raby – OLD EELV Bron http://bron-old.eelv.fr Site officiel du groupe local Europe Ecologie Les Verts de Bron Tue, 01 Aug 2017 13:52:07 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 AMENAGEMENT DU NOUVEAU QUARTIER LES TERRASSES (ancienne caserne Raby) đź—“ http://bron-old.eelv.fr/amenagement-du-nouveau-quartier-les-terrasses-ancienne-caserne-raby/ Mon, 19 May 2014 16:57:21 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2421 Pour nous, ce projet est une formidable opportunitĂ© pour la ville de Bron en terme de logements et d’amĂ©nagements durables.

La concertation engagée en 2012 se poursuit avec la visite du site et  la mise en place des ateliers urbains. Le premier concernait « habiter la ville » les prochains aborderont le thème « des activités, équipements » et « déplacements, espaces publics ».

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DEVENIR DU SITE DE L’EX-CASERNE RABY đź—“ http://bron-old.eelv.fr/devenir-du-site-de-lex-caserne-raby/ Wed, 16 Oct 2013 08:58:12 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2387

Suite Ă  la RĂ©union publique du 2 octobre 2013, nous voulons insister sur un aspect particulier de ce dossier : la mise Ă  disposition de l’actuel bâtiment dĂ©diĂ© Ă  l’opĂ©ration ANDATU.

Il a Ă©tĂ© prĂ©cisĂ© que les personnes hĂ©bergĂ©es actuellement quitteraient l’immeuble le 31 janvier 2014.

Comme l’hiver dernier, nous demandons Ă  ce que le bâtiment soit encore affectĂ© aux personnes sans domicile dans le cadre du Plan Grand Froid. Les capacitĂ©s d’accueil et d’hĂ©bergement Ă©tant insuffisantes dans l’agglomĂ©ration lyonnaise, on ne comprendrait pas que le PrĂ©fet ne procède pas Ă  sa rĂ©quisition.

D’après les informations transmises, les dĂ©molitions ne seront effectives qu’en 2016, il reste donc encore deux hivers pour participer Ă  notre niveau au plan d’urgence.

Ce texte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ© sur le registre de concertation pour l’avenir du site de la caserne Raby par le groupe EELV de Bron.

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Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat – Orientations générales du PADD http://bron-old.eelv.fr/plan-local-durbanisme-et-dhabitat-orientations-generales-du-padd/ Mon, 30 Sep 2013 14:16:45 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2353

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

 

Délibération 13 –406 – Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat – Orientations générales du PADD

 La révision du Plan Local d’Urbanisme lancée en début d’année par le Grand Lyon  vise à le mettre en cohérence avec les lois Grenelle II, et à décliner sur notre territoire les orientations du Schéma de Cohérence Territoriale adopté il y a deux ans.

 Dans ce cadre, d’entrée le Grand Lyon affirme :

  1. que le PLUH doit faire face aux urgences environnementales d’aujourd’hui, par la limitation des émissions de gaz à effet de serre en maitrisant les déplacements, par la gestion économe des ressources (énergie, eau, sol, air) et la préservation de la biodiversité. Vous avez comme moi, entendu il y a quelques jours les conclusions alarmistes des experts sur le climat, qui confirment le bien fondé de cette orientation.
  2. Que la production d’une offre de logement, importante, de qualité et diversifiée est un enjeu majeur pour l’agglomération, pour permettre l’accès au logement pour tous, et notamment au logement social. C’est ainsi 150 000 logements neufs qu’il faut construire dans les 20 ans à venir, c’est-à-dire augmenter de 20% le parc immobilier de notre agglomération.

 Nous nous retrouvons tout à fait dans ces deux objectifs, construire sans s’étaler,  ou pour reprendre une des formules du SCOT, « construire une  ville des courtes distances ».

 En quoi tout cela nous concerne t’il à Bron ? Si nous voulons lutter contre l’étalement urbain, c’est-à-dire regrouper les fonctions essentielles qui font le quotidien des habitants : habiter, se déplacer, travailler, se détendre, alors n’ayons pas peur des mots, il s’agit bien de re-densifier la ville.

C’est un sujet qui fait beaucoup débat actuellement, entre autres à propos du futur aménagement de la caserne Raby.

 Le mot de densification fait peur Ă  beaucoup, car il est mis en relation avec une image de concentration de population, illustrĂ©e par les tours et les barres des annĂ©es 60, comme Ă  Parilly. Cette forme de construction n’existe plus, et on peut s’en rĂ©jouir. Alors faire peur avec ce type d’image est dĂ©magogique et mensonger. Peu de gens savent que le quartier de la ZAC du Fort, Ă  Bron, avec des immeubles bien plus bas, est pourtant bien plus dense que le quartier de Parilly. Et habiter au quartier du Fort, que je sache, ne fait peur Ă  personne….

 Bron est complĂ©tement intĂ©grĂ© en milieu urbain et ne peut rĂŞver d’ĂŞtre un village dans la ville. Pour les Ă©cologistes, densifier, c’est construire une ville durable pour demain, en rĂ©pondant Ă  la demande de logement d’aujourd’hui.

 Il ne faut en effet pas oublier les avantages d’une ville compacte :

       c’est une ville qui dispose d’équipements de proximitĂ©, de commerces et de services, de crèches et d’écoles, facilement accessibles pour ses habitants,

       c’est une ville facile à desservir par les transports en commun et les pistes cyclables

 Quant aux formes urbaines à développer, c’est-à-dire à la forme des bâtiments, c’est un sujet à réfléchir collectivement. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du PLUH consacre d’ailleurs tout une partie à la nécessaire réflexion sur cet aspect. Je citerai simplement qu’il faut :

       bien sûr, limiter la hauteur des bâtiments, par exemple à 3 ou 4 étages (5 maximum le long des rues),

       laisser pĂ©nĂ©trer la nature en ville, limiter le bĂ©tonnage et le « tout minĂ©ral », par la multiplication des espaces de dĂ©tente, des parcs ombragĂ©s, des murs vĂ©gĂ©talisĂ©s, le dĂ©veloppement d’alignement d’arbres et de jardins partagĂ©s…, tout ce que le projet de PLUH rĂ©sume par « le droit Ă  la nature en bas de chez soi »,

       avoir un paysage urbain préservant des vues dégagées, être attentif à la présence du soleil et de la lumière naturelle, permettre des échappées visuelles qui évitent les vis-à-vis.

 C’est la prise en compte de l’ensemble de ses aspects qui peut justifier de densifier notre ville et donner envie de vivre en ville. Voilà ce qui me semblait essentiel à dire dans ce débat sur les orientations du futur  PLUH.

 Et je rappelle au passage que tous les groupes politiques du Grand Lyon ont voté il y a deux ans pour le SCOT qui préconise bien la densification de notre agglomération… à l’exception des Verts, d’accord avec cette orientation, mais qui ne voulaient pas, à cette occasion, cautionner le Grand Stade…Il ne faudrait pas que localement, les groupes politiques présents oublient cette nécessaire cohérence d’agglomération…

 Pour finir, un seul regret concernant le dossier qui nous est proposé : on  sait que l’organisation des déplacements sur un territoire est étroitement liée à la politique d’urbanisme. Il serait donc logique de définir, en parallèle et en cohérence, le PLU-H et le Plan de déplacements Urbains (PDU). Ce n’est malheureusement pas le cas à Lyon, puisque la compétence en matière de déplacements relève du SYTRAL et non du Grand Lyon. Notre maire, qui siège au SYTRAL est, je pense, sensible à cette incohérence institutionnelle….

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POURQUOI (ET COMMENT) DENSIFIER LA VILLE. http://bron-old.eelv.fr/pourquoi-et-comment-densifier-la-ville/ Thu, 26 Sep 2013 17:28:28 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2326

A Bron, dans les années à venir, deux quartiers vont faire l’objet d’évolutions importantes :

l’ancienne caserne Raby et le secteur de la place Kimmerling sur la route de Genas, en limite de Lyon et Villeurbanne (sur des terrains vacants et des friches industrielles aux GenĂŞts).

Ce sont des dossiers importants dans la révision du PLU et pour le prochain mandat municipal.  Ce sont là deux belles opportunités pour réaliser deux nouveaux quartiers de ville.

A cette occasion, la question de la densification de la ville se pose. Ce mot fait peur Ă  beaucoup, car il est mis en relation avec une image de concentration de population, illustrĂ©e par les tours et les barres des annĂ©es 50-60. Cette forme de construction n’existe plus, et nous nous en rĂ©jouissons : mettre cela en avant pour faire peur, est dĂ©magogique  et mensonger  (peu de gens savent que  le quartier des Brotteaux, Ă  Lyon, est plus dense que le quartier de Parilly Ă  Bron).

Limiter l’étalement urbain, pour faire une ville vivable et durable

Bron est complĂ©tement intĂ©grĂ© dans le milieu urbain et ne peut rĂŞver d’ĂŞtre un village dans la ville.

Pour les écologistes, densifier la ville par des constructions de 3 ou 4 étages (5 maximum le long des rues) est une bonne manière de construire la ville de demain, en répondant à la demande de logement d’aujourd’hui.

Nous vivons dans une agglomĂ©ration qui se dĂ©veloppe, qui est attractive et se prĂ©pare à  accueillir 150 000 habitants de plus Ă  l’horizon 2030, dont la majeure partie se fixera Ă  l’est. Sans densification raisonnĂ©e, c’est l’Ă©talement urbain qui continuera de se dĂ©velopper avec toutes les nuisances associĂ©es : encore plus de voitures sur le boulevard pĂ©riphĂ©riques et l’autoroute A43, plus de nuisances sonores, plus de pollution de l’air, plus de temps perdu dans les bouchons, sans oublier la disparition des terres agricoles.

Des conditions pour rendre la densité acceptable aux yeux des citoyens

Il ne faut pas se borner à construire des logements, mais prévoir tout ce qui rend la ville acceptable et attractive.

Une ville plus compacte, c’est une ville qui dispose de transports en commun, de pistes cyclables, de cheminements piĂ©tonniers agrĂ©ables.

C’est aussi une ville qui dispose de commerces et de services de proximitĂ©, de crèches et d’écoles, d’accès facilitĂ©s aux services publics, aux  hĂ´pitaux, aux universitĂ©s et aux espaces culturels.

Aux facilitĂ©s de dĂ©placements et d’accès Ă  des Ă©quipements de proximitĂ©, il faut rajouter d’autres aspects comme :

Laisser pĂ©nĂ©trer la nature en ville, limiter le bĂ©tonnage et le « tout minĂ©ral », par la multiplication des espaces de dĂ©tente, des parcs ombragĂ©s, des murs vĂ©gĂ©talisĂ©s, le dĂ©veloppement d’alignement d’arbres et de jardins partagĂ©s.

Avoir un paysage urbain préservant des vues dégagées, être attentif à la présence du soleil et de la lumière naturelle. Permettre des échappées visuelles qui évitent les vis-à-vis.

Favoriser le vivre ensemble : ĂŞtre attentif Ă  la prĂ©sence d’espaces de transition « à Ă©chelle humaine » entre les diffĂ©rentes formes d’habitats, Ă  des lieux de rencontre de voisinage pour favoriser les contacts, voire les fĂŞtes de voisin.

Reconstruire la ville ne se rĂ©duit donc pas Ă  la question de plus de logements ni Ă  la forme des habitations (importante par ailleurs), mais Ă  prendre en compte le maximum d’aspects qui font que nous avons envie de vivre en ville.

Un projet Ă  travailler avec les habitants

A Bron, les deux projets d’amĂ©nagement Raby et Kimmerling permettront de dĂ©velopper cette vision de la ville de demain. Cela ne concerne pas uniquement les techniciens et les Ă©lus, mais nĂ©cessite Ă©galement une vĂ©ritable participation des habitants, pour travailler ensemble Ă  la construction d’une ville plus attractive et plus durable.

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Plan local d’urbanisme – Modification N°10: AĂ©roport – Raby – Anneau des Sciences http://bron-old.eelv.fr/plan-local-durbanisme-modification-n10-aeroport-raby-anneau-des-sciences/ Wed, 13 Feb 2013 08:52:17 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2192 Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 11 fĂ©vrier 2013

Délibération 13 – 104 – Plan local d’urbanisme – Modification N°10 – Avis de la commune

Chers collègues,

Plusieurs de ces propositions ont déjà été débattues dans ce conseil il y a quelques mois, je voudrais juste revenir sur le dossier de l’aéroport, où, « afin de conforter la fonction d’aéroport d’affaires», on nous propose une modification du zonage pour pouvoir construire de nouveaux hangars.

L’avis de la majorité municipale est réservée sur cette demande, j’irai même au-delà.

Cette demande de modification est en effet une occasion de remettre en cause la l’existence d’un aĂ©roport maintenant complètement inclus dans la ville. Sa prĂ©sence se traduit par des nuisances sonores importantes pour les riverains, et surtout bloque complètement le dĂ©veloppement de l’agglomĂ©ration,… dans un secteur dĂ©sormais desservi par le tramway !

Lyon Bron se situe à un quart d’heure de Saint Exupéry, son trafic d’aviation d’affaires stagne, voire régresse (si on compare les statistiques de 2011 à celles de 2008, figurant dans le PEB). Tout le monde s’accorde pour en réduire l’usage pour l’aviation de tourisme, très préjudiciable pour la qualité de vie des riverains.

La question de sa fermeture doit être posée.

On sait bien pourquoi cette proposition, somme toute logique, n’est pas prise en compte par le Grand Lyon : avoir un aéroport sur place, comme avoir un grand stade, ça fait « métropole européenne ». Mais  ce n’est ni un impératif économique, ni surtout une mesure sociale et environnementale.

Je voudrais également profiter de cette délibération pour aborder deux autre sujets qui concernent le développement urbain et l’avenir de notre commune : le projet Raby et l’Anneau des Sciences.

Sur le site de l’ancienne caserne Raby, vous savez que des opérateurs sont actuellement en train de préparer leurs propositions, pour répondre à la consultation sur le réaménagement de ce site de 16 ha. Le choix du lauréat a été repoussé au 15 mai.

Je voudrais juste pour faire part de la position du Préfet sur ce dossier, telle qu’il l’a écrit récemment, en réponse à un courrier de la CSF :

« Je tiens à vous assurer que je serai particulièrement vigilant sur le devenir du site, aux côtés des élus concernés par ce projet. En tout état de cause, et quelle que soit la qualité des propositions qui seront faites par les candidats au rachat de ce domaine, je veillerai personnellement à ce que le plus grand nombre possible de logements soient créés et accessibles au plus grand nombre possible de familles.

Il n’est d’ailleurs pas exclu, si les candidats au rachat du domaine en font la proposition, que les immeubles actuels soient conservĂ©s et rĂ©habilitĂ©s en tout ou partie. »

Cette position du représentant de l’Etat, porteur des grandes politiques nationales du logement, nous convient tout à fait, nous espérons qu’elle sera vraiment prise en compte dans les  choix à venir.

Quant à l’anneau des Sciences, nom donné aujourd’hui au projet de Tronçon Ouest du périphérique, il donne lieu actuellement à un grand débat dans l’agglomération. Nous avons notre mot à dire dans ce débat, il y a d’ailleurs une réunion sur ce sujet la semaine prochaine à Albert Camus.

On pourrait penser que ce qui se passe à l’Ouest ne nous concerne pas. Au contraire, nous pensons que

–       Investir des milliards d’euros pour un morceau de pĂ©riphĂ©rique enterrĂ© Ă  l’ouest, c’est dĂ©pouiller les collectivitĂ©s de leurs capacitĂ©s de financer d’autres dossiers sociaux ou environnementaux plus importants. A quand la couverture du boulevard de ceinture chez nous, par exemple ?

–       D’autant que la rĂ©alisation du TOP se traduira par une augmentation de 10 000 veh/jour des trafics sur le pĂ©riphĂ©rique au niveau de Bron (qui passera de 140 Ă  150 000 veh/jour, d’après le dossier officiel du dĂ©bat). Je pense que nous n’en n’avons pas besoin…

Ce projet d’infrastructure routière correspond pour nous à la logique dépassée du « tout voiture ». La fin du pétrole est une réalité. Ce n’est pas avec des kilomètres d’autoroute que nous réglerons les besoins de déplacements de demain…

Je vous remercie

 

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EAU – LOGEMENT, 2 batailles à mener pour BRON http://bron-old.eelv.fr/eau-logement-2-batailles-a-mener-pour-bron-2/ Mon, 21 Jan 2013 10:09:45 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2076

EAU – LOGEMENT, 2 batailles à mener pour BRON

Qu’y a-t-il de commun entre ces deux thématiques?

Tous deux ont des fonctions essentielles pour les hommes, à la fois vitales et sociales. En un mot ce sont des droits au même titre que le droit à l’éducation, le droit au travail, le droit à la protection. Malheureusement les hommes ne sont pas tous égaux pour y accéder. Alors, dans la mesure où ils ne sont plus garantis, les élus ont le devoir de prendre la main. Ils ont le devoir d’organiser la solidarité.

Pour le logement tous les acteurs s’accordent sur un constat « l’urgence de la situation », la pénurie de logements notamment sociaux est criante.

Pour la gestion de l’eau potable lĂ  encore il y a urgence Ă  prendre des mesures car les acteurs privĂ©s se sont depuis longtemps « gavĂ©s sur le dos des consommateurs » comme le souligne le collectif des Etats GĂ©nĂ©raux des services publics du RhĂ´ne et cela depuis plus de 30 ans. Les Ă©lus peuvent et doivent agir pour, prĂ©server cette prĂ©cieuse ressource, rĂ©duire la facture, la rendre plus Ă©quitable pour « ne plus pousser Ă  la consommation », principe aberrant quand la ressource devient rare.

Dans ce journal nous développons les « deux opportunités exceptionnelles » qui s’offrent aux élus du Grand Lyon pour « répondre à ces urgences ».

Dans un cas, le logement, de nouveaux textes législatifs devraient ouvrir de nouvelles perspectives. Ainsi, le législateur, a introduit des critères qui permettent aux élus d’agir pour construire des logements : mise à disposition de terrains de l’État pour développer des projets économiques et sociaux, obligation de construire 25% de logements sociaux dans les villes. Le projet de la Caserne Raby prévu à Bron entre dans ce cadre. Mais les acteurs publics et privés auront-ils la sagesse de profiter de cette aubaine ou succomberont-ils aux pressions des opposants au logement social ?

Europe Écologie les Verts (EÉLV) et le collectif d’associations les poussent à agir et à se montrer courageux voire audacieux.

Dans l’autre cas, l’eau, les élus du Grand Lyon peuvent décider de reprendre en régie publique la gestion de l’eau afin de garantir une gestion plus sociale, plus efficace, plus durable et une meilleure participation des citoyens. La voie a été ouverte par d’autres : Paris, Grenoble, peut-être Bordeaux.

On pourrait penser et espérer que dans ce contexte favorable les élus, et ceux de gauche en particulier, se saisissent de ces opportunités. Rien n’est moins sûr comme vous pourrez le lire. Seuls les élus Europe Écologie les Verts ont manifesté leur claire opposition au choix de prolonger la délégation au privé.

Au-delĂ  des choix faits par les Ă©lus, il est en effet fondamental que les citoyens reprennent en main ce qui est vital pour eux : entre deux Ă©lections, la politique n’est pas que l’affaire des Ă©lus.

Nous devons agir et nous exprimer avec force pour que l’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral prime sur les intĂ©rĂŞts particuliers.

À suivre…

 

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La caserne Raby à Bron : une opportunité exceptionnelle contre la crise du logement. 🗓 http://bron-old.eelv.fr/la-caserne-raby-a-bron-une-opportunite-exceptionnelle-contre-la-crise-du-logement/ Mon, 21 Jan 2013 10:00:04 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2066 La caserne Raby à Bron : une opportunité exceptionnelle contre la crise du logement.

La caserne Raby, implantée au nord de Bron, le long du périphérique, a fermé cet été et 430 familles, un bon millier d’habitants, ont quitté la commune en toute discrétion. Leurs logements sont aujourd’hui vides.

Le terrain, propriĂ©tĂ© de l’État, va maintenant donner lieu Ă  une vaste opĂ©ration urbaine, composĂ©e de logements et de bureaux, sur les 15 hectares libĂ©rĂ©s. Plusieurs Ă©quipes d’amĂ©nageurs, de promoteurs (publics ou privĂ©s) vont faire des propositions d’achat du terrain et d’amĂ©nagement pour les 15 prochaines annĂ©es au moins (voir calendrier.)

Un projet majeur pour la ville, lancé sans concertation

Un terrain de 15 hectares qui se libère en ville, c’est une opportunitĂ© absolument exceptionnelle pour des Ă©lus et des amĂ©nageurs. Un cahier des charges pour dĂ©finir le programme d’amĂ©nagement a Ă©tĂ© lancĂ© en dĂ©but d’annĂ©e 2012 par l’Etat, le Grand Lyon, en lien avec les Ă©lus de la majoritĂ© ou au moin

s madame le maire. Notre groupe EELV regrette et dĂ©nonce que ce cahier des charges pour ces amĂ©nageurs ait pu ĂŞtre Ă©tabli sans aucune concertation publique avec les habitants. Aucun dĂ©bat non plus en conseil municipal. MĂŞme pas une communication pour le prĂ©senter. La rĂ©union d’information au Cosmos avec les riverains en fĂ©vrier a eu lieu après la mise au point du cahier des charges.

Des associations mobilisées pour infléchir le projet

Le cahier des charges prévoit 20% de logements social sur le site, et en particulier du logement très social, pour les demandeurs les plus modestes.

Plusieurs associations de Bron, réunies dans un Collectif (voir ci-dessous) et soutenues par des organisations syndicales et associatives du Grand Lyon, ont réagi et se mobilisent pour que cette part soit portée à 30%. Notre groupe politique EÉLV appuie cette demande.

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L’urgence de répondre au déficit de logement social à Bron et dans l’agglomération

De fait, sur Bron comme sur l’ensemble du Grand Lyon, beaucoup de logements sociaux ont été démolis dans le cadre des opérations de renouvellement urbain, ce qui a aggravé la pénurie de l’habitat social, alors que les demandes ne font qu’augmenter. Pour Bron, par exemple, 475 logements de l’OPAC du Rhône ont été détruits à Parilly, et 400 logements privés « à vocation sociale » sont ou vont être vidés à Terraillon et démolis dans les années qui viennent. Dans cette même période, les demandes enregistrées ont doublé et s’élèvent à ce jour à 3500 sur Bron. Les constructions nouvelles ou futures sont loin de compenser les démolitions (le nombre de logements sociaux à diminué aujourd’hui sur Bron !), surtout dans le logement très social, pour les plus modestes.

Certes le Grand Lyon poursuit depuis plusieurs annĂ©es un effort soutenu en matière de constructions. Mais la pĂ©nurie reste Ă©levĂ©e, car le parc privĂ© ne joue plus son rĂ´le social. De plus, entre une dĂ©molition et la reconstruction, il s’Ă©coule facilement plus de 7 ans.

Le logement très social, un besoin croissant

La Fondation Abbé Pierre le dénonce chaque année dans son rapport, les associations de solidarité de Bron et du Grand Lyon le mesurent au quotidien, à travers :

  • la galère de celles et ceux qui n’ont pas de logement et dont l’unique solution est le foyer d’hĂ©bergement via le 115 ou d’autres associations,
  • les difficultĂ©s inhĂ©rentes aux logements exigus, le regroupement familial devenant une nĂ©cessitĂ© en cette pĂ©riode oĂą le chĂ´mage ne cesse de progresser
  • le nombre de dossiers en attente dans les diffĂ©rents offices d’HLM, d’autant plus pour ceux et celles dont le revenu est faible (et parmi eux les jeunes qui viennent d’entrer dans la vie active).

L’État affirme rĂ©gulièrement aux institutionnels et aux dĂ©cideurs qu’il ne faut pas avoir peur de construire des logements sociaux, car c’est porteur d’avenir et d’emploi. Pour notre groupe politique, il ne faut pas avoir peur d’arrĂŞter les dĂ©molitions, tellement la pĂ©nurie est grande ! Cette pĂ©nurie Ă  laquelle les associations sont confrontĂ©es tous les jours.

C’est pourquoi, le collectif et notre groupe politique, nous demandons à l’État de se saisir de l’opportunité qui se présente sur le site Raby pour donner un signe fort dans le domaine social, notamment en matière d’habitat, en livrant à un ou plusieurs Office HLM les immeubles pour gérer des logements sociaux.

L’opportunité d’une occupation transitoire des logements actuels de la caserne

Dans l’immĂ©diat, dès cet hiver, une petite partie des logements vides doit ĂŞtre confiĂ©e Ă  une association telle que L’ArmĂ©e du Salut pour permettre des hĂ©bergements d’urgence dans le cadre du plan Grand Froid. MĂŞme timide, c’est une bonne chose de participer Ă  notre niveau Ă  cette urgence.

Mais il faut aller plus loin sur au moins deux points :

  1. Comme nous l’avons dit plus haut, cette opĂ©ration est tellement exceptionnelle par sa taille que sa rĂ©alisation complète va prendre plus de 15 ans. 15 ans pendant lesquels on doit pouvoir utiliser les 430 logements libĂ©rĂ©s. Pendant cette pĂ©riode, la gestion de ces logements doit ĂŞtre confiĂ©e Ă  des organismes HLM pour les faire occuper avec des baux temporaires (si toutefois leur dĂ©molition est confirmĂ©e: cf. point suivant).
  2. Établir un diagnostic technique sĂ©rieux des logements existants, pour voir si une rĂ©habilitation n’est pas suffisante. Dans ce domaine, rien n’a Ă©tĂ© fait. Le seul argument avancĂ© est que les coĂ»ts de rĂ©habilitation sont trop Ă©levĂ©s, mais sans en apporter la preuve (sachant par ailleurs que ces bâtiments ont Ă©tĂ© rĂ©habilitĂ©s en partie il y a quelques annĂ©es : leur aspect extĂ©rieur le prouve et les gendarmes n’auraient, Ă  juste titre, pas acceptĂ©s de vivre dans des logements hors normes).

 

Notre groupe, force de proposition sur ce dossier

En conclusion et comme l’a Ă©crit dans Bron Magazine, Françoise Mermoud, Ă©lue de notre groupe :

« Compte tenu de la pénurie de logements accessibles sur notre agglomération, nous avons deux propositions en la matière :
  • qu’un minimum de 30% de logements sociaux soit prĂ©vu dans le programme immobilier,
  • que les logements actuels soient occupĂ©s de façon transitoire aussi longtemps que possible.
 10 millions de personnes en France sont touchés par la crise du logement. Nous ne pouvons pas rester indifférents. »

Que dit le cahier des charges de la consultation concernant le volet logement ?

les prescriptions techniques et environnementales visent Ă  :

  • Construire un front de bâtiments Ă  vocation Ă©conomique qui protĂ©gera le reste de la parcelle des bruits du boulevard de ceinture ??
  • Construire entre 600 et 800 logements dont les hauteurs seront R+4 voire R+5 au maximum.
  • Il sera exigĂ© un minimum de 20% de logements sociaux de type PLAI et PLUS (catĂ©gorie correspondant au personnes les plus dĂ©favorisĂ©es. S’il y a des PLS (logements de catĂ©gorie supĂ©rieure), ils viendront en plus des 20%.
  • La dĂ©molition des 3 immeubles de logements existants n’est pas demandĂ©e, leur maintien non plus.
  • Le cahier des charges comprend des rĂ©fĂ©rences explicites au rĂ©fĂ©rentiel des quartiers durables du Grand Lyon

 Le calendrier de l’opĂ©ration:

  • Fin 2011 : prĂ©paration du cahier des charges
  • Avril 2012 lancement de la consultation
  • Fin de l’annĂ©e 2012, remise des offres.
  • mi 2013 choix de l’opĂ©rateur.
  • 2014 acquisition du terrain
  • lancement de l’opĂ©ration 2016
  • Fin probable de l’opĂ©ration 2028

 

Le collectif Raby regroupe

Droits Pour Tous, ComitĂ© de Locataires CSF de Bron Parilly, SolidaritĂ© pour le Droit au logement, le Secours Populaire Français, section de Bron, le CCFD terre solidaire, groupe local de Bron, des citoyens brondillants, des riverains de la caserne Raby. Ce collectif est soutenu par la Fondation AbbĂ© Pierre RhĂ´ne Alpes, l’ALPIL-Lyon, ATD Quart Monde et le groupe local Grand Lyon Quart Monde, Habitat Humanisme, Unions DĂ©partementales de la CSF, CNL, CFDT, Secours Catholique RhĂ´ne.

 

70% de la population peut prétendre habiter un logement social.

L’accès aux logements sociaux est fonction des revenus fiscaux de l’ensemble du foyer.

En région Rhône Alpes par exemple, les plafonds de ressources annuelles sont :

  • pour un foyer de 4 personnes de 20.818€ Ă  52.703€ selon le type de logement social.
  • pour une personne seule de 10.778€ Ă  27.184€

Il est donc manifeste que le logement social s’adresse Ă  un large Ă©ventail de la population.

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