Sessions 2014 – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Création du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan. Dernière étape http://bretagne-old.eelv.fr/creation-du-parc-naturel-regional-du-golfe-du-morbihan-derniere-etape/ Mon, 10 Feb 2014 15:23:51 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12672 En fin de semaine dernière, à une large majorité, les élu-e-s du Conseil régional ont approuvé la création du projet de Parc Naturel Régional (PNR) du Golfe du Morbihan. Après 15 ans de débats, la labellisation n'a jamais été aussi proche. Le dossier va maintenant être transmis au Conseil National de Protection de la Nature pour avis, avant le classement officiel en PNR par arrêté du Premier Ministre. ...]]>

En fin de semaine dernière, à une large majorité, les élu-e-s du Conseil régional ont approuvé la création du projet de Parc Naturel Régional (PNR) du Golfe du Morbihan. Après 15 ans de débats, la labellisation n’a jamais été aussi proche. Le dossier va maintenant être transmis au Conseil National de Protection de la Nature pour avis, avant le classement officiel en PNR par arrêté du Premier Ministre.

EELV se félicite de cette approbation car le PNR représente une vraie chance de développement durable pour le Golfe du Morbihan, un choix d’équilibre entre urbanisation et écologie, entre vie quotidienne et tourisme, entre économie et protection d’équilibres naturels fragiles,  entre capacité d’accueil des populations et acceptabilité du milieu.

Anne-Marie Boudou, conseillère régionale EELV et porte-parole d’EELV 56, Joël Labbé, sénateur EELV, Elodie Le Rohellec, conseillère générale EELV 56

Le 10 février 2014

 

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A l’heure des votes http://bretagne-old.eelv.fr/lheure-des-votes/ Mon, 10 Feb 2014 13:58:18 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12655 La session était consacrée au budget régional. Un budget régional réparti en missions. Chaque mission contient plusieurs programmes. Chaque programme est passé au vote. ...]]>

La session était consacrée au budget régional. Un budget régional réparti en missions. Chaque mission contient plusieurs programmes. Chaque programme est passé au vote.

Voici la liste des votes des élu-e-s EELV au Conseil régional de Bretagne.

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Sports et santé, oui aux innovations ! http://bretagne-old.eelv.fr/sports-sante-oui-aux-innovations/ Fri, 07 Feb 2014 18:47:40 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12637   Ecoutez Sylviane Rault sur \"La vision du sport chez EELV\"   Lire l 'intégralité de l'intervention de Sylviane: ...]]>

 

Ecoutez Sylviane Rault sur « La vision du sport chez EELV »

 

sylviane.rault Lire l ‘intégralité de l’intervention de Sylviane:

Nous abstiendrons sur ce bordereau car encore une fois il fait la part belle à une seule facette du sport : le haut niveau. Nous voulons une diversification des actions régionales afin de porter une plus grande attention au sport pour tous.  Nous le redisons, le sport est un outil d’éducation populaire, d’intégration et d’apprentissage à la citoyenneté. Le sport permet la convivialité et la rencontre intergénérationnelle et culturelle. Il a un rôle indéniable dans le bien être, la promotion de la santé et la prévention de certains cancers et maladies cardiovasculaires. Dans ce domaine, nous pouvons faire preuve d’innovation. Pourquoi ne pas nous inspirer du dispositif « sport sur ordonnance » mis en place par la Ville de Strasbourg en lien avec l’ARS et dont plus de 300 patients traités pour obésité, diabète ou cancer ont déjà bénéficié. Ce dispositif vise à inciter les malades à faire du sport, en leur donnant accès gratuitement et sur ordonnance d’un médecin à certaines activités (marche en club, vélo, natation, gymnastique douce…) avec l’encadrement d’un éducateur ou une éducatrice sportif.

De la même façon et pour la santé de tous, pourquoi ne pas imaginer un dispositif pour accompagner les communes qui imaginent des aménagements urbains qui facilite la pratique du sport spontané. Il serait bon aussi, que lors de manifestations sportives sponsorisés par la région soit appliqué le référentiel de développement durable PADUS surtout en ce qui concerne les déplacements et le traitement des déchets.

En définitive, la question du sport doit être réfléchie de manière transversale, et pensé dans les plans d’urbanisme. Si le sport de compétition et de haut niveau ont bien sûr toute leur place dans notre politique, ils ne doivent pas prendre le pas sur le sport populaire.

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Loi sur le bénévolat, le spectacle vivant menacé http://bretagne-old.eelv.fr/loi-sur-le-benevolat-le-spectacle-vivant-menace/ Fri, 07 Feb 2014 18:36:45 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12633 En préambule, nous tenions à féliciter l’exécutif régional qui ne rogne pas sur le budget culturel dans une période économique difficile. En revanche, nous ne pouvons qu'être inquiets par le projet de loi dédié au spectacle vivant porté par le Ministère de la Culture. Il a, en effet, pour but d'interdire le bénévolat. Dans tous les cercles et festivals qui existent partout dans la région, il y a des amateurs. Le texte était exactement le même  que celui présenté en 2006, sous l'ère de Christine Albanel. En 2008, sous la pression, il a été retiré et voilà que 5 ans après, on nous ressort la même loi ! Nous devons nous opposer fermement à ce projet qui mettrait en péril toute l'architecture de la culture populaire en Bretagne. ...]]>

En préambule, nous tenions à féliciter l’exécutif régional qui ne rogne pas sur le budget culturel dans une période économique difficile. En revanche, nous ne pouvons qu’être inquiets par le projet de loi dédié au spectacle vivant porté par le Ministère de la Culture. Il a, en effet, pour but d’interdire le bénévolat. Dans tous les cercles et festivals qui existent partout dans la région, il y a des amateurs. Le texte était exactement le même  que celui présenté en 2006, sous l’ère de Christine Albanel. En 2008, sous la pression, il a été retiré et voilà que 5 ans après, on nous ressort la même loi ! Nous devons nous opposer fermement à ce projet qui mettrait en péril toute l’architecture de la culture populaire en Bretagne.

Yannik BigouinRetrouvez l’intégralité de l’intervention de Yannik Bigouin sur la politique culturelle lors de la session budgétaire du Conseil régional.

Vous faites le choix d’aider, dans la durée, des festivals inscrits dans les réseaux, avec une ligne artistique et du partenariat. C’est un choix intéressant même si parfois on peut se demander comment innover tout en étant reconnu ? Comment avoir la confiance de la collectivité tout en travaillant à construire son événement culturel ? Cela risque aussi de pousser à soutenir « ceux du milieu », « ceux qui connaissent les tuyaux » et pas nécessairement ceux qui osent, ont des idées, une vision, mais ne connaissent pas nécessairement les institutions et ne souhaitent pas nécessairement s’y inscrire d’ailleurs. Comment innove-t-on si on doit déjà « s’instituer » ?

Sur l’aménagement concerté du territoire en équipements culturels par un soutien à travers l’entrée territoriale. Si il y a bien une politique culturelle qui n’est pas concertée c’est bien celle là ! Je regarde sur mon propre territoire : en un an, sur la même communauté de communes, il y aura trois nouvelles salles culturelles construites dans un rayon de 20 kilomètres dont une qui peut accueillir 900 personnes assises pour une commune de 6300 habitants – à Plouguerneau pour tout vous dire- et la région y a laissé 900 000 euros ! Aucune concertation sur la programmation et la mutualisation de moyens avec un maire qui annonce évidemment, en cette période électorale, que la salle servira pour le repas annuel des anciens. Est-ce cela une vision globale cohérente en faveur d’une politique culturelle d’investissement ? Nous nous posons la question. A minima, la réalisation d’un schéma régional des salles culturelles me semble opportun. Ajouter à cela une incitation à une programmation commune par pays ou par bassin de vie, avec des publics ciblés pour certaines d’entre elles, des lieux de résidence aussi. Nous trouvons que cette politique de co-financement des salles culturelles est légère, elle manque de sens.

Sur la politique autour de l’image et de l’audiovisuel.

Je tiens à souligner la pertinence de toute la politique autour du livre, le soutien aux libraires et aux éditeurs. C’est un geste fort de la région pour ces professionnels qui sont bien plus que des vendeurs de livres mais bien des acteurs culturels à part entière. Bravo pour ces actions, continuons !

Vous faites une focale sur la Cinémathèque de Bretagne en pleine, je cite : « crise sociale, financière et de gouvernance ». Je trouve, pour ma part, que ce n’est pas vraiment le lieu de tel propos ou alors il faut aller plus loin et nous alerter clairement de la fin de cette institution régionale. En tous les cas vous m’accorderez que ce n’est pas encourageant pour les bénévoles de les stigmatiser ainsi. Cette difficulté que j’espère passagère doit nous servir à élever le débat et nous interroger. Comment monter en compétence pour faire vivre la démocratie associative, l’efficience en matière de gestion et une direction des ressources humaines performante comme dans toutes les organisations de droit privé ? Quelle efficience dans le management pour faire en sorte que les salariés soient bien leurs baskets et que les administrateurs soient bien dans leurs rôles politiques ?

D’un autre côté, d’autres associations régionales culturelles sont en crise mais pour une autre raison : le retrait de la Région de leur financement alors même que notre institution a pu en être à l’origine il y a 15 ou 20 ans. Là, ce n’est pas les bénévoles qu’il faudrait incriminer mais la région elle-même qui devrait être mise à l’index pour non assistance à emplois en danger. Des questions sont à ce poser là aussi et prendre du recul : est-ce qu’une association soutenue par la Région doit devenir son satellite et donc son « vassal » ? Si la région veut porter une politique, qu’elle le fasse elle-même dans ce cas ! Je mets en garde contre l’instrumentalisation du monde associatif et je vous invite à vous interroger sur le lien collectivité/association. Ce travail est a mener avec les têtes de réseau, la CPCA et la CRESS par exemple. Pour notre part, nous pensons que nous devons donner des signes forts de réaffirmation du soutien à la vie associative, libre de son projet et de sa gouvernance. Le projet de loi du Ministre à l’ESS, Benoît Hamon, nous apporte quelques réponses comme une définition précise du régime de la subvention qui n’existait que par une circulaire pour réaffirmer la contribution des associations à l’intérêt général et au bien commun, et pour renforcer la légitimité de la subvention par rapport aux appels d’offres.

Enfin, comme tous les ans à la même époque je vais vous poser ma question, toujours la même. A chaque fois j’ai une réponse positive et pourtant… rien ne se fait. Peut être que cette année cela changera…

Je souhaite que le conseil culturel de Bretagne puisse venir présenter en session ses travaux annuels et son mode de fonctionnement. Nous finançons et animons, par des membres du service culture, cette chambre qui se réunit ici avant chaque session et qui nous donne critiques, vœux et regards acérés sur nos dossier. Pourtant, il n’y a jamais eu de présentation formelle ici, en session plénière, et ce, depuis les 5 années qu’elle est installée. Je vous remercie par avance de votre engagement.

Pour conclure, mais vous le savez peut-être, un avant projet de loi secoue les associations culturelles bretonnes notamment celles dédiées au spectacle vivant. Le Ministère de la Culture et le Ministère du Travail souhaitent, en effet, interdire le bénévolat à travers « les groupements d’amateurs de spectacles vivants en fonction de leur fréquence et de leur importance ».  Dans tous les cercles et festivals qui existent partout dans la région, il y a des amateurs. Le texte était exactement le même (mots pour mots) que celui présenté en 2006, sous l’ère de Christine Albanel. A l’époque, il avait provoqué une levée de boucliers et des manifestations importantes (15 000 personnes à Nantes). En 2008, sous la pression, il a été retiré et voilà que 5 ans après on nous ressort la même loi ! Cela veut dire qu’il faudra verser un salaire à tous, c’est impossible car nos associations n’enont pas les moyens. Comme dit Bob Hasle, « être amateur c’est aussi le reflet d’une envie, j‘ai déjà un travail, si je fais ça, c’est pour mon plaisir, je ne le fais pas pour gagner de l’argent, on devient professionnel plus tard, en ayant été amateur, si on est doué, si cela marche. »

Je souhaiterai que les services de la Région et vous, élus de l’exécutif puissiez bloquer ce projet de loi par vos entrées parlementaires qui mettrait en péril toute l’architecture de la culture populaire en Bretagne.

]]> Baisse du budget régional à l’environnement : incompréhensible ! http://bretagne-old.eelv.fr/baisse-du-budget-regional-lenvironnement-incomprehensible/ http://bretagne-old.eelv.fr/baisse-du-budget-regional-lenvironnement-incomprehensible/#comments Fri, 07 Feb 2014 18:17:45 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12630 \"Vous nous proposez un budget environnement en nette baisse de plus de 3 millions d'euros ce qui représente une diminution de 13% par rapport au budget 2013.Ce n'est pas pour nous acceptable.\" ...]]>

« Vous nous proposez un budget environnement en nette baisse de plus de 3 millions d’euros ce qui représente une diminution de 13% par rapport au budget 2013.Ce n’est pas pour nous acceptable. »

Retrouvez ci-dessous l’intervention d’Anne-Marie Boudou sur l’environnement lors de la session budgétaire du Conseil régional

Anne-Marie BoudouOr, la première loi de l’acte III de la décentralisation précise qu’en matière d’environnement et d’énergie, le « chef de file » revient principalement à la région. Celle-ci est chargée d’organiser « les modalités de l’action commune des collectivités territoriales et de leurs établissements publics pour l’exercice des compétences » relatives à l’aménagement et au développement durable du territoire, à la protection de la biodiversité, au climat, à la qualité de l’air et à l’énergie, ainsi qu’à la complémentarité entre les modes de transport. Ce budget ne va pas dans ce sens !

La presque totalité de cette baisse touche le programme 613 qui favorise les aménagements durables.

Certes, le dispositif Eco-FAUR arrive en fin de programmation des appels à projets et vous avez décidé de généraliser son référentiel à « l’instruction de l’ensemble des projets soutenus par la région ». Nous ne pouvons que vous féliciter de cette évolution vers ce que vous appelez « une exigence de droit commun » dans le cadre de la nouvelle politique territoriale.

Cependant, alors que le processus d’élaboration du Plan Bâtiment Durable Breton arrive dans sa phase finale aucun budget n’est prévu. Le PBDB proposera, je suppose, une stratégie transversale, mais ce programme 613 aurait pu regrouper un certain nombre d’actions dans une vision cohérente.

Maintenir son budget aurait été le premier signe d’engagement de la région pour son plan bâtiment durable. C’était le sens de notre amendement qui a été rejeté.

Concernant le programme 611, seul un tiers des masses d’eau du territoire breton a atteint le bon état, encore loin de l’objectif fixé par le SDAGE des deux tiers des masses d’eau en 2015.

Étant donné les efforts conséquents encore indispensables, nous sommes scandalisés par le comportement de l’Etat qui danssonprojetdeloidefinancespour2014 a prélevé 10% au fonds de roulement de l’ensemble des Agences de l’eau, soit 210 millions d’eurosdont33millionsd’euros à l’Agence de l’eau Loire-Bretagne.

Cette ponction est d’autant plus étonnante que la nouvelle loi de décentralisation oblige le transfert aux communautés de communes de la gestion conjointe de l’eau potable, de l’assainissement et des milieux aquatiques.

Le budget eau de la région diminue de 400 000 euros et quand nous proposons un amendement pour corriger cette baisse, vous nous dites que le problème n’est pas le budget, puisqu’il est à peine consommé, mais la gouvernance. Nous en doutons. Le problème est la lenteur des territoires à se mettre d’accord sur les SAGE et à mettre en œuvre leurs projets opérationnels face à des résistances fortes de certains groupes de pression et de timidité de beaucoup d’élus.

Face à ces problèmes, nous ne voyons pas encore clairement la nouvelle organisation de la politique de l’eau que vous envisagez qui va permettre de franchir un nouveau cap pour la qualité de l’eau en Bretagne. Que contient la feuille de route que vous évoquez ? Qui siègera à la conférence régionale de l’eau et dans quelles proportions ? Quel sera le redéploiement en Bretagne des moyens de l’agence de l’eau ? Quel lien entre l’expérimentation sur la gestion régionale de l’eau et les évolutions nécessaires de l’agriculture bretonne dont le Pacte d’avenir ne traduit pas celles que nous souhaitons ? Cette régionalisation doit être une opportunité pour la Bretagne de tourner une page de l’histoire, votre responsabilité est grande pour sa réussite.

Nous tenons ici à féliciter le CRESEB pour son travail qui doit être mieux connu afin que son expertise soit utile dans la nouvelle organisation que vous projetez.

Sur les huit plans algues vertes engagés , nous attendons toujours les bilans annuels promis.

 Sur le programme 612 concernant l’énergie et les enjeux climatiques, nous ne pouvons que regretter à nouveau l’absence de respect du facteur 4 dans la prospective à 2050 du SRCAE. C’est pourtant une opportunité de développement de nouveaux emplois et de mutation de l’économie. Et puis, avons-nous le choix ?

Les tempêtes à répétition et les pluies presque incessantes de cet hiver, avec le cortège des inondations et de submersions marines qui endommagent encore gravement nos côtes doivent nous interroger.

Il est donc urgent de mettre en œuvre une politique efficace de diminution de nos GES dans tous les secteurs concernés. Et aussi de penser l’adaptation car les retards pris pour prendre les décisions, font que nous avons dépassé la limite qui aurait permis d’éviter les catastrophes physiques et humaines.

Nous espérons que le futur Plan Climat Energie Territorial prendra la mesure des efforts urgents à mettre en place.

Face aux inondations à répétition, nous ne pouvons que regretter la perte continue annuelle de 1% des haies et talus. Ce sont près de 2000 km/an qui disparaissent et que le plan Breizh bocage ne peut pas compenser avec ses 5 000 km à replanter sur 7 ans.

Il devient donc indispensable de trouver un mécanisme qui incite à sa conservation et à sa restauration. Le PCET pourrait être l’occasion d’y parvenir.

A propos de climat, la baisse de la consommation des carburants et le ralentissement des immatriculations diminuent certes nos recettes dynamiques, mais c’est un bon signe pour la réduction des émissions de GES en Bretagne. Il est grand temps de mettre fin à ce paradoxe par la mise en œuvre d’une contribution climat-énergie ambitieuse.

Quand au serpent de mer du plan régional de prévention et de gestion des déchets dangereux, vous ne nous annoncez aucune date pour son approbation finale, tout juste des expérimentations de mise en place de filières bretonnes.

 Concernant la biodiversité et les paysages, les associations sont inquiètes de la diminution du budget alors que la région est, avec l’Etat, animatrice et coordinatrice de l’élaboration du schéma régional de cohérence écologique et que le conservatoire des espaces naturels n’est toujours pas créé.

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Quel coût pour l’aménagement du port de Brest ? http://bretagne-old.eelv.fr/quel-cout-pour-lamenagement-du-port-de-brest/ Fri, 07 Feb 2014 17:46:14 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12628 Une augmentation de 80% du budget pour l'aménagement du port de Brest est annoncée. Retrouvez ci-dessous l'intervention de Janick Moriceau à ce sujet. ...]]>

Une augmentation de 80% du budget pour l’aménagement du port de Brest est annoncée.

Janick MoriceauRetrouvez ci-dessous l’intervention de Janick Moriceau à ce sujet.

Comment justifier la dérive spectaculaire du budget consacré à l’aménagement du port de Brest. Il passe de 134 à 220 millions d’€ soit plus de 80 %. Il est certain qu’une erreur a été faite dans l’évaluation initiale. Les caractéristiques techniques de quais dévoluent aux Énergies Marines Renouvelables, qui semblent justifier ce surcoût, ne pouvaient être ignorées.

Aujourd’hui, nous sommes à la fois dépendants du bon vouloir de l’État, de ses appels d’offre, de ses cahiers des charges et de ses choix finaux et sous le joug d’exigences croissantes des plus grands industriels européens mettant en concurrence les collectivités.

Il est temps que notre gouvernement et parlementaires fassent d’urgence évoluer la gouvernance du dossier des énergies marines renouvelables.

Nous pensons aussi que la compétition entre collectivités n’est pas une fatalité. EELV avait fait part dans cette enceinte et au delà de l’absolue nécessité de dialogue en vue de partenariat entre les sites portuaires souhaitant s’impliquer dans le développement des Energies Marines Renouvelables. La collaboration avec Nantes- Saint Nazaire via STX va dans le bon sens. Poursuivons, élargissons, soyons à l’initiative des rapprochements.

Vous connaissez l’engagement de notre groupe pour les Énergies Marines Renouvelables aussi malgré le contexte, et la dérive du budget, nous voterons pour vos propositions, en étant conscient des risques importants que nous prenons.

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Réorienter l’argent de Notre Dame des Landes vers le TER http://bretagne-old.eelv.fr/12623/ Fri, 07 Feb 2014 14:13:56 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12623 \"Nous voterons contre le programme aéroportuaire qui continue à mettre sous perfusion d'argent public les nombreux aéroports bretons sans réelle politique régionale rationnelle, tout en soutenant le projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Comment comprendre d'ailleurs que 20 000 manifestants à Quimper, vous font reculer sur l'écotaxe quand 40 000 à Notre Dame des Landes sont considérés avec le mépris habituel. ...]]>

« Nous voterons contre le programme aéroportuaire qui continue à mettre sous perfusion d’argent public les nombreux aéroports bretons sans réelle politique régionale rationnelle, tout en soutenant le projet de nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Comment comprendre d’ailleurs que 20 000 manifestants à Quimper, vous font reculer sur l’écotaxe quand 40 000 à Notre Dame des Landes sont considérés avec le mépris habituel.

Parce qu’il nous faut favoriser les déplacements du quotidien, nous demandons que l’argent dédié à notre Dame des Landes aillent à la réhabilitation des lignes TER de proximité qui en ont bien besoin. »

Retrouvez ci-dessous l’intégralité de l’intervention de Gaëlle Rougier sur les déplacements en session budgétaire du Conseil régional de Bretagne.

Gaëlle Rougier, conseillère régionale EELV

Dans un contexte social tendu le TER breton connaît un véritable succès. Succès qui n’est pas sans poser problèmes au vu de la saturation de nombre de lignes intérieures. Nous attendons avec impatience la livraison des nouveaux trains qui vont grandement soulager la situation sur le réseau mais c’est à se demander si cela suffira à assurer un service TER de qualité alors que le nombre d’usagers au quotidien ne cesse d’augmenter.

Le bordereau précise d’ailleurs que le gros des trajets sont quotidiens mais que les trajets occasionnels et loisirs représentent 75% des recettes du TER Bretagne alors que les abonnés y contribuent à 25% seulement. Cette donnée appellent deux observations : il nous faut « fidéliser » les usagers par une haute qualité de service et des tarifs attractifs. La nouvelle tarification jeunes plus simple et plus avantageuse est une bonne chose. La baisse des trajets occasionnels pose tout de même la question du prix des billets hors abonnement. Le train est désormais en concurrence avec de nouveaux usages de la voiture comme le co-voiturage qui propose des tarifs imbattables. Dans un contexte de crise sociale baisser le coût du billet serait juste socialement mais pour mener une telle politique tarifaire encore faudrait-il être en mesure d’amortir le manque à gagner. Cela nous rappelle le besoin cruel et urgent de ressources propres pour mener une politique de transports durable en Bretagne.

La tarification est un élément clé d’attractivité du train. La qualité du service TER, passe aussi par la qualité du service en gare et dans les trains. Nous souhaiterions vous alerter ici sur la suppression annoncée des contrôleurs à bord des trains en première et deuxième couronnes de Rennes. C’est d’ailleurs ce qui est évoqué lorsqu’on sait lire entre les lignes dans l’avenant à la convention que nous votons cette session par cette phrase du point 3 paragraphe 2 : « l’accompagnement doit être adapté au besoin du marché à l’instar de ce qui se fait dans les réseaux urbains. Les trajets courts appellent des moyens d’accompagnements et de contrôle différents avec des équipes mobiles ». Nous considérons que la Région aurait intérêt à être vigilante sur ces points car la présence humaine en gare mais aussi à bord des trains contribue aussi à la qualité du service sur les TER bretons.

En Bretagne, la période récente a vu beaucoup de trajets perturbés par les nombreux travaux en gare et sur les voies. L’éboulement de Morlaix a contribué à la dégradation du service mais ceci n’est pas de notre ressort. Par contre la saturation actuelle des trains, des problèmes de correspondances avec des TGV, des lignes de proximité mal entretenues avec des ralentissements importants ne concourent pas à l’attractivité du TER. Depuis le service 2013, le Nord Finistère a vu son offre de transport se dégrader avec des suppressions de correspondances pour les usagers qui vont jusqu’à Nantes ou Bordeaux et des ralentissements importants. Le mauvais état de la ligne Brest-Quimper retarde non seulement la rénovation de cette ligne mais risque d’induire un coût supplémentaire à la charge des collectivités, pour ne pas dire de la Région. Nous espérons que nous n’en rabattrons pas sur ces objectifs pour rester dans l’enveloppe budgétaire initialement prévue, en tout cas, il n’était en effet pas inutile que la Région rappelle son engagement sur la rénovation de cette axe primordial pour desservir le Finistère Nord et centre.

Nous réitérons aussi, encore, notre volonté d’une étude rapide et sérieuse pour la réouverture d’une ligne Nord-Sud, Auray-St Brieuc, comme le réclament les conseils de développement des pays concernés et qui est un axe structurant d’aménagement du territoire et de développement du fret.

Les projets que je viens de citer nous semblent prioritaires et pourtant tout le projet BGV est tourné vers cette obsession de gagner cinq min entre la pointe finistèrienne et Paris. Un investissement colossal pour quelques minutes gagnées, je pense que beaucoup de bretons ne comprennent pas très bien l’urgence de cet investissement quand le réseau de proximité pourrait être développé plus rapidement. Vous annoncez les travaux sur les axes Carhaix, Guimguamp, Paimpol, Morlaix-Roscoff, Dol-Dinan, Lamballe pour 2014 à 2019. Les délais paraissent optimistes pour des travaux dont les études n’ont pas même débutés. La régénération de ces lignes est importante, nous souhaitons qu’elle se fasse vite.

La question des passages à niveau est aussi emblématique. Ces dernières années le rythme de suppression des passages à niveau dangereux a ralenti et s’est concentré sur l’objectif d’un relèvement de vitesse dans le cadre de BGV. Mais les objectifs de BGV ne peuvent pas occulter les points du réseau qui nécessitent des travaux pour sécuriser ou améliorer le trafic sur les lignes secondaires. Ainsi, nous sommes soulagés de voir qu’une étude pour la suppression du passage à niveau de St Médard sur Ille est prévu rapidement. Il était temps.

Concernant BGV, la commission Duron a pourtant été claire, les mobilités du quotidien doivent être la priorité. On sent que cette recommandation pourtant de bon sens vous chagrine et contrarie vos plans. Vous n’avez pas pris la mesure de cette recommandation, quand monsieur Duron vous disait que le budget de votre projet était beaucoup trop élevé, il aurait été encore temps de changer votre fusil d’épaule et de réfléchir à un projet moins coûteux. Mais vous tenez à ce projet coûte que coûte, avec une ligne nouvelle Rennes-Nantes via un aéroport que nous finançons également. Cet entêtement est difficile à comprendre. Changer de braquet ce n’est pas se dédire, c’est prendre la mesure du contexte économique, environnemental et s’adapter. Cette promesse du candidat Le Drian est aujourd’hui loi d’airain qu’on ne peut remettre en question, qu’on soit écologiste ou socialistes d’ailleurs.

Mais il faudra bien un moment affronter une vérité simple : nous ne sommes pas sûrs de pouvoir financer cette ambition ferroviaire dans un contexte de désengagement croissant de RFF et la SNCF et en l’absence de ressources fiscales autonomes.

Selon ces considérations, nous voterons pour le programme 531 avec un point de vigilance sur le niveau d’exigence que la région doit avoir quand au service que la SNCF fourni aux usagers du TER. Nous nous abstiendrons sur le 532 car si nous reconnaissons l’investissement fourni par la Région pour le développement du TER, vous le savez nous ne partageons pas votre philosophie concernant BGV, concernant les Lignes Nouvelles Ouest Bretagne Pays De la Loire et votre ordre de priorité des travaux à engager. Bien-sûr nous ne pouvons que voter contre le programme aéroportuaire qui continue à mettre sous perfusion d’argent public les nombreux aéroports bretons sans réelle politique aéroportuaire régionale rationnelle, tout ça au nom de l’aménagement du territoire, tout en soutenant le projet de nouvel aéroport à NDDL, comprend qui peut. Comprend qui peut aussi comment 20 000 manifestants à Quimper, nous font reculer sur l’écotaxe quand 40 000 à NDDL sont considérés avec le mépris habituel.

 

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Langues régionales : « Bécassine c’est fini » http://bretagne-old.eelv.fr/langues-regionales-becassine-cest-fini/ Fri, 07 Feb 2014 11:48:46 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12605 Pour Yannik Bigouin : \"Les bretons n'ont plus peur de parler leurs langues, ils sont enfin décomplexés. Bécassine est morte et enterrée. Mais il nous reste encore beaucoup à faire pour faire comprendre à certains que, dans ce pays, on peut être bretonnant tout en étant en même temps de gauche, progressiste, Français et Européens, passant d'une langue à l'autre sans ne voir aucune hiérarchie entre les cultures.\" ...]]>

Pour Yannik Bigouin : « Les bretons n’ont plus peur de parler leurs langues, ils sont enfin décomplexés. Bécassine est morte et enterrée. Mais il nous reste encore beaucoup à faire pour faire comprendre à certains que, dans ce pays, on peut être bretonnant tout en étant en même temps de gauche, progressiste, Français et Européens, passant d’une langue à l’autre sans ne voir aucune hiérarchie entre les cultures. »

Ecoutez Yannik Bigouin


 

Retrouvez ci-après l’intégralité de son intervention sur les langues de Bretagne

Yannik BigouinVous avez peut être suivi le débat passionnant à l’Assemblée Nationale sur la Charte régionale des langues régionales et minoritaires. Nous n’allons pas le refaire ici, d’autant qu’un vœu a été déposé à ce ce sujet. Nous pouvons quand même faire le constat que les mentalités avancent. L’influence des jacobins, défenseurs d’un nationalisme culturel et linguistique français qui aurait toujours pour vocation de coloniser le monde au de l’universalisme, se réduit. Même si, certains d’entre eux tiennent encore le micro sur les ondes d’une grande radio du service public. Mais comme l’écrit (une fois n’est pas coutume!) Jean-Michel Le Boulanger dans son dernier livre : » Les ploucs, ce sont eux ! « .

Les bretons n’ont plus peur de parler leurs langues, ils sont enfin décomplexés. Bécassine est morte et enterrée. Mais il nous reste encore beaucoup à faire pour faire comprendre à certains que, dans ce pays, on peut être bretonnant tout en étant en même temps de gauche, progressiste, Français et Européens, passant d’une langue à l’autre sans ne voir aucune hiérarchie entre les cultures.

Je voudrais dans mon intervention faire une proposition et une critique constructive, mais vous commencez, Monsieur le Président, à être habitué à notre posture constructive.

Il manque en Bretagne des cours généralisés d’initiation au breton et au gallo. Il me semble que c’est un point fondamental. Certes, ce type de dispositif n’a pas vocation à former des enfants bilingues, pas plus d’ailleurs que les cours de langue vivante dispensés à l’école élémentaire, n’ont vocation à former des anglophones… Cependant, il permet à des enfants de prendre conscience de leur appartenance à un territoire où l’on parle une langue qui s’appelle le breton, et faire prendre conscience à des enfants que toute langue parlée, autre que le français, n’est pas que de l’anglais…. En outre, il permet indirectement de sensibiliser les familles à la langue et à de fait instituer indirectement une forme d’approche régionale dans l’enseignement de l’Éducation Nationale. Cela est possible en Corse, avec trois heures hebdomadaire, pourquoi ne le serait-ce pas ici ? L’adapter en Bretagne sur un mode « non obligatoire » en partenariat avec l’inspection académique est important. Cela permettrait aussi d’éviter également la stigmatisation que l’on rencontre dans les écoles (privées ou publiques) à l’encontre des enfants des classes bilingues, souvent désignés comme je cite …. « les bretons » (sic).

Nous avions d’ailleurs proposé que soit étudié un tel dispositif par un amendement au pacte d’avenir, vous l’avez rejeté. Gageons désormais que nous puissions convaincre le gouvernement d’avancer pour une expérimentation dans ce domaine en Bretagne.

Sur la formation des enseignants, il est urgent de faire pression pour obtenir plus de postes au CAPES et au CAFEP de breton. L’année 2013 s’est révélée catastrophique avec un seul poste ouvert au CAPES !… et après on nous rétorque que l’on ne peut pas ouvrir de classes parce qu’il n’y a pas assez d’enseignants !

Enfin, nous reconnaissons tous je pense l’effort qui a été fait en matière de bilinguisme au sein du Conseil régional. Je relisais mes interventions d’il y a trois ans à ce sujet. Je ne pourrais plus les lire, en l’état, aujourd’hui, et c’est tant mieux ! Avec la prise en compte du bilinguisme dans les courriels, les couvertures des bordereaux de session, la signalétique… ça a bien avancé ! Je tenais à le souligner Monsieur Le Président. Pourtant je reprendrais la question que je posais à la même époque : où en est la transversalité de la langue que nous pourrions appeler à l’instar du 1% culturel, le 1% brezhoneg dans toutes les politiques ? Où sont les langues de Bretagne dans nos politiques liées :

  • à l’enseignement supérieur ;

  • à l’égalité homme/femme ;

  • à l’économie via la Marque Bretagne portée par BDI (pas un seul mot en breton lors de la présentation du 28 novembre dernier à Saint-Brieuc ce que JM Le Boulanger a justement souligné lors de son intervention) ;

  • à la formation professionnelle ;

  • au transport M.Lahélec. Nous attendons toujours les annonces bilingues dans les TER comme promis.

  • à notre politique territoriale. C’est un peu court d’entendre des maires dire qu’ils respectent le critère des langues de Bretagne car je cite : « des associations de culture bretonne fréquenteront leurs salles culturelles financées par la Région ».

Enfin, où en est le projet d’un second lycée Diwan ? Celui de Carhaix est leunchouk (plein à craquer).

Les choses avancent, il nous faut encore amplifier les efforts. Mais en l’état nous ne pourrons tout faire, il est urgent, essentiel, indispensable que les lois de décentralisation nous donne enfin une compétence linguistique avec des moyens dédiés pour que le multilinguisme, source d’ouverture au monde, ne cesse de grandir en Bretagne.

Labour zo atao ! Trugarez.

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La loi logement est une avancée sociale forte http://bretagne-old.eelv.fr/la-loi-logement-avancee-sociale-forte/ Fri, 07 Feb 2014 06:06:07 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12589 L'habitat social, la rénovation urbaine, le logement des jeunes et l'habitat participatif sont les priorités des écologistes à la Région. La loi ALUR, portée par la ministre écologiste Cécile Duflot, permettra la création d'un mécanisme d'encadrement des loyers, elle favorisera l'augmentation de l'offre des logement, la lutte contre l'habitat indigne, elle créera une garantie universelle de loyers et donne à l'habitat participatif un cadre juridique. Il s'agit désormais pour notre Région de décliner ses nouveaux outils dans les territoires... ...]]>

L’habitat social, la rénovation urbaine, le logement des jeunes et l’habitat participatif sont les priorités des écologistes à la Région. La loi ALUR, portée par la ministre écologiste Cécile Duflot, permettra la création d’un mécanisme d’encadrement des loyers, elle favorisera l’augmentation de l’offre des logement, la lutte contre l’habitat indigne, elle créera une garantie universelle de loyers et donne à l’habitat participatif un cadre juridique. Il s’agit désormais pour notre Région de décliner ses nouveaux outils dans les territoires...

Ecoutez Sylviane Rault sur cette question

 

 

 

Intervention de Sylviane Rault

Nous voterons ce programme qui encourage l’habitat social, la rénovation urbaine, le logement des jeunes et l’habitat participatif. L’effort financier fait par les locataires dépasse trop souvent 30 % de leurs revenus mensuels. La loi ALUR, portée par la ministre écologiste Cécile Duflot, permettra la création d’un mécanisme d’encadrement des loyers, elle favorisera l’augmentation de l’offre des logement, la lutte contre l’habitat indigne, elle créera une garantie universelle de loyers et donne à l’habitat participatif un cadre juridique. La trêve hivernale est aussi augmentée de 15 jours pour tous y compris les sans papiers et squatters. Si beaucoup reste à faire, cette loi est une avancée sociale forte, elle ouvre de nouveaux droits et nous voulons saluer son adoption. Il s’agit désormais pour notre Région de décliner ses nouveaux outils dans les territoires comme il est de notre responsabilité de décliner les objectifs du Schéma Régional Climat Air Energie dans notre politique régionale du logement.

Nous regrettons à ce titre que les perspectives qui se dégagent du plan bâtiment durable n’apparaissent pas dans ce document mis à part la création de la maison de l’habitat. Il est vrai que le bilan de nos réunions ne sera rendu que le 24 février mais il aurait été important, encore une fois, de pouvoir anticiper et prévoir dores et déjà une autorisation de paiement. Intégrer les conclusions de ces groupes aurait donné clairement un nouveau souffle à la politique régionale du logement.

De même, il n’est pas précisé comment  l’ambition de réhabilitation de 50 000  logements par an en Bretagne va pouvoir se concrétiser? Il y a pourtant urgence à mettre en œuvre cette politique pour lutter contre la précarité énergétique, le réchauffement climatique et créer des emplois qualifiés sur notre territoire.

Alors qu’un breton sur trois vit dans des espaces périurbains et ruraux, que les enjeux autour de la préservation du foncier et les coûts de déplacement sont encore plus forts en Bretagne qu’ailleurs. L’ambition  de généraliser les Plan Local d’Habitat dans l’ensemble de nos territoires est une nécessité.

Mais nous restons sur notre faim quant au nécessaire travail de réhabilitation des centres bourgs. Ces derniers comportent de nombreux bâtiments vacants ou en mauvais état, et sont souvent en voie de désaffection au profit des lotissements qui poussent partout en périphérie. Il est indispensable que nous nous donnions de nouveaux moyens pour rendre à nouveau ces centres bourg attractifs et enrayer la croissance de l’emprise urbaine.

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Pour une économie vraiment sociale et solidaire http://bretagne-old.eelv.fr/pour-economie-vraiment-sociale-solidaire/ Thu, 06 Feb 2014 20:22:14 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=12583 L’Économie Sociale et Solidaire est «un modèle tempérant, soucieux de l’impact social et environnemental de la création de richesse. Il s’agit d’un modèle patient dont la performance s’inscrit délibérément dans le temps long. Il s’agit d’un modèle non lucratif qui assigne aux profits réalisés par les entreprises de l’ESS la mission de servir systématiquement une part d’intérêt général. Il s’agit enfin d’un modèle résilient, moins perméable aux convulsions des marchés financiers. L’ESS n’est pas seulement une réponse à la crise parce qu'elle permet de créer des activités et des emplois pour satisfaire les besoins sociaux nés de la crise. Elle est une solution à la crise parce qu’elle démontre que l’on peut combiner performance économique, innovation et utilité sociale. » ...]]>

L’Économie Sociale et Solidaire est «un modèle tempérant, soucieux de l’impact social et environnemental de la création de richesse. Il s’agit d’un modèle patient dont la performance s’inscrit délibérément dans le temps long. Il s’agit d’un modèle non lucratif qui assigne aux profits réalisés par les entreprises de l’ESS la mission de servir systématiquement une part d’intérêt général. Il s’agit enfin d’un modèle résilient, moins perméable aux convulsions des marchés financiers. L’ESS n’est pas seulement une réponse à la crise parce qu’elle permet de créer des activités et des emplois pour satisfaire les besoins sociaux nés de la crise. Elle est une solution à la crise parce qu’elle démontre que l’on peut combiner performance économique, innovation et utilité sociale. »

Qui a écrit ce texte ? C’est le ministre à l’Economie Solidaire, Benoît Hamon, en préambule à la loi qu’il a déposé au Parlement. Nous l’approuvons totalement ! Je voudrais que tous les élu-e-s ici présents comprennent que nous pouvons transformer notre région par une autre économie que celle du rendement a court terme.

L’économie sociale et solidaire, une économie comme les autres. Ecoutez Yannik Bigouin.

Retrouvez ci-après l’intégralité de l’intervention de René Louail sur le programme Economie dans le cadre du débat budgétaire du Conseil régional de Bretagne.

LOUAIL1J’aborderai dans cette mission les programmes 225 à 232, j’insisterai plus particulièrement sur le 1er et les 2 derniers programmes eu égard à l’actualité économique et sociale de l’année écoulée.

D’une manière générale, les secteurs les plus secoués ces derniers mois en Bretagne, sont majoritairement ceux qui se « frottent » aux exigences du marché international. Il semblerait que le tsunami financier de 2008 n’ait pas servi de leçon… La solidité d’une entreprise n’est pas proportionnelle à sa taille !

Dans la mesure où le plus souvent le marché mondial est souvent présenté comme l’eldorado incontournable, ce qui induit une taille critique des entreprises à atteindre, voir dépasser, nous perdons, souvent, le sens des réalités.

Ce dogme du marché international, budgétivore et fragile, semble pourtant une constance dans plusieurs programmes présentés dans ce bordereau.

C’est bien dans les PME en direction des marchés intracommunautaires, là où nous avons, le plus souvent, une ingénierie exemplaire que nous produisons de la valeur ajoutée et, par la même occasion, où nous favorisons la création d’emplois.

Nous disons une nouvelle fois que, pour partie, le pacte d’avenir est construit sur des schémas en fin de vie, alors que les atouts de la région Bretagne sont multiples. Je n’y reviendrai pas, nous les avons longuement présentés lors de sessions antérieures .

Nous déplorons que les 4 grandes priorités de la région pour l’année 2014, ne soient donc que ce prolongement de l’existant, l’accompagnement de la fuite en avant, alors même qu’il est mentionné toujours dans ce même bordereau, la baisse de la création et de la reprise des entreprises de près de 2% pour la seule année 2013. En période de crises et de crises aussi fortes que celles que nous connaissons actuellement, nous avons besoin de politiques publiques audacieuses pour réorienter l’économie afin d’accompagner la transition.

Sur le programme 225, l’économie sociale et solidaire je voudrais vous en lire cette définition :

«Il s’agit d’un modèle tempérant, soucieux de l’impact social et environnemental de la création de richesse. Il s’agit d’un modèle patient dont la performance s’inscrit délibérément dans le temps long. Il s’agit d’un modèle non lucratif qui assigne aux profits réalisés par les entreprises de l’ESS la mission de servir systématiquement une part d’intérêt général. Il s’agit enfin d’un modèle résilient, moins perméable aux convulsions des marchés financiers. L’ESS n’est pas seulement une réponse à la crise parce qu’elle permet de créer des activités et des emplois pour satisfaire les besoins sociaux nés de la crise. Elle est une solution à la crise parce qu’elle démontre que l’on peut combiner performance économique, innovation et utilité sociale. »

Qui a écrit ce texte ? C’est le ministre à l’ESS, Benoît Hamon, en préambule à la loi qu’il a déposé au Parlement.

Nous l’approuvons totalement ! L’ESS n’est pas qu’une économie caractérisée par lapproche statutaire (associations, coopératives, mutuelles).

J’en veux pour preuve les dérives honteuses, des derniers mois, de grandes coopératives agricoles.

Je voudrais que tous les élu-e-s ici présents comprennent que nous pouvons transformer notre région par une autre économie que celle du rendement a court terme.

Pourtant, à la lecture du bordereau, pour l’ESS comme pour le reste, nous sommes dans le listage d’une série de dispositifs. Il manque une vision plus transversale car l’approche par filière n’est pas adaptée à l’ESS. Une approche territoriale (comme la région le fait par les pôles de développement) nous semble plus pertinente.

Sur les circuits courts par exemple, est-ce :

  • De l’ESS ?

  • De l’agriculture ?

  • De la commande publique ?

  • Du développement local ?

  • Du commerce ?…

    Tout cela certainement !

En ce sens, la commande publique doit aussi être réinterrogée.

Il nous faut travailler davantage sur la taille des lots dans les marchés avec une politique du moins disant plutôt que du mieux disant.

La question des SSIG/SIEG (Service d’Intérêt Économique Général) comme outil de l’affirmation de l’intérêt général dans les politiques de formation doit être mise sur la table afin d’affirmer les associations comme modèle économique différent qui va là où le lucratif ne va pas, ou différemment, en accueillant tout le monde : service à la personne, tourisme social …

Enfin je voudrais aborder la question de l’innovation. L’innovation technologique est largement soutenue, sans réserve, l’innovation sociale elle –plus complexe peut être- n’est pas assez reconnue.

Il est temps d’aider ceux qui travaillent pour le bien commun, pour ceux qui créent ou qui renforcent la cohésion sociale de notre territoire.

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