ACTA – Ancien Groupe local Deux-Sèvres http://deuxsevres-old.eelv.fr Un site utilisant Réseau Europe Ecologie Les Verts Thu, 07 Sep 2017 08:34:57 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Sandrine Bélier avec les candidat-e-s des Deux-Sèvres http://deuxsevres-old.eelv.fr/06/sandrine-belier-dans-les-deux-sevres/ Wed, 06 Jun 2012 15:32:57 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=7677 Lundi 4 juin 15H La Birotière de Saint Lin En compagnie de Sandrine Bélier, députée européenne  EELV,  visite des ruches de monsieur Chauvancy, apiculteur à la retraite et secrétaire de l’association de développement apicole Poitou-Charentes. ...]]>

Lundi 4 juin 15H La Birotière de Saint Lin
En compagnie de Sandrine Bélier, députée européenne  EELV,  visite des ruches de monsieur Chauvancy, apiculteur à la retraite et secrétaire de l’association de développement apicole Poitou-Charentes.

La discussion s’engage sur une étude menée par  l’INRA Poitou-Charentes avec le concours du CNRS de Chizé. Une micropuce a été collée sur le thorax de plus de 650 abeilles pour contrôler leurs entrées et leurs sorties de la ruche. La moitié a été nourrie avec une solution sucrée contenant une dose très faible d’insecticide, l’autre moitié a reçu une solution sans insecticide. L’ensemble des 650 abeilles a ensuite été relâché à un kilomètre de leur ruche.
En comparant les proportions de retour à  la ruche pour les deux groupes, les chercheurs ont mis en évidence un taux significatif de non-retour des abeilles qui ont ingéré l’insecticide. Elles  sont touchées par un phénomène de désorientation.
Cette disparition liée à l’insecticide aboutit à une mortalité, combinée à la mortalité naturelle, de 25% à 50 % chez les butineuses intoxiquées.

Une autre étude a été menée en Ecosse sur des bourdons exposés à de très faibles doses de pesticide. Ceux-ci  prennent moins  de poids mais surtout ils produisent 85% de reines en moins ce qui signifie 85% de nids en moins l’année suivante.
Comme le fait remarquer monsieur Chauvancy, ces deux études  démontrent que des doses d’insecticides, bien plus faibles que la dose létale, ont des effets catastrophiques sur les abeilles.

La décision du Ministre de l’Agriculture d’interdire le Cruiser est une bonne nouvelle mais malheureusement il faudrait prendre la même mesure pour le Gaucho et d’autres pesticides de la même famille !

Monsieur Chauvancy comprend que la profession d’apiculteur  n’intéresse plus les jeunes. En plus du problème des pesticides responsables de  la mortalité des abeilles, il y a aussi le problème des OGM. La Cour de Justice de l’Union Européenne a interdit la vente de tout miel contenant du pollen OGM. Cette décision va dans le sens d’une protection des consommateurs. Mais comment protéger les apiculteurs  des pratiques de certains  agriculteurs : pesticides, OGM, abattage des haies ?

Sandrine Bélier rappelle le combat des écologistes contre les dégât liés à l’utilisation  des pesticides sur la biodiversité et la qualité des eaux.

Cliquez pour voir le reportage de France 3

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Réunion publique à Parthenay avec Sandrine Bélier, députée européenne EELV sur  » Les droits des citoyens à l’ère numérique ».

Sandrine nous explique son combat pour empêcher la ratification du traité anti-contrefaçon ACTA par l’Union Européenne.

ACTA n’est pas un accord commercial classique qui réglemente uniquement les droits de douane et certaines normes de sécurité. ACTA est un accord destiné à accroître la protection des droits de propriété intellectuelle. Si le titre du traité suggère que l’accord ne couvre que la violation de marques, le texte en lui-même aborde aussi « les infractions au droit d’auteur dans le contexte d’Internet et des technologies de communication » et ouvre la porte à des sanctions dans le domaine des brevets. Il touche ainsi un large domaine d’activités : des produits de luxe aux biens de première nécessité. Il est difficile de définir exactement son champ d’application.

Accès aux médicaments, partage des connaissances, accès à la culture et à l’enseignement, logiciel libre ou avenir de notre agriculture et de notre dépendance alimentaire : c’est l’ensemble des domaines de la vie et de la connaissance qui est touché par le traité. Au prétexte de lutter davantage contre la contrefaçon, ACTA s’attaque directement aux libertés publiques et quotidiennes de tous.

Depuis plusieurs mois, les citoyens se mobilisent contre ACTA. Plus de 2,5 millions de personnes ont signé la pétition anti-ACTA du groupe Avaaz. Défendu par la Commission Européenne l’accord est de plus en plus controversé au sein du Parlement européen.

Depuis le début de son mandat, Sandrine Bélier se bat contre ACTA et cherche à rallier à sa position des députés européens issus d’autres groupes politiques. Avec succès, puisque trois commissions ont déjà voté contre le projet de traité.

Texte : Virginie Léonard

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Eva Joly : contre ACTA, pour une société du partage http://deuxsevres-old.eelv.fr/18/eva-joly-contre-acta-pour-une-societe-du-partage/ Sun, 18 Mar 2012 10:49:06 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=6241 L’accord commercial anti-contrefaçon ne se résume pas à la question du droit d’auteur ou à celle de l’Internet, il renforce les droits des monopoles dans le domaine du vivant. ...]]>

L’accord commercial anti-contrefaçon ne se résume pas à la question du droit d’auteur ou à celle de l’Internet, il renforce les droits des monopoles dans le domaine du vivant.

L’élection présidentielle qui arrive sera décisive pour une échéance inconnue de la majorité des Français, mais qui peut changer le monde.

Alors que la campagne tourne essentiellement autour de la France et du débat national, une partie de notre avenir est en train de se décider au niveau mondial. Le traité Acta, «accord commercial anti-contrefaçon», fait partie de ces grandes décisions.

Comme à la fin des années 1990 avec l’Accord multilatéral sur l’investissement (AMI) les citoyens peuvent changer la donne. Le président qui sera élu le 6 mai a la possibilité de refuser de ratifier cet accord. Plus de 2,5 millions de personnes dans le monde, dont 250.000 en France, ont signé la pétition d’Avaaz contre Acta. Il est de notre responsabilité d’élargir la mobilisation commencée depuis plusieurs semaines et d’obtenir que la prochaine majorité qui sera élue s’engage dès maintenant à sortir la France de cet accord.

Ce traité négocié dans le plus grand secret entre l’Union européenne, les États-Unis et une vingtaine d’autres pays a été initié par les multinationales. Acta présenté comme un outil de lutte contre la contrefaçon constitue en réalité un véritable cadeau aux lobbys les plus importants: pharmaceutiques, agroalimentaires et du divertissement, soit ceux qui influencent directement nos vies en façonnant notre environnement, notre santé et notre accès à la culture.

Il y a trente ans, ces lobbys faisaient de la notion de «propriété intellectuelle» le fer de lance de leur action conjointe pour accroître leurs pouvoirs. Aujourd’hui, Acta poursuit cette logique d’amalgame et en illustre les dangers en mettant droits d’auteurs, brevets, marques dans le même panier, quand ces droits très différents renvoient à des situations qui ne sont pas comparables et ne peuvent être traités de la même façon.

Un «Hadopi» au niveau global

Acta mettra en place une instance technocratique, non-élue, qui va favoriser l’adoption de législations suivant le modèle «Hadopi» au niveau global. Mais, régentant les échanges de biens matériels comme immatériels, ce traité donnera aussi des pouvoirs quasi sans limite aux douanes mises au service d’intérêts privés.

Loin de se résumer à la question du droit d’auteur ou à celle de l’Internet, Acta renforce les droits des monopoles dans le domaine du vivant.

Ce traité représente ainsi une menace pour les agriculteurs et la biodiversité. Après avoir tenté de mettre sous tutelle les paysans avec les OGM, les firmes agroalimentaires récidivent. Elles visent à imposer la «propriété intellectuelle» sur les semences ou sur les cultures et les savoirs traditionnels. Un agriculteur pourrait voir ses semences exportées bloquées sur l’ordre de Monsanto, un paysan du Sud pourrait se trouver redevable auprès de la multinationale ayant obtenu un brevet sur son savoir-faire hérité de plusieurs générations.

Ce traité est une menace pour notre santé. Toujours sous le prétexte de lutter contre la contrefaçon, le traité pourrait également restreindre l’accès aux médicaments génériques. Le prix du médicament est aujourd’hui établi sur la base de ce que les marchés occidentaux acceptent de payer, sans aucune logique de santé ou de préoccupation pour le patient.

Acta servira aux gros groupes pharmaceutiques pour lutter contre la concurrence des producteurs de génériques. Ainsi, des médicaments à faible coût fabriqués en Inde pourront être bloqués aux frontières, au prétexte d’un possible non respect des brevets, comme ce fut le cas pour des médicaments contre le sida, restés à la frontière des Pays-Bas sans raison valable.

Faire des biens communs un bénéfice à la portée de chacun

Après avoir imposé la logique de la finance et de l’hyper-rentabilité à toute l’économie, les multinationales veulent à travers ce traité mettre en place un nouveau régime mondial. Il s’agit d’encourager une économie de la rente, dans laquelle un groupe tirera les bénéfices non plus de sa production et de son travail, mais de sa capacité à capter l’innovation.

Mais ce modèle d’économie n’est pas une fatalité; nous pouvons au contraire créer une société de l’accès, dans laquelle la culture et le savoir ne sont pas abordés avant tout comme des marchandises privées, mais comme des biens communs.

Les écologistes revendiquent depuis leur origine une société fondée sur des modèles de partage et d’accès égal aux biens communs. A l’âge des réseaux, la transition écologique que je défends peut compter sur des pratiques renouvelées qui favorisent l’émergence des usages démocratiques que nous prônons.

Nous voulons faire de ces biens communs un bénéfice à la portée de tous et que chacun peut contribuer à enrichir; une société dans laquelle l’artiste, le créateur, l’inventeur sont reconnus et valorisés, et non pas les otages de lobbies ou de grands groupes. Nous voulons préserver les espaces de liberté et protéger la diversité des mondes naturels. On ne peut accepter de se résigner à ce que quelques-uns s’accaparent les ressources, les idées et les richesses.

C’est au nom de ces valeurs que je me suis engagée en politique et que je suis candidate à l’élection présidentielle, parce que mon expérience m’a appris que lorsqu’un petit nombre s’arroge le pouvoir, apparaît la corruption. Lorsqu’un petit nombre s’approprie les ressources naturelles, elles deviennent enjeux de convoitise, sont pillées et s’épuisent. Nous ne pouvons pas laisser quelques grands groupes et hauts fonctionnaires régenter Internet, les échanges de biens matériels et immatériels, la création et la liberté.

C’est donc au nom de la démocratie, de la liberté et de la justice qu’il est de notre responsabilité citoyenne de refuser Acta. Parce que ça n’est pas dans leur monde que nous voulons vivre.

Eva Joly

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Contre ACTA avec Eva Joly et EELV http://deuxsevres-old.eelv.fr/10/contre-acta-avec-eva-joly-et-eelv/ Fri, 10 Feb 2012 14:47:43 +0000 http://deuxsevres.eelv.fr/?p=5528  “La logique qui vise à mettre les ressources de l’État au service des monopoles d’une poignée de multinationales doit être rejetée.” ...]]>

 La logique qui vise à mettre les ressources de l’État au service des monopoles d’une poignée de multinationales doit être rejetée.”
Eva Joly, janvier 2012

ACTA, « Accord Commercial Anti-Contrefaçon » est un accord négocié dans la plus grande discrétion par 39 pays, dont l’Union européenne, les États-Unis et le Japon. Sans aucun débat démocratique, ACTA contourne les parlements et les organisations internationales pour imposer une logique répressive dictée par les industries de la recherche et du divertissement.

Au prétexte de protéger les droits d’auteur, ACTA est un cheval de Troie qui organise le contrôle de l’Internet dans l’intérêt d’une poignée de multinationales. Son champ d’action va bien au-delà de la protection des droits d’auteur : mise en danger des libertés publiques, entrave à l’accès aux savoirs et aux médicaments, brevetabilité du vivant, prohibition du partage de la culture sur internet…

En outre, le comité ACTA aura carte blanche pour modifier ses propres règles et sanctions, sans intervention d’instances démocratiques.

ACTA est une menace pour le principe fondamental de la présomption d’innocence :

  • En accroissant de façon disproportionnée les droits des industries du copyright aux détriments de ceux des citoyens.
  • En obligeant les fournisseurs de services sur internet à faire la police du copyright.

tract ACTA

ACTA est une menace pour les libertés publiques :

  • Vos supports informatiques seront inspectés aux frontières (disques dur, lecteurs mp3…)

ACTA représente une menace pour les libertés des internautes :

  • Sanctions pour les utilisateurs violant le copyright en leur coupant l’accès à l’internet.

  • Accès des industries du copyright à vos informations personnelles sans recours à un juge.

  • Des activités banales criminalisées (partager un article de journal ou mettre en ligne la vidéo d’une fête où on entendrait de la musique)

ACTA permet à de grandes entreprises de censurer Internet.

ACTA remet en cause l’accès aux médicaments génériques.

ACTA interdit aux agriculteurs de réutiliser leurs semences.

Face à cette menace, Eva Joly et les députés européens EELV ont été les premiers à se mobiliser, aux côtés d’associations citoyennes. Il faut à présent peser sur le Parlement Européen pour que l’accord soit rejeté par les parlementaires en avril.

Télécharger le tract ACTA

Communiqué : Eva Joly appelle les citoyens européens à s’opposer à ACTA

Communiqué EELV : Les citoyens et les élus européens doivent se lever contre ACTA

Commission numérique : Manifestations internationales contre ACTA le 11 février 2012

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