agriculture – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Crise du lait : droit dans le mur http://bretagne-old.eelv.fr/crise-du-lait-droit-dans-le-mur/ Mon, 05 Sep 2016 09:50:53 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17529 Le syndicat majoritaire a toujours défendu un système libéral et obtenu la disparition des quotas laitiers. Les écologistes étaient contre et nous en avions informé les producteurs laitiers. ...]]>

Le syndicat majoritaire a toujours défendu un système libéral et obtenu la disparition des quotas laitiers. Les écologistes étaient contre et nous en avions informé les producteurs laitiers.

Les mêmes nous expliquent maintenant que pour être plus productifs, il faut grossir et moderniser les exploitations, que les normes environnementales sont un frein à leur système économique. Sont-ils intervenus pour contrer l’implantation à Carhaix d’une usine qui tirera inévitablement les prix vers le bas ? Ils s’apprêtent à signer un accord à 290€les 1000L, devant atteindre les 300€ en fin d’année avec plafonnement alors qu’ils nous expliquent qu’en dessous de 340€, ils perdent de l’argent…comprenne qui pourra !

La région et le département doivent appliquer la loi issue du Grenelle de l’environnement : 20% de bio dans les cantines. Ainsi ils favoriseront les conversions et permettront aux agriculteurs finistériens d’avoir des débouchés en circuit court et de valoriser leur production. Ce modèle agricole résoudra aussi les problèmes de pollution, une meilleure qualité de l’eau et de l’air et des bénéfices pour la santé.

EELV29 soutient la demande de prix rémunérateurs, l’étiquetage sur la provenance, la consommation en local et un modèle agricole réorienté vers une agriculture biologique.

Porte parole EELV29 : V. ESNAULT

]]>
Sauver nos paysans pour sauver nos territoires http://bretagne-old.eelv.fr/sauver-nos-paysans-pour-sauver-nos-territoires/ Sat, 03 Sep 2016 09:11:00 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17525 Tribune éditée dans OUEST-FRANCE le 3 septembre par Yannick Jadot, René Louail, François Dufour et Charles Fournier (1). ...]]>

Tribune éditée dans OUEST-FRANCE le 3 septembre par Yannick Jadot, René Louail, François Dufour et Charles Fournier (1).

Les crises agricoles se succèdent, avec leurs cortèges de paysans et de fermes sacrifiés. Contrairement à ce que nos dirigeants veulent nous faire croire, ces crises ne sont ni inéluctables ni conjoncturelles. Elles s’inscrivent dans une restructuration forcenée de l’agriculture : une partie de la profession et les firmes agroalimentaires, soutenues par les différents gouvernements, ont fait le pari fou de casser les outils de régulation de la production pour tenter l’aventure du marché mondial. Ce marché, en Chine, en Russie et ailleurs, se caractérise par tous les dumpings sociaux et environnementaux. Progressivement, les fermes d’Europe se transforment en usines, les paysans en ouvriers et les animaux en machines maltraitées. Les éleveurs se retrouvent en grande précarité, placés entre le marteau de l’instabilité des prix à l’exportation et l’enclume de l’instabilité tout aussi forte des cours de l’alimentation animale, principalement en provenance d’Amérique du Sud.

En finir avec la fuite en avant

Celles et ceux qui, comme nous, se sont battus contre la fin des quotas, n’imaginaient pas la brutalité et la rapidité de la déflagration. La sortie de crise ne peut pas être d’arracher encore et toujours quelques nouveaux marchés à l’exportation. Elle ne peut, en aucun cas, se traduire par un affaissement des normes sociales, environnementales et sanitaires. Ce serait prendre le risque d’une rupture définitive de contrat entre citoyens et agriculteurs. Pourtant, plans d’aide à l’élevage et politiques agricoles participent de cette fuite en avant. Compte tenu de la gravité de la crise et de sa récurrence, le ministre français de l’Agriculture doit, pour une fois, oser faire des propositions courageuses à ses collègues pour sortir de l’impasse.

Elles sont de trois ordres :

– Un plan de diminution de la production laitière – et non des paysans – en responsabilisant les surproducteurs. Si ce plan ne doit pas concerner les petits et moyens producteurs, il doit être établi au prorata des volumes produits par exploitation sous la responsabilité des États européens.

– Réorienter les plans de modernisation bâtiments, abondés par l’État et les Régions. Si la modernisation des bâtiments d’élevages est une nécessité pour amoindrir la pénibilité du travail agricole, ceux-ci ne doivent plus être des leviers à la mise en place de fermes usines responsables des surproductions, ruineuses et destructrices de l’équilibre des territoires.

– Réactiver les organisations communes de marché, ce qui signifie privilégier les débouchés européens rémunérateurs à partir de produits de qualité. Les fonds annoncés par le commissaire à l’Agriculture pour faire du dumping et favoriser les exportations vers des pays tiers, doivent être réorientés sur des filières à fortes valeurs ajoutées, seuls moyens pour construire le mécanisme de prix garanti rémunérateur qu’attendent les producteurs. Au moment où la France et l’Europe subissent des restrictions budgétaires drastiques, ce n’est pas plus d’argent public mal utilisé qui permettra de sortir de cette situation. Ce n’est plus en faisant semblant de défendre les petits éleveurs tout en finançant une folle fuite en avant que nous sauverons nos territoires.

Nous avons besoin d’un nouveau souffle pour l’agriculture. Des dirigeants européens avaient eu l’intelligence de réguler la production laitière. D’autres ont eu la stupidité de les casser.

Dans quel camp est notre ministre de l’Agriculture ?

 

-> Par un groupe d’élus ou d’ex-élus Europe-Ecologie-Les-Verts de Bretagne, Normandie et région Centre.

Yannick Jadot, René Louail, François Dufour et Charles Fournier (1).

Franck Dubray / Philippe Renault / EELV / AFP

(1) Photo non-communiquée : Michelle Rivet, présidente EELV de la commission Agriculture de la région Centre.

Accédez au journal numérique Sauver nos paysans pour sauver nos territoires

 

]]>
Crise du porc :  » Monsieur Le Foll, la priorité c’est l’Europe, pas le marché au cadran ! » http://bretagne-old.eelv.fr/crise-du-porc-monsieur-le-foll-la-priorite-cest-leurope-pas-le-marche-au-cadran/ Sat, 15 Aug 2015 15:41:40 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=16067 Depuis plusieurs jours, les yeux sont rivés sur le Cadran et une énergie considérable est déployée pour sauver de la noyade un outil obsolète et inadapté, par lequel transitent au mieux 10% des porcs bretons. Nous, écologistes, comprenons le désarroi des éleveurs, poussés au surendettement pour satisfaire la soif du modèle industriel pour des prix toujours plus bas. Si des mesures d'urgence sont importantes, le ministre de l'Agriculture devrait en priorité se consacrer à assurer la mise en œuvre de solutions pour sortir d'une crise profondément structurelle. ...]]>

Depuis plusieurs jours, les yeux sont rivés sur le Cadran et une énergie considérable est déployée pour sauver de la noyade un outil obsolète et inadapté, par lequel transitent au mieux 10% des porcs bretons. Nous, écologistes, comprenons le désarroi des éleveurs, poussés au surendettement pour satisfaire la soif du modèle industriel pour des prix toujours plus bas. Si des mesures d’urgence sont importantes, le ministre de l’Agriculture devrait en priorité se consacrer à assurer la mise en œuvre de solutions pour sortir d’une crise profondément structurelle.

Le modèle actuel est maintenu sous perfusion depuis trop longtemps, avec la complicité des responsables politiques qui se sont succédé au pouvoir, sous la pression des plus gros producteurs et des organismes économiques, qui prennent des risques inconsidérés sur de très hypothétiques parts de marché à l’international dans un contexte géopolitique très incertains. Les dévaluations successives du Yuan confirment la grande fragilité de ce système.
L’évidence des faits, dans un secteur responsable de dégâts sociaux et environnementaux considérables, doit nous conduire à changer radicalement de cap, notamment en :

réactivant le mécanisme d’intervention et de régulation européen. Les lobbies politiques et industriels libéraux ont vidé de leur substance les organisations qui depuis les années 70′, sont chargées de réguler le marché, notamment en agissant sur les droits de douanes pour protéger le marché intérieur. Il est urgent de leur redonner du pouvoir !

responsabilisant les surproducteurs de leurs excédents. Aujourd’hui, nous produisons 107% de nos besoins à l’échelon européen. Cette situation génère gaspillage, chute des prix et injustices. Travaillons à la mise en œuvre de projets alimentaires territoriaux pour ajuster notre production à nos besoins.

– développant une production soutenable et de qualité. En cette année de COP 21, nos régimes alimentaires sur-carnés seront remis en cause. Pour le climat, il nous faut manger mieux et moins de viande. Avec des mécanismes de régulation européens efficaces, nous pourrons développer les productions à forte valeur ajoutée, basés sur des systèmes de production vertueux, et organiser des filières de proximité garantes de qualité et de santé pour les consommateurs, de revenus décents pour les éleveurs, et compatibles avec les enjeux climatiques.

Signataires :

René Louail (EELV)Président du groupe EELV à la Région Bretagne ;

Sophie Bringuy (EELV), vice-présidente du conseil régional Pays de la Loire ;

Joël Labbé (EELV), sénateur du Morbihan ;

Yannick Jadot (EELV), député européen.

]]>
Rien ne peut justifier la destruction du centre des Impôts et de la M.S.A. de Morlaix. Les responsables doivent être poursuivis ! http://bretagne-old.eelv.fr/rien-ne-peut-justifier-la-destruction-du-centre-des-impots-et-de-la-m-s-a-de-morlaix-les-responsables-doivent-etre-poursuivis/ Mon, 22 Sep 2014 07:57:08 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14090 Communiqué de presse Europe Écologie - Les Verts Bretagne - Samedi 20 septembre 2014   Au lendemain de la condamnation des 11 bonnets rouges, des leaders agricoles finistériens ont encore frappé. Cette fois ils ont détruit par le feu, le centre des Impôts et la M.S.A. de Morlaix. Un acte de vandalisme dont la crise légumière actuelle ne peut justifier de tels comportements. ...]]>

Communiqué de presse Europe Écologie – Les Verts Bretagne – Samedi 20 septembre 2014

 

Au lendemain de la condamnation des 11 bonnets rouges, des leaders agricoles finistériens ont encore frappé. Cette fois ils ont détruit par le feu, le centre des Impôts et la M.S.A. de Morlaix. Un acte de vandalisme dont la crise légumière actuelle ne peut justifier de tels comportements.

En effet, plus d’un demi- siècle après la prise de la sous-Préfecture de Morlaix par Alexis Gourvennec, la fuite en avant est  toujours de mise : après avoir éliminé quatre paysans sur cinq,  ces « décideurs » continuent, avec le même discours à faire les mêmes dégâts sur le plan économique, social et environnemental, aux dépens d’un modèle agricole durable, local, respectueux des hommes et de l’environnement que EELV défend.

Aujourd’hui il est plus facile d’accuser l’Etat que de remettre en cause le système qui a montré son inefficacité.
Comment ces courageux anonymes peuvent-ils crier au secours alors qu’ils sont responsables des crises à répétition d’une part et responsables des outils économiques qu’ils ont eux-mêmes mis en place, d’autre part ?

Ces actes de vandalisme, orchestrés par des extrémistes n’ont pour objectif que de faire diversion face à un système qu’ils ne maîtrisent plus, au nom d’un pseudo marché mondial.
Le mouvement EELV, son groupe local du Pays de Morlaix et ses élus régionaux demandent que la lumière soit faite. Les donneurs d’ordres doivent payer.

René Louail, président du groupe des élu-e-s EELV au Conseil Régional de Bretagne                                                             
Yannick Bigouin et Janick Moriceau, élu-e-s EELV au Conseil régional de Bretagne
Michèle Le Tallec et Jean-Pierre Trillet, co-secrétaires régionaux EELV Bretagne
Le Groupe local EELV Pays de Morlaix

]]>
Condamnation de Triskalia : la justice vient de sanctionner ceux qui ont empoisonné http://bretagne-old.eelv.fr/condamnation-de-triskalia-la-justice-vient-de-sanctionner-ceux-qui-ont-empoisonne/ Thu, 11 Sep 2014 16:25:45 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=13984 Vendredi 11 septembre, Triskalia a été condamnée pour faute inexcusable suite à l'empoisonnement de plusieurs de ses salariés par des pesticides. ...]]>

Vendredi 11 septembre, Triskalia a été condamnée pour faute inexcusable suite à l’empoisonnement de plusieurs de ses salariés par des pesticides.

Les élu-es Europe Écologie Les Verts se félicitent de cette décision, qui met en lumière les dangers des pesticides pour les salarié-es de l’agro-alimentaire, les agriculteurs et les consommateurs. Ils-elles saluent également le courage et la persévérance des salariés victimes dans leur long combat contre leur ancien employeur, ainsi que l’implication de SUD Solidaires et leur travail remarquable de défense et de soutien aux salariés.

Au-delà de cette victoire judiciaire, cet épisode doit amener à une réflexion approfondie sur l’usage des pesticides, qui présentent des risques réels pour les populations et l’environnement. Les élu-e-s EELV continueront le travail qu’ils mènent depuis longtemps dans ce sens.

Yannick Jadot, député européen EELV de l’Ouest
Joël Labbé, sénateur EELV du Morbihan
René Louail, président du groupe des élu-e-s EELV au Conseil Régional de Bretagne
]]>
De l’Europe aux Régions, mettre en oeuvre l’agriculture de demain http://bretagne-old.eelv.fr/de-leurope-aux-regions-mettre-en-oeuvre-lagriculture-de-demain/ Thu, 21 Mar 2013 17:23:46 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=10354 \"Le débat sur la décentralisation concerne de façon importante l'équilibre des territoires et, en particulier, le monde rural et agricole. Dans ce cadre, la question de l'attribution des fonds européens de la Politique Agricole Commune (PAC), constitue un enjeu majeur. Pour une agriculture créatrice d'emploi et respectueuse de l'environnement, nous souhaitons que les régions puisse gérer directement ces fonds sans intermédiaire de l'Etat.\" ...]]>

« Le débat sur la décentralisation concerne de façon importante l’équilibre des territoires et, en particulier, le monde rural et agricole. Dans ce cadre, la question de l’attribution des fonds européens de la Politique Agricole Commune (PAC), constitue un enjeu majeur. Pour une agriculture créatrice d’emploi et respectueuse de l’environnement, nous souhaitons que les régions puisse gérer directement ces fonds sans intermédiaire de l’Etat. »

Retrouvez ci-dessous, l’intégralité de l’intervention de René Louail pour EELV lors de la session du Conseil régional de Bretagne consacrée à la décentralisation.

Le débat sur la décentralisation concerne de façon importante l’équilibre des territoires et, en particulier, le monde rural et agricole. Dans ce cadre, la question de l’attribution aux territoires des fonds européens de la Politique Agricole Commune (PAC), constitue un débat majeur. Pour la période 2014-2020, c’est plus de 8,5 milliards qui pourraient êtres octroyés par l’Union européenne à la France sur second pilier de la PAC consacré aux actions de développement des territoires ruraux. Ce second pilier a souvent été utilisé comme outil pour rééquilibrer les conséquences négatives des actions financés par le premier pilier de la Politique Agricole Commune consacré quant à lui aux aides à la production. C’est pourquoi, nous regrettons que le bordereau que nous votons aujourd’hui ne fasse pas mention du premier pilier PAC, de loin le plus important en terme de volume financier.

La décentralisation n’est pas une fin en soi. Elle une opportunité. Incontestablement, le niveau régional est le plus adapté pour définir au mieux les priorités des territoires.

Or, à partir des informations dont nous disposons à ce jour, la répartition des fonds de la PAC entre régions resterait de la compétence du ministère de l’agriculture. Plusieurs questions nous semblent dès lors importantes à appréhender :

– Dans le cadre des fonds européens de développement régional, le FEADER, qui vise à accompagner les mutations de l’espace rural, restera le seul à garder pour partie un cadre national dans sa mise en œuvre. Pourquoi dès lors ne pas au moins envisager une co-gestion du contenu entre le ministère de l’agriculture et l’Association des Régions de France?

– Pourquoi ne pas imaginer une évolution des fonds de certains programmes agricoles en fonction des besoins véritables des régions, notamment, pour ce qui nous concernent ici en Bretagne, sur l’évolution des modes de productions, l’installation et la diversification.

– Sur la responsabilité quand à la gestion des fonds. L’Agence de services et de paiement(A.S.P.) restera le seul organisme de paiement pour la France. Pourquoi dès lors les régions seraient elles seules sanctionnables par l’Union Européenne en cas de mauvaise utilisation de ces fonds?

Deux mesures, très budgétivores, posent questions quant à leur maintien au sein du second pilier :

a – La suppression du fonds de calamités agricoles et la dérégulation des marchés agricoles favorisent le système des assurances privées. Dans un contexte de volatilité grandissant des prix agricoles, ces assurances risquent d’être toujours plus chères et inopérantes pour les agriculteurs et nous risquons donc de voir apparaître une explosion des besoins financiers pour les productions à risque.

b – De le même façon, la demande croissante des besoins financiers pour la production d’énergie en agriculture, du fait des politiques d’incitation qui visent à faire des agriculteurs des énergiculteurs, ne devraient ils pas être transférés sur un autre volet que le budget de l’agriculture ?

Pour conclure, dans un souci d’efficacité et d’économie nous demandons un transfert vers les régions, ou une mise à disposition des personnels de l’État, de la compétence liée à l’attribution des fonds européens de la Politique Agricole Commune. Nous voulons une gestion directe de l’Europe aux Régions de la politique agricole. Le Comité des Régions, qui a pour objectif de faire valoir les points de vue des régions sur la législation européenne doit peser en ce sens.

Si cette session constitue une étape intéressante du débat sur la décentralisation nous déplorons pour le moment le manque d’anticipation sur ce dossier de part de l’Association des Régions de France.

 

]]>
Fuite en avant du Conseil général du Morbihan http://bretagne-old.eelv.fr/fuite-en-avant-du-conseil-general-du-morbihan/ Sat, 27 Oct 2012 20:49:32 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=9158  Vendredi 26 octobre 2012 La fuite en avant du Conseil général du Morbihan au détriment des agriculteurs, de l’environnement et du social. ...]]>

 Vendredi 26 octobre 2012

La fuite en avant du Conseil général du Morbihan au détriment des agriculteurs, de l’environnement et du social.

Alors que l’ensemble des financeurs (Europe, Etat, Agence de l’eau, Conseil régional, Conseils généraux) des mesures agri-environnementales (MAE) confirment la prolongation des budgets, le département du Morbihan refuse. François Goulard, Président du Conseil général du Morbihan, sans aucune concertation, a annoncé que le département du Morbihan ne soutiendrait plus les MAE.

De nombreux cours d’eau en Morbihan et plus largement en Bretagne, sont au dessus des normes de concentration en nitrates ou en pesticides, cette déclaration va à l’encontre des efforts nécessaires que la Région met en place à travers le plan Algues vertes, encore insuffisant et la Nouvelle Alliance.

Nous dénonçons les élu-e-s qui soutiennent un modèle agroalimentaire breton « à bout de souffle » dont nous venons de voir l’échec à travers la tragédie de Doux, premier volailler d’Europe, en dépit du versement d’un milliard d’euros d’aides européennes en quinze ans, soit le budget annuel de la Région Bretagne ! L’Union européenne lui a d’ailleurs versé 55 millions d’euros dans le cadre des aides de la Politique Agricole Commune rien que l’année dernière et ce, pour quel résultat ?(1)

Europe Ecologie Les Verts tient à rappeler son plein et entier soutien aux agriculteurs qui, chaque jour plus nombreux, s’investissent en faveur d’une agriculture d’avenir, respectueuse de l’Homme et de l’environnement. Ensemble, nous changerons le modèle agricole. C’est la condition qui permettra de maintenir les éleveurs et agriculteurs sur notre territoire.

Anne-Marie Boudou, conseillère régionale et porte-parole EELV Morbihan
Élodie Le Rohellec, conseillère générale EELV Morbihan
René Louail, conseiller régional EELV

(1) La France exporte 1.2 million de tonnes pour 1.4 milliard d’euros de produits bas de gamme que les consommateurs européens rejettent alors que dans le même temps nous importons 0.74 million de tonnes pour une valeur de 2.2 milliards d’euros. C’est par cette réorientation du modèle agricole productiviste, à forte valeur ajoutée, que nous pouvons inverser la tendance de la destruction d’emplois.

]]>
Pour une agriculture créatrice d’emplois http://bretagne-old.eelv.fr/pour-une-agriculture-creatrice-demplois/ Wed, 03 Oct 2012 14:20:20 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=8858 Préoccupés par la situation de l’agriculture sur leurs territoires, les conseillers régionaux écologistes des régions de l'Ouest se sont réunis le 3 octobre à Nantes. ...]]>

Préoccupés par la situation de l’agriculture sur leurs territoires, les conseillers régionaux écologistes des régions de l’Ouest se sont réunis le 3 octobre à Nantes.

Le contexte politique est historique : la gauche et les écologistes ont aujourd’hui tous les leviers, au niveau régional et national, pour transformer la politique agricole française. Dans le même temps, l’Union européenne prépare la nouvelle PAC.

Le contexte d’urgence est également historique : Entre 2009 et 2012 la France a perdu 195 000 emplois agricoles sur 611 000 emplois détruits tous secteurs confondus – un tiers des emplois perdus en France se situe donc dans l’agriculture. Et cette tendance va s’accélérer de par la situation démographique : 45% des paysans ont aujourd’hui plus de 55 ans, seulement 6 % moins de 35 ans. Combien restera-t-il d’exploitations et d’emplois agricoles demain ?

Pourtant, le secteur agricole a un vrai potentiel d’emplois : 500 000 emplois peuvent être créés si on enclenche rapidement la transformation écologique de notre politique agricole.

C’est pourquoi nous prenons nos responsabilités et serons forces de propositions pour l’élaboration de la loi cadre agricole et rurale annoncée par le ministre Stéphane Le Foll pour fin 2013. Le projet de loi devra ainsi :

  • étendre et adapter le contrat de génération voulu par François Hollande au secteur agricole, en intégrant la transmission de nombreux sièges d’exploitation ;
  • cesser l’artificialisation des terres agricoles, mettre en place une politique foncière reposant sur une gouvernance transparente et prioriser les dossiers d’installations intégrant des critères écologiques ;
  • réformer la formation initiale et continue en matière d’agriculture, en mettant l’accent sur l’agro-écologie.

Une réforme de la politique nationale qui doit être portée aussi à l’échelon européen. Il faut en finir avec la spéculation alimentaire et foncière, ainsi qu’avec l’attribution de 80% des aides de la PAC à 20 % des exploitants.

Au-delà de la baisse du budget agricole national en 2013 et de l’enveloppe globale de la nouvelle PAC, ce qui devrait être au cœur des débats, c’est bien leur orientation vers une politique non corporatiste, qui réponde au défi alimentaire, en prenant en compte les citoyens et notre environnement.

Jacques Cochy, élu EELV au Conseil Régional des Pays de la Loire

Sophie Bringuy, vice-présidente EELV du Conseil régional des Pays de la Loire

François Dufour, vice-président EELV du Conseil Régional de basse Normandie

René Louail, élu EELV au Conseil Régional de Bretagne

Serge Morin, vice-président EELV au Conseil Régional Poitou-Charentes

]]>
Agriculture : l’écologie, la solution ! http://bretagne-old.eelv.fr/agriculture-lecologie-la-solution/ Thu, 05 Apr 2012 14:23:34 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=6766 Aujourd'hui, l'agriculture intensive menace la biodiversité et notre santé, sans pour autant assurer aux agriculteurs un revenu décent. ...]]>

Aujourd’hui, l’agriculture intensive menace la biodiversité et notre santé, sans pour autant assurer aux agriculteurs un revenu décent.
Eva Joly et EELV présentent dans ce clip leurs solutions pour une agriculture durable : arrêt des pesticides en une génération, développement des circuits, courts, encouragement des semences paysannes


Agriculture / L’écologie la solution ! par evajoly

]]>