Mer & LIttoral – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Maïs à la phosphine (Brest) : ce n’est pas à Triskalia de faire sa loi ! http://bretagne-old.eelv.fr/mais-a-la-phosphine-brest-ce-nest-pas-a-triskalia-de-faire-sa-loi/ Tue, 21 Feb 2017 21:14:14 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18183 Dans un communiqué du 20 février 2017, TRISKALIA et ses 2 filiales, COBRENA et NUTREA, acheteurs de 25 500 tonnes de maïs bloquées au port de Brest depuis le 16 décembre 2016 en raison d’une contamination à la phosphine, annoncent à grands renforts d’analyses que le maïs est commercialisable. C’est quand même un comble ! C’est l’entreprise prise en défaut d’utilisation de céréales non conformes, qui annonce elle-même que ces céréales sont à nouveau conformes ! Alors que l’enjeu de cette affaire est un problème de Santé Publique. Triskalia ne peut pas être à la fois, juge et partie ! ...]]>

Dans un communiqué du 20 février 2017, TRISKALIA et ses 2 filiales, COBRENA et NUTREA, acheteurs de 25 500 tonnes de maïs bloquées au port de Brest depuis le 16 décembre 2016 en raison d’une contamination à la phosphine, annoncent à grands renforts d’analyses que le maïs est commercialisable. C’est quand même un comble ! C’est l’entreprise prise en défaut d’utilisation de céréales non conformes, qui annonce elle-même que ces céréales sont à nouveau conformes ! Alors que l’enjeu de cette affaire est un problème de Santé Publique. Triskalia ne peut pas être à la fois, juge et partie !
Les services de l’Etat sont responsables des analyses et du suivi des stocks. Mais l’Etat se tait : les résultats de ces analyses sont gardés secrets ; aucune information n’est donnée sur la situation des stocks à Plouisy et à Plouagat. Le ministre de la Santé, M. TOURAINE et celui de l’Agriculture, S. LE FOLL, que nous avons interpellés, restent silencieux face à ce scandale de Santé Publique. Ils laissent Triskalia annoncer la commercialisation du maïs contaminé. Or les antécédents judiciaires de la coopérative Triskalia, reconnue par le Tribunal des affaires sociales de Saint-Brieuc, coupable d’avoir empoisonné aux pesticides plusieurs de ses ex-employés, son comportement non transparent dans cette affaire de maïs à la phosphine, nous poussent à douter de sa bonne foi.
Le communiqué de Triskalia ne suffit donc pas à garantir que ce maïs ne présente aucun risque, ni pour la santé des travailleurs portuaires et agricoles, ni pour celles des animaux qui sont destinés à s’en nourrir, ni pour les humains qui les mangeront. C’est à l’ANSES de dire si ce maïs est consommable.
En l’absence de garanties claires données par la Préfecture elle-même, nous continuons à demander la destruction des 25 500 tonnes de maïs.
Rennes, Le 21 février 2017
Contacts :
Serge Le Quéau : Union Régionale Solidaires de Bretagne : 06 80 95 85 17
Michel Besnard: Collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest : 06 73 19 56 07
René Louail : Comité de soutien aux victimes des pesticides de Triskalia : 06 72 84 87 92
Union Régionale Solidaires de Bretagne : 1 rue Zénaïde Fleuriot 22000 Saint Brieuc Tél : 02 96 33 50 89

 

 

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8 mars. Rennes. Autonomie énergétique sur l’Ile de Sein? Soirée-débat 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/8-mars-rennes-autonomie-energetique-sur-lile-de-sein-soiree-debat/ Mon, 20 Feb 2017 13:50:24 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18163 Le groupe local Sud et Ouest de Renne organise une soirée débat en soutien au projet d’autonomie en énergie verte sur L’Ile de Sein. Nous avons souhaité organiser cette soirée en partenariat avec des associations

 

le tract ici en PDF : ATREIS affiche def. -469ko

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Loi littoral. Des menaces bien réelles… http://bretagne-old.eelv.fr/loi-littoral-des-menaces-bien-reelles/ Mon, 16 Jan 2017 14:43:30 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18032 Cette semaine était adoptée au Sénat, en première lecture, la proposition de loi du groupe socialiste de l'Assemblée Nationale portant sur l'Adaptation des territoires littoraux au changement climatique. L'intérêt de cette proposition résidait dans une meilleure prise en compte du risque de recul du trait de côte entraîné par une montée générale des eaux sur notre planète, qui semble aujourd'hui inévitable.  Intervention de Ronan Dantec, sénateur EELV.... ...]]>

Cette semaine était adoptée au Sénat, en première lecture, la proposition de loi du groupe socialiste de l’Assemblée Nationale portant sur l’Adaptation des territoires littoraux au changement climatique. L’intérêt de cette proposition résidait dans une meilleure prise en compte du risque de recul du trait de côte entraîné par une montée générale des eaux sur notre planète, qui semble aujourd’hui inévitable.  Intervention de Ronan Dantec, sénateur EELV….

« Je tenais ici à vous alerter sur des amendements adoptés contre l’avis du gouvernement et qui remettent en cause des principes fondamentaux de la loi Littoral. Ces amendements contiennent plusieurs menaces pour la loi Littoral. Ils prévoient la remise en cause du principe de non discontinuité dans les aménagements par la possibilité de construction de zones d’activités économiques et un principe de densification des dents creuses dont la définition des limites est très imprécise.

Nous espérons que ces amendements ne seront pas retenus par l’Assemblée Nationale mais il faudra rester vigilants face au risque d’un compromis, soutenu par les parlementaires socialistes, qui, sans aller aussi loin que les amendements proposés ici par la droite, pourraient eux aussi ouvrir des brèches dans la loi Littoral.

Vous trouverez le contenu de mon intervention dans la Discussion Générale sur cette proposition de loi ici et ci-dessous, ainsi qu’un article d’Actu-environnement concernant cette proposition de loi modifiant la loi Littoral, et la dépêche de l’AFP concernant l’adoption de la loi au Sénat.

J’en profite pour vous adresser mes meilleurs vœux pour l’année 2017. »

Bloavezh mad !

Ronan Dantec

  • Intervention DG du 11 janvier 2017 – Ronan Dantec – 6 minutes

Madame la Présidente, Madame la Ministre, Monsieur le rapporteur, Monsieur le Président, Mes chers collègues,

En mars 2016, une équipe de chercheurs en climatologie de l’Université du Massachussets a publié dans la très sérieuse revue Nature, que tout le monde connaît, des chiffres extrêmement alarmants concernant la montée des eaux sur notre planète. Ils estiment l’augmentation moyenne du niveau des océans de plus d’un mètre d’ici la fin de ce siècle et jusqu’à une quinzaine de mètres dans les siècles qui suivront, du fait du début de la fonte de l’Antarctique, dans le cas évidemment où nos émissions de gaz à effet de serre ne seraient pas réduites drastiquement dans les toutes prochaines années. D’autres études, dont certaines évaluent d’ailleurs à une côte plus élevée la montée des eaux au 21ème siècle, insistent, elles, sur l’accélération de cette montée des eaux (actuellement 3-4 mm par an) à partir de 2030 environ, du fait de la désagrégation des langues glacières qui bloquent encore aujourd’hui le glissement des glaciers du Groenland vers la mer.

 A ce sujet, le rapport d’information sénatorial d’octobre 2015 sur « les conséquences géostratégiques du changement climatique », de nos collègues Cédric Perrin, Leila Aïchi et Éliane Giraud pointait, lui aussi, le phénomène d’érosion côtière qui pourrait provoquer un recul d’ 1m/an, c’est évidemment une moyenne, du trait de côte dans le monde et donc aussi en France. C’est pourquoi, dans l’une des propositions établies dans ce rapport et adoptées à l’unanimité par la commission des affaires étrangères, est proposé le « développement des études de l’évolution du niveau de la mer au niveau local, y compris pour les côtes françaises intégrant l’ensemble des processus, y compris ceux qui influencent la morphologie des côtes ». Par ailleurs, ils préconisent un travail de « relocalisation des activités situées dans les zones les plus risquées ».

A l’appui de ces propositions, dans son dernier rapport de 2015 sur « le littoral dans le contexte de changement climatique », l’ONERC affirme enfin que « l’anticipation doit guider toute stratégie » de développement des territoires côtiers.

L’intérêt de la proposition de loi initiale discutée ce soir n’est donc pas à démontrer. Il s’agit de prendre totalement en considération un facteur de risque majeur, dont on ne mesure probablement pas encore totalement les conséquences, y compris, et dans un délai probablement assez court maintenant, une dépréciation forte de la valeur des biens immobiliers menacés demain par la montée des eaux. Et cette dépréciation, j’insiste toujours sur ce point-là, n’attendra pas que l’eau arrive le perron des lotissements, mais elle l’anticipera de plusieurs décennies. Cela veut dire que c’est toute l‘économie immobilière qui peut-être dès les prochaines années totalement fragilisée par ce phénomène de montée des eaux et par les prévisions à venir des scientifiques.

En ce sens, par rapport à ce que nous discutons ce soir, la proposition de suppression de l’article 8 bis prévoyant l’information par les professionnels de l’immobilier des acquéreurs sur les risques de recul du trait de côte apporte un léger doute quant à une réelle prise de conscience de ce facteur risque extrêmement important. C’est pourtant un signal nécessaire pour que dès aujourd’hui nous développions une stratégie d’anticipation économique, et probablement bien au-delà du Fonds Barnier, d’un phénomène malheureusement inéluctable pour les prochaines décennies. Même si, pour le long terme, nous espérons toujours tous qu’une action internationale forte et résolue permettra de stabiliser le climat.

Il s’agit aussi certainement, il faudra le remettre sur la table, de se mettre d’accord sur la montée des eaux prévisible au 21ème siècle. C’est un exercice difficile que la France ne peut pas faire seule, mais on ne pourra pas faire l’économie de ce débat nécessaire.

Ce sujet doit totalement suffire à nous mobiliser. Je regrette donc profondément que ce soir une part importante de nos débats – j’anticipe un peu – tourne beaucoup autour de l’avenir de la loi littoral, qui n’était pas le sujet de départ. Toute remise en cause des dispositifs de cette loi fondamentale de préservation de nos espaces côtiers, de nos paysages et d’un de nos grands atouts touristiques, devrait faire l’objet de débats approfondis et nécessite énormément de précautions. Nous savons tous que tout assouplissement de la loi littoral – il suffit de se balader sur nos côtes dans le sud comme en Bretagne – a toujours entraîné une surinterprétation de la règle, avec des conséquences négatives que nous mesurons sur nos paysages.

De fait, l’accumulation, ce soir, d’amendements non précédés d’une réelle étude d’impact – cela a été dit avant moi – amène à fragiliser certains grands principes de la loi littoral, notamment sur le refus de toute discontinuité dans les aménagements. La discussion de ce matin en commission a d’ailleurs montré que tous les débats n’étaient pas mûrs. Par exemple, sur les localisations de zones d’activités qui ne peuvent plus être appréhendées à l’échelle communale après que, dans la loi NOTRe, nous ayons confié l’économie comme compétence aux intercommunalités. C’est un exemple du fait que je pense que sur un certain nombre des éléments qui vont être discutés ce soir, nous nous sommes précipités.

Le groupe écologiste n’est pas opposé à des adaptations très limitées de la loi littoral naissant de situations ubuesques, il y en a quelques-unes. Mais remettre en cause ses grands principes au nom de quelques exemples que nous connaissons, ne me semble pas être de bonne politique. Sans quoi, évidemment, la substance initiale de la loi littoral, dont tout le monde reconnait l’importance, au moins dans le discours, sera inévitablement altérée. Et nous savons tous, et je conclurai ainsi, que si les brèches dans les digues peuvent annoncer l’érosion d’un territoire entier, les brèches dans la loi littoral pourraient aussi la balayer à la première tempête. Surtout que nous connaissons aujourd’hui l’instabilité de la météo politique. Je vous remercie.

  • Article d’actu-environnement du 9 janvier 2017

Urbanisation : une proposition de loi modifie la loi Littoral

La proposition de loi pour l’adaptation des territoires littoraux introduit des dérogations au principe de l’urbanisation en continuité de la loi Littoral. Elle précise également les motifs d’extension de la bande littorale des cent mètres.

Pour ses 31 ans, la loi Littoral pourrait se voir proposer un remodelage. Après sa lecture par les commissions des lois et de l’aménagement du territoire du Sénat, la proposition de loi pour l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique s’est dotée de dispositions qui modifient certains de ses grands principes. « Vieille de plus de trente ans, celle-ci a été rédigée à une époque où les risques liés au changement climatique n’étaient pas pris en compte, a estimé Michel Vaspart, sénateur Les Républicains des Côtes-d’Armor, membre de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Elle constitue aujourd’hui un frein à la relocalisation des activités menacées par le recul du trait de côte. On se retrouve dans la situation paradoxale où des collectivités ayant élaboré des stratégies locales pour faire face à l’érosion côtière sont actuellement bloquées pour les mettre en oeuvre, alors qu’elles ont répondu aux appels à projet du Gouvernement sur la relocalisation. C’est notamment le cas à Lacanau (Landes) ».

Une dérogation au principe de l’urbanisation en continuité

« [La loi littoral] constitue aujourd’hui un frein à la relocalisation des activités menacées par le recul du trait de côte »

Michel Vaspart, sénateur Les Républicains des Côtes-d’Armor

Un des amendements adoptés lors des discussions sur cette proposition de loi ouvre la possibilité de déroger au principe de l’urbanisation en continuité de la loi Littoral. Il permet une densification des hameaux, en dehors des espaces proches du rivage, lorsque les proportions en hauteur et en volume du bâti existant sont respectées. Son objectif serait d’amener des constructions sur des parcelles situées entre deux terrains construits dans un même hameau, appelées « dents creuses » et ainsi les combler. Cette disposition figurait notamment dans un rapport sénatorial en faveur d’une « décentralisation de la loi Littoral ».

Seront également autorisées les constructions ou installations liées aux activités agricoles, forestières ou aux cultures marines, l’édification d’annexes (abris de jardin, garage) de moins de 20 mètres carrés à proximité d’un bâtiment existant (en interdisant leur changement d’affectation). L’amendement encadre également la relocalisation des aménagements menacés par l’érosion des côtes. La proposition de loi veut créer des zones d’activité résilientes et temporaires dans lesquelles des plans fixent la durée maximale pendant laquelle des constructions peuvent être réalisées, utilisées, exploitées ou déplacées. Les ouvrages, aménagements ou exploitations situés dans ce périmètre pourront être relocalisés dans des zones désignées. « Lors des auditions, on nous a expliqué qu’une zone d’activité résiliente et temporaire (Zart) ne pourrait être créée qu’en continuité d’une urbanisation déjà existante, en raison de la loi Littoral. Cela signifie qu’au fur et à mesure du recul du trait de côte, il faudra faire reculer les activités régulièrement, a argumenté Michel Vaspart. Est-ce tenable économiquement ? Tout le monde a-t-il vraiment besoin d’être au bord du littoral ? Notre idée est de déconnecter ces zones de la continuité urbaine pour mieux les reculer ». Le texte prévoit néanmoins que ces dérogations soient soumises à l’accord de l’administration après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. De plus, les hameaux et les zones de relocalisation devront avoir préalablement été identifiés par un schéma de cohérence territorial (SCoT) et délimités par un plan local d’urbanisme (PLU), selon la procédure de modification simplifiée. Aujourd’hui, selon le rapport du Sénat, 546 Scots ont été adoptés sur les 1.212 communes littorales.

Un cadre pour les motifs d’extension de la bande littorale au-delà des cent mètres

Un autre amendement inspiré de ce rapport vient préciser les motifs d’extension de la bande littorale des cent mètres. Aujourd’hui, le plan local d’urbanisme peut porter la largeur de la bande littorale, pour laquelle il est interdit de construire, à plus de cent mètres, lorsque des motifs liés à la sensibilité des milieux ou à l’érosion des côtes le justifient. Avec le nouveau texte, une collectivité peut étendre cette inconstructibilité lorsque la protection des équilibres biologiques et écologiques, la lutte contre l’érosion des côtes, la prévention des risques naturels liés à la submersion marine ou la préservation des sites et paysages et du patrimoine le justifient. Plusieurs sénateurs ont regretté que le texte prenne la forme d’une proposition de loi et non pas d’un projet : ce choix la dispense en effet d’une étude d’impact. Une étape pertinente au vue des modifications sur la loi Littoral. « La loi Littoral est économiquement positive car elle rend l’offre touristique française meilleure que celle de ses voisins, a pointé Ronan Dantec, sénateur écologiste de la Loire-Atlantique, viceprésident de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Remettre en cause l’urbanisation en continuité crée un risque de mitage du territoire. Avoir autorisé la construction sur les ruines mène à des cas où deux pans de murs ont été remplacés par une maison. Soyons stricts pour éviter les risques de contentieux ». Lors d’un séminaire organisé par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) pour les 30 ans de la loi Littoral, Lucien Chabason, co-rédacteur de la loi avait alors indiqué : « Il faut adopter une attitude plus active par rapport au changement climatique. A l’époque, nous nous concentrions sur la défense contre la mer… Cependant, prendre la loi Littoral comme prétexte, je suis méfiant : le problème est plus général, de gestion ».

Dorothée Laperche, journaliste Rédactrice spécialisée

  • Dépêche AFP du 12/01/2017
Changement climatique: le Sénat assouplit la loi littoral
Parlement |  Sénat |  environnement |  climat |  énergie
Paris, FRANCE | AFP | 12/01/2017 14:48 UTC+1
Le Sénat a assoupli dans la nuit de mercredi à jeudi la loi littoral à l’occasion de l’examen de la proposition de loi destinée à adapter les territoires littoraux au changement climatique.
Le Sénat a adopté en première lecture cette proposition de loi initiée par les députés socialistes pour mieux prendre en compte le fait que la limite entre terre et mer, le « trait de côte », évolue chaque année du fait de l’érosion. Elle doit retourner à présent devant l’Assemblée nationale.
Les sénateurs ont voté un amendement proposant de nouvelles dispositions assouplissant la loi littoral, en particulier en autorisant le comblement des « dents creuses », c’est-à-dire les constructions sur des parcelles situées entre deux terrains construits dans un même hameau.
« Il ne s’agit pas de remettre en cause la loi littoral, texte protecteur des paysages, mais de l’adapter aux nouveaux enjeux des espaces littoraux et de répondre aux difficultés rencontrées par les élus locaux pour aménager leur territoire », a souligné l’auteur de l’amendement, Philippe Bas (LR, Manche).
« Une brèche dans une digue annonce l’érosion d’un territoire entier. Une brèche dans la loi Littoral et elle sera balayée à la première tempête », a mis en garde en s’y opposant l’écologiste Ronan Dantec (Loire-Atlantique).
« Si une rationalisation réglementée et une sécurisation juridique sont nécessaires, il n’est bien évidemment pas question un seul instant d’envisager la privatisation et le bétonnage des côtes », a déclaré de son côté Odette Herviaux (PS, Morbihan).
S’agissant de l’indemnisation des risques liés au recul du trait de côte, les sénateurs ont supprimé le nouveau mécanisme de financement jugé trop flou, au profit de l’intervention du fonds dit « Barnier » de prévention des risques naturels majeurs.
Technique, la proposition de loi, qui vient compléter les mesures déjà prises pour faire face aux inondations et submersions marines, vise une meilleure prévention du recul du trait de côte. Elle l’intègre par exemple dans les risques devant faire l’objet d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles et prévoit une meilleure information des populations, notamment dans l’immobilier.
La ministre du logement Emmanuelle Cosse a rappelé que l’érosion « grignote peu à peu » les 7.500 km de côtes françaises, et que 303 communes métropolitaines ont été identifiées comme prioritaires pour prévenir les risques analogues à ceux révélés par la tempête Xynthia.
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Lanester (56). Enquête publique sur un appontement sablier http://bretagne-old.eelv.fr/enquete-public-sur-un-appontement-sablier/ Tue, 04 Oct 2016 09:52:43 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17694 Nous avons déposé ce jour dans le cadre de l’enquête publique concernant le projet d’appontement sablier au Rohu (Lanester).(Lire notre déposition : deposition_rohu_20161004)

Le projet qui consiste à remplacer l’appontement à quai actuel, par un appontement déporté dans le lit du Blavet, qui nécessiterait moins de dragages, peut être intéressant. Mais le «résumé non technique» présenté par la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) comporte des défauts et des lacunes rédhibitoires. C’est pourtant le document essentiel pour l’information des citoyens.

Nous trouvons anormal d’asséner, comme le fait la CCI, l’argument d’autorité de «l’inéluctable augmentation des importations de sables marins», alors qu’il faudrait au contraire à notre avis se placer résolument dans des perspectives de recyclage des matériaux, d’éco-construction, brefs de politiques écologistes. Anormal aussi que la CCI ne donne aucun chiffrage des «perspectives d’augmentation d’activité», ce qui est pourtant indispensable pour évaluer l’impact social et environnemental du projet. D’ailleurs l’Autorité Environnementale parle, dans son avis sur le dossier, de présentation «non seulement incomplète mais également confuse».

Au total, si le projet en lui-même mériterait peut-être une approbation, les attendus et les lacunes dont souffre sa présentation par la CCI, nous semblent de nature à motiver, en l’état, un avis défavorable.

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17 sept. Beg Meil (29). Servitude de passage le long du littoral : Marche d’information 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/17-sept-beg-meil-29-servitude-de-passage-le-long-du-littoral-marche-dinformation/ Fri, 16 Sep 2016 09:42:08 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17634 Suite à un recours de deux propriétaires opposés au passage de la servitude sur leurs parcelles, et à une prétendue « erreur de procédure » lors de l’enquête publique de 2011, le préfet a décidé l’ouverture d’une 6ème enquête publique à partir du 19 septembre 2016. Il aurait pu faire le choix d’ ouvrir enfin la servitude de droit, qui longe la côte sur une largeur de 3m, mais préfère tenter, par un nouvel arrêté, de régulariser la situation , et ainsi légaliser les aménagements lourds réalisés par les propriétaires ( décaissements, murs, grillages,…), de notre point de vue, illégaux. ...]]>

Suite à un recours de deux propriétaires opposés au passage de la servitude sur leurs parcelles, et à une prétendue « erreur de procédure » lors de l’enquête publique de 2011, le préfet a décidé l’ouverture d’une 6ème enquête publique à partir du 19 septembre 2016. Il aurait pu faire le choix d’ ouvrir enfin la servitude de droit, qui longe la côte sur une largeur de 3m, mais préfère tenter, par un nouvel arrêté, de régulariser la situation , et ainsi légaliser les aménagements lourds réalisés par les propriétaires ( décaissements, murs, grillages,…), de notre point de vue, illégaux.

L’Association de sauvegarde du pays Fouesnantais qui a œuvré depuis tant d’années à l’ouverture de ce sentier, invite toutes celles et tous ceux qui profitent de cette balade, à la rejoindre le samedi 17 septembre pour une marche d’information afin de se faire un avis pour une déposition lors de l’enquête. Les coefficients de marée élevés permettront de démontrer que le passage doit bien se faire sur les propriétés, en haut de falaises, et non sur des perrés submersibles.

Rendez-vous samedi bunker du sémaphore le 17/09/2016 à 17h

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Extraction de sable en baie de Lannion (22). Soutien d’EELV Bretagne 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/extraction-de-sable-en-baie-de-lannion-22-appel-a-manifester-demain/ http://bretagne-old.eelv.fr/extraction-de-sable-en-baie-de-lannion-22-appel-a-manifester-demain/#comments Sat, 10 Sep 2016 14:04:42 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17546 Désastre écologique annoncé, risques économiques importants, complet déni démocratique : depuis 2010, la population concernée s'est mobilisée contre ce projet et a pris à bras le corps ce dossier pour le démonter point par point. Mais, rien n'y a fait et c'est de nuit, mercredi dernier, que le sablier a commencé son travail de destruction poursuivi le lendemain par une deuxième aspiration de la dune. ...]]>

Désastre écologique annoncé, risques économiques importants, complet déni démocratique : depuis 2010, la population concernée s’est mobilisée contre ce projet et a pris à bras le corps ce dossier pour le démonter point par point. Mais, rien n’y a fait et c’est de nuit, mercredi dernier, que le sablier a commencé son travail de destruction poursuivi le lendemain par une deuxième aspiration de la dune.

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Nous ne pouvons admettre ce pillage, même légal, de ressources non renouvelables. Des solutions alternatives existent, qui doivent être mises en oeuvre pour éviter ces saccages. « Ecocides »…voilà le qualificatif des actes d’extraction de sable dans la baie de Lannion menés par la CAN (Compagnie Armoricaine de Navigation) dès le rejet du référé, comme de la décision prise par l’ex Ministre de l’Economie d’autoriser cette extraction.

EELV Bretagne demande instamment à la Ministre de l’Ecologie de soutenir les requêtes en annulation au Conseil d’Etat, comme elle s’y est engagée sur les ondes de France Inter, comme au Tribunal Administratif afin de repartir sur d’autres bases : pas d’extraction de sable coquillier en baie de Lannion, pas d’extraction près de nos littoraux, et plus généralement, vigilance extrême sur l’extractivisme.

Aux côtés des collectifs et associations, élu-es et militant-es d’EELV exprimeront leur légitime colère demain dimanche à partir de 11h, place du centre à Lannion, et appellent la population à participer largement à cette manifestation.

 

Et oui, M. l’ex-Ministre de l’Economie, nous sommes en marche, contre votre décision d’autoriser l’extraction de sable en baie de Lannion !

Le 10 septembre 2016

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Une petite vidéo :

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Plans de prévention des risques littoraux : Place aux actes ! http://bretagne-old.eelv.fr/plans-de-prevention-des-risques-littoraux-place-aux-actes-2/ Thu, 28 Jul 2016 08:53:56 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17518 Après avoir prorogé de 18 mois la mise en place des plans de prévention des risques littoraux (PPRL) sur le littoral sud Finistérien, c’est en catimini que le préfet du Finistère a arrêté le projet définitif le 12 juillet 2016. EELV Finistère  se réjouit qu’enfin la sécurité des biens et des personnes soumises aux risques de submersion marine devienne réalité. Le préfet n’a donc pas cédé aux quelques élus qui n’ont pas hésité à faire financer par des fonds publics, des contre-expertises inutiles.
L’Etat a pris ses responsabilités  mais EELV restera particulièrement vigilant car les  précédents plans n’ont pas freiné l’urbanisation dans des zones exposées et les campings n’ont que partiellement appliqué la réglementation spécifique.
Dorénavant toutes les communes concernées doivent mettre leurs plans locaux d’urbanisme (PLU) en conformité avec l’arrêté préfectoral, travailler sur la mise en  place des plans de prévention et d’information.
Place aux actes !

Porte parole : Vincent Esnault

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1er juillet. Concarneau. La loi littoral. Une réunion pour comprendre… 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/1er-juillet-concarneau-la-loi-littoral-une-reunion-pour-comprendre/ Tue, 28 Jun 2016 09:48:13 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17463 La loi Littoral, le PLU, etc., autant de sujets complexes et pas toujours faciles à comprendre. Pour la section EELV du Pays de Concarneau, « les citoyens ne savent pas vers qui se tourner pour en discuter et pour partager leurs craintes ». ...]]>
La loi Littoral, le PLU, etc., autant de sujets complexes et pas toujours faciles à comprendre. Pour la section EELV du Pays de Concarneau, « les citoyens ne savent pas vers qui se tourner pour en discuter et pour partager leurs craintes ».
EELV organise alors une réunion publique, vendredi 1er juillet, à 20 h, à la Maison des associations. Cette réunion sera animée par Vincent Esnault, membre d’une association de défense de l’environnement dans le Pays fouesnantais, défenseur de la loi Littoral et militant pour l’ouverture des sentiers côtiers. Il est aussi engagé dans la mise en place des plans de prévention des risques de submersion marine et lanceur d’alerte sur des algues vertes. Entrée libre.
 à 20h dans la salle KORNOG.
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PETIT NAVIRE : des méthodes d’une autre époque http://bretagne-old.eelv.fr/petit-navire-des-methodes-dune-autre-epoque/ Mon, 30 May 2016 14:04:42 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17405 Ce lundi 23 mai, par une action devant l’usine Petit Navire de Douarnenez, l’association Greenpeace a dénoncé la technique utilisée pour la pêche du thon mis en boîte dans cette entreprise. En effet, les dispositifs de concentration des poissons (DCP) mettent en danger la biodiversité marine et les ressources halieutiques elles-mêmes, trop de thons juvéniles et espèces protégées se retrouvant pris au piège. ...]]>

Ce lundi 23 mai, par une action devant l’usine Petit Navire de Douarnenez, l’association Greenpeace a dénoncé la technique utilisée pour la pêche du thon mis en boîte dans cette entreprise. En effet, les dispositifs de concentration des poissons (DCP) mettent en danger la biodiversité marine et les ressources halieutiques elles-mêmes, trop de thons juvéniles et espèces protégées se retrouvant pris au piège.

De nombreuses entreprises et conserveries bretonnes ont pris conscience qu’une évolution vers des méthodes de pêche plus soutenables étaient indispensables et modifié leur mode d’approvisionnement. Pour sa pérennité et celle de la pêche, Petit Navire peut et doit suivre leur exemple.

EELV Finistère souhaite qu’un dialogue soit ouvert associant pêcheurs, armateurs, conserveurs mais également consommateurs et ONG. Les produits halieutiques issus de notre région se doivent d’être exemplaires et s’inscrire dans le cadre d’une pêche soutenable tant pour les marins que pour les ressources halieutiques.

Porte parole EELV 29 : Vincent Esnault

 

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18 et 19 mai. Venue de David Cormand, le secrétaire national d’EELV 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/18-et-19-mai-venue-de-david-cormand-le-secretaire-national-deelv/ Tue, 17 May 2016 09:50:10 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17332 Le secrétaire national intérimaire d’EELV sera en Ille et Vilaine demain et après-demain. Mercredi 18 mai à Saint –Malo et Vern Sur Seiche ...]]>

Le secrétaire national intérimaire d’EELV sera en Ille et Vilaine demain et après-demain.

Mercredi 18 mai à Saint –Malo et Vern Sur Seiche

David Cormand sera accompagné par Michel Forget, secrétaire régional d’EELV Bretagne

 

Saint-Malo. Début d’après midi : Visite dans la Baie du Mont Saint-Michel sur les sites concernés par les risques de submersion marine et leurs conséquences sur le développement des communes littorales. A Saint-Malo, visite des sites « pollueurs » (le port dans la ville) avec Michèle Le Tallec, élue locale.

Contact : Michèle Le Tallec 06 68 68 10 87

Vern sur Seiche. A partir de 17h30 (rdv devant la Mairie) : Visite de terrain  avec Nicolas Deleume, élu local. Exemple de co-construction d’un espace de jardin partagé, passage en 0 phyto, écopastoralisme…

Contact : Nicolas Deleume 06 30 89 80 36

 

 

Jeudi 19 mai à Redon

Sixt sur Aff  (Redon) : Visite de l’exploitation « l’Amante verte » de Claire Desmares et Adrien Poirier. Plantes aromatiques bio. Repas à la ferme.

Contact: Claire Desmares 06 46 57 07 88

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