agriculture – Ancien Groupe local Deux-Sèvres http://deuxsevres-old.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 07 Sep 2017 08:34:57 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Projet des 19 bassines – documents http://deuxsevres-old.eelv.fr/16/projet-des-19-bassines-documents/ http://deuxsevres-old.eelv.fr/16/projet-des-19-bassines-documents/#comments Thu, 16 Mar 2017 10:51:16 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=12166 Lors de la conférence de presse du 15 mars 2017, Serge Morin, Monique Johnson et Bernard Jourdain ont présenté un document explicatif et argumenté sur le projet des 19 bassines. ...]]>

Lors de la conférence de presse du 15 mars 2017, Serge Morin, Monique Johnson et Bernard Jourdain ont présenté un document explicatif et argumenté sur le projet des 19 bassines.

 

 

 

Voir le document à disposition de tous et toutes

 

Notre tract en pdf  Recto et Verso

 

 

 

Voir notre article du 6 mars « EELV79 réagit au projet de 19 bassines »

Article Nouvelle République 17 mars 2017 « On paie pour une caste »

Article Courrier de l’Ouest 18 mars 2017 « Projet de création de 19 bassines : EELV en colère »

Enquête publique

Participez à l’enquête publique avant le 29 mars
en envoyant un mail à

pref-contact-enquetespubliques@deux-sevres.gouv.fr
objet : « réserves de substitution bassin Sèvre Niortaise »

OU
en écrivant à
M. le Président de la Commission d’enquête
Place de la Mairie
BP 20 001
79210 Mauzé-sur-le-Mignon

Contribution d’EELV79 à l’enquête publique

Enregistrer

]]>
http://deuxsevres-old.eelv.fr/16/projet-des-19-bassines-documents/feed/ 3
Pourtant à bout de souffle, la FNSEA ne manque pas d’air ! http://deuxsevres-old.eelv.fr/17/pourtant-a-bout-de-souffle-la-fnsea-ne-manque-pas-dair/ Mon, 17 Oct 2016 13:31:00 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=11946 Nous lisons dans la presse que Monsieur Olivier Renaud trouve inacceptable le projet d’arrêté interministériel qui limiterait l’utilisation des pesticides à proximité de zones sensibles… dont nos écoles et nos maisons. Ce n’est pas ce nouveau texte de loi qui est inacceptable mais bien les propos que tient le secrétaire général de la FNSEA79. ...]]>

Nous lisons dans la presse que Monsieur Olivier Renaud trouve inacceptable le projet d’arrêté interministériel qui limiterait l’utilisation des pesticides à proximité de zones sensibles… dont nos écoles et nos maisons. Ce n’est pas ce nouveau texte de loi qui est inacceptable mais bien les propos que tient le secrétaire général de la FNSEA79.

La France a consommé plus de 60.000 tonnes de « produits phyto-sanitaires » en 2014, une augmentation de 9 % par apport à 2013, faisant de la France l’une des grandes utilisatrices de pesticides dans le monde. Une progression constante, tandis que la part des molécules suspectées d’être cancérogènes ou mutagènes ne cesse de grimper et que les alertes se multiplient sur les liens possibles avec les cancers de la prostate ou de la peau, les tumeurs cérébrales, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, les troubles de la reproduction et du développement de l’enfant…

Nous ne pouvons que déplorer l’emballement d’un système incapable de freiner son recours à la chimie, au détriment de plus d’1 million de personnes qui s’activent dans les champs, les vignes, les vergers arboricoles ou les plantations badigeonnées d’insecticides. Car c’est bien la première contradiction de votre discours Monsieur Renaud. Vous êtes en première ligne de cette intoxication globale de notre environnement, intoxication qui, selon certains, vingt ans après l’amiante, nous place à l’aube d’un nouveau scandale sanitaire majeur dont vous êtes les victimes aussi bien économiques que sanitaires.

Vous parlez de chiffres d’affaires perdus ? Avez-vous pris en compte les coûts pour la santé publique, le traitement de l’eau et la dégradation de l’environnement qui érodent les services écosystémiques dont nous dépendons ?

Et pourquoi les millions d’hectares sur lesquels nos agriculteurs ne pourront plus balancer des pesticides seraient-ils mis « hors production » ? En pleine crise agricole, l’agro-écologie et le marché du bio ne cessent de croître.
En 2016, la filière biologique enregistre un rythme de  21 nouvelles fermes bio chaque jour, et représente une solution évidente aux agriculteurs étranglés financièrement par des prix bas et des charges élevées dont celles de l’achat des pesticides. Des alternatives à l’agriculture intensive existent. Elles sont respectueuses de l’environnement, de la santé de chacun et créatrices d’emplois.

Vous attendez quoi ?

Vous affirmez que Madame Royal affame le peuple.
Nous vous répondons que vous, vous l’empoisonnez !

Bernard JOURDAIN
jourdain.b@orange.fr
Secrétaire du Groupe Local EELV79
06.82.94.90.76

Monique JOHNSON
monique79.johnson@gmail.com
Conseillère municipale Niort
06.15.81.05.69

]]>
Résalis : Des pesticides dans nos assiettes, les élus «apolitiques» se dévoilent http://deuxsevres-old.eelv.fr/04/resalis-des-pesticides-dans-nos-assiettes-les-elus-apolitiques-se-devoilent/ Fri, 04 Sep 2015 15:02:48 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=10934 Démarche initiée par l’ancienne équipe du conseil général en 2011, Résalis avait pour but de valoriser les produits sains et locaux, de maintenir des emplois, et de participer à la cohérence territoriale. Ce dispositif a d’ailleurs été primé par la « Fondation pour la Nature et l'Homme » créée par Nicolas Hulot pour son soutien aux exploitations respectueuses de l’environnement et des ressources naturelles (filières exemptes d’OGM et de produits chimiques de synthèse), aux cultures agrobiologiques et aux races et espèces locales, aux économies d’énergie générées par la limitation des déplacements des denrées ainsi que par l’utilisation de pratiques et d’outils innovants faiblement énergivores. ...]]>

Démarche initiée par l’ancienne équipe du conseil général en 2011, Résalis avait pour but de valoriser les produits sains et locaux, de maintenir des emplois, et de participer à la cohérence territoriale. Ce dispositif a d’ailleurs été primé par la « Fondation pour la Nature et l’Homme » créée par Nicolas Hulot pour son soutien aux exploitations respectueuses de l’environnement et des ressources naturelles (filières exemptes d’OGM et de produits chimiques de synthèse), aux cultures agrobiologiques et aux races et espèces locales, aux économies d’énergie générées par la limitation des déplacements des denrées ainsi que par l’utilisation de pratiques et d’outils innovants faiblement énergivores.

En présentant des « assouplissements » à Résalis, la candidate « apolitique » Rose-Marie Niéto, maintenant vice-présidente du conseil départemental en charge des affaires scolaires, se dévoile. Les « assouplissements » annoncés sont aux antipodes de l’idée première de ce dispositif. Faire rentrer plus d’agriculture conventionnelle dans ce système c’est vider Résalis de sa substance. En effet, cette agriculture reste industrielle où le rendement prime sur la qualité du produit et le respect de l’environnement. Comment peut-on espérer que nos agriculteurs biologiques locaux, dont la plupart sont en installation récente ou comptent sur l’organisation de cette filière pour s’installer, soient compétitifs face à des exploitations agricoles classiques ? Quelle place restera-t-il aux circuits courts et au développement de l’économie locale ? Quel message envoie-t-on aux parents d’élèves et aux générations futures en réintégrant les pesticides dans les assiettes de nos collégiens ?
Dans les Deux-Sèvres un quart de la population agricole a disparu en dix ans. Le soutien au développement de petites surfaces en agriculture biologique et maraichine est un tournant indispensable sur notre territoire pour renverser la tendance. Selon la loi du 3 aout 2009, les départements ont pour objectif d’atteindre les 20% d’agriculture biologique d’ici 2020. En Deux-Sèvres, avec 2.3% en 2013, nous en sommes très loin ! L’objectif de Résalis était de rattraper ce retard en proposant un nouveau modèle économique plus rémunérateur pour les producteurs, ainsi qu’une optimisation du territoire pour le développement de cultures agro-écologiques créatrices d’emplois.

Cette décision du Conseil Départemental est déplorable et montre à quel point il est difficile de se libérer des longues décennies d’agriculture industrielle sans une volonté politique forte. Lorsqu’ il faudrait travailler sur les préemptions et achats de terres, assurer des outils et des moyens pour l’installation de jeunes en agriculture durable et vertueuse, mettre en place une formation diplômante en maraîchage, et puiser dans des techniques agricoles qui ont fait leur preuve comme la permaculture, nos élus départementaux se replient sur une agriculture qui ne répond plus aux enjeux de demain. Pour EELV79 c’est un beau gâchis.

Monique JOHNSON – Porte-Parole EELV79

Bernard JOURDAIN – co-sectrétaire EELV79

]]>
Crise de l’élevage : d’abord une crise du système agro-industriel http://deuxsevres-old.eelv.fr/16/crise-de-lelevage-dabord-une-crise-du-systeme-agro-industriel/ Sun, 16 Aug 2015 13:30:12 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=10896 Nous comprenons le désarroi des éleveurs, poussés au surendettement par la soif de prix toujours plus bas d'un modèle industriel dépassé. Si des mesures d’urgence sont nécessaires, le Ministre de l’Agriculture devrait aussi proposer des solutions de sortie d’une crise qui est profondément structurelle. ...]]>

Nous comprenons le désarroi des éleveurs, poussés au surendettement par la soif de prix toujours plus bas dun modèle industriel dépassé. Si des mesures d’urgence sont nécessaires, le Ministre de l’Agriculture devrait aussi proposer des solutions de sortie d’une crise qui est profondément structurelle.


Le modèle actuel est maintenu sous perfusion, avec la complicité des responsables politiques au pouvoir depuis de longues années. Des risques inconsidérés sont pris, sur d’hypothétiques parts de marché à l’international, dans un contexte géopolitique très incertain.
C’est le cas, par exemple, de la COOPERL qui ne raisonne plus en coopérative mais en agri-manager. Et l’on est en droit de se poser
aussi en Poitou-Charentes la question de la durabilité et de la fragilité de nos filières (ex : abattoir de St-Eanne en Deux-Sèvres).

Les dévaluations successives du Yuan confirment la grande fragilité de ce système. L’évidence des faits, dans un secteur responsable de dégâts sociaux et environnementaux considérables, doit nous conduire à changer radicalement de cap.

On pourrait par exemple :

réactiver le mécanisme d’intervention et de régulation européen. Les lobbies politiques et industriels libéraux ont vidé de leur substance les organisations qui, depuis les années 70, sont chargées de réguler le marché, notamment en agissant sur les droits de douanes pour protéger le marché intérieur. Il est urgent de leur redonner du pouvoir !

responsabiliser les producteurs sur la question des excédents. Aujourd’hui, nous produisons 107 % de nos besoins à l’échelon européen. Cette situation génère gaspillage, chute des prix et injustices. Travaillons à la mise en œuvre de projets alimentaires territoriaux pour ajuster notre production à nos besoins.

développer une production de qualité. Dans les années à venir, nos régimes alimentaires devront être revus. Pour lutter contre le dérèglement du climat, il nous faudra manger moins de viande. Avec des mécanismes de régulation européens efficaces, nous pouvons développer les productions à forte valeur ajoutée, basées sur des systèmes de production vertueux, s’appuyant par exemple sur les systèmes herbagers et sur un accompagnement technique renforcé à l’échelle régionale. Nous pouvons développer la vente directe des produits, organiser des filières de proximité garantes de qualité et de santé pour les consommateurs, et de revenus décents pour les éleveurs.


En cette année de COP 21, EELV Poitou-Charentes demande au gouvernement d’aider un élevage appuyé sur des emplois stables, avec un contrat social et environnemental exemplaire, notamment dans le cadre d’un secteur coopératif qui revienne aux sources de l’économie solidaire et abandonne les dérives capitalistes. Et ce dans le cadre d’une politique agricole où la FNSEA soutiendrait enfin le plafonnement des aides, pour en finir avec les agrandissements sans fin…

Françoise COUTANT
Vice-Présidente du Conseil Régional
Tête de liste EELV aux Régionales 2015
06.61.91.66.51
Nicolas GAMACHE
Maire de Coutières
Tête de liste en Deux-Sèvres
06.27.50.84.23
Stéphane TRIFILETTI
Porte-parole régional
Tête de liste en Charente-Maritime
06.58.53.66.25
Léonore MONCOND’HUY
Tête de liste en Vienne
06.77.92.28.35

 

]]>
Les Deux-Sèvres : 57ème dans le palmarès de l’écologie… http://deuxsevres-old.eelv.fr/12/les-deux-sevres-57e-dans-le-palmares-de-lecologie/ Wed, 12 Nov 2014 18:47:18 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=10478 peut BEAUCOUP mieux faire ! Pour la 8e année consécutive, La Vie a passé 96 départements au crible selon 8 critères environnementaux. Ce palmarès impartial des départements français vient d’annoncer le mauvais classement des Deux-Sèvres, plus mauvaise position des départements du Poitou-Charentes. ...]]>

peut BEAUCOUP mieux faire !

Pour la 8e année consécutive, La Vie a passé 96 départements au crible selon 8 critères environnementaux. Ce palmarès impartial des départements français vient d’annoncer le mauvais classement des Deux-Sèvres, plus mauvaise position des départements du Poitou-Charentes.
En effet, nous enregistrons un classement à seulement la 61e position pour ce qui est des énergies renouvelables. Si notre territoire veut contribuer à lutter contre le dérèglement climatique ainsi que la précarité énergétique de ses habitants il nous faut faire plus d’efforts en termes d’économie d’énergie et de déploiement des énergies renouvelables ! Ceci facilitera non seulement la reconversion de notre économie vers les solutions d’avenir mais sera aussi génératrice de nouveaux emplois.
Mauvais résultat aussi pour l’agriculture biologique (60e position). Il nous faut impérativement tourner l’agriculture vers un modèle plus responsable et plus respectueux de nos ressources communes. Il nous faut accompagner l’agriculture biologique et la conversion, favoriser les exploitations à taille humaine et ainsi revitaliser nos territoires et créer des emplois. L’agriculture biologique emploie 30 % de plus que l’agriculture conventionnelle !
Place beaucoup plus alarmante de notre département (92e) ce qui concerne la qualité de ses eaux. Les critères pesticides, nitrates, phosphates, ainsi que différents indicateurs biologiques témoignant de la qualité globale des milieux aquatiques, sont tous dans le rouge !

 

 

Europe Écologie Les Verts tient à rappeler que ces mauvais classements ne doivent rien au hasard. L’agriculture intensive utilisatrice d’engrais chimiques et de pesticides pollue les eaux de surface ainsi que les eaux souterraines.
L’eau ainsi polluée nécessite des traitements complexes et coûteux ou devient tout simplement inapte à certains usages…telle la potabilisation. En trente ans, 114 captages ont dû être abandonnés en Deux-Sèvres, principalement à cause de la mauvaise qualité de l’eau. Au même moment, le syndicat agricole majoritaire, la FNSEA manifeste pour protester contre les directives nitrates… il voudrait produire plus en supprimant les contraintes environnementales : cherchez l’erreur…
EELV propose depuis des années des solutions viables et pérennes pour vivre mieux aujourd’hui comme demain ; sans bassines pour irriguer le maïs, sans incinérateur, sans pesticides car il est urgent dépasser le modèle productiviste, broyeur d’emplois, polluant et gaspilleur d’énergie qui est le nôtre aujourd’hui. Finalement, ce n’est pas que l’on PEUT mieux faire, c’est que l’on DOIT mieux faire.

Monique JOHNSON
Porte-Parole EELV Deux-Sèvres
0615 81 05 69

]]>
La FNSEA, l’argent public et les paysans http://deuxsevres-old.eelv.fr/07/la-fnsea-largent-public-et-les-paysans/ Fri, 07 Nov 2014 19:14:48 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=10470 Les exactions perpétrées lors des manifestations de cette semaine ont encore démontré le mépris de la FNSEA envers l'intérêt général et les biens publics. Nous apprenons dans la presse que plus de 250 tonnes de fumier et de digestats de méthaniseur ont été déversées dans les villes de Niort et de Bressuire. ...]]>

Les exactions perpétrées lors des manifestations de cette semaine ont encore démontré le mépris de la FNSEA envers l’intérêt général et les biens publics. Nous apprenons dans la presse que plus de 250 tonnes de fumier et de digestats de méthaniseur ont été déversées dans les villes de Niort et de Bressuire.

Pour la Ville de Niort, trente agents municipaux ont été mobilisé pendant près de cinq heures pour faire disparaître les tonnes de fumier. La fermentation du fumier s’est transformée en flammes sur le tas déposé devant les grilles de la préfecture ce qui a nécessité l’intervention des pompiers. Quel sera le coût de cet excès de colère ? Trop élevé par les temps qui courent…

Pourtant, les présidents de Chambre d’agriculture, représentant de la FNSEA, s’étonnent et se scandalisent des restrictions budgétaires décidées par l’État envers les Chambres d’agriculture. Alors que la majorité des chambres d’agriculture de France sont tenues par la FNSEA, qu’y a -t-il d’étonnant ou de scandaleux à ce que l’État demande cet effort à des structures dont le syndicat majoritaire qui les gouverne n’a que faire des biens publics et du coût de ses exactions ?

EELV 79 déplore que de nombreux paysans confient leur destin à un syndicat dirigé par un magnat de l’agro-industrie, Xavier Beulin, représentant des gros céréaliers et des oléagineux, PDG de la Sofiprotéol, holding financier au chiffre d’affaires de 7 milliards d’euros dont les activités se déploient aussi bien dans le commerce de la semence, de l’alimentation animale, que des agrocarburants ou l’industrie agro-alimentaire, et qui importe massivement des céréales ou du poulet brésilien au détriment des paysans français.

Comment les derniers paysans français, qui forment un secteur vital pour notre économie, notre milieu rural et notre alimentation présente et future peuvent-ils espérer que la logique de la finance et de la spéculation sur les cours mondiaux des produits agricoles leur offre une quelconque perspective ?  Ne savent-ils pas que ce sont des lobbies FNSEA ou proches qui assaillent les ministères et les institutions européennes pour imposer des normes et des subventions profitables à l’agrandissement et à l’agro-industrie ?


Parce qu’Europe Ecologie Les Verts soutient les paysans et se scandalise de la disparition d’un nombre cr
oissant d’exploitations au détriment de l’emploi et de la ruralité, nous demandons à la FNSEA de cesser ce jeu de dupe et de payer les factures des dégradations qu’elle commandite.

EELV 79 dit oui à une utilisation de l’argent public qui permettrait de faire évoluer notre agriculture vers un modèle plus responsable et plus respectueux de nos ressources communes. Oui pour aider l’agriculture biologique et la conversion, oui pour favoriser les exploitations à taille humaine revitalisant nos territoires et créant des emplois, oui pour préserver la santé des agriculteurs, des populations et de l’environnement, oui pour faire respecter le plan Ecophyto 2018.

Monique JOHNSON – Porte Parole EELV79

06 15 81 05 69

]]>
Qualité de l’eau : mauvais classement en 79 et 86 http://deuxsevres-old.eelv.fr/14/qualite-de-leau-mauvais-classement-en-79-86/ Fri, 14 Feb 2014 17:01:54 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=10002 Le palmarès impartial des départements de France de l'hebdomadaire « La Vie » vient d'annoncer les très mauvaises places des départements de la Vienne (78e) et des Deux-Sèvres (83e) pour la qualité de l'eau. ...]]>

Le palmarès impartial des départements de France de l’hebdomadaire « La Vie » vient d’annoncer les très mauvaises places des départements de la Vienne (78e) et des Deux-Sèvres (83e) pour la qualité de l’eau.

Au même moment, un syndicat agricole, la Coordination Rurale, décide de manifester pour protester contre les directives nitrates et la limitation des résidus à 50 mg/l dans les eaux captées pour la consommation, allant même jusqu’à indiquer que cet élément chimique est sain pour les consommateurs !

Directives qui mettraient, d’après lui, en péril ses exploitations.

Europe Écologie Les Verts tient à rappeler que ces mauvais classements ne doivent rien au hasard.
L’agriculture intensive utilisatrice d’engrais chimiques et de pesticides pollue l’eau.
Les traitements qui permettent de distribuer aux consommateurs une eau de bonne qualité sont très coûteux.
Les nitrates sont des indicateurs de la présence de multiples autres polluants chimiques. Faut-il rappeler qu’en 1975 la norme internationale scientifique était de 25 mg/l, politiquement remontée à 50 mg/l pour permettre le développement de l’agriculture basée sur l’agro-chimie, une agriculture dont les premiers bénéficiaires sont les multinationales de la chimie et du traitement de l’eau.

Les agriculteurs en difficulté doivent trouver d’autres angles de mobilisation socialement plus responsables que de s’attaquer à des principes de protection de la santé humaine !

Par exemple, la reconversion en agriculture biologique permet grâce aux connaissances techniques acquises en ce domaine de nourrir la planète sans la détruire. C’est aussi miser sur l’emploi : elle emploie 30 % de plus que l’agriculture conventionnelle.

Il serait judicieux d’orienter les aides PAC vers le développement de ce type d’agriculture.

Cette stratégie permettrait également d’éviter à La France d’être sous le couperet permanent de condamnations européennes coûteuses évitées à grands coups d’annonces sans effets ou pire, à coups de renoncement en d’autres domaine.

Virginie LÉONARD, Secrétaire du groupe local EELV 79
06.43.04.54.45
Jean COLLON, Claire-Lise CALLADINE, Porte-parole du groupe local EELV 79
06.79.55.09.74

 

]]>
Les agissements de la FNSEA sont une insulte aux paysans de Poitou-Charentes. http://deuxsevres-old.eelv.fr/17/les-agissements-de-la-fnsea-sont-une-insulte-aux-paysans-de-poitou-charentes/ Thu, 17 Jan 2013 19:12:51 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=9164 http://poitoucharentes.eelv.fr/?p=3921 ...]]>

Les agissements de la FNSEA sont une insulte aux paysans de Poitou-Charentes.

]]>
61.000 tonnes de maïs vers la Corée ! http://deuxsevres-old.eelv.fr/19/61-000-tonnes-de-mais-vers-la-coree/ Fri, 19 Oct 2012 10:03:55 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=8556 Photo : Jac Pommier LE 18 OCTOBRE 2012 Suite aux déclarations du Grand Port Maritime de La Rochelle, les élus régionaux tiennent à modérer l'enthousiasme qui s’en dégage. Peut-on se réjouir de voir 61 000 tonnes de maïs qui ont asséché nos cours d'eau partir en Corée ? (9 000 tonnes d'eau embarquées sur ce bateau, puisque le maïs est stocké à 15 % d'humidité). ...]]>

Photo : Jac Pommier

LE 18 OCTOBRE 2012

Suite aux déclarations du Grand Port Maritime de La Rochelle, les élus régionaux tiennent à modérer l’enthousiasme qui s’en dégage. Peut-on se réjouir de voir 61 000 tonnes de maïs qui ont asséché nos cours d’eau partir en Corée ? (9 000 tonnes d’eau embarquées sur ce bateau, puisque le maïs est stocké à 15 % d’humidité).

Quand nous dénonçons l’agriculture intensive consommatrice d’eau, de pesticides et émettrice de gaz à effet de serre, on nous répond qu’elle est indispensable pour nourrir la planète et assurer notre autonomie alimentaire. « Il faut nourrir notre bétail » nous dit-on quand nous demandons le retour à des pratiques plus responsables. La communication du Port de La Rochelle met en évidence la fausseté de tous ces arguments.

Au lendemain de la diffusion du documentaire de Marie-Monique Robin qui dénonce cette agriculture d’exportation qui, grâce à des subventions met en danger les producteurs du sud nous ne pouvons que nous indigner de voir partir 61 000 tonnes de maïs subventionnés, traités et irrigués.

L’avenir de l’agriculture réside dans des pratiques agricoles adaptées aux territoires, respectueuses de l’environnement et valorisées par des circuits courts. Seul ce modèle nous permettra d’atteindre la souveraineté alimentaire pour l’ensemble des populations et de développer l’emploi agricole dans notre région.

Ceci ne sera possible qu’avec une volonté politique affirmée. Alors que nous sommes en train de renégocier la PAC, nous voulons rappeler que la régionalisation des aides est le meilleur levier pour permettre, sur chaque territoire, la transformation écologique de l’agriculture et garantir un revenu digne à TOUS les agriculteurs.

Le seul élément positif de cette transaction franco-coréenne réside dans la démonstration que les filières non OGM ont de beaux jours devant elles…

Pour Europe Écologie Les Verts Charente-Maritime
Marie-Paule Jammet Conseillère régionale EELV
Patrick Larible Conseiller Général EELV
Laurence Marcillaud Conseillère régionale EELV

]]>
Discours d’Eva Joly devant la FNSEA http://deuxsevres-old.eelv.fr/30/discours-deva-joly-devant-la-fnsea/ Fri, 30 Mar 2012 09:21:53 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=6487 Mesdames et Messieurs, Je veux tout d’abord vous remercier pour votre invitation. Je suis sincèrement heureuse d’être avec vous aujourd’hui pour m’exprimer sur ma vision de l’agriculture. ...]]>

Mesdames et Messieurs,

Je veux tout d’abord vous remercier pour votre invitation. Je suis sincèrement heureuse d’être avec vous aujourd’hui pour m’exprimer sur ma vision de l’agriculture.

Je veux vous parler en tout sincérité : j’en ai assez des caricatures, des postures. Il est de bon ton chez certains candidats, quand ils parlent au monde agricole, de fustiger les écologistes. De faire d’eux les boucs émissaires des difficultés du monde agricole. Chez certains candidats mais aussi, je dois le dire, chez certains agriculteurs. Mais je sais que dans l’isoloir, beaucoup de paysans utilisent à l’occasion le bulletin de vote écologiste. La caricature, je dois aussi le dire, fonctionne malheureusement dans l’autre sens. Il peut être de bon ton, dans le mouvement écologiste, d’assimiler agriculteurs et pollueurs. Mais là aussi, je sais que cela est derrière nous, notamment avec l’arrivée dans notre mouvement de nombreux paysans, à l’image de mon conseiller agriculture, René Louail, ou évidemment à l’image de José Bové.

Je souhaite que nous sortions des postures, que nous quittions un court instant le cirque politico-médiatique, pour analyser sereinement nos divergences et nos convergences. C’est pour cela que je suis venue ici : pour vous parler vrai, pour pointer nos divergences, pour montrer nos convergences.

J’ai lu attentivement vos positions, sur les 5 thématiques du jour : le défi alimentaire, le développement durable, les territoires, l’innovation et l’emploi. En abordant ces thèmes, je veux clarifier ce qui nous sépare et ce qui nous réunit.

Laissez moi commencer par le défi alimentaire.

Nous sommes d’accord sur le constat. La bataille de la satisfaction quantitative a été gagnée en Europe depuis longtemps. La très grande majorité des européens mangent à leur faim. C’est la bataille de la qualité qui s’ouvre désormais. Il faut répondre aux demandes des citoyens et des consommateurs. Pour de l’agriculture biologique ou des circuits courts, comme vous le mentionnez. J’ajouterais aussi la réduction des pesticides.

Aujourd’hui, certaines collectivités se retiennent de développer le bio dans les cantines pour ne pas « cristalliser » des circuits d’importation. Elles attendent avec impatience que la production bio augmente en France.

Nous sommes aussi d’accord sur un aspect invraisemblable de notre politique agricole : notre déficit chronique en protéines végétales. Il est important de profiter de la réforme de la PAC pour lancer un grand plan protéines qui tournera la page des accords de Blair House.

Comme vous, je dénonce les méfaits de la spécialisation mondiale, je veux mieux encadrer les marchés agricoles pour lutter contre la volatilité des cours.

Nous partageons la même analyse sur le commerce des produits agricoles car nous savons, vous et moi, que l’agriculture n’est pas un secteur comme un autre, qu’il ne peut être abandonné au marché. Parce qu’il produit le bien le plus essentiel pour l’humanité : la nourriture. Parce que ce que nous mangeons est partie intégrante de notre culture, à l’image de la viticulture française et de nos fromages.

Nous partageons la même analyse et pourtant vous n’allez pas au bout du raisonnement. Moi, je veux cheminer vers la souveraineté alimentaire de chaque grande région du monde.

Je ne partage pas du tout l’idée selon laquelle c’est un « devoir géopolitique » pour la France de produire plus, le sentiment que c’est notre « devoir » de nourrir les populations du continent africain et du moyen orient. Je partage les déclarations d’une personne que vous connaissez bien, Monsieur Luc Guyau, ancien président de la FNSEA et président aujourd’hui de la FAO : Non, « l’Europe n’a pas vocation à nourrir le monde ».

Ce n’est pas en exportant vers l’Afrique que nous réglerons vraiment les problèmes de malnutrition. C’est en menant des politiques fortes de développement, de justice, de lutte contre la pauvreté. C’est en développant l’agriculture locale, si nécessaire en la protégeant de la compétition sur le marché mondial, de la concurrence de pays avec niveaux de productivité et de subvention trop différents. C’est en augmentant les rendements grâce à une agriculture qui respecte les sols et les ressources en eau, l’agroécologie, et qui est là-bas plus performante que l’agriculture conventionnelle. Le défi alimentaire n’impose pas d’exporter plus vers l’Afrique mais de l’accompagner, par la recherche et l’innovation, vers une production agricole locale et durable.

Le défi alimentaire impose enfin de lutter contre un fait hallucinant : selon la FAO, un tiers de l’alimentation mondiale est gaspillée. Cela signifie que nous produisons déjà pour une population de près de 10 milliards d’habitants.

J’en viens à vos propositions sur le développement durable.

Soyez-en certains : moi non plus, je ne veux pas d’une écologie punitive. Mais les « tracasseries administratives » que vous dénoncez, c’est largement le fait du pouvoir en place. Moi, comme vous, je veux que vous ayez des règles claires, et qu’on arrête de les changer tous les ans.

Mais moi surtout, je ne veux plus que le paysan soit vu comme un pollueur. Je veux qu’il participe à un projet de société durable, dans un nouveau pacte avec la société. Car où est la fierté quand on doit cultiver sa terre en tenue de cosmonaute pour se prémunir d’une intoxication aux pesticides ? Quel dilemme quand on comprend l’impact de tous ces intrants chimiques sur nos rivières et nos plages.

Vous savez, j’ai rencontré beaucoup de paysans pendant ma campagne. Vous n’avez pas à me convaincre que vous avez le souci de la nature, car c’est votre outil de travail. Mais vous connaissez comme moi l’impact du modèle agricole conventionnel. Vous vivez cela. Et moi, je me souviendrai toujours de cet agriculteur malade des pesticides que j’ai rencontré lors d’une visite en Alsace.

Le développement durable implique un changement de modèle, et nous avons tous à y gagner. Les consommateurs, les agriculteurs, l’environnement. De nombreuses initiatives ouvrent la voie. C’est le fait d’associations de consommateurs, trop souvent caricaturées comme bobos, les AMAP, qui explorent de nouvelles formes de contrats entre les paysans et les clients. C’est aussi le fait de groupements d’agriculteurs, comme ces éleveurs, pionniers de l’agroécologie, qui font de l’élevage à l’herbe pour se passer de la monoculture du maïs, et réduisent aussi leurs émissions de gaz à effet de serre. Malgré des aides européennes plus faibles, ils dégagent des revenus satisfaisants et sont moins fragilisés par la volatilité des marchés mondiaux, qu’il s’agisse du pétrole, des engrais, ou des aliments pour bétail. Cette évolution, c’est aussi le fait de céréaliers qui réussissent à réduire fortement l’utilisation de pesticides en mettant en place une rotation des cultures, et améliorent la qualité des sols.

Ces précurseurs, peut-être vous ou votre voisin, démontrent jour après jour la pertinence économique et environnementale des solutions que les écologistes portent.

Ces précurseurs doivent être accompagnés. Par des règles différentes, notamment européennes, qui leurs permettent de s’épanouir. Mais aussi par nos efforts de recherche.

J’en viens donc à la recherche et l’innovation, votre troisième thème.

Et je crois que sur ce sujet, j’ai de grandes divergences avec votre position. Je ne crois pas que la France abuse du principe de précaution. Et je ne crois pas que ce principe soit une condamnation à l’inaction. C’est au contraire un principe d’action : chercher à comprendre, à évaluer les risques, à ne prendre que ceux qui sont raisonnables.

Moi aussi, je suis une femme de progrès. Mais ce n’est pas parce que j’aime voir des panneaux solaires sur les toits de vos hangars que j’aime voir une centrale nucléaire à côté. Le progrès, aussi, doit être questionné et soumis à un débat démocratique. Je ne fais pas une confiance aveugle à la science quand elle pense contrôler l’atome. Je ne lui fais pas une confiance aveugle quand elle manipule génétiquement des plantes.

Je ne partage pas la vision « techniciste » qui pense qu’on pourra toujours dépasser les limites naturelles de la planète grâce à des innovations techniques. Ma vision, c’est celle des précurseurs dont je vous parlais.

Or cela implique un système de recherche très différent de celui qui domine actuellement, très loin de celui des multinationales. Cela implique un système participatif, proche du terrain, et des innovations qui reposent largement sur le savoir faire agronomique, le savoir empirique des paysans. Cela implique un système dont le maître mot n’est pas « propriété intellectuelle » ou « brevet ».

Le modèle actuel n’a même pas un siècle et il a conduit à une très forte simplification des pratiques agricoles, transformant les agriculteurs en gestionnaires et leur faisant se perdre quantité de savoirs faires. En un siècle, ce modèle n’a fait qu’accroitre la dépendance des agriculteurs aux firmes productrices de semences, d’agrofournitures, d’agrochimie.

Ceci doit être une parenthèse de l’histoire. Les agriculteurs doivent retrouver leur autonomie.

Si nos différences peuvent être fortes sur la recherche et l’innovation, nous nous retrouvons sur votre quatrième thème, celui des territoires.

Comme vous, je sais que l’artificialisation de nos territoires, à commencer par les terres agricoles, est une menace bien réelle : il n’est plus acceptable de laisser disparaître l’équivalent d’un département tous les 7 ans. Je veux fixer l’objectif de zéro artificialisation nette d’ici 2025.

Comme vous, je ne peux me résigner à la mort lente des territoires ruraux. C’est pourquoi je porte, dans mon projet présidentiel, l’idée du bouclier services publics. Chaque territoire doit pouvoir avoir accès à chacun de ceux-ci dans des conditions satisfaisantes. Il peut y avoir des guichets uniques, le développement des nouvelles technologies… mais personne ne doit être privé de la possibilité de se former ou de se soigner.

La mort lente du monde rural est parfois masquée par ce que l’on nomme la rurbanisation, par l’arrivée d’urbains qui désirent un milieu de vie plus naturel. Je me réjouis de ces arrivées, mais beaucoup moins si c’est à côté de fermes vides de fermiers, de champs en monoculture.

Car il faut le dire, la désertification c’est aussi, surtout, la disparition de 200.000 emplois agricoles en 10 ans. Ce sont ces pertes d’emplois qui enclenchent le cercle vicieux : moins de gens, moins de services, donc encore moins de gens. Pour rompre ce cercle vicieux, il faut comprendre une chose : la chute de l’emploi et du nombre de fermes est surtout la conséquence des politiques agricoles tournées vers les productions de masse à destination de l’industrie agroalimentaire et de la grande distribution.

C’est en changeant de logique que l’on peut répondre au dernier enjeu que vous soulevez, celui de l’emploi.

Certes, il faut alléger les tracasseries administratives : nous avons suffisamment de militants et amis paysans pour comprendre cet agacement. Certes il faut continuer à combattre, comme je le fais au Parlement européen, le dumping social et environnemental. Je vous rejoins là-dessus. Mais ce n’est pas en rentrant nous mêmes dans cette concurrence vers le bas, pour faire baisser les coûts, que nous allons gagner face aux grands pays tels que l’Argentine, l’Ukraine, la Nouvelle Zélande, le Brésil qui ont des avantages comparatifs énormes en la matière… En revanche, nous pouvons nous distinguer, montrer l’exemple en termes d’agriculture de qualité et de pratiques durables.

Ce qu’il faut, c’est favoriser l’installation et arrêter la logique incessante d’agrandissement des exploitations en réformant la gestion foncière. Ce qu’il faut, c’est soutenir les petites fermes et les circuits courts.

Mesdames et Messieurs,

J’espère que pendant ces quelques minutes que vous m’avez accordées, j’aurai pu tordre le coup à certains préjugés. Les écologistes ne sont pas les ennemis de l’agriculture. Ils portent une vision différente du modèle agricole souhaitable. Une vision qui devient réalité, chaque jour un peu plus, grâce aux pionniers parmi vous.

]]>