Aéroport – OLD EELV Bron http://bron-old.eelv.fr Site officiel du groupe local Europe Ecologie Les Verts de Bron Tue, 01 Aug 2017 13:52:07 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Révision du Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport de Lyon Bron http://bron-old.eelv.fr/revision-du-plan-dexposition-au-bruit-de-laeroport-de-lyon-bron/ Mon, 30 Sep 2013 14:10:40 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2349

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

Délibération 13 –405– Révision du Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport de Lyon Bron

 

J’ai déjà eu deux fois l’occasion de présenter ici notre position sur le devenir de l’aéroport : il y a deux ans, lors de la première délibération sur ce PEB, et au printemps dernier, lors d’une proposition de modification du PLU pour permettre la construction de nouveaux hangars. J’y reviens rapidement.

Autrefois en pleine campagne, l’aéroport est aujourd’hui complètement rattrapé par l’urbanisation. L’aviation d’affaires et de tourisme nuisent très sérieusement à la qualité de vie des riverains : nuisances sonores,  pollution de l’air… Il faut même rajouter aujourd’hui, et personne ne s’en réjouit, les risques d’accident.

Est-il vraiment responsable de conserver cet aéroport, alors que St Exupéry n’est qu’à un quart d’heure ? Même pour les transports sanitaires, il existe d’autres solutions ….

L’aéroport de Bron n’est pas un impératif économique et encore moins une mesure sociale et environnementale ! Rien ne justifie son maintien…. si ce n’est qu’un aéroport en ville, tout comme un grand stade, ça fait « métropole européenne »!

Les vols domestiques sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, gaz dont les experts du GIEC viennent de rappeler les dangers pour l’avenir de la planète, et le développement de cet aéroport est en totale contradiction avec le Plan Climat du Grand Lyon.

De plus, cet aéroport prive l’agglomération lyonnaise d’une réserve foncière qui permettrait de limiter l’étalement urbain.

Alors, plutôt que d’adapter l’environnement à la nuisance, ce que propose le PEB, réfléchissons à la suppression de la nuisance et à la formidable opportunité que constituerait cet espace rendu aux habitants de l’Est de l’agglomération, pour la construction de logements  ou le développement d’une agriculture de proximité…

Voilà qui nous emmène loin de la délibération proposée par la majorité, que je voterai néanmoins, puisqu’elle propose un avis négatif au projet de PEB.

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AÉROPORT DE BRON : ET SI ON FERMAIT ? 🗓 http://bron-old.eelv.fr/aeroport-de-bron-et-si-on-fermait/ Thu, 26 Sep 2013 17:43:35 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2338

Un équipement dépassé

Le nouveau Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport a été soumis à enquête publique durant ce mois de septembre 2013.

Ce projet, présenté par les services de l’État, s’appuie sur la perspective d’une progression sensible du trafic moyen (entre aviation d’affaires, aviation de tourisme et hélicoptères) de 2,4 % par an, faisant passer le nombre de mouvements, atterrissages ou décollages, sur l’aéroport de Bron de 70 000 en 2008 à 121 000 en 2030.

Au conseil municipal de Bron en février 2011, la majorité municipale a proposé de  stabiliser les trafics de l’aéroport. De fait, ces dernières années, le trafic d’aviation d’affaires stagne, voire régresse. Et tout le monde s’accorde pour réduire l’aviation de tourisme, très préjudiciable pour la qualité de vie des riverains.

Alors, n’est-ce pas l’existence même de cet aéroport qu’il faut aujourd’hui remettre en question ?

Les déplacements mécanisés en général, et le transport aérien en particulier, sont une composante majeure de la production des gaz à effet de serre. La production de GES liée au trafic aérien a augmenté, sur les dernières décennies, deux fois plus vite que la moyenne des émissions. L’enjeu se situe en particulier sur les distances courtes, de l’ordre de 500 km, celles qu’assure un aéroport comme Bron. Un passager aérien sur un vol domestique émet ainsi autant de gaz à effet de serre, que s’il était seul au volant d’un petit camion sur la même distance.

Protection de la planète et développement des aéroports locaux sont donc des enjeux aujourd’hui absolument contradictoires.

Si on rajoute à cela la question du bruit, des nuisances ainsi que les risques d’accidents pour les riverains  (de Bron mais aussi de Vaulx et de Décines), alors  les questions à se poser sont les suivantes :

un aéroport en ville, aujourd’hui, est ce vraiment sérieux ? d’autant que Saint Exupéry n’est pas si loin et que depuis 1977, notre aéroport, autrefois en plein campagne, est aujourd’hui complètement rattrapé par l’urbanisation…

développer le transport aérien court courrier, est ce vraiment éco-responsable ?

On sait bien pourquoi cette fermeture, somme toute logique, n’est pas prise en compte par le Grand Lyon : avoir un aéroport sur place, comme avoir un grand stade, ça fait « métropole européenne ». Mais ce n’est ni un impératif économique, ni surtout une mesure sociale et environnementale…

Une opportunité pour l’avenir

Avec 80 ha, la partie de l’aéroport située sur le territoire de notre ville constitue notre plus grosse réserve foncière. Elle est bien desservie par des infrastructures routières (autoroute A43, et prochainement le BUE), et par le tramway en limite nord.

Ces terrains méritent un aménagement urbain de qualité, à définir dans le prochain mandat. Il faudra 15 ans pour mener à bien l’aménagement des 16 hectares de l’ex caserne Raby, on peut prendre un peu de temps pour définir un avenir aux terrains de l’aéroport.

Un usage à court terme à inventer

Développer une agriculture de proximité est une piste logique pour utiliser ces terrains immédiatement, sans impacter leur avenir à long terme.

Affecter ces terrains à du maraichage bio permettrait :

de répondre à la demande des consommateurs d’une alimentation  de qualité,

de favoriser des approvisionnements en circuits courts,

d’offrir du travail à des agriculteurs en recherche de terrains,

de recréer des liens entre l’urbain et le rural.

Voilà les réflexions qu’Europe Ecologie les Verts propose au débat pour l’avenir du  secteur de l’aéroport.

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Plan local d’urbanisme – Modification N°10: Aéroport – Raby – Anneau des Sciences http://bron-old.eelv.fr/plan-local-durbanisme-modification-n10-aeroport-raby-anneau-des-sciences/ Wed, 13 Feb 2013 08:52:17 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2192 Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 11 février 2013

Délibération 13 – 104 – Plan local d’urbanisme – Modification N°10 – Avis de la commune

Chers collègues,

Plusieurs de ces propositions ont déjà été débattues dans ce conseil il y a quelques mois, je voudrais juste revenir sur le dossier de l’aéroport, où, « afin de conforter la fonction d’aéroport d’affaires», on nous propose une modification du zonage pour pouvoir construire de nouveaux hangars.

L’avis de la majorité municipale est réservée sur cette demande, j’irai même au-delà.

Cette demande de modification est en effet une occasion de remettre en cause la l’existence d’un aéroport maintenant complètement inclus dans la ville. Sa présence se traduit par des nuisances sonores importantes pour les riverains, et surtout bloque complètement le développement de l’agglomération,… dans un secteur désormais desservi par le tramway !

Lyon Bron se situe à un quart d’heure de Saint Exupéry, son trafic d’aviation d’affaires stagne, voire régresse (si on compare les statistiques de 2011 à celles de 2008, figurant dans le PEB). Tout le monde s’accorde pour en réduire l’usage pour l’aviation de tourisme, très préjudiciable pour la qualité de vie des riverains.

La question de sa fermeture doit être posée.

On sait bien pourquoi cette proposition, somme toute logique, n’est pas prise en compte par le Grand Lyon : avoir un aéroport sur place, comme avoir un grand stade, ça fait « métropole européenne ». Mais  ce n’est ni un impératif économique, ni surtout une mesure sociale et environnementale.

Je voudrais également profiter de cette délibération pour aborder deux autre sujets qui concernent le développement urbain et l’avenir de notre commune : le projet Raby et l’Anneau des Sciences.

Sur le site de l’ancienne caserne Raby, vous savez que des opérateurs sont actuellement en train de préparer leurs propositions, pour répondre à la consultation sur le réaménagement de ce site de 16 ha. Le choix du lauréat a été repoussé au 15 mai.

Je voudrais juste pour faire part de la position du Préfet sur ce dossier, telle qu’il l’a écrit récemment, en réponse à un courrier de la CSF :

« Je tiens à vous assurer que je serai particulièrement vigilant sur le devenir du site, aux côtés des élus concernés par ce projet. En tout état de cause, et quelle que soit la qualité des propositions qui seront faites par les candidats au rachat de ce domaine, je veillerai personnellement à ce que le plus grand nombre possible de logements soient créés et accessibles au plus grand nombre possible de familles.

Il n’est d’ailleurs pas exclu, si les candidats au rachat du domaine en font la proposition, que les immeubles actuels soient conservés et réhabilités en tout ou partie. »

Cette position du représentant de l’Etat, porteur des grandes politiques nationales du logement, nous convient tout à fait, nous espérons qu’elle sera vraiment prise en compte dans les  choix à venir.

Quant à l’anneau des Sciences, nom donné aujourd’hui au projet de Tronçon Ouest du périphérique, il donne lieu actuellement à un grand débat dans l’agglomération. Nous avons notre mot à dire dans ce débat, il y a d’ailleurs une réunion sur ce sujet la semaine prochaine à Albert Camus.

On pourrait penser que ce qui se passe à l’Ouest ne nous concerne pas. Au contraire, nous pensons que

–       Investir des milliards d’euros pour un morceau de périphérique enterré à l’ouest, c’est dépouiller les collectivités de leurs capacités de financer d’autres dossiers sociaux ou environnementaux plus importants. A quand la couverture du boulevard de ceinture chez nous, par exemple ?

–       D’autant que la réalisation du TOP se traduira par une augmentation de 10 000 veh/jour des trafics sur le périphérique au niveau de Bron (qui passera de 140 à 150 000 veh/jour, d’après le dossier officiel du débat). Je pense que nous n’en n’avons pas besoin…

Ce projet d’infrastructure routière correspond pour nous à la logique dépassée du « tout voiture ». La fin du pétrole est une réalité. Ce n’est pas avec des kilomètres d’autoroute que nous réglerons les besoins de déplacements de demain…

Je vous remercie

 

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