EELV79 est consternée, mais guère surprise, par l’apparition de cyanobactéries dans le Thouet. Cette bactérie dangereuse pour la santé humaine et animale a été découverte à un taux 4 fois supérieur à la normale à la Base de Loisirs de Parthenay.

Ce phénomène n’est pas une découverte.

Cette cyanobactérie se développe sous l’action conjuguée de l’augmentation de la température et de l’excès de phosphore et d’azote. Développement favorisé actuellement par le manque d’eau et des températures élevées.

Depuis plusieurs années le modèle agricole intensif utilise d’une manière excessive des engrais azotés et phosphorés dont la présence dans l’eau provoque des phénomènes d’eutrophisation.

Inutile de se voiler la face en minimisant le problème ou en accusant uniquement l’augmentation de la température. Les cyanobactéries et les algues toxiques prolifèrent en Bretagne, en Maine et Loire et même récemment sur les plages de l’île de Ré.

C’est bien une agriculture grande consommatrice de produits favorisant l’apparition de ces bactéries qui doit se remettre en question.
Il est nécessaire et urgent de changer de modèle agricole pour produire une alimentation saine, de proximité, qui sauvegarde la ressource en eau, protège les milieux naturels et la biodiversité.

Aux élu.e.s, à leurs différents niveaux de responsabilités, d’accompagner cette transition par des aides financières et pédagogiques.

Bernard Jourdain
Secrétaire du groupe local EELV79
eelv79@orange.fr

06.82.94.90.76

Europe Écologie Les Verts 79 souhaite réagir à l’annonce du projet d’un nouveau stade de football.

Alors qu’on nous présente les résultats d’une étude de faisabilité, certains se voient déjà avec un stade tout neuf sans que les élus n’aient été consultés.

En construisant une nouvelle infrastructure de 1.500 places inférieure à l’actuelle, serons-nous en capacité pour jouer aussi en ligue 1 ? Sinon faudra-t-il un autre stade ! 

Où est l’intérêt pour le grand public ?

La fréquentation moyenne du stade représente 5% des habitants de l’agglomération. Ce pourcentage est à mettre en rapport avec le large public, utilisateur des espaces esplanade-parking de la Brèche ainsi que de la salle de spectacle de l’Acclameur. Par ces temps de restrictions budgétaires, ne faudrait-il pas privilégier des infrastructures qui profitent au plus grand nombre ? Est-ce encore aux collectivités de financer des équipements dédiés à une seule structure économique et sportive ?

Sur le montage financier

Le Département « aurait » budgétisé des lignes de 2 ou 4 millions d’euros. Pour la nouvelle région, on est dans le flou total. Pour la ville et la Communauté d’agglomération, à ce jour pas de lignes budgétaires ! Même avec un apport financier des Chamois, l’addition reste salée !

Quid de la capacité de financement de la CAN ? A ce jour, on est loin du compte ! Une chose est sûre, les 20 millions d’euros seront au dépend d’autres projets structurants pour notre territoire (transition énergétique, voiries, social, déchets, culture, …) et qui touche un plus grand nombre de citoyens.

Pour la ville, est-ce au prix d’aides à la politique de la ville, aux maisons de quartiers, des bâtiments scolaires, de la culture déjà sacrifiée ?

Mais ne soyons pas dupes, un tel investissement ne va pas diminuer les budgets de la mandature actuelle mais bien ceux des mandatures suivantes. Est-ce un investissement d’avenir pour le territoire ?

EELV79 demande qu’avant des annonces dans la presse, ce dossier soit débattu dans les instances communautaires. Ne devrait-il pas être présenté au conseil municipal de Niort ? Comment un tel projet ne fait-il pas l’objet d’une présentation publique et un débat avec les citoyens avant de faire un choix important pour le territoire ?

Ce sujet est suffisamment important pour mettre en œuvre de nouvelles politiques des territoires où les citoyens sont concernés !

Monique JOHNSON  – Emmanuel GROLLEAU

C’est fait. Les nouvelles lignes de bus sont entrées en fonction ce samedi 8 juillet sur la CAN. Malgré la nouvelle couleur bleue des bus, les usagers commencent à voir rouge. La dégradation de l’offre de mobilité suscite une telle incompréhension que les habitants de la CAN adressent déjà des réclamations et des pétitions.

L’équation qui a été posée à TransDev, l’opérateur ayant remporté le marché, était strictement mathématique. Un budget de 18 millions d’euros amputé de 1,5 millions de recettes lié à la gratuité du service. Un choix incompréhensible de définir un nouveau service à budget moindre ! Résultat, moins de lignes, des arrêts de bus supprimés, des distances à pied parfois plus importantes pour accéder à un arrêt. Et sur Niort, des lignes qui favorisent plus le transport des scolaires que celui des salariés des entreprises… qui financent pourtant ce dispositif !

Ainsi, certains sites comme l’hôpital et la gare ont vu le nombre de lignes divisées par trois. Rappelons que l’Hôpital c’est un flux de 5000 personnes par jour ! A Aiffres, l’ESAT (Etablissement Service d’Aide par le Travail) n’est plus desservi. Et que dire des patients du Grand Feu qui désormais devront gravir à pied le chemin entre l’établissement et l’arrêt de bus !

Dans la lignée électoraliste des élus actuels, on s’aperçoit que l’usage de la voiture reste privilégié dans les politiques mises en place. D’un service proche des habitants, des salariés et des publics en difficulté, nous passons à un service où la rentabilité prime sur le reste. D’une promesse électorale alléchante, nous passons à une offre de mobilité au rabais et sans ambition.

Dans ce contexte, Europe Écologie les Verts se met à la disposition des citoyens pour récolter leurs doléances sur cette nouvelle offre de transport et ainsi porter un message collectif et fort auprès des élus de la CAN.

Monique JOHNSON

Serge MORIN

eelv79@orange.fr

05 49 26 46 03

ous accueillons avec bienveillance la nomination de Nicolas Hulot au titre de ministre d’État de la transition écologique et solidaire. Un niveau dans la hiérarchie d’État inédit avec un titre nouveau et fondamental.

Si nous partageons les valeurs et les convictions portées par Nicolas Hulot, nous sommes en revanche hostiles à la politique libérale défendue par Emmanuel Macron.

Nous pensons que seule une large mobilisation de la société civile, et l’obtention d’un plus grand nombre de parlementaires écologistes, sont en mesure de réorienter les politiques de ce gouvernement.

L’écologie n’est pas et ne peut être un simple supplément d’âme.

Le climat est une urgence. Il faut agir vite.

L’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes est une demande forte des défenseur.e.s de l’environnement.

Nous souhaitons bon courage à Nicolas Hulot. Mais sans une majorité de transformation derrière lui, sans une présence forte des écologistes à l’Assemblée Nationale, il ne pourra pas réussir son pari.

Si on veut faire de l’écologie et résister aux lobbies bancaires et industriels, il faut des écologistes au parlement.

Le nombre de voix de l’écologie politique aux législatives sera le premier signal fort envoyé au gouvernement pour réussir la transition indispensable de la société.

Les candidat.e.s

REAU Laurence et FURSTOSS Vincent – 2e circonscription

BOIVIN Armelle et PAQUEREAU Dominique – 3e circonscription

(Photo NR, Jean-André Boutier)

Comment peut-on en 2017 déverser 2 millions de litres d’eau polluée au Sulfate de Cuivre dans la Sèvre, en toute liberté sans se poser des questions ?

Comment une eau de piscine traitée avec plusieurs produits chimiques n’inspire-t-elle pas d’interrogations ?

Une lecture rapide de n’importe quelle fiche de données de sécurité sur le sulfate de cuivre aurait alerté immédiatement sur le fait que cette molécule est très toxique pour les organismes aquatiques (invertébrés et algues) pouvant entraîner des effets néfastes à long terme. Il est également bien connu que le cuivre peut se bioaccumuler dans les systèmes aquatiques.

Évidemment, c’est la dose qui fait le poison. Monsieur Baudin affirme que les concentrations « entre 0,2 et 0,4 gramme par m2 » ne posent aucun risque de pollution. Il se trompe grossièrement. Un des tests les plus répandus en écotoxicologie, le test daphnies, révèle une CE50 de 0,024 mg/l pour le sulfate de cuivre. C’est à dire 50% des organismes sont sérieusement intoxiqués à une concentration 10 FOIS inférieure à celle des produits déversés dans la Sèvre par la piscine de Pré-Leroy. 

Cette opération d’évacuation à moindre coût d’une eau polluée, est somme toute loin d’être anodine, que ce soit aux concentrations de 0,2 à 0,4 gramme par m3 annoncées par M. Baudin ou celles de 0.025 g par m3 avancées par les services.  D’ailleurs, on peut légitimement se poser la question de la concentration réelle du toxique car les concentrations efficaces de cette molécule en tant qu’herbicide sont plus proches des 0,4 g/l que des 0.025 g/l annoncés.

EELV79 réclame toute la transparence sur ces rejets et une analyse indépendante sur les raisons de ces rejets dans la rivière, la toxicité des produits déversés et leurs conséquences sur l’environnement.

Rappelons aussi que ce déversement s’est fait pendant une période d’étiage basse, soit peu d’eau et peu de débit dans la Sèvres, rendant l’effet du poison plus féroce.

Cet acte scandaleux, n’est-il pas répréhensible au vu de certains textes et loi en vigueur !

Remercions les lanceurs d’alerte qui prennent des initiatives et parfois des risques pour révéler au public des faits qui interpellent. Et ce fait là, très important, doit être porté à la connaissance de tous.

Nous nous interrogeons sur le manque de transparence, le coût ainsi que les atteintes à la vie privée générées par la mise en place de Wifi VIP dans le Centre-ville de Niort, dispositif qui associe l’entreprise Lenova, la CCI79 et la ville de Niort.

Si l’information sur ces capteurs wifi a été reprise dans le magazine municipal Vivre à Niort de Décembre, et qu’il en est question dans des articles de presse datant d’octobre 2016, une expérimentation du dispositif a été menée dans le centre-ville (du bas de la Brèche à la rue Baugier) depuis l’été dernier !
L’objectif est d’évaluer le taux de fréquentation précis des passants dans le centre, par le biais d’un système développé par la société Blue Radar et nommé WIFI VIP.
Ce dispositif détecte les smartphones et en récupère l’adresse MAC de leur propriétaire (le MAC étant un identifiant unique présent sur tous les appareils connectés à un réseau). Or, aucune information n’a été transmise aux Niortais au préalable. Ces données ont été récupérées à l’insu des passants par des boîtiers très discrets, installés chez les commerçants. Ce traçage étant passif, les individus tracés n’avaient aucun moyen de se rendre compte que leur présence et leurs déplacements étaient enregistrés. Or, dans sa note sur la mesure de fréquentation et analyse du comportement des consommateurs dans les magasins, la CNIL précise : « Une information claire doit être affichée dans les lieux où sont mis en place ces dispositifs afin de garantir une réelle transparence vis-à-vis du public. Cette information doit, notamment, préciser la finalité du dispositif et l’identité de son responsable. » Raté. Un article de presse publié en octobre ne remplace pas une information des usagers pour une opération conduite dès juillet…

Plus grave encore, ces données ne sont pas anonymes à nos yeux. En effet, une donnée dite anonyme ne doit pas permettre d’identifier un individu précisément parmi d’autres, ce qui est contraire à ce que propose Lenova puisqu’il avance des chiffres précis de revisite. Mr Caturla, gérant de la société, dit à qui veut l’entendre que son objectif est de « « cartographier » 90% de la population niortaise à fin 2017 ». Ceci veut dire que les allées et venues de chaque passant, et de façon individualisée par le biais de son adresse MAC, seront stockées bien à l’abri dans des serveurs sur le long terme. Nous nous sommes entretenus avec Monsieur Caturla que nous remercions pour son temps et  les précisions qu’il nous a apportées… mais qui ne nous ont pas convaincues.
Par exemple, le gérant affirme qu’il n’y a pas de géolocalisation des adresses MAC. Or, dans son intervention du 6 octobre 2016 à la CCI79, Monsieur Caturla se vante de pouvoir proposer aux commerçants des statistiques sur le nombre de passants, le temps passé devant la vitrine et le taux de revisite, des informations nécessitant de toute évidence une géolocalisation précise.
Nous ne doutons pas que la deuxième phase du dispositif, le Portail Intelligent avec son système Opt-in, répond aux exigences du CNIL. En revanche nous sommes très sceptiques concernant la phase de captage et de stockage des « indicateurs». En effet, la CNIL s’est opposée à un projet très similaire porté par l’entreprise JCDecaux pas plus tard que l’année dernière, estimant que les garanties d’anonymisation des données apportées par les porteurs du projet n’étaient pas suffisantes. Le projet WIFI VIP, comme le projet JCDecaux, ne semble pas respecter le Code de l’Environnement dans la mesure où la collecte et le traitement des données sont opérés à l’insu des personnes qui ne disposeraient pas de la possibilité d’exercer leurs droits, et notamment de s’opposer à ce traitement, sauf à renoncer à la possibilité de se connecter à un réseau de communication électronique en ville.

Dernièrement, le Vivre à Niort de décembre vante le mérite de ce dispositif affiché comme gratuit et non intrusif. Pour le côté « non intrusif », on pourrait faire beaucoup mieux ! Concernant la gratuité, l’information est à minima trompeuse car la ville va débourser la modique somme de 70.000 euros pour ce dispositif… pour suivre les allées et venues des Niortais dans l’espace public. Il n’y a qu’à coupler tout ça avec la vidéosurveillance et on se croirait en plein dans un épisode de la série « Person of interest ».

EELV79 s’oppose à ce dispositif coûteux et qui, selon nous, porte atteinte à la vie privée des Niortais.e.s par l’exploitation de « données personnelles » au sens de la loi de 1978.

© FTV

Le projet de la construction d’une bassine d’irrigation de 330.000 m³ à Usseau sera soumis prochainement à une enquête publique. Ce projet s’intègre à celui de 21 bassines sur le bassin du Mignon.

Le débat consistant à trouver l’endroit le plus judicieux ou la bonne façon de construire une bassine est aujourd’hui d’un autre âge !

Le vrai problème est que ces projets favorisent toujours la poursuite d’un modèle agricole de plus en plus gaspilleur et dépendant des ressources naturelles, destructeur de l’environnement et de l’emploi.

A l’heure de la COP 22, ces projets de réserves d’eau, pensés il y a plus de 10 ans, sont totalement en contradiction avec les préoccupations des citoyen.ne.s en matière de santé, d’alimentation de qualité sans pesticides et de circuits courts.

Non seulement le projet situé 25 mètres au-dessus du village menace la sécurité des habitants et est une aberration pour nos paysages mais c’est surtout un non-sens écologique et économique.

Ces « pompeuses de nappe phréatique » ont un financement public à hauteur de 70 % pour seulement 10 % des agriculteurs du territoire, aidés déjà par les primes européennes de la PAC.

Les investissements et aides publiques seraient plus efficaces et légitimes en accompagnant les agriculteurs vers des systèmes agricoles plus vertueux.

Les premières réserves d’eau sont les zones humides qui redistribuent l’eau filtrée et qui doivent être impérativement maintenues, contrairement à ces bassines dont le remplissage hivernal provoque des étiages très précoces dans l’année.

Ce n’est pas à la population d’accepter que des bassines soient posées artificiellement sur leur territoire, mais aux politiques publiques d’aider les agriculteurs à se convertir vers une agriculture moins gourmande en eau, plus rémunératrice, préservant la santé et l’environnement.

A partir du 7 novembre prochain à 16h34 (et 7 secondes), les femmes travailleront “bénévolement”. Si les femmes étaient payées comme les hommes, elles devraient s’arrêter de travailler à ce moment précis.

EELV 79 se joint au mouvement Les Glorieuses pour appeler les femmes, les hommes, les syndicats, les associations et les partis politiques à rejoindre l’action du “7 novembre 16h34” et à se retrouver sur la place de la Brèche à Niort à partir de 16h34, le 7 novembre afin de faire de l’inégalité salariale une problématique politique centrale. 

Les femmes représentent près de la moitié de la population active et 52% de la population totale. Il est impensable d’attendre 2186 pour atteindre l’égalité salariale. 

En s’emparant collectivement de ce sujet, nous montrons que l’inégalité des salaires entre les genres n’est pas une “affaire de bonne femme” mais une véritable injustice qui n’a que trop duré.

Bernard JOURDAIN – 06.82.94.90.76

Gaëlle MANGIN – 06.62.31.87.19

Photo Nouvelle République

EELV 79 salue avec enthousiasme la décision du maire EELV Nicolas Gamache et du Conseil Municipal de Coutières, avec le soutien de bénévoles et habitants, d’accueillir 12 réfugiés venant du démantèlement du camp de Calais.

Alors que certaines villes sont encore dans l’expectative voire refusent de tendre la main, Coutières, petite commune des Deux-Sèvres de 173 habitant.e.s, a démontré que la générosité et la solidarité n’étaient pas des mots vides de sens. Grâce à la formidable énergie des citoyen.ne.s et aux fonds d’aide européens, 12 hommes pourront retrouver une vie décente et digne.

C’est dans ce même esprit de solidarité que le maire EELV de Grande-Synthe dans le Nord, Damien Carême, a courageusement mis en place un camp d’accueil temporaire de réfugié.e.s répondant aux normes internationales. Il viendra d’ailleurs témoigner le 29 novembre à Niort de cette action concrète.

Si 173 habitant.e.s peuvent accueillir 12 réfugié-e.s, on imagine facilement ce que des communes comme Niort ou Bressuire peuvent faire pour aider ces personnes en détresse.

Alors, Mesdames et Messieurs les élu.e.s, qu’attendez-vous ?

Nous lisons dans la presse que Monsieur Olivier Renaud trouve inacceptable le projet d’arrêté interministériel qui limiterait l’utilisation des pesticides à proximité de zones sensibles… dont nos écoles et nos maisons. Ce n’est pas ce nouveau texte de loi qui est inacceptable mais bien les propos que tient le secrétaire général de la FNSEA79.

La France a consommé plus de 60.000 tonnes de « produits phyto-sanitaires » en 2014, une augmentation de 9 % par apport à 2013, faisant de la France l’une des grandes utilisatrices de pesticides dans le monde. Une progression constante, tandis que la part des molécules suspectées d’être cancérogènes ou mutagènes ne cesse de grimper et que les alertes se multiplient sur les liens possibles avec les cancers de la prostate ou de la peau, les tumeurs cérébrales, les maladies de Parkinson et d’Alzheimer, les troubles de la reproduction et du développement de l’enfant…

Nous ne pouvons que déplorer l’emballement d’un système incapable de freiner son recours à la chimie, au détriment de plus d’1 million de personnes qui s’activent dans les champs, les vignes, les vergers arboricoles ou les plantations badigeonnées d’insecticides. Car c’est bien la première contradiction de votre discours Monsieur Renaud. Vous êtes en première ligne de cette intoxication globale de notre environnement, intoxication qui, selon certains, vingt ans après l’amiante, nous place à l’aube d’un nouveau scandale sanitaire majeur dont vous êtes les victimes aussi bien économiques que sanitaires.

Vous parlez de chiffres d’affaires perdus ? Avez-vous pris en compte les coûts pour la santé publique, le traitement de l’eau et la dégradation de l’environnement qui érodent les services écosystémiques dont nous dépendons ?

Et pourquoi les millions d’hectares sur lesquels nos agriculteurs ne pourront plus balancer des pesticides seraient-ils mis « hors production » ? En pleine crise agricole, l’agro-écologie et le marché du bio ne cessent de croître.
En 2016, la filière biologique enregistre un rythme de  21 nouvelles fermes bio chaque jour, et représente une solution évidente aux agriculteurs étranglés financièrement par des prix bas et des charges élevées dont celles de l’achat des pesticides. Des alternatives à l’agriculture intensive existent. Elles sont respectueuses de l’environnement, de la santé de chacun et créatrices d’emplois.

Vous attendez quoi ?

Vous affirmez que Madame Royal affame le peuple.
Nous vous répondons que vous, vous l’empoisonnez !