urbanisme – OLD EELV Bron http://bron-old.eelv.fr Site officiel du groupe local Europe Ecologie Les Verts de Bron Tue, 01 Aug 2017 13:52:07 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 AMENAGEMENT DU NOUVEAU QUARTIER LES TERRASSES (ancienne caserne Raby) đź—“ http://bron-old.eelv.fr/amenagement-du-nouveau-quartier-les-terrasses-ancienne-caserne-raby/ Mon, 19 May 2014 16:57:21 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2421 Pour nous, ce projet est une formidable opportunitĂ© pour la ville de Bron en terme de logements et d’amĂ©nagements durables.

La concertation engagée en 2012 se poursuit avec la visite du site et  la mise en place des ateliers urbains. Le premier concernait « habiter la ville » les prochains aborderont le thème « des activités, équipements » et « déplacements, espaces publics ».

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DEMOCRATIE PARTICIPATIVE: CONSEILS DE QUARTIERS 🗓 http://bron-old.eelv.fr/democratie-participative-conseils-de-quartiers/ Thu, 15 May 2014 16:54:09 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2414 Une nouveauté bienvenue : des conseils de quartier dans toute la ville.Repartition conseils quartier

Le 10 mai 1990 le conseil municipal avait créé 2 conseils de quartier l’un sur Parilly, l’autre sur Terraillon.

En 2002 la loi sur la démocratie de proximité obligeait la création de conseils de quartier dans les villes de plus de 80000 habitants et « invitait » les communes de plus de 20000 habitants à le faire.

La concertation existait pour les grands projets qui concernaient la commune : auto pont de Mermoz, Tramway T5,…

La loi indique que les conseils de quartiers peuvent faire des propositions au maire sur toutes les questions qui concernent la ville ou le quartier.

La nouvelle équipe municipale,  dont nous sommes, propose d’amplifier cette pratique de démocratie locale en généralisant les conseils de quartier sur l’ensemble de la commune conformément aux dispositions de la loi du 22 Février 2002.

Chaque brondillant doit pouvoir s’exprimer, s’impliquer, contribuer à l’animation de son quartier en lien avec les associations locales et participer à la mise en œuvre de projets collectifs avec un budget participatif. En résumé, il s’agit de faire vivre et évoluer notre ville ensemble.

Ce que prévoit la délibération votée le 28 avril :

  • Maintien des 2 conseils de quartier de Parilly et Terraillon en respectant les nouvelles dispositions de la loi du 21 fĂ©vrier 2014 :
  • CrĂ©ation de 4 nouveaux conseils de quartier dont les pĂ©rimètres ont Ă©tĂ© Ă©tablis afin de respecter les Ă©quilibres dĂ©mographiques et couvrir l’ensemble de la commune :

1. Genêts – Lacouture

2. Reims – Curial – Saint Jean

3. Roosevelt – Jardins du fort – 8 mai

4. Essarts – Charmilles

Les premières modalités pratiques évoquées concernent la composition :

Des habitants volontaires,

Des personnes représentants des institutions et associations,

Des représentants des acteurs économiques locaux,

Le nombre de membres limité à 40 en veillant à la représentation de l’ensemble du territoire, à la parité homme-femme et à l’équilibre entre les générations

Mais les principales modalités pratiques  (présidence, moyen, organisation, règlement intérieur….) seront précisées lors d’une prochaine délibération. La mise en place est prévue avant la fin de l’année 2014.

Lors de ce même conseil municipal,  la nomination de deux adjoints a été décidée pour assurer le bon fonctionnement des nouvelles instances ainsi créées.

Françoise Mermoud a été nommée  pour Bron Nord  qui regroupe les 3 quartiers Terraillon, Genêts/Lacouture et Reims/Curial/Saint Jean :

Djamel Bouabdalha pour Bron Sud qui regroupe les 3 autres quartiers Parilly, Roosevelt/Jardins du fort/8 mai et Essarts/Charmilles.

Les questions en suspens dont les réponses interviendront lors d’un prochain CM concernent les moyens et les modalités de mise en place.

 

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Renouvellement Urbain- Terraillon http://bron-old.eelv.fr/renouvellement-urbain-terraillon/ Mon, 30 Sep 2013 14:19:06 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2355 Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

DĂ©libĂ©ration 13 – 407 – Renouvellement Urbain- Terraillon – Acquisition d’un local commercial (CrĂ©dit Agricole) rue Louis Pergaud

Je voudrais juste revenir, à l’occasion de cette délibération, sur une des orientations du PLUH que nous venons d’évoquer :

Dans le chapitre économique, il est annoncé la volonté de « favoriser les implantations commerciales dans les quartiers d’habitat social ».

 Manifestement, avec la décision du Crédit Agricole de quitter le quartier du Terraillon, nous nous heurtons à la logique économique des entreprises, et nous n’avons malheureusement aucun moyen pour y remédier.

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Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat – Orientations générales du PADD http://bron-old.eelv.fr/plan-local-durbanisme-et-dhabitat-orientations-generales-du-padd/ Mon, 30 Sep 2013 14:16:45 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2353

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

 

Délibération 13 –406 – Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat – Orientations générales du PADD

 La révision du Plan Local d’Urbanisme lancée en début d’année par le Grand Lyon  vise à le mettre en cohérence avec les lois Grenelle II, et à décliner sur notre territoire les orientations du Schéma de Cohérence Territoriale adopté il y a deux ans.

 Dans ce cadre, d’entrée le Grand Lyon affirme :

  1. que le PLUH doit faire face aux urgences environnementales d’aujourd’hui, par la limitation des émissions de gaz à effet de serre en maitrisant les déplacements, par la gestion économe des ressources (énergie, eau, sol, air) et la préservation de la biodiversité. Vous avez comme moi, entendu il y a quelques jours les conclusions alarmistes des experts sur le climat, qui confirment le bien fondé de cette orientation.
  2. Que la production d’une offre de logement, importante, de qualité et diversifiée est un enjeu majeur pour l’agglomération, pour permettre l’accès au logement pour tous, et notamment au logement social. C’est ainsi 150 000 logements neufs qu’il faut construire dans les 20 ans à venir, c’est-à-dire augmenter de 20% le parc immobilier de notre agglomération.

 Nous nous retrouvons tout à fait dans ces deux objectifs, construire sans s’étaler,  ou pour reprendre une des formules du SCOT, « construire une  ville des courtes distances ».

 En quoi tout cela nous concerne t’il à Bron ? Si nous voulons lutter contre l’étalement urbain, c’est-à-dire regrouper les fonctions essentielles qui font le quotidien des habitants : habiter, se déplacer, travailler, se détendre, alors n’ayons pas peur des mots, il s’agit bien de re-densifier la ville.

C’est un sujet qui fait beaucoup débat actuellement, entre autres à propos du futur aménagement de la caserne Raby.

 Le mot de densification fait peur Ă  beaucoup, car il est mis en relation avec une image de concentration de population, illustrĂ©e par les tours et les barres des annĂ©es 60, comme Ă  Parilly. Cette forme de construction n’existe plus, et on peut s’en rĂ©jouir. Alors faire peur avec ce type d’image est dĂ©magogique et mensonger. Peu de gens savent que le quartier de la ZAC du Fort, Ă  Bron, avec des immeubles bien plus bas, est pourtant bien plus dense que le quartier de Parilly. Et habiter au quartier du Fort, que je sache, ne fait peur Ă  personne….

 Bron est complĂ©tement intĂ©grĂ© en milieu urbain et ne peut rĂŞver d’ĂŞtre un village dans la ville. Pour les Ă©cologistes, densifier, c’est construire une ville durable pour demain, en rĂ©pondant Ă  la demande de logement d’aujourd’hui.

 Il ne faut en effet pas oublier les avantages d’une ville compacte :

       c’est une ville qui dispose d’équipements de proximitĂ©, de commerces et de services, de crèches et d’écoles, facilement accessibles pour ses habitants,

       c’est une ville facile à desservir par les transports en commun et les pistes cyclables

 Quant aux formes urbaines à développer, c’est-à-dire à la forme des bâtiments, c’est un sujet à réfléchir collectivement. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du PLUH consacre d’ailleurs tout une partie à la nécessaire réflexion sur cet aspect. Je citerai simplement qu’il faut :

       bien sûr, limiter la hauteur des bâtiments, par exemple à 3 ou 4 étages (5 maximum le long des rues),

       laisser pĂ©nĂ©trer la nature en ville, limiter le bĂ©tonnage et le « tout minĂ©ral », par la multiplication des espaces de dĂ©tente, des parcs ombragĂ©s, des murs vĂ©gĂ©talisĂ©s, le dĂ©veloppement d’alignement d’arbres et de jardins partagĂ©s…, tout ce que le projet de PLUH rĂ©sume par « le droit Ă  la nature en bas de chez soi »,

       avoir un paysage urbain préservant des vues dégagées, être attentif à la présence du soleil et de la lumière naturelle, permettre des échappées visuelles qui évitent les vis-à-vis.

 C’est la prise en compte de l’ensemble de ses aspects qui peut justifier de densifier notre ville et donner envie de vivre en ville. Voilà ce qui me semblait essentiel à dire dans ce débat sur les orientations du futur  PLUH.

 Et je rappelle au passage que tous les groupes politiques du Grand Lyon ont voté il y a deux ans pour le SCOT qui préconise bien la densification de notre agglomération… à l’exception des Verts, d’accord avec cette orientation, mais qui ne voulaient pas, à cette occasion, cautionner le Grand Stade…Il ne faudrait pas que localement, les groupes politiques présents oublient cette nécessaire cohérence d’agglomération…

 Pour finir, un seul regret concernant le dossier qui nous est proposé : on  sait que l’organisation des déplacements sur un territoire est étroitement liée à la politique d’urbanisme. Il serait donc logique de définir, en parallèle et en cohérence, le PLU-H et le Plan de déplacements Urbains (PDU). Ce n’est malheureusement pas le cas à Lyon, puisque la compétence en matière de déplacements relève du SYTRAL et non du Grand Lyon. Notre maire, qui siège au SYTRAL est, je pense, sensible à cette incohérence institutionnelle….

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AÉROPORT DE BRON : ET SI ON FERMAIT ? 🗓 http://bron-old.eelv.fr/aeroport-de-bron-et-si-on-fermait/ Thu, 26 Sep 2013 17:43:35 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2338

Un équipement dépassé

Le nouveau Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport a été soumis à enquête publique durant ce mois de septembre 2013.

Ce projet, présenté par les services de l’État, s’appuie sur la perspective d’une progression sensible du trafic moyen (entre aviation d’affaires, aviation de tourisme et hélicoptères) de 2,4 % par an, faisant passer le nombre de mouvements, atterrissages ou décollages, sur l’aéroport de Bron de 70 000 en 2008 à 121 000 en 2030.

Au conseil municipal de Bron en février 2011, la majorité municipale a proposé de  stabiliser les trafics de l’aéroport. De fait, ces dernières années, le trafic d’aviation d’affaires stagne, voire régresse. Et tout le monde s’accorde pour réduire l’aviation de tourisme, très préjudiciable pour la qualité de vie des riverains.

Alors, n’est-ce pas l’existence même de cet aéroport qu’il faut aujourd’hui remettre en question ?

Les déplacements mécanisés en général, et le transport aérien en particulier, sont une composante majeure de la production des gaz à effet de serre. La production de GES liée au trafic aérien a augmenté, sur les dernières décennies, deux fois plus vite que la moyenne des émissions. L’enjeu se situe en particulier sur les distances courtes, de l’ordre de 500 km, celles qu’assure un aéroport comme Bron. Un passager aérien sur un vol domestique émet ainsi autant de gaz à effet de serre, que s’il était seul au volant d’un petit camion sur la même distance.

Protection de la planète et développement des aéroports locaux sont donc des enjeux aujourd’hui absolument contradictoires.

Si on rajoute à cela la question du bruit, des nuisances ainsi que les risques d’accidents pour les riverains  (de Bron mais aussi de Vaulx et de Décines), alors  les questions à se poser sont les suivantes :

un aéroport en ville, aujourd’hui, est ce vraiment sérieux ? d’autant que Saint Exupéry n’est pas si loin et que depuis 1977, notre aéroport, autrefois en plein campagne, est aujourd’hui complètement rattrapé par l’urbanisation…

développer le transport aérien court courrier, est ce vraiment éco-responsable ?

On sait bien pourquoi cette fermeture, somme toute logique, n’est pas prise en compte par le Grand Lyon : avoir un aĂ©roport sur place, comme avoir un grand stade, ça fait « mĂ©tropole europĂ©enne ». Mais ce n’est ni un impĂ©ratif Ă©conomique, ni surtout une mesure sociale et environnementale…

Une opportunité pour l’avenir

Avec 80 ha, la partie de l’aéroport située sur le territoire de notre ville constitue notre plus grosse réserve foncière. Elle est bien desservie par des infrastructures routières (autoroute A43, et prochainement le BUE), et par le tramway en limite nord.

Ces terrains méritent un aménagement urbain de qualité, à définir dans le prochain mandat. Il faudra 15 ans pour mener à bien l’aménagement des 16 hectares de l’ex caserne Raby, on peut prendre un peu de temps pour définir un avenir aux terrains de l’aéroport.

Un usage Ă  court terme Ă  inventer

Développer une agriculture de proximité est une piste logique pour utiliser ces terrains immédiatement, sans impacter leur avenir à long terme.

Affecter ces terrains à du maraichage bio permettrait :

de répondre à la demande des consommateurs d’une alimentation  de qualité,

de favoriser des approvisionnements en circuits courts,

d’offrir du travail à des agriculteurs en recherche de terrains,

de recréer des liens entre l’urbain et le rural.

Voilà les réflexions qu’Europe Ecologie les Verts propose au débat pour l’avenir du  secteur de l’aéroport.

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SE DEPLACER DANS BRON EN « MODES DOUX » (PIETONS, VELOS, ROLLER, TROTTINETTE…) 🗓 http://bron-old.eelv.fr/se-deplacer-dans-bron-en-modes-doux-pietons-velos-roller-trottinette/ Thu, 26 Sep 2013 17:41:13 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2335

Aujourd’hui les déplacements de courte distance se font de plus en plus à pied, en vélo, en roller en trottinette, etc… Pour faciliter ses « nouveaux » modes de déplacements, il faut améliorer, densifier et adapter des itinéraires dédiés.

Bron dispose déjà d’un réseau de pistes cyclables, mais de qualité inégale. Il est nécessaire d’en améliorer la continuité, la signalisation, la sécurité, l’éclairage et l’entretien. Les pistes cyclables ne doivent plus être la variable d’ajustement de la circulation automobile (parking, travaux, stockage…)

Il faut créer des liaisons dédiées aux modes doux (vélo, piétons, poussettes) entre les différents équipements et quartiers de la ville ainsi que vers le centre-ville. De même un réseau de pistes cyclables reliant les différents espaces verts de la ville (Fort de Bron, Parilly, parc des Essarts, Vinatier) devra être prévu au niveau du PLUH ainsi que pour les nouveaux projets de développement de la ville (Raby par exemple). Dans les quartiers résidentiels de faible densité automobile, Il faut intégrer au flux automobile la circulation des vélos pour créer une circulation apaisée.

Des équipements de parcs à vélos sécurisés, abrités et intégrés à l’environnement doivent être aménagés au niveau des principales stations de transports en commun (bus, tram, métro) comme cela se fait déjà dans d’autres villes.

La ville de Bron doit devenir exemplaire en matière de déplacements piétonniers et cyclables pour les trajets courts, ces solutions ont été évoquées lors de l’agenda 21, il est maintenant nécessaire d’agir.

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AUTOROUTES : ET SI ON DIMINUAIT LE TRAFIC ? http://bron-old.eelv.fr/autoroutes-et-si-on-diminuait-le-trafic/ Thu, 26 Sep 2013 17:36:14 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2328

periph

Un enjeu majeur pour la qualité de vie à Bron

Dans la plupart des grandes agglomérations, on cherche aujourd’hui à diminuer les nuisances des grandes infrastructures routières urbaines des années 70. Bruit, pollution de l’air et des sols, risques d’accidents, coupures du territoire, leurs inconvénients sont bien connus.

Deux solutions pour y remédier :

– mieux les insĂ©rer dans leur environnement, voire les masquer,
– diminuer leur capacitĂ© et leur trafic.

A Bron, nous sommes particulièrement concernés, puisque la commune est quadrillée par le périphérique et par l’autoroute A43.

Couvrir les autoroutes en ville et limiter leur trafic

Couvrir l’autoroute ou le périphérique reste indispensable, quand ils traversent des zones d’habitat dense, Parilly en étant un bon exemple. L’enfouissement du périphérique à ce niveau est donc la seule solution envisageable à terme. Mais d’ici là, il faut aussi mieux rattacher les secteurs de Parilly Sud au centre de la commune, en multipliant les points de passage sur l’autoroute.

Mais on peut aussi diminuer les nuisances des autoroutes, en rĂ©duisant le nombre de leurs voies, donc leur capacitĂ© et leurs trafics. Ce n’est pas une vision utopique : la suppression du viaduc Mermoz Pinel ou la fermeture temporaire du tunnel de la Croix Rousse n’ont pas entrainĂ© la situation apocalyptique que certains annonçaient. A Paris, Bertrand DelanoĂ© a mĂŞme coupĂ© la voie sur berge rive gauche sur plus de 2 km… Ces mesures ont prouvĂ© qu’en diminuant la capacitĂ© routière d’une route, une partie de son trafic s’Ă©vapore (sans aller se perdre dans les petites rues adjacentes).

Alors, diminuer la capacité du périphérique, comment ? Sans faire de grands travaux on peut déjà commencer à réserver une de ses voies aux transports collectifs et au covoiturage.

On peut également diminuer encore les vitesses autorisées . Depuis la mise en place du Plan de Protection de l’Atmosphère dans l’agglomération lyonnaise, le Préfet a décidé de limiter  les vitesses sur les grands axes au droit de Bron à 90km/h…alors qu’elles ont limitées à 70 km/h sur l’autoroute A7 devant le quartier Confluence. La moindre des choses serait de traiter avec équité tous les citoyens de notre agglomération…

A Gerland, à la sortie du périphérique, aujourd’hui on roule même à 50 kmh… et cette vitesse est respectée grâce aux radars…

Traiter équitablement l’Est et l’Ouest de l’agglomération

Et tout ça, avec quels financements ? Ceux que GĂ©rard Collomb a rĂ©servĂ©s pour le tronçon Ouest du pĂ©riphĂ©rique, rebaptisĂ© cet hiver Anneau des Sciences. Rappelons que ce projet d’infrastructure routière, estimĂ© Ă  plus de 2,5 milliards d’euros, doit ĂŞtre enterrĂ© sur 80% de son parcours.

M. Collomb a toujours dit que le Grand Lyon ne se lancerait pas dans cette réalisation, tant que l’Etat ne déciderait pas de faire le Contournement Ouest de Lyon. On sait depuis fin juin (rapport Duron) que le COL est reporté au-delà de 2030.

Donc, inutile de s’obstiner…. même si le conseil de communauté du 9 juillet a voté la poursuite des études de l’Anneau des Sciences (et déjà des acquisitions foncières).

Seuls les Ă©lus EELV s’y sont opposĂ©s, en expliquant qu’il y a mieux Ă  faire avec le budget affectĂ© Ă  l’ADS… par exemple couvrir le pĂ©riphĂ©rique Ă  l’est et faire enfin cesser les nuisances quotidiennes des habitants de ce secteur de l’agglomĂ©ration.

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POURQUOI (ET COMMENT) DENSIFIER LA VILLE. http://bron-old.eelv.fr/pourquoi-et-comment-densifier-la-ville/ Thu, 26 Sep 2013 17:28:28 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2326

A Bron, dans les années à venir, deux quartiers vont faire l’objet d’évolutions importantes :

l’ancienne caserne Raby et le secteur de la place Kimmerling sur la route de Genas, en limite de Lyon et Villeurbanne (sur des terrains vacants et des friches industrielles aux GenĂŞts).

Ce sont des dossiers importants dans la révision du PLU et pour le prochain mandat municipal.  Ce sont là deux belles opportunités pour réaliser deux nouveaux quartiers de ville.

A cette occasion, la question de la densification de la ville se pose. Ce mot fait peur Ă  beaucoup, car il est mis en relation avec une image de concentration de population, illustrĂ©e par les tours et les barres des annĂ©es 50-60. Cette forme de construction n’existe plus, et nous nous en rĂ©jouissons : mettre cela en avant pour faire peur, est dĂ©magogique  et mensonger  (peu de gens savent que  le quartier des Brotteaux, Ă  Lyon, est plus dense que le quartier de Parilly Ă  Bron).

Limiter l’étalement urbain, pour faire une ville vivable et durable

Bron est complĂ©tement intĂ©grĂ© dans le milieu urbain et ne peut rĂŞver d’ĂŞtre un village dans la ville.

Pour les écologistes, densifier la ville par des constructions de 3 ou 4 étages (5 maximum le long des rues) est une bonne manière de construire la ville de demain, en répondant à la demande de logement d’aujourd’hui.

Nous vivons dans une agglomĂ©ration qui se dĂ©veloppe, qui est attractive et se prĂ©pare à  accueillir 150 000 habitants de plus Ă  l’horizon 2030, dont la majeure partie se fixera Ă  l’est. Sans densification raisonnĂ©e, c’est l’Ă©talement urbain qui continuera de se dĂ©velopper avec toutes les nuisances associĂ©es : encore plus de voitures sur le boulevard pĂ©riphĂ©riques et l’autoroute A43, plus de nuisances sonores, plus de pollution de l’air, plus de temps perdu dans les bouchons, sans oublier la disparition des terres agricoles.

Des conditions pour rendre la densité acceptable aux yeux des citoyens

Il ne faut pas se borner à construire des logements, mais prévoir tout ce qui rend la ville acceptable et attractive.

Une ville plus compacte, c’est une ville qui dispose de transports en commun, de pistes cyclables, de cheminements piĂ©tonniers agrĂ©ables.

C’est aussi une ville qui dispose de commerces et de services de proximitĂ©, de crèches et d’écoles, d’accès facilitĂ©s aux services publics, aux  hĂ´pitaux, aux universitĂ©s et aux espaces culturels.

Aux facilitĂ©s de dĂ©placements et d’accès Ă  des Ă©quipements de proximitĂ©, il faut rajouter d’autres aspects comme :

Laisser pĂ©nĂ©trer la nature en ville, limiter le bĂ©tonnage et le « tout minĂ©ral », par la multiplication des espaces de dĂ©tente, des parcs ombragĂ©s, des murs vĂ©gĂ©talisĂ©s, le dĂ©veloppement d’alignement d’arbres et de jardins partagĂ©s.

Avoir un paysage urbain préservant des vues dégagées, être attentif à la présence du soleil et de la lumière naturelle. Permettre des échappées visuelles qui évitent les vis-à-vis.

Favoriser le vivre ensemble : ĂŞtre attentif Ă  la prĂ©sence d’espaces de transition « à Ă©chelle humaine » entre les diffĂ©rentes formes d’habitats, Ă  des lieux de rencontre de voisinage pour favoriser les contacts, voire les fĂŞtes de voisin.

Reconstruire la ville ne se rĂ©duit donc pas Ă  la question de plus de logements ni Ă  la forme des habitations (importante par ailleurs), mais Ă  prendre en compte le maximum d’aspects qui font que nous avons envie de vivre en ville.

Un projet Ă  travailler avec les habitants

A Bron, les deux projets d’amĂ©nagement Raby et Kimmerling permettront de dĂ©velopper cette vision de la ville de demain. Cela ne concerne pas uniquement les techniciens et les Ă©lus, mais nĂ©cessite Ă©galement une vĂ©ritable participation des habitants, pour travailler ensemble Ă  la construction d’une ville plus attractive et plus durable.

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Renouvellement urbain – Quartier de Parilly http://bron-old.eelv.fr/renouvellement-urbain-quartier-de-parilly/ Sun, 16 Jun 2013 14:43:19 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2364

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 17 juin 2013

Délibération 13 – 306 – Renouvellement urbain – Quartier de Parilly – Convention de rénovation urbaine – Avenant N°3 de clôture

Par cette délibération, nous en finissons avec cette convention de rénovation Urbaine de Parilly, démarrée en 2007.

Cette phase a pour nous été marquée surtout par la démolition des 378 logements de l’UC7, finalisée en 2007.

Elle prenait la suite d’une  phase précédente de rénovation urbaine, qui s’était traduite essentiellement, coté logements, par la démolition partielle de 96 logements à l’UC6 en 2000. 

Comme prévu dans les textes, la commune a prévu de reconstruire sur son territoire  ¾ des logements démolis. Mais 5 ans après la fin des démolitions, le compte n’y est toujours pas. Et si ce qui a été démoli à Parilly était du logement très social, ce qui se reconstruit est plutôt du social « moyen » voire « haut de gamme ».

Et pourtant la crise du logement est pire que jamais. Je ne parle pas seulement au niveau national, mais simplement sur notre ville. Lundi dernier, à la réunion sur le PLUH en mairie, le Grand Lyon annonçait 3000 demandes de logements sur Bron, dont 80% émanant de brondillants (en précisant bien que l’offre du parc privé était trop chère pour ces demandeurs).

Ce qui veut dire :

– qu’il ne faut plus dĂ©molir de logement social Ă  Bron, sans avoir reconstruit au prĂ©alable,

– qu’il faut continuer Ă  construire sur la ville (densifier, diraient certains), ne serait-ce que pour rĂ©pondre aux besoins des gens qui sont dĂ©jĂ  lĂ  et qui cherchent mieux que leur logement actuel,

– et qu’il faut construire du logement accessible.

Ces propositions vont dans le même sens que ce que propose le collectif Raby, présent à l’entrée de ce conseil. 

Alors quel avenir pour Parilly, puisqu’une nouvelle phase de rénovation urbaine est déjà en préparation, dans le cadre d’un nouveau dossier ANRU ? 

Il nous semble primordial : 

– tout d’abord de s’attaquer vraiment Ă  la coupure majeure du quartier que constitue l’autoroute A43 (sans parler du pĂ©riphĂ©rique en lisière). Ça passe par son enfouissement, seule solution envisageable Ă  terme. Mais rapidement, il faut obtenir des rĂ©ductions de capacitĂ©, donc de trafics, des limitations de vitesses et la mise en place de revĂŞtements moins bruyants,

– de rattacher les secteurs de Parilly sud au centre de la commune, en multipliant Ă  minima les points de passage sur l’autoroute,

– de rĂ©habiliter les deux groupes scolaires de Jean MacĂ© et de Saint ExupĂ©ry,

– et surtout, ne pas agir uniquement sur le bâti, ce qui a  Ă©tĂ© trop souvent le dĂ©faut des plans prĂ©cĂ©dents, mais agir pour amĂ©liorer le vivre ensemble dans ce quartier, et ce, en rendant les habitants partie prenante du projet qui les concerne.

 

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