agit également de soutenir les collectivités qui se battent face aux opérateurs.

Enfin, rappelons que les observations de l’étude interphone sur le risque de tumeur cérébrale associé à l’usage du mobile sans oreillette et les conclusions officielles du Centre international de recherche sur le cancer (Circ) de l’ OMS rendue en mai 2011 confirment les multiples alertes des associations et de certains scientifiques sur le risque de catastrophe sanitaire sans précédent auquel nous sont confrontés à moyen long terme. C’est pourquoi l’usage du téléphone mobile par les enfants, les adolescents doit être déconseillé et interdit du besoin en deçà de quinze ans. Tout politique responsable a le devoir d’agir dans l’intérêt des générations futures.

J’appelle donc les élus, associations, scientifiques, opérateurs, à se réunir pour, ensemble, sortir de l’impasse dans laquelle se trouve la question des ondes électromagnétiques des téléphones portables et des antennes relais.

Eva JOLY

ENGAGEMENTS

Consciente des enjeux de santé publique posés par la diffusion massive des applications utilisatrices de radiofréquences, je m’engage…

1. à légiférer sur cette question ? OUI

Si, oui, à introduire le principe ALARA dans la loi OUI

Si oui, à fixer une valeur limite d’exposition à 0,6 V/m OUI

2. à rendre la concertation obligatoire avec les citoyens (riverains, locataires, travailleurs…) OUI

3. à rétablir, l’obligation du permis de construire pour toutes les installations d’antennes OUI

4. à définir un périmètre de sécurité autour des établissements sensibles (écoles, crèches…) OUI

5. à interdire l’usage du portable au sein de tous les établissements scolaires OUI

6. à interdire la commercialisation de portables spécifiquement destinés aux enfants (type Babymo, Kiditel…) OUI

7. à interdire le WiFi dans les lieux publics et tout particulièrement dans ceux qui accueillent des enfants OUI

8. à lancer des campagnes d’information sur les dangers des portables sur l’intérêt des connexions filaires – téléphone ou internet – dans les bâtiments et lieux résidentiels OUI

9. à rendre obligatoire la réalisation d’une enquête d’impact sanitaire avant le lancement de toute nouvelle application technologique OUI

10. à initier un grand débat sur la prise en charge sociale et médicale de l’électrosensibilité et la recherche de moyens pour la prévenir OUI

11. à protéger par la loi la liberté de la parole scientifique OUI

12. à mettre en place un réseau global public pour toutes les communications sans fil OUI

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Discours, texte et vidéo d’Eva Joly lors du dernier rassemblement avant le 1er tour. http://hautsdeseine_old.eelv.fr/le-discours-d-une-candidate-hors-du-commun-eva-joly-18-avril-2012-au-cirque-d-hiver/ Thu, 19 Apr 2012 11:08:51 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/le-discours-d-une-candidate-hors-du-commun-eva-joly-18-avril-2012-au-cirque-d-hiver/

Chers amis,

C’est ce soir le dernier meeting de ma campagne. Le dernier meeting de notre campagne. J’ai tellement de choses à vous dire…

Je suis d’abord venue vous dire que ce n’est pas une fin de campagne mais un commencement. L’écologie a rendez-vous avec l’histoire : dans les années qui viennent, nous aurons à reconstruire l’espoir.

L’espoir n’est pas l’utopie : il en diffère car il n’indique pas seulement un but, mais aussi les moyens à mettre en œuvre pour l’atteindre.

L’espoir n’est pas l’illusion : il s’en distingue par la force que nous mettons à le traduire en actes.

L’espoir n’est pas la nostalgie du monde passé : il est la projection vers l’avenir pour inventer un monde différent de celui qui nous oppresse.

Face à la violence de la crise sociale, la domination sans partage de l’argent, l’épuisement des ressources naturelles, face à la crise énergétique, à la surconsommation et à l’impasse du culte de la croissance, l’écologie est l’espoir de notre temps, l’espoir véritable, celui d’un changement de société pour mettre un terme au saccage de la planète et à l’exploitation des êtres humains, pour vivre mieux dans une société de partage et de justice.

Dans cette présidentielle j’ai porté le drapeau vert de l’espoir c’est à dire le triomphe de la vérité sur le mensonge, la victoire de la volonté sur la lâcheté, et la supériorité de la raison sur les fantasmes.

Pour défendre cet espoir, qui n’est ni l’illusion, ni la pure utopie, ni la nostalgie, la bataille fut rude.

Rude d’abord pour nos idées. L’écologie a été constamment mise sous le boisseau. Et quand elle ne l’a pas été, c’était pour mieux moquer nos positions en les déformant. On a voulu faire croire aux françaises et aux français que l’écologie est un problème, alors même que l’écologie c’est la solution.

La campagne fut rude aussi pour ma personne. Ce n’est pas rien d’être scrutée sous toutes les coutures, observée sans cesse, critiquée sans nuances, bousculée sans ménagement par nos adversaires.

Je veux aussi dire merci à celles et ceux qui se sont jetés dans la bataille et n’ont ménagé ni leur temps ni leurs efforts.

En particulier, je veux remercier les plus jeunes de mes soutiens : ces jeunes femmes et jeunes hommes d’une vingtaine d’années, plus jeune que mes propres enfants et qui on fait don de leur enthousiasme, non pas à ma seule personne, mais à la cause de l’écologie.

La nouvelle génération a porté la grand-mère que je suis : c’est le premier signe du vrai changement. Je sais que votre campagne a été dure, éprouvante, et vigoureuse. Mais grâce à vous j’ai tenu bon.

****

Une présidentielle, je le sais maintenant, c’est un exercice auquel rien ne prépare vraiment.

Aurais-je sollicité l’honneur de conduire les écologistes dans la bataille présidentielle si j’avais su quelle part de personnalisation demande cette compétition électorale ?

Ce n’est pas certain.

Est ce que je recommencerais maintenant que je connais la difficulté et les pièges de la route ?

Oui car c’est un immense honneur que vous m’ayez désignée pour vous représenter et un honneur plus grand encore, d’avoir défendu vos positions sous le feu nourri de la droite et de l’extrême droite.

Est ce que je regrette mes maladresses ? Seulement celle qui m’a fait chuter dans les escaliers.

Tout le reste, je l’assume. Ma petite voix, mon débit lent, mon accent, mon incapacité à mentir. Mes défauts ont aussi fait de moi la femme que je suis et qui se tient devant vous avec modestie mais avec la fierté d’avoir été candidate de la plus noble des forces politiques.

Je ne suis pas une oratrice : je ne fais pas tanguer la foule sous la houle des mots qui roulent, je ne berce pas mon public par de belles paroles rassurantes. Je m’en excuse. Quelque chose en moi refuse de fonder la politique sur la tyrannie de l’émotion.

Slogan contre slogan, drapeaux contre drapeaux, simplification contre simplification, je n’aime guère cette manière de faire de la politique. Je crois que la politique à tout à voir avec la rigueur de l’exposition d’un argument et rien avec le talent de comédien.

Si je m’adresse davantage au cortex qu’aux tripes c’est parce que notre monde est complexe : mon devoir est d’éclairer les électeurs, pas de les mystifier. Oui je refuse d’être une architecte de l’illusion, une semeuse de promesses futiles, une menteuse en col blanc.

Nous en avons soupé des belles paroles et des promesses de lendemain qui chantent. Nous voulons des solutions précises et argumentées.

Voilà pourquoi j’ai présenté un contre budget basé sur une hypothèse de croissance sérieuse. J’ai chiffré mon programme. J’ai fait l’effort de parler vrai.

Je ne suis pas la candidate du baratin et du blabla. Je suis la candidate de l’écologie, c’est à dire la candidate du possible et du nécessaire.

Quand je parle de sortie du nucléaire c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle de créer des centaines de milliers d’emploi par la conversion de l’économie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je parle d’un crédit formation à prendre tout au long de sa vie c’est parce que c’est possible et que c’est nécessaire. Quand je défends l’encadrement des loyers, une autre politique de transports, ou la baisse du coût des médicaments c’est parce que c’est possible, nécessaire et urgent.

****

Mon sens éthique est plus développé que mon sens tactique, je le concède. Mon esprit de révolte est plus vif que mon esprit de discipline, je le confesse. Ma pugnacité au combat est plus forte que ma capacité de soumission. J‘ai en horreur l’embrigadement et ce qu’il demande d’alignement sur la pensée de son voisin.

Je suis donc venue à la politique sur le tard. Je n’ai donc pas l’habileté de ceux qui ont fait carrière dans les allées du pouvoir. Je n’ai ni leur prudence dans l’expression, ni leur virtuosité dans la manœuvre. Pour cela j’ai été moquée, raillée, tournée en ridicule, montrée du doigt, présentée comme une écervelée qui décidément n’était pas à sa place.

J’accepte les critiques sur ma personne.

Mais je refuse qu’elles dessinent en creux le visage du politique idéal, qui serait un homme blanc, bien né, passé par les bonnes écoles ou les bons réseaux au bon moment, un homme issu du système avec une pensée orthodoxe, un homme capable de dire aux marchés seulement ce qu’ils veulent entendre et de faire entendre au peuple seulement ce qu’il veut bien lui dire.

La politique n’est pas l’apanage d’une caste, elle n’est pas la propriété de quelques uns, elle est le droit du plus grand nombre à reprendre la maitrise de notre destin commun.

Voilà de quoi ma candidature est le symbole : d’une autre manière de faire de la politique.

Que ma petite voix trouble leur confort est une chose étrange : ils ont le monopole de la parole. A longueur d’édito ils nous commandent d’accepter le cours des choses. Ils ont d’ailleurs déjà écrit le récit du temps qui vient. La seule politique possible à leurs yeux c’est l’austérité. A savoir, les coupes dans les budgets sociaux, la réduction du nombre de fonctionnaires, le sacrifice de l’environnement.

Si demain, comme je le pense et comme je le souhaite François Hollande est élu, les responsables de la crise n’attendront pas 10 jours pour faire entendre leur voix comme une funeste chorale n’ayant qu’un refrain à entonner.

Et comme des attaques spéculatives se préparent déjà, encouragées par ceux la même qui dans les cinq dernières années ont vidé les caisses en faisant des cadeaux à leurs amis du premier cercle, ce qui va suivre risque d’être terrible.

Préparez vous à tenir bon. Voici venu le temps de la vérité et du courage.

Du courage, j’en ai vu pendant toute ma campagne, en traversant notre pays. J’ai vu le courage des habitants des quartiers nord de Marseille qui refusent qu’on abandonne leur quartier aux dealers, j’ai vu le courage des ostréiculteurs du bassin d’Arcachon qui résistent à la crise et ne veulent pas abaisser la qualité de leur production, j’ai vu le courage et la mobilisation des sages-femmes de la maternité des Lilas, qui se battent pour que l’accouchement des femmes soit protégé de la logique libérale et strictement comptable. J’ai vu le courage digne des familles touchées par la folie meurtrière de Mohamed Merah et ont résisté à la tentation de la haine.

J’ai vu le courage et j’ai vu la beauté de notre nation, nation citoyenne que je veux débarrasser définitivement de la fiction infâme de la race. Voilà pourquoi dans cette campagne je rends coup pour coup à la représentante du parti de la haine. Celle que j’ai choisi ce soir de ne pas nommer parce qu’au fond elle est innommable. Celle qui m’attaque devant les tribunaux non pas pour je ne sais quelle prétendue diffamation, mais bien en réalité parce qu’elle ne supporte pas la vision de la France que je porte.

A elle et à ses partisans je veux dire tranquillement : nous sommes chez nous. Nous sommes chez nous, nous les français et les françaises, métèques venus des quatre coins du monde pour faire France, nous les métis et les métisses, nous les immigrés qui travaillons sur les chantiers et nous cassons le dos pour ériger des bâtiments. Nous sommes chez nous, nous les bretons, les corses, les occitans, nous les polak, les portos, les ritals et les espingouins, nous les youpins, les nègres, les bougnoules, nous les norvégiennes ménopausées, nous l’Europe nous le monde, nous la planète parce que nous sommes la liberté d’aimer, l’égalité devant la loi, et la fraternité dans la République. Nous sommes chez nous.

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Un nouveau cycle politique s’ouvre. Une question se pose à la gauche et aux écologistes : comment faire face à la crise ?

François hollande nous dit, j’ai la réponse. C’est mon programme, tout mon programme, rien que mon programme.

Partout en Europe, le compromis social-démocrate classique s’est trouvé incapable de résister à la situation de pression maximale portée par la financiarisation à outrance de l’économie.

Alors je crois et j’affirme que nous devons inventer un modèle en rupture avec la logique productiviste. Nous devons sortir de la société de gaspillage pour inventer une société de modération écologique.

C’est le sens de la transition écologique que je propose dans cette campagne.

C’était le sens du pacte écologique porté par Nicolas Hulot en 2007, et qui a été trahi par ceux la même qui l’avaient signé. Le démantèlement du Grenelle de l’environnement a été un désastre. Alors, je pose la question à François Hollande veut il, sur ces questions se démarquer de Nicolas Sarkozy ?

Veut il rester dans l’histoire comme le syndic de faillite de l’espoir de la gauche ou comme celui qui aura réussi, par son intelligence et son audace a ouvrir une voie nouvelle basée sur l’écologie et la justice ?

Je veux que les choses soient claires : les écologistes feront tout pour qu’une nouvelle majorité remporte cette élection mais aussi tout pour empêcher cette majorité de retomber dans les ornières du passé, mélange de conformisme, de renoncement et d’absence de volonté qui ont causé tant de déception.

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Je veux que chacun et chacune d’entre vous se sente concerné personnellement par le combat qui vient.

L’acte de refuser le monde tel qu’il est procède toujours d’abord d’une prise de conscience individuelle.

Ensuite on essaye de faire nombre, entrainement à d’autres à partage nos vues. Ensuite seulement, on tente de se donner de la force en se trouvant des jumeaux en rébellion et des sœurs en insoumission.

Ensuite seulement, une fois qu’on s’est dressé seul face au désordre du monde, Il s’agit de prendre sa place dans une généalogie de la résistance, de s’inscrire dans une histoire, dans un mouvement, dans un souffle collectif capable de changer le cours des choses.

Ce mouvement, je l’ai trouvé avec les écologistes qui sont les porteurs de la remise en cause la plus profonde du fonctionnement de notre modèle de développement. C’est avec vous que je me sens bien, que je me sens capable de mieux résister aux forces de l’argent pour offrir une autre politique aux habitantes et aux habitants de ce pays.

Ici, je vois des incorruptibles, des lanceurs d’alerte, des éveilleurs de consciences, des vigies, des empêcheurs et des empêcheuses de bétonner en rond.

Ici, j’ai rencontré ces héros ordinaires que j’aime tant. Ceux pour qui désobéir est un risque bien moindre que se taire, ceux qui veulent que les choses changent, ceux qui pensent que la gauche est vraiment la gauche quand elle s’affronte à la loi de l’argent au lieu d’y céder, bref ceux qui veulent autre chose que la simple alternance par défaut et exigent que la transition écologique commence de toute urgence, bref celles et ceux qui veulent le vrai changement et soutiennent ma candidature pour bousculer l’ordre établi.

S’engager c’est se projeter vers le monde en disant « j’ai compris » et partageant avec autrui ce qu’on a compris se sentir responsable d’une part du destin commun.

Alors laissez moi partager encore un peu avec vous, vous qui m’avez tant soutenu et que je tiens à remercier avec chaleur.

Laissez moi vous dire ce que j’ai compris, ce que j’ai appris dans toute ma vie de juge, quand j’ai du affronter les forces dominantes pour démêler l’écheveau de mensonge et de corruption qui se présentait devant mes yeux incrédules.

C’est un secret terrible. Et une fois que vous l’avez regardé en face ce secret, votre vie ne peut en être que bouleversée.

Ce que j’ai appris tient en une phrase : « ils n’ont aucune limite »

Ils n’ont aucune limite et ne reculent devant rien.

Ceux qui pensent qu’une mallette de billets vaut plus qu’un million de bulletins de vote sont prêt a tout : subornation de témoins, crimes divers et variés, déstabilisation d’états indépendants, menaces et coups de force sont leurs méthodes quotidiennes.

L’appât du gain les met en mouvement, le taux de change est le seul arbitre de leur choix, l’obsession du profit leur seule morale.

Au fond Nicolas Sarkozy n’aura été que leur jouet involontaire, leur meilleur allié, le zélé serviteur d’un monde qui le fascine, prêt à tout pour en être.

Prêt à tout, même à tricher.

Je pèse mes mots, et je le dis en conscience : au final le Sarkozyste n’aura été qu’une vaste supercherie, une escroquerie réactionnaire, un abus de pouvoir basé sur un abus de faiblesse.

Le courage commande de dire que ce pouvoir est né d’un acte qui en dit long sur ceux qui l’ont commis. On a profité d’une vieille dame qui n’avait plus toute sa tête pour lui soutirer des fonds pour le financement d’une campagne électorale.

La vérité du sarkozysme, n’en déplaise à Monsieur Woerth qui s’indigne en 140 signes sur Twitter mais n’est pas capable d’aligner deux mots convaincants pour se défendre des accusations portées conte lui dans le dossier Béthencourt, c’est que les conditions du financement de la campagne de 2007 sont peu claires, douteuses, honteuses.

Quel étrange pays que le notre. On me voue aux gémonies parce que j’ose poser les questions qui dérangent. Mais je ne fais que mon devoir. Pourquoi ma bouche devrait demeurer close alors que mes yeux sont grands ouverts ?

Je suis contre la justice à deux vitesses, qui poursuit les voleurs de poule et absous d’avance les délits de ceux qui trompent le peuple.

Finissons-en avec les agissements d’une petite caste habituée à agir en toute impunité. Si vous aimez la vérité et la justice, alors vous voterez pour les écologistes qui eux au moins, ont eu le courage de dire ce que chacun voyait mais que la plupart taisaient.

Oui je suis résolument engagé dans un combat contre ce qu’a incarné Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas une misérable question de détestation intime ou de méchanceté. La vérité, c’est que j’aime trop la France pour la laisser sans rien dire aux mains d’un homme qui était prêt à vendre le nucléaire français à Kadhafi, qui a traqué les enfants sans-papiers jusque dans les écoles, qui a tué le grenelle de l’environnement, qui a monté les français les uns contre les autres, qui a trompé les ouvriers, qui a fait du mensonge permanent le principe cardinal de sa politique et qui a pu faire tout cela en ne respectant pas la règle du jeu dès son élection.

Nicolas Sarkozy au pouvoir, c’est le roman d’un tricheur. Je vous invite à en écrire les dernières lignes en évitant que son bilan moral ne devienne notre héritage à tous. Je vous appelle à défendre l’intérêt général contre les intérêts privés qui veulent cadenasser nos vies.

Ma candidature c’est bien sur la candidature de l’écologie. Mais c’est aussi une réponse à la dictature du conformisme, un appel à relever la tête, un encouragement à la lutte contre le cynisme triomphant qui fut la marque du Sarkozysme.

Ma candidature c’est la candidature de l’écologie et c’est aussi la candidature du refus du mépris de classe. Quelques uns pensent tout savoir parce que dans leurs grandes écoles on leur a dit depuis toujours qu’ils sont l’élite, la crème de la crème, la classe supérieure et infaillible.

Ils sont suffisants. Mais sont-ils vraiment nécessaires ?

Je lance un appel à tous les esprits libres, a toutes les têtes raides, a tous les indignés, à toutes celles et à tous ceux qui refusent de croire que la politique est un métier et veulent que les citoyennes et les citoyens puissent décider de ce qui se fait dans leur pays. Ma campagne vous appartient, ma candidature vous appartient ma voix vous appartient. Alors donnez moi la votre.

Vous qui ne savez peut être pas pour qui voter, comme dirait Nicolas Hulot, votez pour la planète.

Votez pour la planète en défendant les trois zéros :

Zéro gaz de schistes, zéro OGM, Zéro autoroute nouvelle.

Votez pour la planète en votant contre l’épandage en plein air des pesticides qui vient d’être ré autorisé alors même que les risques pour la santé sont connus.

Votez pour la planète en choisissant le grenelle de la consommation, pour favoriser les circuits courts et faire baisser les prix en établissant la transparence sur les marges de la grande distribution.

Votez pour la planète en défendant la biodiversité et la lutte contre le bouleversement climatique.

Votez pour la planète en faisant en sorte qu’après Fukushima la France sorte de la folie du nucléaire et fasse enfin le choix des énergies renouvelables.

Votez pour la planète et soyez fiers de le faire. Vous serez alors des pionnières et des pionniers, des redresseurs d’espérance, des libérateurs d’avenir. Vous serez la meilleure part de notre pays qui est plus beau quand il parle pour la planète entière que quand il se recroqueville dans une posture de haine.

Votez pour la planète, votez pour l’écologie, votez pour Eva Joly. Votez pour moi pour que dès le 6mai, les écologistes pèsent sur la politique du nouveau gouvernement.

Votez pour moi pour battre la droite bling-bling et réveiller la vieille gauche. Votez pour le vrai changement.

Vive l’écologie, vive la République, vive la France !

 

Éva Joly

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« Être en accord avec soi-même » un discours sans ambiguïté. Eva Joly à Nantes. http://hautsdeseine_old.eelv.fr/etre-en-accord-avec-soi-meme-un-discours-sans-ambiguite-eva-joly-a-nantes/ Fri, 06 Apr 2012 05:56:54 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/etre-en-accord-avec-soi-meme-un-discours-sans-ambiguite-eva-joly-a-nantes/ Publié le

Chers amis,

« Être en accord avec soi-même, je ne connais pas de meilleur bulletin de santé », disait François Mitterrand.

Ce soir je peux vous dire que je suis pleinement en accord avec moi-même. Donc je peux vous dire, que je vais bien, malgré les coups du sort.

Je ne suis pas rentrée en politique pour faire carrière. Je ne suis pas rentrée en politique pour rechercher le confort ou les honneurs.

Alors malgré quelques bleus, toutes les rumeurs et toutes les attentes depuis des mois, une fois de plus ma campagne ne s’arrête pas.

Elle ne s’arrêtera pas, parce que je ne veux pas laisser le champ libre au mensonge généralisé, à la trahison des valeurs de la République et à la corruption des consciences. Elle ne s’arrête pas, parce que la France a besoin des écologistes.

Elle ne s’arrêtera pas, parce que nous ne devons pas laisser un seul jour de répit au plus grand des bonimenteurs, à celui qui triche et s’en vante. Nous ne devons pas laisser un seul jour de répit à Nicolas Sarkozy.

Le président de la République impliqué dans le financement illicite de deux campagnes présidentielles, n’aurait pas d’explications à donner aux Françaises et aux Français. Nous ne devons pas accepter ce discours mensonger. Aujourd’hui nous avons le droit de se demander si Nicolas Sarkozy est un candidat comme les autres ou un justiciable en sursis.

Tant qu’il n’aura pas de lui-même fourni les explications au juge Genty, ce candidat n’aura pas sa place dans cette élection. Notre détermination doit être totale pour qu’il soit battu le 6 mai. Ma détermination est intacte pour que cette élection ne soit pas celle qui endort les Français, mais celle du retour du courage et de la justice.

Pourtant, cela ne suffira pas.

Un spectre hante cette élection, c’est celui de l’écologie. Ils aimeraient tous pouvoir s’en vanter, sans jamais rien dire, ni rien proposer. Ils aimeraient tous pouvoir en faire sans rien déranger, sans rien bousculer. Le projet écologiste est le seul qui ne regarde pas dans le rétroviseur avec les lunettes des années 70. Le monde des Trente glorieuses ne reviendra pas. Ceux qui prétendent le contraire sont des marchands d’illusion.

Les marchands d’illusion ce sont aussi ceux qui veulent courir après la dernière goutte de pétrole. La fuite de gaz sur la plateforme Total est un formidable avertissement sur les conséquences de cette course sans limites. C’est pour cela que je serai dimanche à Bregançon avec José Bové pour dénoncer les forages en eaux profondes en mer Méditerrannée.

La fin du pétrole à bon marché et le dérèglement climatique, l’accroissement des injustices et des inégalités, la dégradation de la biodiversité et les pollutions qui nous empoisonnent ne tiennent pas à la seule responsabilité de Nicolas Sarkozy.

C’est pourquoi, plus que d’une simple alternance, nous avons besoin d’un autre chemin, celui d’un vrai changement fondé sur trois piliers : l’écologie, l’Europe, et la République exemplaire.

C’est aujourd’hui que paraît l’agenda du changement, alors permettez-moi puisque nous sommes réunis et rassemblés de vous proposer de prendre date. Pour que le changement ne soit pas seulement un changement de président, les écologistes ont des propositions.

***

L’écologie d’abord, l’écologie avant tout. Si nous ne changeons pas notre vision du monde, si nous continuons à persister dans la société du gaspillage, des inégalités et de la pauvreté de masse, nous ne pourrons rien faire contre le chômage et la folie de la finance.

Nous allons continuer en montrant qu’au-delà du nucléaire, ce qui apparaît dans la crise climatique, dans la crise de la biodiversité, dans les pollutions de l’eau, de l’air, de la terre, c’est la remise en cause d’une société à risques illimités.

Ils ont bradé le Grenelle de l’environnement aux promoteurs et aux spéculateurs. Je propose que le gouvernement qui sera élu le 6 mai soit celui du retour de l’écologie. Nous devrons mettre en place dès le mois de mai 2012 un moratoire Triple Zéro.

Quand on veut, on peut : zéro OGM, zéro gaz de schiste et zéro construction d’autoroute supplémentaire.

Quand on veut, on peut. Arrêtez les éléphants blancs, ces grands travaux coûteux et inutiles comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Partout où nous serons, nous continuerons ce combat.

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L’Europe ensuite. Mon deuxième pilier. Notre agenda  n’est pas franco-français. L’avenir de la France est dans le chemin de l’Europe. Ceux qui demandent la sortie de l’Euro ou mobilisent à plein temps contre l’Europe se trompent de siècle. Où nous réussissons ensemble, où nous échouerons ensemble.

Ce ne sont pas les frontières françaises chères aux souverainistes qui arrêteront la crise financière et économique, le nuage nucléaire, les marées noires.

Quand on veut, on peut. On peut utiliser la crise pour construire l’Europe politique. Refusons le traité Merkozy et rassemblons avant l’été l’ensemble des dirigeants européens pour rédiger ensemble un traité d’Athènes, un traité de la solidarité et non pas de l’austérité. Un traité qui mutualise les dettes et qui rompt avec les politiques imposées de l’extérieur aux peuples comme en Grèce. Une Europe qui contrôle la finance.

***

La République exemplaire enfin, rien ne sera possible sans que l’ordre politique ne change. Si l’honnêteté fait défaut à ceux qui sont appelés aux plus hautes charges de la République, il ne peut y avoir de démocratie.

Je propose qu’avant la fin de cette année nous en ayons fini avec le cumul des mandats, et qu’une limitation égale dans le temps à celle du président de la République soit imposée. Que la proportionnelle devienne la règle pour tous les scrutins, et que le droit de vote pour les immigrés non communautaires soit instauré. Mais cette République doit aussi être exemplaire. Nous devons en finir avec les conflits d’intérêts et la corruption, imposer l’indépendance du parquet et en finir avec le statut pénal d’exception pour le chef de l’État.

La République exemplaire, c’est aussi une France exemplaire dans sa lutte contre la finance. Ils auront tout annoncé, tout décrété, mais toujours rien fait. Pour certains, la finance est un adversaire sans visage, pour d’autres il faut la frapper. Mais aucun candidat ne dit comment faire.

Quand on veut, on peut. Obama le fait aux États-Unis. Il oblige les établissements financiers à déclarer au fisc américain les avoirs détenus par les citoyens, sous peine de perdre leur licence pour opérer sur le marché américain. Si demain l’Europe a le même courage, nous mettrons fin définitivement à la fraude fiscale et nous contournerons le secret bancaire.

Nicolas Sarkozy a décrété un soir la fin des paradis fiscaux. Cet engagement reste totalement hypocrite. Ce que nous montrent les affaires Karachi et Bettencourt, c’est qu’en réalité il en est un bénéficiaire. Il utilise les comptes dans les paradis fiscaux pour bénéficier de flux financiers illicites qui ont financé ses campagnes.

***

Chers amis, on ne naît pas écologiste mais on le devient. Je le suis devenue par un cheminement personnel.

Mon combat c’est le vôtre : celui de l’écologie et de la justice.

Les deux choses sont liées, même si personne ne le dit aux Français. Il n’est plus possible aujourd’hui de parler de justice sans écologie. Il n’est plus possible de penser agir pour l’écologie sans se poser la question de la justice des mesures que l’on propose.

L’écologie, c’est la nouvelle frontière de l’égalité, le nouveau domaine où la République doit agir pour le respect des droits des citoyens, en garantissant que la dégradation de l’environnement n’entrave pas le développement et l’épanouissement des individus.

L’écologie, c’est le nouveau nom du progès social. Après avoir établi des droits sociaux, nous devons lutter pour les droits environnementaux.

Si toute l’histoire du mouvement ouvrier a été une longue lutte pour conquérir le droit de ne pas se tuer au travail, l’écologie c’est la lutte pour ne pas périr victimes de la pollution et du saccage de l’environnement.

Je vous demande de vous battre à mes côtés pour la justice environnementale. La justice environnementale, c’est l’idée qu’il n’est pas acceptable pour quiconque de subir la dégradation de son environnement et de son cadre de vie.

Nos nouvelles conquêtes à nous seront le droit à l’eau, le droit d’avoir un petit coin de nature près de chez soi, le droit à préservation des paysages, le droit de vivre dans des quartiers tranquilles, le droit à une alimentation de qualité, et le droit à une agriculture débarassée des pesticides.

Je veux inscrire dans la constitution le droit à un environnement sain, et le devoir de l’État de préserver la nature et les ressources.

Je continue ma campagne, parce que mes yeux se sont ouverts sur trop de réalités pour que ma bouche cesse de dire la vérité.

J’ai vu le Chêne pointu à Clichy-sous-Bois, un quartier enclavé et délabré où les sourires se font rares.

J’ai vu les quartiers Nord de Marseille, moins bien traités que les autres quartiers parce qu’y vivent des humbles, des immigrés, des chômeurs, des enfants d’ouvriers.

J’ai rencontré l’association de victimes de l’amiante, ces travailleurs auxquels on a menti, qu’on a condamnés à mort au nom du profit.

Partout, j’ai vu la même dignité et la même envie que les choses changent.

À tous je veux dire : l’écologie c’est le vrai changement.  Un changement économique, politique, philosophique pour faire face à la situation de notre planète.

Il y a une crise économique qui nous ruine. Il y a une crise sociale qui nous écrase. Il y a surtout une crise écologique qui nous menace.

Mais je veux vous dire ce soir, que toutes ces crises ne pourront pas être combattues sans que nous n’affrontions une autre crise, plus profonde encore, et qui conditionne toutes les autres : la crise des valeurs.

Sans retrouver un sens des valeurs, de ce qui compte vraiment, sans remettre de la justesse dans nos esprits et de la justice dans nos cœurs, nous serons incapables de changer vraiment la société.

Au fond, les arguments des adversaires de l’écologie se résument toujours à un seul, qu’on peut résumer à une question: « combien ça coûte ? »

« Vous voulez éviter une catastrophe nucléaire ? Bonne idée. Mais combien ça coûte ? »

« Vous voulez diminuer le nombre de maladies liées à l’environnement ?  Bonne idée. Mais combien ça coûte ? »

« Vous voulez que les enfants puissent manger bio à la cantine ? Bonne idée. Mais combien ça coûte ? »

Mais enfin, combien nous coûtent leurs fausses certitudes, leur arrogance tranquille, leur soumission aux lobbies de tout poil ?

Je vais vous le dire. Le vrai coût de leur politique irresponsable ne se compte pas seulement en billet de banques. Il se compte en vies perdues, en paysages détruits, en espèces massacrées. Le vrai coût de la politique de folie menée depuis des années, c’est le sacrifice de l’avenir.

On ne peut pas diriger la France avec une calculatrice à la place du cœur. La lecture du Wall Street Journal ne peut pas servir de feuille de route morale. Et pourtant aujourd’hui, nous en sommes là.

L’argent. Voilà ce qui les obsède. Voilà ce qui les agite. Voilà ce qui les enchaîne. Le profit, voilà le seul mot qu’ils entendent.

Vous leur parlez réchauffement climatique, leur expliquez les conséquences sur l’environnement, sur les hommes et les femmes qui peuplent la planète. Et eux vous regardent sans comprendre.

Ils ne savent plus écouter le coeur qui bat dans leur poitrine. Ils ne savent plus apprécier la beauté d’un paysage. Ils ne savent plus s’inquiéter de la toux d’un enfant. Ils voulaient posséder de l’argent, et au final c’est l’argent qui les possède.

Alors quand je vois le mépris dont nous accablent les adversaires de l’écologie, je me demande : comment osent-ils nous regarder de haut, quand leurs aspirations sont si basses ?

Soyons honnêtes, les adversaires de l’écologie, il y en a à droite, et il y en a à gauche.

Ceux qui ont cédé à l’obsession de l’argent, il y en a à droite et il y en a à gauche.

Ceux qui pensent que seule compte la conquête du pouvoir et que peu importe la manière dont on l’exerce, il y en a à droite, et il y en a aussi à gauche.

A la vérité, l’écologie est la seule politique à avoir fait le bilan de la perte des valeurs morales de notre société.

Nous sommes les seuls à dire que nous n’avons pas le droit de détruire la planète, que nous n’avons pas le droit de vivre sans nous demander quelles sont les conséquences de nos modes de vie, que nous n’avons pas le doit de poursuivre dans la folie nucléaire.

Nous avons déjà écrasé nos enfants sous le poids de la dette monétaire : les gouvernements qui se sont succédés ont vidé les caisses et viennent nous dire maintenant : « votez pour nous, nous saurons gérér la crise que nous avons créée ».

Mais aujourd’hui nous obligeons nos enfants à payer la dette écologique. Et cette dette-là, la dette écologique ne peut pas faire l’objet d’un échéancier. La nature nous présentera très vite la note.

Et c’est déjà le cas : l’explosion des maladies liées à nos modes de vie, la pollution des océans, de l’air et de la terre, voilà le prix à payer.

J’ai le sentiment d’accomplir mon devoir en poursuivant le combat de toute ma vie. Je résiste et je continuerai à résister à la pression de ceux qui veulent que rien ne change parce qu’ils sont nés les mains pleines.

Mon combat est un combat pour la vérité. Mon combat est un combat pour changer la règle du jeu politique. Mon combat est un combat contre le cynisme. Mon combat est un combat contre les petits arrangements entre amis. Mon combat est un combat pour la transparence, la démocratie, le pouvoir des citoyens. Mon combat est un combat contre la tricherie et l’impunité.

On ironise beaucoup sur ma campagne. On me reproche de dire la vérité. On dit que je ne sais pas mentir. Et alors, est-ce un si grand défaut ? Un problème si important ? Un crime si terrible ? Non, non et non. Le courage, quand les temps sont durs, c’est de chercher la vérité et de la dire.

Si je tiens bon, ce n’est pas par entêtement. Ce n’est pas l’orgueil qui me pousse. C’est la conscience des responsabilités qui me porte. Je suis la candidate de l’écologie. C’est-à-dire que je suis la candidate de l’urgence, la candidate des réalités du monde, la candidate de la responsabilité. Je parle bas. C’est mon style. Je fais peu de promesses. C’est ma fierté. Je parle d’efforts à faire. C’est ma vérité. Je parle de bouleversements à réaliser c’est ma responsabilité.

Je ne vous dis pas que demain, comme par magie, vos problèmes disparaîtront si vous votez pour moi. Je ne raconte pas de bobards. Je ne fais pas de théâtre. Je suis mon chemin avec détermination. La démagogie est et restera pour moi une langue étrangère.

La langue de bois, je n’ai aucune intention d’apprendre à la parler. Et si les oreilles de certains sont sensibles, il faudra s’y faire.

Vous les connaissez, ceux qui pensent que le monde tourne bien tel qu’il est, parce qu’ils sont du bon côté du périphérique, du bon côté de la fracture sociale ou du bon côté de la planète. Allez leur dire que les temps changent et que désormais nous allons leur tenir tête ! Allez leur dire que même minoritaires dans les sondages nous continueront à alerter nos concitoyennes et nos concitoyens ! Allez leur dire que nous ne renoncerons jamais, parce que nous n’en avons pas le droit !

Et puis une fois encore une fois, je vous le demande, ne vous laissez pas voler votre campagne ! Je sais que c’est difficile. Je sais qu’on nous moque, je sais qu’on nous caricature. Mais ensemble, nous allons créer la surprise et faire mentir les pronostics. Alors relevez la tête ! C’est vous qui construisez le vrai changement, c’est vous qui indiquez le chemin de l’avenir.

Vive l’écologie, vive la République, vive la France !

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