Session du Conseil régional de Bretagne des 27, 28 et 29 juin 2012
Aménagement du Mont Saint Michel

Sylviane Raul a rappelé que les élus EELV souhaitent que les cyclistes puissent continuer à visiter le Mont dans le cadre du développement d’un éco-tourisme en cohérence avec l’agenda 21.

Monsieur le Président, mes che-r-es collègues,

Lors de la session de juin 2011, notre groupe avait bien précisé que la question de l’accès des vélos à la passerelle était pour nous, un élément incontournable du projet et nous avions alors regretté qu’ il ne soit pas intégré au projet de délibération.

En effet, si trois millions de touristes visitent le Mont chaque année, environ 10 % le font à vélo. Alors si nous voulons que les cyclistes continuent de visiter le Mont, nous devons leur proposer un accueil répondant à leurs besoins. La prise en compte des mobilités douces est d’ailleurs dans la logique des engagements des régions Bretagne et Basse-Normandie en faveur du développement de l’éco-tourisme.

Aujourd’hui, nous pouvons nous féliciter de l’avancée des discussions avec le syndicat mixte à ce sujet. En effet, avec le soutien des ligues de Basse-Normandie et de Bretagne de cyclotourisme et l’association vélocité, un accord a été trouvé permettant la circulation des vélos sans restriction en basse saison, soit du 1er septembre au 31 mars et une ouverture en haute saison à certains horaires est à l’étude. Un comité de suivi a été mis en place et le dialogue avec le Maire du Mont et le syndicat mixte permet de trouver des compromis et de reconnaître la pertinence d’autoriser l’accès des vélos au Mont.

En effet, l’accès des vélos au Mont concerne, en premier lieu, les habitants de la baie ;  maintenir l’accès des vélos au Mont, c’est  resituer le Mont dans son territoire de vie et  refuser de le considérer comme un parc d’attraction.

Depuis, l’ installation de la nouvelle configuration, beaucoup de touristes délaissent la navette et prennent finalement plaisir à la marche à pied et à la découverte du Mont dans son environnement.

Si la question de l’emplacement des parkings peut faire craindre à des tours-opérateurs pressés une baisse de rentabilité, nous  souhaitons , pour notre part , mettre en avant et développer un éco tourisme en cohérence avec notre agenda 21, c’est pourquoi, nous nous abstiendrons sur ce bordereau.