Hauts-de-Seine – Hauts de Seine http://hautsdeseine_old.eelv.fr Un site utilisant le réseau d\'Europe Ecologie Les Verts Mon, 11 Sep 2017 16:44:38 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Encadrer les loyers sur l’ensemble du Grand Paris http://hautsdeseine_old.eelv.fr/encadrer-les-loyers-sur-lensemble-du-grand-paris/ Tue, 09 Sep 2014 17:30:46 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=5382 Libération du 9/9/2014

TRIBUNE

Pour des élus écologistes d’Ile-de-France, il n’est pas cohérent de limiter l’encadrement des loyers à Paris.

Par Emmanuelle Cosse, vice-présidente de la Région Ile-de-France, Daniel Breuiller, maire d’Arcueil, Anne Souyris et David Belliard, coprésidents du groupe écologiste de Paris et des élus écologistes d’Ile-de-France (1)

Le 29 août 2014, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé le lancement d’un plan de relance de la construction. Il a également annoncé que la mise en œuvre de l’encadrement des loyers prévu par la loi Alur (pour un Accès au logement et un urbanisme rénové) adoptée le 26 mars 2014 serait finalement expérimentée sur le seul territoire de la ville de Paris.

Depuis, de nombreux-ses élu-es locaux-les ont fait part de la nécessité de ne pas restreindre l’encadrement des loyers à Paris. En effet, la crise du logement constitue une préoccupation quotidienne majeure pour de nombreux ménages d’Ile-de-France qui attendent de leurs élu-es des solutions concrètes et efficaces. L’encadrement des loyers constitue une première étape nécessaire pour mieux réguler le marché et dégager du pouvoir d’achat pour les ménages francilien-nes.

En revanche, en Ile-de-France, il n’est pas cohérent d’envisager limiter l’encadrement des loyers à la seule ville de Paris. Les mouvements de population ne se limitent pas à l’intérieur du périphérique et l’explosion des loyers ne concerne pas uniquement Paris. Comme l’a rappelé le maire de Saint-Denis, dans cette commune, les loyers ont augmenté de 50% en dix ans. Les ménages qui, du fait de l’augmentation des loyers, ne parviennent plus à se loger à Paris, s’installent en petite, voire en grande couronne.

Alors que se construit la Métropole du Grand Paris, dont une des principales compétences sera le logement, Les élu-es écologistes de Paris et de la petite couronne souhaitent que l’encadrement des loyers prévu par la loi ALUR s’applique à tout le périmètre de la future métropole du Grand Paris.

(1) Signataires : Emmanuelle Cosse, vice-présidente de la Région Ile-de-France en charge du logement, de l’habitat, de l’action foncière et du renouvellement urbain, Pierre Serne, conseiller municipal à Vincennes, vice-président de la Région Ile-de-France en charge des transports, Michel Bourgain, maire de l’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Stéphane Gatignon, maire de Sevran (Seine-Saint-Denis), Daniel Breuiller, maire d’Arcueil (Val-de-Marne), David Belliard, co-président du Groupe écologiste au Conseil de Paris, Anne Souyris, co-présidente du Groupe écologiste au Conseil de Paris, Galla Bridier, conseillère de Paris, présidente de la commission logement du Conseil de Paris, Rodéric Aarse, adjoint au maire de Malakoff, conseiller communautaire (Hauts-de-Seine), Catherine Candelier, conseillère municipale à Sèvres (Hauts-de-Seine), Patrick Chaimovitch, conseiller municipal àColombes (Hauts-de-Seine), Dominique Debras, conseiller municipal à Nanterre (Hauts-de-Seine), Marie-Claude Fournier, conseillère municipale de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), secrétaire départementale d’EELV 92, Vincent Gazeilles, conseiller général des Hauts-de-Seine, Annie-Laure Hagel, conseillère municipale à Antony et conseillère communautaire (Hauts-de-Seine), Vanessa Jérôme, conseillère municipale à Clamart et conseillère communautaire (Hauts-de-Seine), Olivier Kalousdian, conseiller municipal à Puteaux (Hauts-de-Seine), Samia Kasmi, conseillère municipale à Nanterre (Hauts-de-Seine), Alexis Martin, conseiller municipal à Nanterre (Hauts-de-Seine), Joëlle Paris, conseillère municipale à Courbevoie, conseillère communautaire (Hauts-de-Seine), Julien Sage, conseiller municipal à Nanterre (Hauts-de-Seine), Odette Siméon, conseillère municipale à Nanterre (Hauts-de-Seine), Mireille Alphonse, vice-présidente d’Est Ensemble (Seine-Saint-Denis), Dominique Carré, président du groupe des conseillers communautaires écologistes et citoyens de Plaine commune (Seine-Saint-Denis), Muriel Casalaspro, adjointe au Maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Maïté Chambaud, adjointe au maire à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), Frédérique Denis, conseillère municipale déléguée santé et prévention à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), Kamal El Mahouti, conseiller municipal à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Pascale Méker, adjointe au maire de Bagneux, conseillère communautaire déléguée de Sud de Seine (Seine-Saint-Denis), Halima Menhoudj, adjointe au Maire de Montreuil (Seine-Saint-Denis), Nabiha Rezkalla, conseillère municipale à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), Michel Ribay, adjoint au maire de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), Michel Rizzo, adjoint au maire de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), Sandrine Soppo Priso, conseillère municipale à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), Tân Tran, adjointe au maire à Sevran (Seine-Saint-Denis), Serge Volkoff, conseiler municipal au Pré Saint Gervais, Stéphane Weisselberg, adjoint au maire de Romainville et conseiller communautaire d’Est Ensemble (Seine-Saint-Denis), Essaid Zemouri, conseiller municipal à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), France Bernichi, adjointe au maire d’Alfortville (Val-de-Marne), Sabine Brunet-Dine, adjointe au maire de Fresnes (Val-de-Marne), Christian Larger, conseiller municipal à Boissy-Saint-Léger (Val-de-Marne), Philippe Lecompte, conseiller municipal à Fresnes (Val-de-Marne), Claire Lefebvre, conseillère municipale à Fresnes (Val-de-Marne), Christian Métaire, premier adjoint au Maire d’Arcueil (Val-de-Marne), secrétaire départemental d’EELV, Pierre Paoli, conseiller municipal à Alfortville (Val-de-Marne), Rosandre Valleray, conseiller municipal à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), Frédérique Denis, conseillère municipale déléguée, pour la santé et la prévention, Noisy-le-Grand, Mounir Satouri, président du groupe EELV, région Île-de-France, Lucille Schmid, Sonia Pignot, maire adjointe de Saint Denis, Laurent Guillard, conseiller municipal, Asnières-sur-Seine, Sabri Mekri, maire adjoint à Bonneuil-sur-Marne, Camille Falque, maire adjoint, Les Lilas.

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La nouvelle équipe d’EELV 92 « Pour un 92, citoyen, social et écolo ! » http://hautsdeseine_old.eelv.fr/la-nouvelle-equipe-deelv-92-pour-un-92-citoyen-social-et-ecolo/ Sat, 07 Sep 2013 09:30:38 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=5103 Lors de son congrès du 1er juin 2013, EELV 92 a voté à l’unanimité le rapport d’activité du secrétariat sortant.

Le congrès a voté la motion d’orientation  :

Pour un 92, citoyen, social et écolo !

 Le département des Hauts-de-Seine a un visage multiple mêlant la diversité sociale et la mixité des origines; preuves de son passé ouvrier et aussi de celui de terre d’accueil de nombreux communautés étrangères qui s’y sont installées pour devenir des citoyens Français.

Et pourtant, les responsables politiques de droite qui ont présidé et qui président encore à sa destinée en ont fait le terrain favori de la promotion immobilière, de l’affairisme politique et de la ségrégation par l’argent. Après les années Pasqua marquées par les affaires entre amis, les années Sarkozy symbolisées par le 92 « tremplin pour un mandat présidentiel », les actuelles années Devedjian sont guidées par la volonté d’une « excellence culturelle » dévoyée au détriment de toute politique sociale et environnementale.

Le résultat est une dégradation de l’espace public, un renforcement du contraste social et une utilisation dispendieuse des fonds publics.

Face à cela, les écologistes du 92 ont combattu ces égarements à tous les échelons institutionnels et sous de multiples formes. Ils ont porté hauts et forts leur projet et leur valeur, leur donnant une crédibilité qui s’est traduit par une dynamique de succès électoraux notamment lors des élections européennes de 2009, des régionales de 2010 ou encore des cantonales de 2011 où les candidats d’Europe Ecologie Les Verts ont porté partout un vrai projet alternatif à celui de la majorité sortante.

Certes, en 2012, les résultats des présidentielles et des législatives qui ont suivies ont été décevants mais cela est plutôt dû à une V° République favorisant le bipartisme qu’à une mauvaise campagne de nos candidats.

Néanmoins, l’audience croissante de nos valeurs a ancré définitivement notre projet alternatif dans la politique française.

Dans notre département, cela nous a permis d’avoir en 2008 une cinquantaine d’éluEs municipaux et de permettre le renouvellement du mandat de notre conseiller général, Vincent Gazeilles. Et puis d’avoir huit conseillers régionaux EELV pour le 92: Francine Bavay, Gérard Feldzer, Françoise Diehlmann, Ziad Goudjil, Catherine Ribes, Marc Lipinski et David MBanza. A cette liste, il faut ajouter notre députée européenne, Karima Delli. Nous avons à remercier Hélène Gassin, ancienne vice-présidente du conseil régional, pour son dynamisme et son investissement.

La conclusion de cette série a été l’élection en septembre 2011 de notre premier élu national écologiste le sénateur André Gattolin.

Désormais, tout en poursuivant nos combats pour un département écologiste alliant citoyenneté et social, de nouvelles échéances électorales se présentent à nous.

Notre rôle sera donc d’allier la promotion de nos valeurs avec une meilleure représentation dans les institutions.

Les écologistes sont les seuls qui souhaitent questionner les modes de développement et de vie au-delà de la nécessaire justice sociale. Ils sont le moteur d’une autre politique et d’une autre pratique politique.

Nous avons à conjuguer notre participation au gouvernement avec le maintien de nos exigences écologiques et éthiques.

Nous ne devons rien céder de nos combats de toujours : sortir du nucléaire, promouvoir de concert justice sociale et justice environnementale, promouvoir l’égalité réelle.

Nous sommes attachés à l’échelon municipal qui est à notre échelle le cadre permettant d’animer la vie locale et d’y associer tous les citoyens. C’est pourquoi nous ne pouvons accepter tels quels les projets de réforme territoriale pour l’Ile-de-France créant une nouvelle structure institutionnelle dite « Métropole de Paris » et des communautés d’agglomération de plus de 300.000 habitants, avec un mode de scrutin rejetant la représentation directe des citoyens et la proportionnelle, ainsi que le droit de vote des étrangers non communautaires.

Le mouvement a vocation à être représenté dans l’ensemble des conseils municipaux du département et dans les conseils intercommunaux lors des prochaines élections municipales des 9 et 16 mars 2014. Nous nous devons d’améliorer nos représentations dans les conseils municipaux, intercommunalités et dans les exécutifs.

Pour cela le CPD et son secrétariat devront donner les moyens aux groupes locaux pour des campagnes municipales fortes, dynamiques et innovantes, renforçant ainsi au cœur de l’ensemble du territoire la présence des écologistes.

Le mouvement a vocation à faire changer la majorité au conseil général des Hauts-de-Seine. Nous nous devons de faire élire plusieurs conseillers départementaux écologistes.

Le mouvement a vocation à faire entendre nos combats locaux au niveau de la région Ile-de-France. Nous nous devons d’avoir des conseillers régionaux qui connaissent le département et qui s’y investissent.

Le mouvement a vocation à promouvoir l’idée européenne. Nous nous devons de coordonner sur le département la campagne européenne des 22 au 25 mai 2014.

Nous prônons pour le 92 :

– la promotion d’un autre modèle de développement économique et social, tournant le dos au gigantisme immobilier, au « tout voiture », aux projets pharaoniques mais reposant sur la préservation des espaces naturels, l’avènement de ville en transition, le respect de notre patrimoine et l’évolution positive des services publics ;

– l’avènement d’une démocratie réelle et transparente avec des élus proches et exemplaires travaillant en lien étroit avec la société civile, sachant promouvoir les propositions issues du débat participatif et l’open data et refusant le cumul de mandat ;

– l’action pour lutter contre les inégalités sociales et les disparités territoriales en mettant l’accent sur le logement, la création d’emplois qualifiés et durables, et une véritable redistribution des fonds publics aujourd’hui attribués en fonction de critères claniques ou clientélistes.

Le secrétariat départemental a été élu, composé comme suit, l’ensemble des fonctions étant désormais réparties à parité.

Secrétaires départementaux :

Marie-Claude Fournier et Frédéric Puzin

Trésorerie : Magali Buzelin et  Rémi Lescoeur (adjoint)

Elections : Alain Mathioudakis et Eve Nielbien

Le Pôle accueil :

Adhésions-Groupes Locaux

Yann Martinez Isabelle Sotto

Jeunes : Axel Allain et Farah Ouchen

Formation : Mourad Slimani et  Farah Ouchen

Pôle communication :

Porte-parole : Loïc Le Naour et Catherine Candelier

Chargé communication interne-outils informatiques. : Olivier Kalousdian et  Chekra Kaabi

EluEs : Carmelina de Pablo

Réseau associatif : Pascale Méker

Membres en attente de délégation : Marion Robert, Alexis Martin, Sébastien Scognamiglio, Rodéric Aarsse, Anne Le Guenniou, Alain Fournier

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La FEVE : Fédération des Élus Verts et Ecologistes – Mode d’emploi http://hautsdeseine_old.eelv.fr/itv-catherine-candelier-et-alain-fournier-representant-la-feve-federation-des-elus-ecologistes/ Sun, 01 Sep 2013 16:22:29 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=5175

A l’occasion des JDE 2013, Catherine Candelier et Alain Fournier nous parlent de la FEVE et du rôle de cette fédération dans l’accompagnement des élus, isolés et aussi non encartés qui trouvent là des réponses et un accompagnement dans des mandats locaux parfois difficiles à gérer…

A noter le rôle d’informateurs de la FEVE pour tous candidats aux municipales 2014.

Pour consulter l’interview : cliquez-ici 
 
Interview réalisé par Environnement Sonore

 

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Instants du congrès régional EELV à Montreuil, vus du 92 http://hautsdeseine_old.eelv.fr/instants-du-congres-regional-eelv-a-montreuil-vus-du-92/ Mon, 17 Jun 2013 07:29:01 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=5072
Congrès régional IDF Europe écologie Les Verts… par puzin

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Action anti-pollution au conseil général des Hauts-de-Seine avec Vincent Gazeilles http://hautsdeseine_old.eelv.fr/action-anti-pollution-au-conseil-general-des-hauts-de-seine-avec-vincent-gazeilles/ Fri, 05 Apr 2013 17:53:02 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=5014 Suite à la volonté du conseil général des Hauts-de-Seine de supprimer la subvention à Airparif,association de surveillance de la qualité de l'air, organisme qui mesure et lutte pour une meilleure qualité de l'air, intervention de Vincent Gazeilles, conseiller général EELV de Clamart avec des miltants EELV. ...]]>

Suite à la volonté du conseil général des Hauts-de-Seine de supprimer la subvention à Airparif,association de surveillance de la qualité de l’air, organisme qui mesure et lutte pour une meilleure qualité de l’air, intervention de Vincent Gazeilles, conseiller général EELV de Clamart avec des miltants EELV.


Intervention EELV contre la pollution Conseil… par verts92

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Pour un Grand Paris solidaire et durable, une (R)évolution à La Défense est primordiale ! http://hautsdeseine_old.eelv.fr/pour-un-grand-paris-solidaire-et-durable-une-revolution-a-la-defense-est-primordiale/ Wed, 03 Apr 2013 05:25:41 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=5012 Trois élus de gauche des Hauts-de-Seine prennent position sur le devenir du quartier d’affaires.

 Par Vincent Gazeilles (conseiller général EELV), Patrick Jarry (maire de Nanterre et conseiller général) et Jean-André Lasserre (conseiller général PS de Courbevoie – La Défense)

 Les récents rapports de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale des Finances mettent enfin en lumière l’impasse que représente le modèle, tant urbain qu’économique, de La Défense, modèle que nous dénonçons depuis des années.

Un projet urbain passé, un modèle économique à bout de souffle

Né dans les années 50, le quartier d’affaires de La Défense s’implante sur les communes de Puteaux, Courbevoie et Nanterre, à l’aube d’un monde globalisé, où les grandes puissances financières réclament au monde politique l’implantation de nouveaux quartiers d’affaires, les Central Business District.

Sans concertation avec les élus locaux, l’Etat délimite un périmètre d’Opération d’Intérêt National (OIN), divisé en deux zones : la zone A, sur Puteaux et Courbevoie, pour accueillir un quartier d’affaires sur dalle, et la zone B, sur Nanterre, zone de servitude du quartier d’affaires, pour les tours de logements et les infrastructures ferroviaires et routières.

Créé pour aménager ce secteur, l’Etablissement Public d’Aménagement de la Défense (EPAD) n’a d’autres ressources que celles des produits de la vente des charges foncières. Ceux-ci financent le fonctionnement de l’établissement, mais aussi, comble pour un établissement public d’aménagement, les coûts d’entretien des équipements publics, pourtant compétence des villes. Pour renforcer l’attractivité du nouveau quartier, les taux de taxe professionnelle sont particulièrement bas.

La Défense ‘’prospère’’ : tertiarisation massive de l’économie, qui conduit à la disparition progressive des activités industrielles du secteur, construction de tours de bureaux et arrivée de dizaines de milliers de salariés qui dégradent peu à peu l’équilibre entre les habitants et les salariés.

Le Plan de Renouveau : une solution inadaptée

Crises immobilières à répétition, dématérialisation de l’économie, évolutions sociétales, conscience de la crise énergétique, absence d’entretien des espaces publics et des tunnels sous la dalle, obsolescence de certaines tours, saturation des réseaux de transport existants … Un demi-siècle plus tard, la conjoncture économique, sociale et écologique met en lumière l’absence de projet urbain et la déliquescence du modèle économique de la Défense.

En 2006, Nicolas Sarkozy lance maladroitement un vaste programme de rénovation et de construction de nouvelles tours, espérant ainsi engranger de nouvelles recettes. Mais les Trente Glorieuses sont loin: les coûts de remise en état des espaces publics et des tunnels, délaissés depuis leur construction, se sont accumulés et s’élèvent à 260 M d’euros et les charges foncières doivent être cédées à bas prix pour attirer des investisseurs méfiants dans un marché immobilier apathique.

Seul échappatoire pour l’établissement public: la fuite en avant, construire toujours plus de tours pour régénérer les tours existantes et espérer financer les travaux d’entretien.

Résultat : l’EPADESA (ex EPAD) répond au coup par coup aux demandes les plus folles des promoteurs, acceptant par exemple de démolir 350 logements dont certains sociaux pour laisser construire par un promoteur russe deux tours de très haut standing. Dans le même temps, les objectifs du Plan de Renouveau, moins rentables (100.000 m2 de logement, participation au financement d’EOLE à hauteur de 100 millions d’euros), sont laissés de côté.

Pour sortir de cette impasse, trois chantiers à engager

Régler la question financière.

Pour s’engager enfin vers l’avenir, il est nécessaire de régler le passif du quartier d’affaires. Exonérés jusqu’à présent de charges, les communes et les propriétaires des 72 tours doivent participer à l’entretien des structures existantes. Les premiers ont largement profité des retombées financières et économiques de la Défense (laissant à l’Epadesa l’entretien des espaces publics de leur territoire), les seconds, d’une taxe professionnelle particulièrement basse.

Dessiner un projet d’aménagement au service de toute la métropole

Aujourd’hui, l’attractivité d’un quartier d’affaires ne se mesure plus à la hauteur et au nombre de ses tours. Les quartiers émergents de notre planète s’appuient sur leurs liens avec les centres-villes, sur leur mixité, sur leurs espaces et leurs qualités de service. Il faut doter ce territoire de qualités urbaines à la hauteur des attentes de ses habitants et de ses salariés : construire des logements accessibles en tendant vers un meilleur équilibre entre bureaux et logements, limiter la tertiarisation et les tours inhumaines et énergivores, développer les services publics nécessaires aux populations, multiplier les espaces verts.

Pour s’inscrire au service d’une métropole solidaire et durable, un tel projet de développement doit être partagé avec les tous les acteurs, ceux de son environnement immédiat (habitants, salariés, organisations syndicales, élus locaux), et ceux d’un périmètre plus lointain (Département, Métropole, et Région).

Cette vision partagée doit se concrétiser par la conclusion d’un seul Contrat de Développement Territorial (CDT) sur les 6 communes qui constituent le bassin de la Défense, associant la Région Île-de-France, la Ville de Paris, Neuilly-sur-Seine.

Aménager la gouvernance

Si, comme le laisse penser l’avant projet de loi de décentralisation, l’EPADESA voit sa mission recentrée sur sa fonction d’aménageur, la permanence d’un établissement public d’aménagement, lourd et coûteux comme l’Epadesa, est-elle nécessaire ?

Ne pourrait-on pas imaginer, à l’image de Saint-Denis et de Plaine Commune, qu’une Société d’Economie Mixte d’Aménagement locale, dotée d’une feuille de route claire et partagée avec les populations, puisse assumer cette mission plus efficacement?

A l’heure où se discutent dans les cabinets ministériels la gouvernance de la métropole et le projet de La Défense, nous demandons la fin du régime d’exception de La Défense, et le retour à l’Etat de droit, dans lequel chacun, collectivités comme Etat, assume ses responsabilités et s’unit pour construire l’avenir durable de La Défense et de l’Ouest parisien.

Vincent Gazeilles, Conseiller général

Patrick Jarry, maire de Nanterre et Conseiller général

Jean-André Lasserre, Conseiller général

]]> Le PS de Philippe Kaltenbach s’allie à l’UMP pour voter la vidéosurveillance à Clamart http://hautsdeseine_old.eelv.fr/le-ps-de-philippe-kaltenbach-sallie-a-lump-pour-voter-la-videosurveillance-a-clamart/ Thu, 28 Feb 2013 09:51:13 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=4984 Communiqué de presse d’EELV Clamart

Mercredi 27 février 2013, après de longs débats opposant les favorables et les opposants à la vidéosurveillance, les 2 délibérations (demandes de subventions) ouvrant la porte à une réduction des libertés à Clamart ont été adoptées avec les voix du PS de P.Kaltenbach et celles de l’UMP locale.
Le Modem s’est abstenu, le front de gauche a voté contre (sauf une abstention) et les indépendants ont voté majoritairement contre. Nous nous sommes évidemment opposé à ce dispositif en votant contre les délibérations.
L’intervention de Marie Catherine Poirier (à lire sur notre site http://www.eelv-clamart.fr/ ) était fondée sur le respect des Droits de l’Homme et bien entendu sur la non efficacité de ces dispositifs qui sont de plus extrêmement couteux. De plus l’absence d’un contrôle fiable et une concertation préalable recueillant moins de 100 réponses ne pouvaient nous satisfaire.
Cela a pourtant suffi à l’UMP qui a soutenu P. Kaltenbach.
Il est regrettable que la démagogie électoraliste pousse certains à choisir des réponses totalement dépassées aux sentiments d’insécurité. On sait parfaitement que les caméras ne résolvent rien (le problème ne fait que se déplacer) et que la présence humaine et un travail en amont sont les solutions les plus adaptées. La médiation, la prévention et parfois la répression lorsque les limites sont franchies, sont les meilleures réponses, proportionnellement adaptées aux problèmes de sécurité que vivent nos concitoyens.

Un bien triste soir pour la gauche et les Droits de l’Homme, alors que nous avions rendu hommage à Stéphane Hessel au début de ce conseil.

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LA DEFENSE ET LE PROJET HERMITAGE : « PLUS QU’UNE ROULETTE RUSSE ! » http://hautsdeseine_old.eelv.fr/la-defense-et-le-projet-hermitage-plus-quune-roulette-russe/ Thu, 21 Feb 2013 06:26:35 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=4981 COMMUNIQUE DE PRESSE

Lundi 18 février 2013, lors de la commission permanente du Conseil général des Hauts-de-Seine, les conseillers généraux Vincent Gazeilles, Europe Écologie Les Verts, et Jean André Lasserre, PS, ont voté contre le protocole devant être établi entre le Conseil général et l’établissement public d’aménagement de la Défense Seine Arche (EPADESA).

Ce protocole prévoit la prise en charge technique et financière totale de l’ensemble des travaux d’aménagement de la route RD7 jouxtant la construction des deux tours géantes du projet « Hermitage » en bord de Seine par l’EPADESA.
Ces tours de bureaux et de logements de haut standing, portées par des fonds russes aux origines mal connues, représentent sur plusieurs points des aberrations absolues :
– destruction de l’immeuble des Damiers et expulsion des locataires des logements sociaux à l’heure où l’Ile-de-France manque de logements sociaux;
– création de milliers de mètres carrés de bureaux alors qu’ils sont déjà en surnombre à la Défense ;

– création de deux tours de 323 mètres de hauteurs qui ne pourront pas respecter les normes environnementales en vigueur en France ;
– création d’un ouvrage de soutènement en bord de Seine sans que soit prise en compte les dérives budgétaires liées à cet ouvrage ou les risques de perturbation du milieu humide souterrain ;
– création de deux immeubles utilisés par des milliers de personnes à proximité d’une canalisation de transport de gaz à haute pression située sous la chaussée de la RD7.

Ce protocole est avant tout une façon astucieuse pour le Président du Conseil général de passer « la patate chaude » à l’EPADESA qui sera désormais à la tête d’un projet hautement risqué et en assumera la complète responsabilité.

Vincent Gazeilles et Jean André Lasserre regrettent tout d’abord que le Conseil général se lave ainsi les mains d’un dossier touchant directement les Hauts-de-Seine.

Ils regrettent tout autant que l’État, censé diriger l’EPADESA, ne se préoccupe pas davantage des conditions risquées de réalisation de cet ouvrage dont les contribuables auront peut être à supporter les surcoûts si l’opération immobilière périclite.

Ils regrettent enfin que les nombreux riverains, associations et élus locaux qui se sont manifestés contre ce projet de tours géantes, sous le gouvernement précédent, n’aient toujours pas été entendus.

Alors, le destin de ce projet inadéquat est-il décidé à La Défense, à Matignon, à l’Élysée ou à Moscou? Mystère !
Nanterre, le 20 février 2013

Contacts :

Vincent Gazeilles
contact@gazeilles.net
01 40 95 14 31

Jean André Lasserre
jalasserre@aol.com
06.07.94.39.08

Alain Mathioudakis

06.09.51.22.00

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Airparif: les Hauts-de-Seine pointés du doigt pour l’arrêt de subventions http://hautsdeseine_old.eelv.fr/airparif-les-hauts-de-seine-pointes-du-doigt-pour-larret-de-subventions/ Fri, 01 Feb 2013 10:00:15 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=4971

Airparif : les Hauts-de-Seine pointés du doigt pour l’arrêt de subventions

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A Sèvres comme ailleurs dans le 92 : Logement : l’urgence est bien là ! http://hautsdeseine_old.eelv.fr/a-sevres-comme-ailleurs-dans-le-92-logement-lurgence-est-bien-la/ Tue, 08 Jan 2013 07:13:09 +0000 http://hautsdeseine.eelv.fr/?p=4938  Tribune des éluEs sévrienNes d’EELV 92 Catherine Candelier et Luc Blanchard


En un an, à Sèvres, la demande de logements sociaux a littéralement explosée : +49%. Sur les plus de 800 demandes, seules 51 ont trouvé une suite favorable. La majorité des demandeurs sont des femmes ou des familles monoparentales, sévriennes, généralement hébergées, avec des ressources faibles. Vos élu/es écologistes alertent depuis des années sur le manque de volontarisme de la majorité municipale dans ce domaine. Ainsi, le bilan du programme local de l’habitat de GPSO fait état d’un déficit de construction de plus de 100 logements sociaux par an, alors que 60% des habitants peuvent prétendre à un logement social.

L’avenir n’est hélas pas brillant non plus puisque GPSO indique dans des documents tout à fait officiels que Sèvres n’a identifié que 13 nouveaux logements sociaux par an sur la période 2013-2018. De plus, les logements sociaux prévus seront en majorité des logements intermédiaires et ne répondront absolument pas aux besoins des plus démunis.

Il est grand temps de faire bouger les lignes, de mobiliser l’ensemble des moyens pour faire du logement pour tous et toutes une réelle priorité.

En cette nouvelle année, nous vous souhaitons beaucoup de bonheur et un logement décent répondant à vos attentes.

 

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