2013 – OLD EELV Bron http://bron-old.eelv.fr Site officiel du groupe local Europe Ecologie Les Verts de Bron Tue, 01 Aug 2017 13:52:07 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Renouvellement Urbain- Terraillon http://bron-old.eelv.fr/renouvellement-urbain-terraillon/ Mon, 30 Sep 2013 14:19:06 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2355 Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

Délibération 13 – 407 – Renouvellement Urbain- Terraillon – Acquisition d’un local commercial (Crédit Agricole) rue Louis Pergaud

Je voudrais juste revenir, à l’occasion de cette délibération, sur une des orientations du PLUH que nous venons d’évoquer :

Dans le chapitre économique, il est annoncé la volonté de « favoriser les implantations commerciales dans les quartiers d’habitat social ».

 Manifestement, avec la décision du Crédit Agricole de quitter le quartier du Terraillon, nous nous heurtons à la logique économique des entreprises, et nous n’avons malheureusement aucun moyen pour y remédier.

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Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat – Orientations générales du PADD http://bron-old.eelv.fr/plan-local-durbanisme-et-dhabitat-orientations-generales-du-padd/ Mon, 30 Sep 2013 14:16:45 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2353

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

 

Délibération 13 –406 – Plan Local d’Urbanisme et d’Habitat – Orientations générales du PADD

 La révision du Plan Local d’Urbanisme lancée en début d’année par le Grand Lyon  vise à le mettre en cohérence avec les lois Grenelle II, et à décliner sur notre territoire les orientations du Schéma de Cohérence Territoriale adopté il y a deux ans.

 Dans ce cadre, d’entrée le Grand Lyon affirme :

  1. que le PLUH doit faire face aux urgences environnementales d’aujourd’hui, par la limitation des émissions de gaz à effet de serre en maitrisant les déplacements, par la gestion économe des ressources (énergie, eau, sol, air) et la préservation de la biodiversité. Vous avez comme moi, entendu il y a quelques jours les conclusions alarmistes des experts sur le climat, qui confirment le bien fondé de cette orientation.
  2. Que la production d’une offre de logement, importante, de qualité et diversifiée est un enjeu majeur pour l’agglomération, pour permettre l’accès au logement pour tous, et notamment au logement social. C’est ainsi 150 000 logements neufs qu’il faut construire dans les 20 ans à venir, c’est-à-dire augmenter de 20% le parc immobilier de notre agglomération.

 Nous nous retrouvons tout à fait dans ces deux objectifs, construire sans s’étaler,  ou pour reprendre une des formules du SCOT, « construire une  ville des courtes distances ».

 En quoi tout cela nous concerne t’il à Bron ? Si nous voulons lutter contre l’étalement urbain, c’est-à-dire regrouper les fonctions essentielles qui font le quotidien des habitants : habiter, se déplacer, travailler, se détendre, alors n’ayons pas peur des mots, il s’agit bien de re-densifier la ville.

C’est un sujet qui fait beaucoup débat actuellement, entre autres à propos du futur aménagement de la caserne Raby.

 Le mot de densification fait peur à beaucoup, car il est mis en relation avec une image de concentration de population, illustrée par les tours et les barres des années 60, comme à Parilly. Cette forme de construction n’existe plus, et on peut s’en réjouir. Alors faire peur avec ce type d’image est démagogique et mensonger. Peu de gens savent que le quartier de la ZAC du Fort, à Bron, avec des immeubles bien plus bas, est pourtant bien plus dense que le quartier de Parilly. Et habiter au quartier du Fort, que je sache, ne fait peur à personne….

 Bron est complétement intégré en milieu urbain et ne peut rêver d’être un village dans la ville. Pour les écologistes, densifier, c’est construire une ville durable pour demain, en répondant à la demande de logement d’aujourd’hui.

 Il ne faut en effet pas oublier les avantages d’une ville compacte :

       c’est une ville qui dispose d’équipements de proximité, de commerces et de services, de crèches et d’écoles, facilement accessibles pour ses habitants,

       c’est une ville facile à desservir par les transports en commun et les pistes cyclables

 Quant aux formes urbaines à développer, c’est-à-dire à la forme des bâtiments, c’est un sujet à réfléchir collectivement. Le Projet d’Aménagement et de Développement Durable du PLUH consacre d’ailleurs tout une partie à la nécessaire réflexion sur cet aspect. Je citerai simplement qu’il faut :

       bien sûr, limiter la hauteur des bâtiments, par exemple à 3 ou 4 étages (5 maximum le long des rues),

       laisser pénétrer la nature en ville, limiter le bétonnage et le « tout minéral », par la multiplication des espaces de détente, des parcs ombragés, des murs végétalisés, le développement d’alignement d’arbres et de jardins partagés…, tout ce que le projet de PLUH résume par « le droit à la nature en bas de chez soi »,

       avoir un paysage urbain préservant des vues dégagées, être attentif à la présence du soleil et de la lumière naturelle, permettre des échappées visuelles qui évitent les vis-à-vis.

 C’est la prise en compte de l’ensemble de ses aspects qui peut justifier de densifier notre ville et donner envie de vivre en ville. Voilà ce qui me semblait essentiel à dire dans ce débat sur les orientations du futur  PLUH.

 Et je rappelle au passage que tous les groupes politiques du Grand Lyon ont voté il y a deux ans pour le SCOT qui préconise bien la densification de notre agglomération… à l’exception des Verts, d’accord avec cette orientation, mais qui ne voulaient pas, à cette occasion, cautionner le Grand Stade…Il ne faudrait pas que localement, les groupes politiques présents oublient cette nécessaire cohérence d’agglomération…

 Pour finir, un seul regret concernant le dossier qui nous est proposé : on  sait que l’organisation des déplacements sur un territoire est étroitement liée à la politique d’urbanisme. Il serait donc logique de définir, en parallèle et en cohérence, le PLU-H et le Plan de déplacements Urbains (PDU). Ce n’est malheureusement pas le cas à Lyon, puisque la compétence en matière de déplacements relève du SYTRAL et non du Grand Lyon. Notre maire, qui siège au SYTRAL est, je pense, sensible à cette incohérence institutionnelle….

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Révision du Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport de Lyon Bron http://bron-old.eelv.fr/revision-du-plan-dexposition-au-bruit-de-laeroport-de-lyon-bron/ Mon, 30 Sep 2013 14:10:40 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2349

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

Délibération 13 –405– Révision du Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport de Lyon Bron

 

J’ai déjà eu deux fois l’occasion de présenter ici notre position sur le devenir de l’aéroport : il y a deux ans, lors de la première délibération sur ce PEB, et au printemps dernier, lors d’une proposition de modification du PLU pour permettre la construction de nouveaux hangars. J’y reviens rapidement.

Autrefois en pleine campagne, l’aéroport est aujourd’hui complètement rattrapé par l’urbanisation. L’aviation d’affaires et de tourisme nuisent très sérieusement à la qualité de vie des riverains : nuisances sonores,  pollution de l’air… Il faut même rajouter aujourd’hui, et personne ne s’en réjouit, les risques d’accident.

Est-il vraiment responsable de conserver cet aéroport, alors que St Exupéry n’est qu’à un quart d’heure ? Même pour les transports sanitaires, il existe d’autres solutions ….

L’aéroport de Bron n’est pas un impératif économique et encore moins une mesure sociale et environnementale ! Rien ne justifie son maintien…. si ce n’est qu’un aéroport en ville, tout comme un grand stade, ça fait « métropole européenne »!

Les vols domestiques sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre, gaz dont les experts du GIEC viennent de rappeler les dangers pour l’avenir de la planète, et le développement de cet aéroport est en totale contradiction avec le Plan Climat du Grand Lyon.

De plus, cet aéroport prive l’agglomération lyonnaise d’une réserve foncière qui permettrait de limiter l’étalement urbain.

Alors, plutôt que d’adapter l’environnement à la nuisance, ce que propose le PEB, réfléchissons à la suppression de la nuisance et à la formidable opportunité que constituerait cet espace rendu aux habitants de l’Est de l’agglomération, pour la construction de logements  ou le développement d’une agriculture de proximité…

Voilà qui nous emmène loin de la délibération proposée par la majorité, que je voterai néanmoins, puisqu’elle propose un avis négatif au projet de PEB.

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Prix et qualité du service public d’élimination des déchets http://bron-old.eelv.fr/prix-et-qualite-du-service-public-delimination-des-dechets/ Mon, 30 Sep 2013 14:06:48 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2346

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

Délibération 13 – 404 – Insertion – Rapport annuel sur le prix et la qualité du service public d’élimination des déchets

 

Ce rapport du Grand Lyon est l’occasion d’évoquer, une fois par an, la question de la gestion des déchets à l’échelle de notre commune.

Notre commune se caractérise depuis 3 ans par une diminution de 3% du volume ordures ménagères collectées, et de 5% des déchets recyclables, alors que notre population est globalement stationnaire. Bron suit les mêmes tendances de baisse que l’agglomération en général. La délibération évoque l’effet crise et une meilleure réduction à la source des déchets par les brondillants. Espérons qu’il s‘agit vraiment d’un changement des comportements…

De même, la collecte du verre a baissé également à Bron en trois ans, alors qu’elle est globalement stable sur l’agglomération depuis 2009. On sait que le verre est un des déchets sur lesquels notre marge de manœuvre est la plus importante, puisque à l’échelle du Grand Lyon, nous  ne recyclons que deux tiers de la quantité que nous consommons. C’est un tri facile à faire, les conteneurs sont au bout de la rue, c’est dommage de s’arrêter en si bonne voie.

Autre problème non signalé dans la délibération : la qualité du tri sélectif se dégrade sur l’agglomération.

Tous ces éléments conjugués poussent à poursuivre les efforts de sensibilisation auprès des habitants. Il ne faut pas oublier qu’une partie importante de notre population se renouvelle chaque année et que la pédagogie est affaire de répétition : d’après les chiffres de l’Agence d’Urbanisme ; 40% des brondillants d’aujourd’hui sont dans leur logement depuis moins de 5 ans.

Bien sûr, la gestion des déchets est une compétence du Grand Lyon, mais à relayer impérativement au niveau des habitants – c’est-à-dire à notre niveau -, si on veut maintenir son efficacité. Multiplier les opérations en milieu scolaire comme celle menée en 2012 avec le collège Joliot Curie, profiter de toutes les manifestations publiques en lien avec l’environnement pour informer, faire des piqures de rappel dans Bron Magazine, en particulier pour promouvoir le tri du verre, le compostage individuel et collectif,… bref, nous avons du pain sur planche….

Enfin, je rappelle que ce très intéressant rapport annuel est téléchargeable sur le site du Grand Lyon, et qu’on pourrait le faire connaitre aux brondillants, en mettant un lien sur le site internet de Bron ….

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Bilan de la rentrée scolaire http://bron-old.eelv.fr/bilan-de-la-rentree-scolaire/ Mon, 30 Sep 2013 14:00:43 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2342

Intervention de Françoise MERMOUD, Conseillère municipale Europe Ecologie les Verts, lors du Conseil municipal du 30 septembre 2013

Délibération 13 – 402 – Communication – Bilan de la rentrée scolaire

 Chers collègues,

 Je voudrais juste m’arrêter sur la bonne nouvelle que constitue le remplacement des chaudières dans quatre des écoles de la ville.

 Dans son nouveau marché de chauffage, la ville a demandé à son délégataire de réaliser un diagnostic de performance du chauffage des bâtiments scolaires.

Les  chaudières qui viennent d’être remplacées dans les écoles La Garenne, Louise Michel, Ferdinand Buisson et les Genêts avaient donc été identifiées comme les moins performantes.

L’an prochain, dans la même logique, quatre autres écoles bénéficieront du même renouvellement, pour du matériel gaz haute performance, permettant jusqu’à 30% d’économies d’énergie, donc d’économies tout court.

 L’énergie est dès à présent la première dépense de fonctionnement de notre ville. La rénovation thermique des bâtiments municipaux, y compris leur chauffage, est donc bien un enjeu essentiel pour les années et le mandat à venir. Il est d’ailleurs inscrit en bonne place dans notre projet d’Agenda 21 et je m’en félicite.

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AÉROPORT DE BRON : ET SI ON FERMAIT ? 🗓 http://bron-old.eelv.fr/aeroport-de-bron-et-si-on-fermait/ Thu, 26 Sep 2013 17:43:35 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2338

Un équipement dépassé

Le nouveau Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport a été soumis à enquête publique durant ce mois de septembre 2013.

Ce projet, présenté par les services de l’État, s’appuie sur la perspective d’une progression sensible du trafic moyen (entre aviation d’affaires, aviation de tourisme et hélicoptères) de 2,4 % par an, faisant passer le nombre de mouvements, atterrissages ou décollages, sur l’aéroport de Bron de 70 000 en 2008 à 121 000 en 2030.

Au conseil municipal de Bron en février 2011, la majorité municipale a proposé de  stabiliser les trafics de l’aéroport. De fait, ces dernières années, le trafic d’aviation d’affaires stagne, voire régresse. Et tout le monde s’accorde pour réduire l’aviation de tourisme, très préjudiciable pour la qualité de vie des riverains.

Alors, n’est-ce pas l’existence même de cet aéroport qu’il faut aujourd’hui remettre en question ?

Les déplacements mécanisés en général, et le transport aérien en particulier, sont une composante majeure de la production des gaz à effet de serre. La production de GES liée au trafic aérien a augmenté, sur les dernières décennies, deux fois plus vite que la moyenne des émissions. L’enjeu se situe en particulier sur les distances courtes, de l’ordre de 500 km, celles qu’assure un aéroport comme Bron. Un passager aérien sur un vol domestique émet ainsi autant de gaz à effet de serre, que s’il était seul au volant d’un petit camion sur la même distance.

Protection de la planète et développement des aéroports locaux sont donc des enjeux aujourd’hui absolument contradictoires.

Si on rajoute à cela la question du bruit, des nuisances ainsi que les risques d’accidents pour les riverains  (de Bron mais aussi de Vaulx et de Décines), alors  les questions à se poser sont les suivantes :

un aéroport en ville, aujourd’hui, est ce vraiment sérieux ? d’autant que Saint Exupéry n’est pas si loin et que depuis 1977, notre aéroport, autrefois en plein campagne, est aujourd’hui complètement rattrapé par l’urbanisation…

développer le transport aérien court courrier, est ce vraiment éco-responsable ?

On sait bien pourquoi cette fermeture, somme toute logique, n’est pas prise en compte par le Grand Lyon : avoir un aéroport sur place, comme avoir un grand stade, ça fait « métropole européenne ». Mais ce n’est ni un impératif économique, ni surtout une mesure sociale et environnementale…

Une opportunité pour l’avenir

Avec 80 ha, la partie de l’aéroport située sur le territoire de notre ville constitue notre plus grosse réserve foncière. Elle est bien desservie par des infrastructures routières (autoroute A43, et prochainement le BUE), et par le tramway en limite nord.

Ces terrains méritent un aménagement urbain de qualité, à définir dans le prochain mandat. Il faudra 15 ans pour mener à bien l’aménagement des 16 hectares de l’ex caserne Raby, on peut prendre un peu de temps pour définir un avenir aux terrains de l’aéroport.

Un usage à court terme à inventer

Développer une agriculture de proximité est une piste logique pour utiliser ces terrains immédiatement, sans impacter leur avenir à long terme.

Affecter ces terrains à du maraichage bio permettrait :

de répondre à la demande des consommateurs d’une alimentation  de qualité,

de favoriser des approvisionnements en circuits courts,

d’offrir du travail à des agriculteurs en recherche de terrains,

de recréer des liens entre l’urbain et le rural.

Voilà les réflexions qu’Europe Ecologie les Verts propose au débat pour l’avenir du  secteur de l’aéroport.

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SE DEPLACER DANS BRON EN « MODES DOUX » (PIETONS, VELOS, ROLLER, TROTTINETTE…) 🗓 http://bron-old.eelv.fr/se-deplacer-dans-bron-en-modes-doux-pietons-velos-roller-trottinette/ Thu, 26 Sep 2013 17:41:13 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2335

Aujourd’hui les déplacements de courte distance se font de plus en plus à pied, en vélo, en roller en trottinette, etc… Pour faciliter ses « nouveaux » modes de déplacements, il faut améliorer, densifier et adapter des itinéraires dédiés.

Bron dispose déjà d’un réseau de pistes cyclables, mais de qualité inégale. Il est nécessaire d’en améliorer la continuité, la signalisation, la sécurité, l’éclairage et l’entretien. Les pistes cyclables ne doivent plus être la variable d’ajustement de la circulation automobile (parking, travaux, stockage…)

Il faut créer des liaisons dédiées aux modes doux (vélo, piétons, poussettes) entre les différents équipements et quartiers de la ville ainsi que vers le centre-ville. De même un réseau de pistes cyclables reliant les différents espaces verts de la ville (Fort de Bron, Parilly, parc des Essarts, Vinatier) devra être prévu au niveau du PLUH ainsi que pour les nouveaux projets de développement de la ville (Raby par exemple). Dans les quartiers résidentiels de faible densité automobile, Il faut intégrer au flux automobile la circulation des vélos pour créer une circulation apaisée.

Des équipements de parcs à vélos sécurisés, abrités et intégrés à l’environnement doivent être aménagés au niveau des principales stations de transports en commun (bus, tram, métro) comme cela se fait déjà dans d’autres villes.

La ville de Bron doit devenir exemplaire en matière de déplacements piétonniers et cyclables pour les trajets courts, ces solutions ont été évoquées lors de l’agenda 21, il est maintenant nécessaire d’agir.

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AUTOROUTES : ET SI ON DIMINUAIT LE TRAFIC ? http://bron-old.eelv.fr/autoroutes-et-si-on-diminuait-le-trafic/ Thu, 26 Sep 2013 17:36:14 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2328

periph

Un enjeu majeur pour la qualité de vie à Bron

Dans la plupart des grandes agglomérations, on cherche aujourd’hui à diminuer les nuisances des grandes infrastructures routières urbaines des années 70. Bruit, pollution de l’air et des sols, risques d’accidents, coupures du territoire, leurs inconvénients sont bien connus.

Deux solutions pour y remédier :

– mieux les insérer dans leur environnement, voire les masquer,
– diminuer leur capacité et leur trafic.

A Bron, nous sommes particulièrement concernés, puisque la commune est quadrillée par le périphérique et par l’autoroute A43.

Couvrir les autoroutes en ville et limiter leur trafic

Couvrir l’autoroute ou le périphérique reste indispensable, quand ils traversent des zones d’habitat dense, Parilly en étant un bon exemple. L’enfouissement du périphérique à ce niveau est donc la seule solution envisageable à terme. Mais d’ici là, il faut aussi mieux rattacher les secteurs de Parilly Sud au centre de la commune, en multipliant les points de passage sur l’autoroute.

Mais on peut aussi diminuer les nuisances des autoroutes, en réduisant le nombre de leurs voies, donc leur capacité et leurs trafics. Ce n’est pas une vision utopique : la suppression du viaduc Mermoz Pinel ou la fermeture temporaire du tunnel de la Croix Rousse n’ont pas entrainé la situation apocalyptique que certains annonçaient. A Paris, Bertrand Delanoé a même coupé la voie sur berge rive gauche sur plus de 2 km… Ces mesures ont prouvé qu’en diminuant la capacité routière d’une route, une partie de son trafic s’évapore (sans aller se perdre dans les petites rues adjacentes).

Alors, diminuer la capacité du périphérique, comment ? Sans faire de grands travaux on peut déjà commencer à réserver une de ses voies aux transports collectifs et au covoiturage.

On peut également diminuer encore les vitesses autorisées . Depuis la mise en place du Plan de Protection de l’Atmosphère dans l’agglomération lyonnaise, le Préfet a décidé de limiter  les vitesses sur les grands axes au droit de Bron à 90km/h…alors qu’elles ont limitées à 70 km/h sur l’autoroute A7 devant le quartier Confluence. La moindre des choses serait de traiter avec équité tous les citoyens de notre agglomération…

A Gerland, à la sortie du périphérique, aujourd’hui on roule même à 50 kmh… et cette vitesse est respectée grâce aux radars…

Traiter équitablement l’Est et l’Ouest de l’agglomération

Et tout ça, avec quels financements ? Ceux que Gérard Collomb a réservés pour le tronçon Ouest du périphérique, rebaptisé cet hiver Anneau des Sciences. Rappelons que ce projet d’infrastructure routière, estimé à plus de 2,5 milliards d’euros, doit être enterré sur 80% de son parcours.

M. Collomb a toujours dit que le Grand Lyon ne se lancerait pas dans cette réalisation, tant que l’Etat ne déciderait pas de faire le Contournement Ouest de Lyon. On sait depuis fin juin (rapport Duron) que le COL est reporté au-delà de 2030.

Donc, inutile de s’obstiner…. même si le conseil de communauté du 9 juillet a voté la poursuite des études de l’Anneau des Sciences (et déjà des acquisitions foncières).

Seuls les élus EELV s’y sont opposés, en expliquant qu’il y a mieux à faire avec le budget affecté à l’ADS… par exemple couvrir le périphérique à l’est et faire enfin cesser les nuisances quotidiennes des habitants de ce secteur de l’agglomération.

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POURQUOI (ET COMMENT) DENSIFIER LA VILLE. http://bron-old.eelv.fr/pourquoi-et-comment-densifier-la-ville/ Thu, 26 Sep 2013 17:28:28 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2326

A Bron, dans les années à venir, deux quartiers vont faire l’objet d’évolutions importantes :

l’ancienne caserne Raby et le secteur de la place Kimmerling sur la route de Genas, en limite de Lyon et Villeurbanne (sur des terrains vacants et des friches industrielles aux Genêts).

Ce sont des dossiers importants dans la révision du PLU et pour le prochain mandat municipal.  Ce sont là deux belles opportunités pour réaliser deux nouveaux quartiers de ville.

A cette occasion, la question de la densification de la ville se pose. Ce mot fait peur à beaucoup, car il est mis en relation avec une image de concentration de population, illustrée par les tours et les barres des années 50-60. Cette forme de construction n’existe plus, et nous nous en réjouissons : mettre cela en avant pour faire peur, est démagogique  et mensonger  (peu de gens savent que  le quartier des Brotteaux, à Lyon, est plus dense que le quartier de Parilly à Bron).

Limiter l’étalement urbain, pour faire une ville vivable et durable

Bron est complétement intégré dans le milieu urbain et ne peut rêver d’être un village dans la ville.

Pour les écologistes, densifier la ville par des constructions de 3 ou 4 étages (5 maximum le long des rues) est une bonne manière de construire la ville de demain, en répondant à la demande de logement d’aujourd’hui.

Nous vivons dans une agglomération qui se développe, qui est attractive et se prépare à  accueillir 150 000 habitants de plus à l’horizon 2030, dont la majeure partie se fixera à l’est. Sans densification raisonnée, c’est l’étalement urbain qui continuera de se développer avec toutes les nuisances associées : encore plus de voitures sur le boulevard périphériques et l’autoroute A43, plus de nuisances sonores, plus de pollution de l’air, plus de temps perdu dans les bouchons, sans oublier la disparition des terres agricoles.

Des conditions pour rendre la densité acceptable aux yeux des citoyens

Il ne faut pas se borner à construire des logements, mais prévoir tout ce qui rend la ville acceptable et attractive.

Une ville plus compacte, c’est une ville qui dispose de transports en commun, de pistes cyclables, de cheminements piétonniers agréables.

C’est aussi une ville qui dispose de commerces et de services de proximité, de crèches et d’écoles, d’accès facilités aux services publics, aux  hôpitaux, aux universités et aux espaces culturels.

Aux facilités de déplacements et d’accès à des équipements de proximité, il faut rajouter d’autres aspects comme :

Laisser pénétrer la nature en ville, limiter le bétonnage et le « tout minéral », par la multiplication des espaces de détente, des parcs ombragés, des murs végétalisés, le développement d’alignement d’arbres et de jardins partagés.

Avoir un paysage urbain préservant des vues dégagées, être attentif à la présence du soleil et de la lumière naturelle. Permettre des échappées visuelles qui évitent les vis-à-vis.

Favoriser le vivre ensemble : être attentif à la présence d’espaces de transition « à échelle humaine » entre les différentes formes d’habitats, à des lieux de rencontre de voisinage pour favoriser les contacts, voire les fêtes de voisin.

Reconstruire la ville ne se réduit donc pas à la question de plus de logements ni à la forme des habitations (importante par ailleurs), mais à prendre en compte le maximum d’aspects qui font que nous avons envie de vivre en ville.

Un projet à travailler avec les habitants

A Bron, les deux projets d’aménagement Raby et Kimmerling permettront de développer cette vision de la ville de demain. Cela ne concerne pas uniquement les techniciens et les élus, mais nécessite également une véritable participation des habitants, pour travailler ensemble à la construction d’une ville plus attractive et plus durable.

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Bien vivre ensemble à Bron C’est possible http://bron-old.eelv.fr/bien-vivre-ensemble-a-bron-cest-possible/ Thu, 26 Sep 2013 17:24:47 +0000 http://bron.eelv.fr/?p=2323

Nous abordons une nouvelle période électorale, avec les élections municipales de mars 2014 .. En parallèle, se déroulent les réflexions pour la  révision du Plan local d’urbanisme et d’habitat (PLU-H). C’est l’occasion de définir notre vision d’avenir pour la ville, qui donne envie d’habiter ici et plaisir à « vivre ensemble  ». Chaque candidat a commencé à réagir et à présenter ses propositions. Les électeurs devront choisir entre ces différentes visions qui engagent à long terme et ils devront faire attention aux propositions trop simplistes.

Pour EELV, il ne s’agit pas de proposer des solutions pour être élu ou réélu, ni de répondre de façon démagogique pour plaire aux électeurs, mais de proposer des solutions à la fois efficaces et durables pour, par exemple, lutter contre l’étalement urbain ou pour répondre à l’épineuse question de la pénurie de logements sociaux.

 Les projets autour de la caserne Raby et ceux concernant les terrains de l’aéroport sont des opportunités à saisir.

 Nos propositions, développées à l’intérieur de ce journal, s’organisent autour de 3 principes :

Premier principe : ne pas reproduire les erreurs du passé. De nombreux habitants souffrent au quotidien des mauvais choix faits dans le passé : autoroutes coupant la ville et trop proches des habitations (grands ensembles), développement du trafic de l’aéroport à proximité des lieux de vie des habitants. Nos propositions visent à lutter contre les nuisances engendrées par ces choix, qu’elles soient sonores ou liées à la pollution de l’air.

Deuxième principe : proposer des solutions contre l’étalement urbain. La plupart du temps cette situation est  subie plus que choisie, et ses conséquences sont néfastes pour l’environnement, pour les finances publiques et le pouvoir d’achat des habitants  Oui nous sommes pour un regroupement des fonctions essentielles qui font le quotidien des habitants : habiter, se déplacer, travailler, se détendre. N’ayons pas peur des mots, il s’agit de re-densifier la ville, de rapprocher les gens et de mettre fin au règne de la voiture. Nous développons dans ce journal les atouts de ce que certains appellent « la ville compacte ». 

Troisième principe : écouter, donner la parole aux habitants. Ce sont de bons experts et ils peuvent comprendre les enjeux actuels (pénurie de logements) et ceux de l’avenir (lutte contre l’étalement urbain). Un seul mot d’ordre : faire avec les habitants  sans faire l’impasse sur nos convictions.

Nous assumons les choix proposés, même si certains dérangent. Ces choix nous donnent des responsabilités et nous sommes prêts à les assumer dans le prochain mandat. C’est pour cela qu’il ne faut pas se tromper et surtout ne pas tromper les électeurs.

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