Comment peut on, continuer ce silence assourdissant, face au drame que traversent des hommes, des femmes et des enfants migrants pour sauver leurs vies.

j’appelle l’ensemble des élu(es)dans nos régions et les citoyens, bien au delà de leurs opinions politiques, à se poser cette question fondamentale. Que ferions nous à leurs places ?

Nous ferions évidemment comme eux afin avant tout de protéger nos familles. Alors pourquoi aujourd’hui fermer nos frontières à ceux qui souffrent ?

« L’humain d’abord! « ne doit pas servir seulement de slogan politique.Il doit être la base d’une politique humaniste donc républicaine.

Si l’Europe « Libérale  » ne peut rien, si nos gouvernants ne peuvent pas grand-chose ,par peur que ses migrants soient paradoxalement le tremplin du FN, alors j’invite les régions, les départements, les communes à démontrer leurs courages ,(comme certain l’ont fait à une autre époque) afin d’accueillir ces citoyens en détresse.

Nos régions, nos départements, nos communes doivent agir en solidarité avec l’Etat !

Il nous faut décentraliser l’aide aux migrants, afin que chacun prenne sa part dans ce sauvetage humanitaire, sinon à quoi sert ce slogan « liberté, égalité, fraternité » qui nous rattache tous à la république.

Nous le savons bien, nous ne pouvons individuellement « accueillir la misère du monde ». Mais là il y a une urgence humanitaire que nous ne pouvons ignorer, sous peine de trahir la république dont nous sommes si fier.

Gilles Boulin co-président du comité Gavroche, membre de Nouvelle Donne .