La prise en charge des demandeurs d’asile est une compétence de l’État, qui doit les héberger dans l’attente de l’examen de leur situation. Mais ce principe est bafoué : en France, des milliers d’entre eux ne sont pas logés ; et, dans le Finistère, l’association Coallia, mandatée par l’État, ne dispose pas d’une capacité suffisante.

Dans le pays de Morlaix, plusieurs réfugiés sont en attente d’une solution de logement pérenne. Le paradoxe, c’est que des appartements ont été mis à disposition par certaines communes, mais ils restent désespérément vides depuis plusieurs mois parce que ceux qui pourraient les occuper n’ont pas le bon pays d’origine !  Ces réfugiés sont souvent des familles avec enfants, qui n’échappent aux nuits dans la rue que grâce à l’assistance de particuliers ou d’associations locales. Associations et citoyens se démènent pour aider à la vie quotidienne et aux démarches administratives, et c’est en réalité une sorte de CADA informel qui fonctionne.  Mais cela ne peut pas durer. Nous exigeons que l’État assume les missions qui lui incombent, qu’il dote Coallia des moyens nécessaires au fonctionnement d’un vrai CADA sur le pays de Morlaix, et que les élus cessent de faire l’autruche face au désarroi des réfugiés. Comme l’a montré le Maire de Grande Synthe, agir est possible pour qui en a la volonté, et ne pas agir est impensable pour qui a souci de la dignité humaine.

Contact : Prigent Christine

06 31 46 36 91

morlaix@eelv.fr

Le premier PRINTEMPS DE L’ÉCOCONSTRUCTION se tiendra les 27, 28 et 29 mai 2016 sur plusieurs sites du centre-ville de Rennes autour de l’Esplanade Charles de Gaulle et à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Bretagne (ENSAB).

Organisé sous la forme de journées conviviales et interactives, cet évènement est la
rencontre inédite des filières de la construction :Paille, Bois, Terre et Chanvre. Elle sera
l’occasion pour le grand public de se familiariser avec des solutions constructives contemporaines et performantes ; pour les professionnels de montrer la pertinence des
systèmes constructifs bio-sourcés et la diversité des acteurs du territoire et pour les
organismes de formation et les institutionnels de faire la démonstration de la modernité
et des perspectives d’avenir des filières.

Au programme, dès 8h30 le vendredi 27 mai, des conférences et des tables rondes sur
l’actualité technique de la filière, dès 10h le samedi 28 mai des activités à destination du grand public, des jeux, des spectacles familiaux, de démonstrations techniques (tenue au feu) et de mise en oeuvre de gros volumes (Château géant en paille, projection d’enduit naturel) pour marquer les esprits.

Ici le dossier de presse : DP printemps de l’ecoconstruction

 
Il s’agira aussi pour clôturer l’évènement de fêter le 10ème anniversaire du Réseau Français de la Construction Paille (RFCP) qui tiendra son Assemblée Générale le dimanche 29 mai.
Le PRINTEMPS DE L’ÉCOCONSTRUCTION est une initiative pilotée et co-organisée par le Collectif Paille Armoricain avec les représentants des filières des matériaux naturels en Bretagne (Abibois, Construire en Chanvre, Collectif Terre Armoricain)

Contact Presse :
collectifpaillearmoricain@gmail.com
www.printemps-ecoconstruction.org
f/ #printemps de l’écoconstruction
Olivier Leroux
Coordinateur technique et co-gérant SCIC ECLIS
0672733612
olivier.leroux@scic-eclis.org

Les 27, 28 et 29 Mai 2016 se déroulera, dans le centre ville de Rennes, autour de l’Esplanade Charles de Gaule,  le premier PRINTEMPS DE L’ÉCOCONSTRUCTION, l’événement de la construction performante et durable. Il est destiné aux professionnels le 27 Mai et aux particuliers pour faire découvrir au plus grand nombre des solutions constructives contemporaines issues des filières de la Paille, du Bois, de la Terre et du Chanvre.

Ces journées conviviales seront l’occasion pour le grand public de se familiariser avec des modes constructifs performants et pour les professionnels de montrer la pertinence des principes constructifs biosourcés et la diversité des acteurs du territoire.

Enfin, par des conférences et des tables rondes sur l’actualité technique réglementaire et en se basant sur des témoignages il sera fait la démonstration de la modernité de ces filières.

Le PRINTEMPS DE L’ÉCOCONSTRUCTION est une initiative du Collectif Paille Armoricain et co-organisé avec Construire en Chanvre, Abibois et le Collectif Terre Armoricain.

Tribune parue dans le JDD mardi 28 juillet 2015

À partir du 1er août, les locataires parisiens bénéficieront enfin d’une mesure attendue depuis longtemps : l’encadrement des loyers. Il aura ainsi fallu près d’un an et demi pour que cette grande avancée sociale, votée en mars 2014 dans le cadre de la loi ALUR portée par Cécile Duflot, soit appliquée dans la capitale.

Cette loi est la première depuis plus de vingt ans à rééquilibrer les rapports entre locataires et propriétaires et son application pleine et entière doit permettre de retrouver un peu de clarté et de sérénité dans un domaine trop longtemps laissé aux mains du seul marché. Il s’agit en effet de renverser la logique à l’œuvre et la croyance trop répandue selon laquelle un logement est un bien comme un autre et que l’on pourrait atteindre un équilibre acceptable pour tous en se contentant de subir la loi de l’offre et la demande. Le logement est un droit fondamental avant d’être un bien sur un marché économique. Et ce droit, au même titre que la liberté d’expression, devrait primer sur le droit de propriété qui pourtant est préservé envers et contre tout.

Pourtant, ce premier pas de l’encadrement des loyers à Paris reste largement insuffisant puisque cette mesure devait s’appliquer, selon l’esprit de la loi Duflot, dans 28 agglomérations (1) dans lesquelles le marché du logement est le plus tendu.

Élus municipaux et régionaux, candidats aux élections régionales pour les écologistes, nous ne pouvons accepter que nos concitoyens soient de plus en plus nombreux à être privés d’un logement digne. Un logement n’est pas seulement un toit sur la tête, c’est aussi un lieu où se sentir chez soi, c’est la condition première de la dignité humaine. Il est de notre devoir de responsables politiques d’intervenir sur un marché qui dysfonctionne pour permettre à chacune et à chacun de bénéficier d’un lieu de vie décent et digne. Le droit opposable en matière de logement était un premier pas en ce sens, la loi Duflot doit en être un deuxième.
En effet, l’encadrement des loyers constitue une étape indispensable pour casser la bulle immobilière qui a conduit les loyers des grandes villes à doubler en dix ans sans aucune justification autre que celle de la pénurie de l’offre.

Le premier ministre, Manuel Valls, a pourtant opposé une fin de non-recevoir aux élus locaux de tous bords qui souhaitent que cette mesure s’applique dans leur collectivité.

Une occasion de ratée, M. le Premier ministre, mais il n’est pas trop tard : Il est urgent de prendre à bras le corps la lutte contre le mal-logement et à ce titre, l’encadrement des loyers doit s’appliquer partout où le prévoit la loi et ce, dans les meilleurs délais.

Nous prenons acte que vous avez voulu commencer par Paris : mais alors que Paris, zone la plus tendue de France, soit précurseur – et ce à court terme – des autres villes en attente de cet encadrement salvateur pour la mixité sociale et une qualité de vie partagée.

Le droit au logement, c’est un droit à la ville. En Île-de-France, 418 communes devraient être concernées par l’encadrement des loyers (412 dans l’agglomération parisienne, 6 dans l’agglomération de Meaux). Pourquoi alors s’obstiner à ne laisser cette mesure bénéficier qu’à Paris ? On ne peut prétendre vouloir lutter contre les déséquilibres, rétablir une égalité entre tous les citoyens, quelles que soient leurs origines ou leurs croyances et ne pas leur permettre de choisir leur lieu de vie, première pierre d’une existence choisie et non subie.

Monsieur le Premier ministre, si vous voulez agir de manière concrète pour nos concitoyens, faites appliquer l’encadrement des loyers partout. Expérimentons Paris, certes, mais n’en faisons pas un état d’exception, plutôt un galop d’essai pour que le logement devienne de facto un droit fondamental partout en France.

(1) Les 28 agglomérations : Ajaccio, Annecy, Arles, Bastia, Bayonne, Beauvais, Bordeaux, Draguignan, Fréjus, Annemasse, Grenoble, La Rochelle, Arcachon, Lille, Lyon, Marseille, Meaux, Menton, Montpellier, Nantes, Nice, Paris, Saint-Nazaire, Sète, Strasbourg, Thonon-les-Bains, Toulon, Toulouse.

Signataires : 

Sandrine Bélier, tête de listes EELV pour les régionales en Alsace-Lorraine, Champagne-Ardennes
David Belliard, co-président du groupe des élu/es écologistes de Paris
Sophie Bringuy, tête de listes EELV pour les régionales en Pays de la Loire
Jean-Alain Cadet, tête de listes EELV pour les régionales à La Réunion
Sophie Camard, tête de listes EELV pour les régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur
Emmanuelle Cosse, tête de listes EELV pour les régionales en Ile-de-France
Françoise Coutant, tête de listes EELV pour les régionales en Aquitaine-Poitou-Charentes-Limousin
Charles Fournier, tête de listes EELV pour les régionales en Centre-Val de Loire
Jean-Charles Kohlhaas, tête de listes EELV pour les régionales Rhône-Alpes-Auvergne
René Louail, tête de listes EELV pour les régionales en Bretagne
Cécile Prudhomme, tête de listes EELV pour les régionales en Bourgogne-Franche-Comté
Gérard Onesta, tête de listes EELV pour les régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
Sandrine Rousseau, tête de listes EELV pour les régionales en Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Anne Souyris, coprésidente du groupe des élu/es écologistes de Paris
Yanic Soubien, tête de listes EELV pour les régionales en Normandie

– un amendement introduisant la possibilité d’élaborer, dans le cadre de la stratégie foncière des Schémas de Cohérence Territoriale, un projet agricole et alimentaire territorial,

– un amendement portant sur les chartes de Parcs Naturels Régionaux et leur positionnement dans les documents d’urbanisme.

L’intervention de Joël Labbé