Session 15, 16 & 17 déc. Budget – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Liste des votes des écologistes http://bretagne-old.eelv.fr/liste-des-votes-des-ecologistes/ Wed, 17 Dec 2014 12:10:11 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14636 Retrouvez en cliquant ici tous les votes des élu-es écologistes durant la session Budget 2014 ...]]>

Retrouvez en cliquant ici tous les votes des élu-es écologistes durant la session Budget 2014

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La coopération internationale permet la solidarité et l’amitié entre les peuples. http://bretagne-old.eelv.fr/la-cooperation-internationale-permet-la-solidarite-et-lamitie-entre-les-peuples/ Wed, 17 Dec 2014 10:16:52 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14639 La Bretagne s'inscrit parmi les régions de France et d'Europe les plus dynamiques dans le suivi des projets de coopération décentralisée. Ce programme s'articule sur 2 axes : développer la dimension européenne de la région (nous en avons bien besoin dans cette période) et favoriser l'ouverture à l'internationale de la Bretagne. Dans ces périodes de « vaches maigres », il serait facile de voir les politiques de coopération comme secondaires et de céder aux sirènes du recroquevillement et du chacun pour soi. Pour nous, écologistes, ce n'est pas avec des armes qu'on fait durablement la paix, mais bien avec des politiques d'échange et de coopération équitables, en donnant une place particulière à la jeunesse et aux échanges culturels...Par René Louail. ...]]>

La Bretagne s’inscrit parmi les régions de France et d’Europe les plus dynamiques dans le suivi des projets de coopération décentralisée. Ce programme s’articule sur 2 axes : développer la dimension européenne de la région (nous en avons bien besoin dans cette période) et favoriser l’ouverture à l’internationale de la Bretagne. Dans ces périodes de « vaches maigres », il serait facile de voir les politiques de coopération comme secondaires et de céder aux sirènes du recroquevillement et du chacun pour soi. Pour nous, écologistes, ce n’est pas avec des armes qu’on fait durablement la paix, mais bien avec des politiques d’échange et de coopération équitables, en donnant une place particulière à la jeunesse et aux échanges culturels…Par René Louail.

René Louail

 

 

 

 

Mission 9 : Pour le développement des actions  européennes et internationales

Monsieur le Président,

Parce qu’elle prend appui sur les collectivités locales, la coopération décentralisée est l’instrument le plus approprié pour dynamiser les initiatives locales de développement. Elle est considérée de plus en plus comme un modèle alternatif, moins formaliste sur le plan institutionnel, moins bureaucratique dans sa gestion et moins coûteux en terme budgétaire. Elle est également plus efficace et plus souple, donc mieux adaptée aux besoins puisqu’elle se concentre sur des projets certes modestes mais concrets. A l’échelle des collectivités françaises, ce sont 12 000 projets dans 139 pays qui sont menés.
Dans ces périodes de « vaches maigres », il serait facile de voir les politiques de coopération comme secondaires et de céder aux sirènes du recroquevillement et du chacun pour soi. Pour nous, écologistes, ce n’est pas avec des armes qu’on fait durablement la paix, mais bien avec des politiques d’échange et de coopération équitables, en donnant une place particulière à la jeunesse et aux échanges culturels.
Nous soutenons donc l’action internationale de la Région et nous nous félicitons qu’elle occupe une place active au sein de l’ARF dans le cadre de la conférence internationale fin 2015 sur le climat.
Cependant, au moment du trentième anniversaire de l’accord de coopération décentralisée avec la province de Shandong n’est-il pas approprié de revisiter son contenu ? En effet nous nous interrogeons. Sommes-nous toujours bien dans l’esprit du programme, je cite : « favoriser les partenariats avec des régions de de pays développés et émergents » ? Ou s’agit-il principalement d’exporter, via quelques entreprises agroalimentaire, les méfaits d’un modèle de développement critiquable, qui montre ses limites sur nos territoires et qui est en totale contradiction avec les principes développement soutenable ?

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Tourisme social en baisse. Soutenons les structures d’accueil. http://bretagne-old.eelv.fr/tourisme-social-en-baisse-soutenons-les-structures-daccueil/ Wed, 17 Dec 2014 08:00:41 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14634 Chaque année, la Bretagne perd des lits de centres de vacances de tourisme social. Une perte de 20% en 3 ans. Certains centres ferment, d'autres sont rachetés par des bailleurs privés. Le tourisme social perd donc du terrain. Il est donc temps, selon Yannik Bigouin, de créer un dispositif dédié pour les structures qui parient sur des vacances pour tous... ...]]>

Chaque année, la Bretagne perd des lits de centres de vacances de tourisme social. Une perte de 20% en 3 ans. Certains centres ferment, d’autres sont rachetés par des bailleurs privés. Le tourisme social perd donc du terrain. Il est donc temps, selon Yannik Bigouin, de créer un dispositif dédié pour les structures qui parient sur des vacances pour tous…

Yannik Bigouin

 

 

 

 

 

Mission 8 : Pour une nouvelle ambition pour le tourisme et la valorisation des patrimoines

Progr. 812 : Faire de la bretagne une destination touristique d’exception
Nous reconnaissons les efforts faits sur l’accompagnement des acteurs touristiques mais malgré un discours rassurant sur la volonté d’affirmer la place du tourisme social dans l’offre bretonne les chiffres sont mauvais :  nous perdons tous les ans des lits de centre de vacances de tourisme social, moins 20% en 3 ans ! Et ça risque fort de continuer.
Des centres de vacances passent dans le privé lucratif, d’autres ferment totalement.
Le plus symbolique est bien sûr le centre de l’île Berder dans le Golfe du Morbihan qui va devenir un hôtel de luxe mais de nombreux autres centres sont à vendre et parfois depuis longtemps comme celui de Krénihuel à Silfiac où la région a investi énormément d’argent, d’autres sont rachetés par quelques riches privilégiés.
Il est plus que temps de créer un dispositif spécifique pour les structures du tourisme social parfois en grandes difficultés avec :
– un soutien plus fort pour les investissements ;
– une adaptation de type «Oratel » qui existe uniquement pour les hôtels;
– le suivi par un chargé de mission des CCI ou de la CRESS.
Nous avons un parc important de lits en tourisme social en Bretagne qui permet d’accueillir les publics les plus modestes dans des endroits souvent accessibles uniquement aux plus aisés, sont-ce nos valeurs et notre volonté que de voir ce patrimoine disparaître et ces publics ne plus pouvoir prétendre à avoir des vraies vacances ?

Merci de votre écoute.

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Espaces culturels, salles polyvalentes : Pour une mise en synergie de ces équipements ? http://bretagne-old.eelv.fr/espaces-culturels-salles-polyvalentes-pour-une-mise-en-synergie-de-ces-equipements/ Tue, 16 Dec 2014 19:42:06 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14627 Dans le contexte de difficultés financières , il est toujours compliqué de voter une politique culturelle régionale. Pour les écologistes, il est des lignes budgétaires où il est plus ou moins simple de faire des économies. Pas toujours en accord avec la majorité régionale...Par exemple: le manque de cohérence ds la politique de financement des salles culturelles... Pour cela, à quand une véritable décentralisation culturelle ? Yannik Bigouin pose la question. ...]]>

Dans le contexte de difficultés financières , il est toujours compliqué de voter une politique culturelle régionale. Pour les écologistes, il est des lignes budgétaires où il est plus ou moins simple de faire des économies. Pas toujours en accord avec la majorité régionale…Par exemple: le manque de cohérence ds la politique de financement des salles culturelles… Pour cela, à quand une véritable décentralisation culturelle ? Yannik Bigouin pose la question.

 

Yannik Bigouin

 

 

 

 

 

Mission 7: Pour une politique culturelle et sportive au service de tous

Nous votons une politique culturelle régionale dans une situation financière, comme vous l’avez souligné, bien compliquée.
Dans ce contexte, il reste tout de même des lignes budgétaires où nous pourrions faire des économies et gagner en efficacité comme, par exemple, la politique d’investissement dans les salles culturelles. J’ai souligné ici, à maintes reprises, le manque de cohérence que représente  parfois ces financements. Non pas qu’il ne faille pas d’espaces de diffusion financés par la région mais nous devons sortir de la logique de guichet dans l’attribution de subventions à ces équipements. Il nous faut mener une réelle politique de mutualisation et de mise en synergie de ces équipements, une réflexion concertée avec les partenaires institutionnels et les acteurs de la filière pour la mise en place d’un « Schéma Régional des lieux et salles de diffusion et de création du Spectacle Vivant ». Une démarche participative pour imaginer des projets culturels par pays… Le conseil de développement du pays de Brest préconise, dans une de ses études, des éléments dont nous pourrions nous inspirer. Un exemple parmi d’autres : sur mon territoire il va y avoir 3 salles et peut-être 4 salles culturelles dans un rayon de 20 km sur le même EPCI. Aucune programmation commune n’est prévue a priori malgré toutes les conventions passées avec la région qui le préconisait. Je propose que le Ceser en lien avec les conseils de développement se saisissent de ce dossier et fassent un état des lieux et des propositions pour une harmonisation et une réduction des coûts.

Second point : dans la galaxie de la culture en Bretagne, la région avec d’autres collectivités a mis en place des EPCC pour permettre une coopération de gouvernance comme le pôle d’enseignement supérieur du spectacle vivant Bretagne ou l’école supérieure d’Art de Bretagne. Par ces structures vous avez eu le mérite de créer des partenariats sans nécessairement chercher le pouvoir. C’est tout à l’honneur de la Région que d’avoir mené ce travail d’intérêt général. Il reste que des structures proches de la Région – car largement financées par elle-  sont en crise et nous nous en inquiétons. Je pense en particulier à la cinémathèque régionale de Bretagne basée à Brest qui possède des trésors dans ses réserves et qui malheureusement ne se relève pas de conflits internes.  
Que pensez-vous faire en 2015 pour que cette structure soit à la hauteur de son projet régional   ?
Autre question : pourquoi faire le choix de financer moins de voyages d’artistes bretons à l’étranger en 2015 en passant de 19 en 2013, 18 en 2014 à 15 prévus en 2015 ? J’ai été surpris de voir cette baisse.

Enfin, j’espère qu’en fin de semaine Manuel Valls apportera dans ses valises le projet d’une véritable décentralisation culturelle, en tout cas un engagement significatif de l’Etat pour la culture qui soit davantage que les quelques éléments que sa ministre de la culture, Fleur Pellerin, a pu poser, après des négociations bien âpres et longues, lors de la signature du  protocole d’accord de mise en œuvre du volet culturel du pacte d’avenir pour la Bretagne.  A se demander si la majorité régionale est de la même couleur politique que la majorité nationale. C’est vrai que le jacobinisme et le centralisme francilien sait se fondre partout. Certes, ces conventions avec l’Etat représentent un symbole, une faille dans le forteresse jacobine mais, Monsieur le Président, il faudra bien trouver des leviers plus important pour dépasser la symbolique policée que représente les signatures de conventions – même si elles apportent quelques subsides-  afin de répondre à la demande des Bretonnes et des Bretons de pouvoir pleinement décider de la politique culturelle qu’ils et elles souhaitent mener, de pouvoir expérimenter de nouvelles politiques pour la culture et le spectacle vivant, et notamment jouer le rôle « d’incubateur de projets culturels à dimension économique et sociale ».

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Voeu. Pour un soutien public renforcé au secteur associatif. http://bretagne-old.eelv.fr/voeu-pour-un-soutien-public-renforce-au-secteur-associatif/ Tue, 16 Dec 2014 16:45:30 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14641 Les associations sont le coeur battant de la Bretagne. Elles assurent des missions essentielles, d'intérêt général par leurs interventions au service du développement de l'économie, de la protection et de la mise en valeur de l’environnement et du patrimoine, de l'action sociale de proximité, de la défense des locataires ou des consommateurs, de la solidarité internationale, de l'action culturelle et sportive... Autant d’exemples du large éventail de problématiques auxquelles elles apportent des réponses concrètes, pertinentes et innovantes sur notre territoire. Elles sont les garantes du lien social et du dynamisme des territoires bretons. Comme l'a souligné le CESER lors de sa session d'octobre, \"que serait la Bretagne sans les associations ?\" ...]]>

Les associations sont le coeur battant de la Bretagne. Elles assurent des missions essentielles, d’intérêt général par leurs interventions au service du développement de l’économie, de la protection et de la mise en valeur de l’environnement et du patrimoine, de l’action sociale de proximité, de la défense des locataires ou des consommateurs, de la solidarité internationale, de l’action culturelle et sportive… Autant d’exemples du large éventail de problématiques auxquelles elles apportent des réponses concrètes, pertinentes et innovantes sur notre territoire. Elles sont les garantes du lien social et du dynamisme des territoires bretons. Comme l’a souligné le CESER lors de sa session d’octobre, « que serait la Bretagne sans les associations ? »

Avec près de 60 000 structures, 500 000 bénévoles, elles accomplissent quotidiennement une infinité de missions de service public pour tous les bretons et les bretonnes. Elles représentent aussi un acteur économique de poids, avec 106 000 emplois salariés. L’appel du Collectif national des actions citoyennes pour la reconnaissance du rôle fondamental des associations dans la construction d’une société solidaire et démocratique ainsi que le vœu du CESER pointaient déjà l’urgence de prendre en compte les difficultés du monde associatif et d’œuvrer collectivement pour le protéger.

C’est fort justement que « l’engagement associatif » a été désigné « Grande cause nationale 2014 » par le Premier ministre, le 14 février dernier. Dans le contexte économique, social actuel, cette décision est une reconnaissance de l’action au quotidien des associations ; à cette occasion, ce sont toutes les formes d’engagement associatif de millions de personnes de tous âges qu’il fallait mettre à l’honneur.

Le secteur associatif ne doit pas être la variable d’ajustement des restrictions budgétaires. En ces temps de crise, les associations sont en première ligne pour répondre aux besoins de la population, favoriser le bien-être et maintenir un tissu social fragilisé.

Le Conseil régional de Bretagne :

– exprime son inquiétude face aux difficultés rencontrées par de nombreuses associations ;

– réaffirme son soutien plein et entier au secteur associatif, et sa volonté de continuer à construire avec lui des partenariats efficaces et durables, à l’accompagner dans ses actions, sa professionnalisation et son développement.

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La Bretagne, éco-pionnière ? http://bretagne-old.eelv.fr/la-bretagne-eco-pionniere/ Tue, 16 Dec 2014 16:30:22 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14621 Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) présenté à l'occasion des négociations sur le climat à Lima, l'adaptation à un changement climatique de deux degrés dans les pays en développement coûtera deux à trois fois le montant prévu, soit entre 70 et 100 milliards de dollars par an d'ici 2050. Et plus nous attendons, plus il faudra mobiliser de nouveaux investissements...Notre région se dit \"éco-pionnière\" alors à quand l'abandon du projet obsolète de centrale gaz à Landivisiau et la mise en mouvement des nombreux atouts et compétences de notre région en terme de ressources et développement durables ? Anne-Marie Boudou, par la voix de Gaëlle Rougier s'interroge. ...]]>

Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) présenté à l’occasion des négociations sur le climat à Lima, l’adaptation à un changement climatique de deux degrés dans les pays en développement coûtera deux à trois fois le montant prévu, soit entre 70 et 100 milliards de dollars par an d’ici 2050. Et plus nous attendons, plus il faudra mobiliser de nouveaux investissements…Notre région se dit « éco-pionnière » alors à quand l’abandon du projet obsolète de centrale gaz à Landivisiau et la mise en mouvement des nombreux atouts et compétences de notre région en terme de ressources et développement durables ? Anne-Marie Boudou, par la voix de Gaëlle Rougier s’interroge.

 

Anne-Marie Boudou

 

 

 

Mission 6 : Pour une exemplarité environnementale

Je vais faire une seule intervention sur l’ensemble des programmes de la mission VI.

Nous ne pouvons que vous féliciter pour la continuité que vous affichez dans cette mission sur l’exemplarité environnementale. Mais nous regrettons la lenteur de sa mise en œuvre, le manque de réactivité pour faire évoluer des choix qui donnent des résultats insuffisants et enfin son budget en chute libre.
Celui de 2014 avait déjà diminué de 4 millions d’euros, celui de 2014 est encore amputé de plus de 4 millions 550 000. C’est donc une perte de presque 31% par rapport à celui de 2013 et de 19% par rapport à 2014, ce qui est considérable pour ce budget de seulement 19 millions d’euros ! Et cette baisse conséquente et continue ne s’explique pas uniquement par le report de la politique de l’Eco-Faur dans les contrats de Pays. La baisse touche l’ensemble des programmes sauf les autorisations d’engagement pour la biodiversité, peut-être en partie dû à l’abondement supplémentaire nécessaire pour la mise en route du PNR du Golfe du Morbihan.

Si, sur le fond, nous approuvons votre démarche d’intégration de la  politique de l’Eco-Faur dans le partenariat Région-Pays, nous doutons fort de sa réelle intégration dans ces contrats. L’enveloppe globale au vu de l’ensemble des projets concernés reste insuffisante pour intégrer la démarche de développement durable que beaucoup d’élus appréhendent difficilement. De plus, les petites communes vont être privées d’une aide qui ne sera pas compensée par la politique intercommunale. C’est donc une perte de prise en compte du développement durable que nous redoutons par vos choix stratégiques.

Et le Padus, où est-il passé ? Certes, quelques explications sur son animation apparaissent dans la mission I. Nous aurions apprécié que ce budget confirme la politique de développement durable de la région et montre sa mise en œuvre transversale.

Concernant le programme 611, alors que la région met en place concrètement son ambition de mener une nouvelle politique de l’eau adaptée à son territoire, nous ne pouvons que regretter la diminution de 7 % des crédits de paiement.
Vous nommez comme enjeu majeur du futur Plan Breton pour l’Eau la recherche d’une transversalité plus poussée des politiques publiques. Nous ne pouvons que vous encourager en ce sens puisque nous le réclamons à chaque budget et dans vos choix stratégiques, en particulier, dans votre politique agricole.
Sur la poursuite du plan « Algues vertes » vous vous félicitez souvent des effets positifs qui commencent à apparaître. Espérons que cela dure, car, nous constatons la lenteur des adhésions des agriculteurs aux chartes  soit 53 % fin 2014 pour un objectif fixé à 80 % en 2015.
Nous serons attentifs au bilan et aux nouvelles orientations qui pourraient être prises pour supprimer les marées vertes et pas seulement l’atteinte d’un niveau de concentration en nitrates qui serait acceptable.
Un projet d’arrêté soumis actuellement à consultation par le ministère de l’écologie précise les critères de désignation des zones vulnérables à la pollution aux nitrates, en particulier le choix du seuil de 18 mg/l pour identifier les eaux douces superficielles susceptibles d’être eutrophisées. Nous en sommes encore loin en Bretagne !

Sur le programme 612, bien que nous approuvions globalement vos orientations, nous restons insatisfaits sur plusieurs points que nous avons déjà évoqués.
– La lenteur de la mise en œuvre de la rénovation énergétique, qui est le parent pauvre de votre pacte électrique breton, dont nous vous demandons à nouveau la révision.
– L’absence de mise en place d’une société de tiers-financements, qui est la seule solution pour aider les occupants des logements privés à supporter le bouquet de travaux indispensable à une isolation efficace. La loi de Transition Energétique ouvre cette voie de façon sécurisée, alors mettons-nous rapidement dans cette perspective pour permettre un changement de palier dans le rythme des rénovations.
Cette loi permettra aussi la création d’un fonds de garantie pour la rénovation énergétique afin d’aider au financement des travaux.
– Le stockage de l’énergie est le complément indispensable de la production d’énergie renouvelable, mais pour l’instant notre visibilité sur les études et vos actions à ce sujet est quasiment nulle et nous ne voyons pas de projet se mettre en œuvre.
Sur les EMR, je ne reprendrai pas ce que nous avons déjà exprimé dans la mission II, mais si la région établissait un schéma de ces EMR, les choix et le cadre de leur développement seraient plus lisible face à l’état.

Notre région dispose de nombreux atouts et compétences pour développer ce secteur qui permettraient de nous positionner comme territoire leader, au lieu d’accompagner un projet obsolète comme la centrale à gaz à Landivisiau. Cette centrale a d’autant moins de raison de se construire qu’elle est contraire aux engagements que nous devons respecter pour diminuer nos gaz à effet de serre.

Selon un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) présenté à l’occasion des négociations sur le climat à Lima, l’adaptation à un changement climatique de deux degrés dans les pays en développement coûtera deux à trois fois le montant prévu, soit entre 70 et 100 milliards de dollars par an d’ici 2050. Et plus nous attendons, plus il faudra mobiliser de nouveaux investissements.
Alors, quand allez-vous choisir de mettre en œuvre rapidement les moyens efficaces pour la rénovation énergétique des bâtiments à hauteur de 45 000 par an comme écrit dans le Schéma régional climat-air-énergie et ainsi abandonner ce projet inutile de centrale gaz ?

Concernant le projet de plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux, nous approuvons votre décision de report. En effet, présenter ce document incomplet, et en particulier sans l’évaluation environnementale, et décider de donner délégation à la commission permanente pour le valider et gagner quelques mois, alors que nous l’attendons depuis plusieurs années, ne nous semblait pas respectueux de la démocratie.

Sur le programme 621, nous réitérons notre demande faite lors de l’adoption du SRCE d’attribuer un budget d’un million et demi d’euros. La région doit se donner les moyens d’accompagner les territoires pour l’intégration du SRCE dans les SCOT et les PLU, et d’entamer le travail de reconstitution des corridors liants les réservoirs de biodiversité de la trame verte et bleue.

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Transports: pour un maillage du territoire plus adapté aux besoins des breton-nes. http://bretagne-old.eelv.fr/transports-pour-un-maillage-du-territoire-plus-adapte-aux-besoins-des-breton-nes/ Tue, 16 Dec 2014 15:43:11 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14619 Port de Brest, lignes à Grande Vitesse (LGV), dessertes ferroviaires du Centre-bretagne, TER Brest-Quimper, aéroports en Région... Avec près du tiers des dépenses d'interventions qui lui sont consacré, la politique de transports est l'un des deux axes d'action majeur de la Région, avec la formation. La politique des transports est donc stratégique, tant du point de vue des sommes engagées par la Région que des services qu'une politique des transports performante rend à la population, aux territoires et à l'activité économique. Selon René Louail, beaucoup reste à faire afin de faciliter les déplacements dans nos territoires... ...]]>

Port de Brest, lignes à Grande Vitesse (LGV), dessertes ferroviaires du Centre-bretagne, TER Brest-Quimper, aéroports en Région… Avec près du tiers des dépenses d’interventions qui lui sont consacré, la politique de transports est l’un des deux axes d’action majeur de la Région, avec la formation. La politique des transports est donc stratégique, tant du point de vue des sommes engagées par la Région que des services qu’une politique des transports performante rend à la population, aux territoires et à l’activité économique. Selon René Louail, beaucoup reste à faire afin de faciliter les déplacements dans nos territoires…

 

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Mission 5: Pour des transports efficaces au service des personnes et de l’économie

Monsieur le Président,

C’est bien sûr avant tout sur le train que la Région intervient, tant sur l’entretien et le développement du réseau que sur l’organisation du service de TER. Que lit-on lorsqu’on examine le bordereau ? Tout d’abord que l’utilisation du TER pour les usages du quotidien connaît un succès non démenti. Il faut reconnaître que l’action volontariste de la Région tant sur les aspects de la tarification, de l’intermodalité, de l’amélioration du matériel roulant a grandement contribué à ce succès. Pourtant, si l’usage du train pour les transports du quotidien progresse, il reste encore largement minoritaire par rapport à la voiture. Beaucoup reste donc encore à faire.
A l’inverse, les trajets occasionnels et la fréquentation des TGV sont en baisse, tant à cause de la crise que du développement du covoiturage. Car il faut le reconnaître : l’usage du train pour les trajets occasionnel reste cher, notamment à cause des coûts prohibitifs du TGV, tant pour la SNCF que pour l’usager. Les alertes sur les limites du modèle « tout-TGV » qui prévaut en France se multiplient, tant de la part des parlementaires (rapport « Mobilité 21 »), que de la Cour des Compte ou de la SNCF et de RFF.
La logique voudrait donc que nous portions un maximum d’efforts vers l’amélioration du maillage régional, vers une amélioration de l’accessibilité du train pour les trajets de proximité et du quotidien, à un tarif attractif. Pourtant, la situation de certaines lignes du maillaige régionale est de plus en plus critique et nous rejoignons les inquiétudes du CESER, qui dans son avis, souligne que « l’absence de solutions pérennes pour financer les travaux de modernisation de ces lignes est préjudiciable pour maintenir une desserte ferroviaire équilibrée au service de l’intérêt général. »
Nous savons qu’en la matière, les collectivités locales ne font que subir l’incurie de l’Etat qui néglige depuis bien trop longtemps l’entretien du réseau. Mais pourquoi ne pas mettre la même énergie à défendre le maillage ferroviaire régional que celle mise pour réclamer un TGV toujours plus rapide ? D’un côté, on peine à trouver quelques dizaines de millions d’euros pour boucler le budget de l’amélioration de la liaison Quimper – Landerneau et que le Centre Bretagne reste très largement une zone blanche en matière de transport ferroviaire. De l’autre, alors que les travaux de Bretagne Grande Vitesse ne sont pas encore achevés, on débat d’un nouveau projet à plusieurs milliards, pour faire gagner dix minutes aux TGV entre Paris et la pointe Bretonne et pour relier Nantes et Rennes via un aéroport qui ne se fera pas. Cherchez l’erreur… Ne parlons même pas du développement du fret ferroviaire, qui reste portion congrue : alors que l’engagement du lancement d’une réflexion globale sur la logistique en Bretagne devait être lancée dans le cadre du CPER 2007 – 2013, rien n’a été fait.
Monsieur le Président : les mobilités du quotidien doivent être la priorité. Défendons ensemble une politique ambitieuse de maillage ferroviaire régional et interrégional, avec une qualité de service améliorée et une tarification attractive. Nous avons ouvert des pistes de proposition dans le cahier d’acteur que nous avons publié dans le cadre du débat public LNOBPL et nous sommes prêts à travailler avec vous pour mener à bien une politique renouvelée du transport ferroviaire.
Sans doute pourra-t-on nous répliquer que cela coûte cher, que ça n’est pas rentable économiquement. Mais en ce cas, pourquoi soutenir le TGV ? Ou les aéroports régionaux, que nous subventionnons largement tous les ans ? L’entretien et le développement du réseau routier coûte aussi très cher et ne rapporte pas un sou : est-ce pour autant qu’on va cesser d’y investir ?

Un mot à propos du port de Brest. Vous le savez, nous suivons avec attention le projet et nous soutenons le développement des filières EMR en Bretagne. Nous resteront vigilant à ce que le chantier se fasse dans le respect de l’équilibre fragile de la rade et qu’il soit correctement dimensionné aux regard des potentialités de développement de la plateforme EMR.
Enfin, nous notons avec satisfaction qu’une fois encore, la Région n’abondera pas le budget investissement du Syndicat Mixte de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Espérons que la prochaine mandature sera l’occasion d’amorcer une réflexion sur la réorientation des fonds destinés à ce projet vers d’autres utilisations plus utiles pour préparer l’avenir.

Comme pour le budget 2014, nous voterons donc le programme 511, mais nous nous abstiendront sur le 512, car si nous reconnaissons l’investissement fourni par la Région pour le développement du TER, nous ne partageons pas vos priorités concernant BGV et LNOBPL. Nous voterons le 513, même si nous regrettons que certaines lignes de car pallient l’absence de réseau ferroviaire. Je pense bien évidemment  pour la ligne Saint-Brieuc – Pontivy – Vannes. Nous nous abstiendront sur le programme 521.  Bien-sûr nous ne pouvons que voter contre le programme 532 qui continue à mettre sous perfusion d’argent public les nombreux aéroports bretons sans réelle politique aéroportuaire régionale rationnelle, tout cela au nom de l’aménagement du territoire, tout en soutenant le projet de nouvel aéroport à NDDL. Nous voterons les programmes 531 et 533.
 
Merci de votre attention.

 

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Pour une politique linguistique transversale qui irradie les territoires http://bretagne-old.eelv.fr/pour-une-politique-linguistique-transversale-qui-irradie-les-territoires/ Tue, 16 Dec 2014 15:10:26 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14625 Alors que les Conseils Généraux se recentrent sur leur cœur de métier social et financent moins les associations développant les langues de Bretagne, ce n’est pas le moment de baisser les bras. Chaque année, les écologistes réclament une vraie politique mutualisée et partagée. Ca avance mais quid du breton dans les gares, dans les trains? A quand une chaine TV publique bretonne? Yannik Bigouin s'impatiente de la mise en place d'une véritable politique linguistique transversale qui irradierait toutes les politiques régionales : jeunesse, transport et même la culture... ...]]>

Alors que les Conseils Généraux se recentrent sur leur cœur de métier social et financent moins les associations développant les langues de Bretagne, ce n’est pas le moment de baisser les bras. Chaque année, les écologistes réclament une vraie politique mutualisée et partagée. Ca avance mais quid du breton dans les gares, dans les trains? A quand une chaine TV publique bretonne? Yannik Bigouin s’impatiente de la mise en place d’une véritable politique linguistique transversale qui irradierait toutes les politiques régionales : jeunesse, transport et même la culture…

Yannik Bigouin

 

 

 

 

 

Mission 4: Pour  une éducation de qualité

Progr. 413: développer les langues de Bretagne

Monsieur le Président,

Concernant ce programme 413, vous nous présentez un budget exsangue et en réduction par rapport à l’année passée.
Alors que les Conseils Généraux se recentrent sur leur cœur de métier social (dans la configuration budgétaire que vous connaissez) et financent moins les associations développant les langues de Bretagne, ce n’est pas le moment de baisser les bras. Raison de plus pour en faire une vraie politique mutualisée et partagée que nous vous demandons chaque année.
Lors de l’inauguration de la gare de Plouaret, le mouvement Aïta a réagi fortement de ne pas voir la langue bretonne apparaître contrairement à ce que le Vice-président aux transports veut bien nous faire croire. Aïta a bien raison de  nous secouer ! Ça commence à bien faire de se faire mener en bateau… surtout dans une gare !
A quand la mise en place d’une véritable politique linguistique transversale qui irradient toutes les politiques régionales : jeunesse, transport et même la culture ?
Certes, depuis le début du mandat, des paliers ont été franchi. Chaque année, le nombre de personnes rentrant en formation pour être enseignants est à la hausse, de plus en plus de livres en langues bretonnes sont édités mais nos marges de progression sont encore énormes. Voir, par exemple, le siège de Patton avec une signalétique exemplaire c’est bien, mais quelle déception de prendre nos TER avec une annonce qui nous dit que le Conseil régional nous souhaite la bienvenue uniquement en français, que la présence des langues de Bretagne sur les chaînes de télévision publique reste minime et qu’une télévision régionale digne de ce nom n’aboutit pas dans le paysage certes complexe mais pas inextricable de l’audiovisuel breton. Enfin il manque une vraie politique de transmission entre brittophones de naissance et d’apprentissage tant qu’il est encore temps et tant que nous avons des personnes qui parlent la langue depuis l’enfance.

Manuel Valls viendra nous parler du pacte d’avenir jeudi à Brest. Interviendra t-il sur les langues de Bretagne ? Il est à craindre que non, car l’État, par ses freins à l’ouverture de postes d’enseignants ou par la non ratification de la charte européenne des langues régionales et minoritaires (promesse reniée du candidat Hollande), nous montre qu’il n’en a fichtre rien a faire de nos langues, de notre culture… vous le savez malheureusement très bien. Comme nous avons pu le constater lors du débat sur la réforme territoriale, le jacobinisme se porte à merveille.
Nos ministres bretons n’ont eu, pour seule réussite, d’empêcher de fondre la Bretagne dans un Grand-Ouest mou. Et encore, l’une d’entre eux y était favorable. Une victoire à la Pyrrhus me direz vous. Les grands perdants de cette réforme, ce sont les bretonnes et les bretons et en particulier  tous ces gens qui donnent du temps, de l’énergie pour faire vivre et transmettre la langue bretonne. La médaille du bravoure et du désintéressement c’est à ces hommes et à ces femmes qu’il faut la donner. Loin du corporatisme, du clientélisme, de l’intérêt personnel, les personnes qui écrivent, éditent, parlent, jouent au théâtre, s’occupent des enfants dans les crèches ou enseignent dans les écoles en langue bretonne méritent une reconnaissance de l’Etat français qui, enveloppé dans son mépris nombriliste, n’en a cure.
Votre prédécesseur, Monsieur le Président nous avait souligné que nous avions 10 ans pour changer la tendance pour la transmission de la langue. C’était il y a 4 ans …
Alors Monsieur le Président à nous de faire le maximum, à notre niveau, pour que vivent les langues bretonnes dans nos politiques, toutes nos politiques !

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L’épanouissement de nos jeunes passera par le soutien aux projets éducatifs. http://bretagne-old.eelv.fr/14618/ Tue, 16 Dec 2014 14:20:15 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14618 Assurer des conditions d'accueil et de travail dans tous les lycées est une lourde tâche. Un certain nombre de nos lycées sont vieillissants, mal isolés, mal adaptés aux besoins actuels. Dans le même temps, les évolutions démographiques, les changements des exigences pédagogiques, demandent une forte capacité d'adaptation et d'anticipation. Répondre à ces défis, tel était la mission du PPI 2010-2014 et de ses prolongements pour 2015-2016. Gaëlle Rougier rappelle la mission de la Région et l'importance de soutenir les investissements dans les lycées. ...]]>

Assurer des conditions d’accueil et de travail dans tous les lycées est une lourde tâche. Un certain nombre de nos lycées sont vieillissants, mal isolés, mal adaptés aux besoins actuels. Dans le même temps, les évolutions démographiques, les changements des exigences pédagogiques, demandent une forte capacité d’adaptation et d’anticipation. Répondre à ces défis, tel était la mission du PPI 2010-2014 et de ses prolongements pour 2015-2016. Gaëlle Rougier rappelle la mission de la Région et l’importance de soutenir les investissements dans les lycées.

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Mission 4 : Pour une éducation de qualité, ouverte sur la recherche et sur le monde

Monsieur le Président,

S’il est une mission essentielle du Conseil Régional, c’est bien celle de l’éducation. Il est de notre devoir d’offrir à la jeunesse bretonne les meilleures conditions d’épanouissement de leurs capacités. L’accès de toutes et tous à une éducation de qualité, des citoyennes et citoyens bien formés, émancipés intellectuellement, entreprenants, cultivés, ouverts d’esprit, n’est-ce pas là le meilleur investissement sur l’avenir ?
Il faut reconnaître l’action de la Région Bretagne en la matière, dans un contexte de réformes importantes dans le domaine de l’éducation et de la formation.
On doit reconnaître l’ambition affichée, tant dans les montants engagés que dans la qualité : on sait l’engagement de Mme La Vice-présidente en faveur de lycées sains, économes en énergie, où il fait bon étudier, vivre et travailler. Nous saluons donc le travail engagé en la matière, à travers l’écoréférentiel. Les projets de construction de lycées à Ploërmel et à Rennes montrent bien la volonté renouvelée d’être ambitieux pour notre jeunesse. Nous espérons que les restrictions budgétaires que l’on nous impose ne freineront pas votre ambition. Nous savons que les finances ne sont pas illimités : la construction de nouveaux lycées ne devra pas remettre en cause l’effort fourni sur les rénovations. Il reste en effet tant à faire, en matière d’isolation, de désamiantage, de mise en accessibilité, d’amélioration des conditions d’accueil, tant dans les bâtiments d’externat, que dans les internats et les services de restauration.
Nous souhaitons donc que l’ambition régionale soit renforcée. Plus de moyens doivent être mis dans la réalisation des investissements immobiliers. Même si l’on sait que la réalisation de programmes immobiliers prend du temps, trop d’établissement attendent, parfois depuis longtemps, des travaux de modernisation.
Nous savons que vous partagez notre volonté d’offrir à nos jeunes les meilleures conditions de formation. Nous comptons donc sur vous pour que porter une ambition renouvelée en matière d’investissement immobiliers.

Offrir les meilleures conditions de formation est une chose. Mais l’accompagnement des projets éducatifs, des initiatives des jeunes, de la mobilité internationale, le soutien à l’enseignement de nos langues régionales sont tout aussi essentiels pour l’émancipation et la formation de notre jeunesse. On peut notamment citer le programme Karta, qui est exemplaire en la matière. C’est pourquoi nous nous regrettons la baisse des moyens alloués aux programmes 411, 412 et 413. Yannik Bigouin reviendra d’ailleurs plus précisément sur le développement des langues de Bretagne.

Je voudrais également revenir sur une question qui me tient à cœur, vous le savez Monsieur le Président, celle du numérique. Nous devons développer la formation aux usages du numérique, tant pour les lycéens que pour les apprentis et les étudiants. Toutefois, ce développement doit se faire en préservant la santé des usagers. D’ailleurs , je tiens à souligner le travail accompli dans le cadre de Bretagne Très Haut Débit pour diffuser ces bonnes pratiques dans l’ensemble des politiques régionales. Si, pour les lycées, propriété de la Région, l’usage du Wifi est limité, ce n’est pas le cas partout, et il reste du travail encore pour faire reconnaître l’intérêt d’une approche raisonnée des technologies sans fil.
C’est pourquoi nous regrettons que dans sa convention avec le CROUS pour l’installation du WIFI dans les RU, la Région ait oublié par exemple, les recommandations inscrites en la matière dans Bretagne numérique. Le CROUS souhaite diversifier les activités des CROUS et recevoir des colloques, pour ainsi moderniser l’image des RU. C’est tout à fait légitime, et le WIFI peut être un outil. Il faudra tout de même chercher prioritairement la complémentarité avec l’existant, il existe sûrement des mutualisations d’équipements et d’infrastructures à faire avec les universités pour favoriser l’accès à internet, notamment en filaire, dans les RU. Par ailleurs si WIFI il y a tout au long de l’année en RU, la possibilité d’éteindre le WIFI ainsi qu’une signalisation adéquate devra être déployée afin de sensibiliser les usagers.
Un exemple qui prouve qu’en la matière, l’approche doit être transversale et la vigilance doit être de tous les instants.

Puisque j’évoque l’enseignement supérieur, je tenais à vous alerter sur l’état de la recherche et de l’enseignement supérieur. Si la Région renforce son soutien, l’État, lui, se désengage toujours plus. Or, l’excellence universitaire est la clé de la réussite future de la Bretagne. Nous comptons sur vous pour interpeller l’État sur les difficultés de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Je vous remercie, Monsieur le Président.

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Orientons nos formations régionales vers les métiers de demain http://bretagne-old.eelv.fr/orientons-nos-formations-regionales-vers-les-metiers-de-demain/ Tue, 16 Dec 2014 10:30:20 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14614 Les écologistes, par la voix d'Anne-Marie Boudou, sont satisfaits des nouvelles compétences régionales en matière de formation, en cohérence avec une approche plus fine des besoins des territoires...Mais attention, aux offres des secteurs en difficultés, qui offrent emplois souvent précaires et peu pérennes, sans vision industrielle et stratégique. Il est donc temps d'adapter les formations, non pas aux besoins des entreprises à court terme, mais vers les métiers de demain : services à la personne, éco-activités, rénovation énergétique, éco-matériaux, emplois associatifs et de l'ESS, énergies marines... ...]]>

Les écologistes, par la voix d’Anne-Marie Boudou, sont satisfaits des nouvelles compétences régionales en matière de formation, en cohérence avec une approche plus fine des besoins des territoires…Mais attention, aux offres des secteurs en difficultés, qui offrent emplois souvent précaires et peu pérennes, sans vision industrielle et stratégique. Il est donc temps d’adapter les formations, non pas aux besoins des entreprises à court terme, mais vers les métiers de demain : services à la personne, éco-activités, rénovation énergétique, éco-matériaux, emplois associatifs et de l’ESS, énergies marines…

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Mission 3 : pour une formation tout au long de la vie permettant la sécurisation des parcours professionnels.

Monsieur le Président,

Comme nous avons eu déjà l’occasion de le dire dans cette assemblée, nous sommes satisfaits des nouvelles compétences régionales en matière de formation, en cohérence avec une approche plus fine des besoins des territoires.
Nous renouvelons toutefois notre vigilance quant à une vision trop « adéquationniste » de l’offre de formation aux besoins des entreprises, notamment dans les secteurs en difficulté, qui offrent des emplois souvent précaires et peu pérennes, sans vision industrielle et stratégique.
L’offre publique de formation professionnelle, ainsi que l’apprentissage sont des leviers importants d’une transition écologique de notre économie. Dans un but de Gestion prévisionnelle territoriale des emplois et des compétences, le Plan Bretagne Formation et surtout les ATE doivent être un outil pour anticiper les changements nécessaires. Il faut adapter les formations, non pas aux besoins des entreprises à court terme, mais bien dans la perspective d’orienter les plus jeunes et les demandeurs d’emplois vers les métiers de demain. Services à la personne, éco-activités, rénovation énergétique, éco-matériaux, emplois associatifs et de l’ESS, énergies marines, ces secteurs sont créateurs d’emplois plus pérennes car résistant mieux à la crise, dans un contexte où les secteurs économiques traditionnels sont à la peine. L’offre de formation doit suivre le mouvement.
Alors que les effectifs en CFA baissent, notamment dans les secteurs en berne comme le bâtiment, les soins à la personnes, l’automobile, une diversification des formations dans ces métiers, particulièrement autour de la transition écologique, pourrait booster l’apprentissage en Bretagne.
Un autre enjeu est celui de l’évolution des pratiques pédagogiques et de la formation des formateurs. La transition écologique nécessite souvent une montée en compétence des formateurs car les formations et les métiers gagnent en technicité et requiert un niveau de qualification de plus en plus élevé. L’axe dédié au Plan Bâtiment Durable est une bonne initiative qui prend bien en compte cette  réalité. Mais le perfectionnement des formateurs et l’innovation pédagogique devrait bénéficier d’un effort financier plus important alors qu’il est en baisse.
Autre priorité affichée de ce bordereau est l’accès à la formation et à l’orientation des plus fragiles. Au vu du contexte économique et social actuel, demandeurs d’emplois et jeunes sans diplôme ou qualification doivent être en effet notre priorité. Attention alors à la situation des stagiaires POP et PPI dont le montant d’une bourse forfaitaire souvent trop faible ne permet pas la poursuite d’un parcours de formation sécurisé.
Le taux de rémunération de ces stages peut dissuader nombre de postulants ou participer à l’interruption du stage. Alors que la lutte contre le décrochage des jeunes en formation, quelle qu’elle soit, doit être une priorité et que la sécurisation des parcours est le maître mot, il ne faut pas les fragiliser en amont.

Enfin les compétences régionales en matière de formation se verront étendues en janvier 2015 aux personnes sous main de justice et aux personnes en situation de handicap. La Région ne dispose pas de politique spécifique en matière d’orientation et de formation pour ces dernières, comptant sur le travail des associations et notamment de l’AGEFIPH, avec laquelle la Région contractualise. L’État qui vient de réduire le budget de l’AGEFIPH de 29 millions d’euros ne facilite pas le travail de cette dernière. Alors que les personnes en situation de handicap comptent un taux de chômage de 21% et qu’elles restent souvent parmi les plus éloignées des dispositifs de droit commun, il semblerait pertinent d’avoir une réflexion particulière en région sur l’accessibilité des jeunes et des adultes en situation de handicap, au sens de la loi de 2005 qui prévoit notamment que toute personne en situation de handicap a le droit aux études et à la formation professionnelle dans les meilleures conditions.
Il nous faudra également mener un diagnostic sur l’accessibilité physique des CFA, tout comme de leur mise aux normes de sécurité, en conformité avec la loi. A l’image de ce qui a été réalisé pour les lycées, un appel d’offre pourrait être lancé rapidement et devra être budgétisé.

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