EELV en action – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Rassemblement contre l’évasion fiscale samedi 1er avril 🗓 http://bretagne-old.eelv.fr/rassemblement-contre-levasion-fiscale-samedi-1er-avril/ Thu, 30 Mar 2017 08:26:37 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18329 Dans le cadre de la journée mondiale contre l'évasion fiscale, EELV Kemper Kerne vous invite à rejoindre le rassemblement organisé par le collectif de défense des services publics de Cornouaille samedi 1er avril à 10h30 Place Terre au Duc à Quimper. ...]]>

Dans le cadre de la journée mondiale contre l’évasion fiscale, EELV Kemper Kerne vous invite à rejoindre le rassemblement organisé par le collectif de défense des services publics de Cornouaille samedi 1er avril à 10h30 Place Terre au Duc à Quimper.
Le thème de ce rassemblement sera : Evasion fiscale = Spoliation des services publics.

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MERLEAC (22)- 5 MARS 2017 : CHAINE HUMAINE CONTRE LES MINES EN BRETAGNE http://bretagne-old.eelv.fr/merleac-22-5-mars-2017-chaine-humaine-contre-les-mines-en-bretagne/ Mon, 27 Mar 2017 19:35:44 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18298 Le 5 mars 2017, le collectif VIGIL'OUST a fait appel à la mobilisation Citoyenne pour dire NON, à un projet de Mines à Saint Martin des Prés (22- commune de MERLEAC). Cette manifestation pacifique a pris la forme d'une grande chaîne humaine pour exprimer son inquiétude face aux risques environnementaux et sanitaires non suffisamment mesurés par l’impact de ce projet. ...]]>

Le 5 mars 2017, le collectif VIGIL’OUST a fait appel à la mobilisation Citoyenne pour dire NON, à un projet de Mines à Saint Martin des Prés (22- commune de MERLEAC). Cette manifestation pacifique a pris la forme d’une grande chaîne humaine pour exprimer son inquiétude face aux risques environnementaux et sanitaires non suffisamment mesurés par l’impact de ce projet.

Sylvie Bourbigot, d’EELV Guingamp et Nathalie Landriau Berhault, d’EELV Ploërmel étaient notamment présentes avec d’autres membres d’EELV, en soutien à ce mouvement.

Ce projet repose sur la délivrance à la société VARISCAN, en novembre 2014, d’un permis exclusif de recherches minières (PER), pour le zinc, cuivre, plomb, argent, sur la région de MERLEAC. Ce permis concerne 34 communes, sur une superficie de 411 km2. (*)

EELV Ploërmel continuera à se mobiliser contre les projets de Mines en Bretagne

Contact eelv Ploërmel : Nathalie landriau berhault
Mail : contacteelvploermel56@gmail.com

(*) Sources VIGIL’OUST MERLEAC –
Pour plus d’informations : https://perm-merleac.jimdo.com/

Photos de la mobilisation du 5 mars 2017 :


Sylvie Bourligot, eelv Guingamp


Nathalie Landriau Berhault, eelv Ploërmel

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28 mars. Redisons Stop au nucléaire 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/28-mars-stop/ Thu, 09 Mar 2017 15:24:44 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18242 Il y a 38 ans, Three Mile Island, 28 mars 1979… Il y a 31 ans, Tchernobyl, 26 avril 1986… Il y a 6 ans, Fukushima, 11 mars 2011… EELV refuse de s'obstiner dans le nucléaire... ...]]>
Il y a 38 ans, Three Mile Island, 28 mars 1979… Il y a 31 ans, Tchernobyl, 26 avril 1986… Il y a 6 ans, Fukushima, 11 mars 2011… EELV refuse de s’obstiner dans le nucléaire…
Vous trouverez un tract A4 recto/verso, des visuels pour Facebook, Twitter, Instagram, des outils pour web, courriels, des sucettes A3 pour les manifs, etc., etc. ici :

http://eelv.fr/stop-sortons-du-nucleaire/

 

 

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Le 8 mars, journée de la Femme http://bretagne-old.eelv.fr/le-8-mars-journee-de-la-femme/ Tue, 07 Mar 2017 08:50:48 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18235 \"…Nos luttes sont des conditions nécessaires et indispensables pour l’émancipation des femmes et des peuples. Nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilantes et combatives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits.\" ...]]>
« …Nos luttes sont des conditions nécessaires et indispensables pour l’émancipation des femmes et des peuples. Nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilantes et combatives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits. »
« Le 8 mars, c’est tous les jours ! ».
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Non à l’exploitation des Gaz et pétrole de Schiste. http://bretagne-old.eelv.fr/petition-non-a-lexploitation-des-gaz-et-petrole-de-schiste/ Sat, 04 Feb 2017 14:37:25 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18029 Les 17 et 18 janvier prochain en commission développement durable de l’Assemblée Nationale et les 24 et 25 janvier en séance plénière, un projet de loi portant réforme du Code minier français a été discuté à l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, seule la technique de ‘fracturation hydraulique’ est interdite par une loi de 2011, ce qui rend toujours possible  l’exploitation par de nouvelles techniques. ...]]>

Les 17 et 18 janvier prochain en commission développement durable de l’Assemblée Nationale et les 24 et 25 janvier en séance plénière, un projet de loi portant réforme du Code minier français a été discuté à l’Assemblée Nationale. Aujourd’hui, seule la technique de ‘fracturation hydraulique’ est interdite par une loi de 2011, ce qui rend toujours possible  l’exploitation par de nouvelles techniques.

En signant la pétition ci-dessous, nous sollicitons l’opportunité d’obtenir  l’inclusion dans cette future loi du principe d’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz et pétrole de schiste en France.

Cette pétition demande aux partis politiques de déposer et/ou de soutenir des amendements introduisant l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation des gaz et pétroles de schiste en France ! C’est une occasion unique d’éloigner définitivement cette menace écologique majeure, à quelques mois d’un changement de majorité possible dans le pays.

https://www.generations-futures.fr/gaz-de-schiste/interdiction-petition/

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Quimper. Les Jeudis#AvecJadot ce soir 19 janvier 🗓 http://bretagne-old.eelv.fr/bonne-annee-2017/ Tue, 17 Jan 2017 14:49:46 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18043 Puisse cette nouvelle année nous rassembler plus nombreux-euses encore autour des valeurs de solidarité et de justice. ...]]>

Puisse cette nouvelle année nous rassembler plus nombreux-euses encore
autour des valeurs de solidarité et de justice.
Tiens. Une agréable façon de rendre plus dynamique et attractive l’écologie politique : les Jeudis de l’Écologie !
Dans les mois à venir, Yannick Jadot fera un déplacement par semaine en région sur un thème donné. En liaison avec ce thème, il animera, seul ou avec un spécialiste, à 19H30 chaque jeudi une conférence de 45 minutes par Facebook Live.
Le groupe EELV Kemper Kerne vous invite à venir partager ce direct vidéo Jeudi prochain 19 janvier à la MPT de Penhars en salle pré-ados. le thème abordé sera la sortie du nucléaire.
A partir de 19H15, réception
A 19H30, conférence en direct live avec Yannick.
Puis debriefing ensemble, en compagnie de Jean Pierre Bigorgne, notre candidat aux législatives sur la circonscription de Quimper, Briec, Fouesnant.
Meilleurs vœux de réussite personnelle et familiale à tou.te.s !

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21 Janvier. Guingamp et St Brieuc. Action contre le CETA 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/21-janvier-guingamp-et-st-brieuc-action-contre-le-ceta/ Mon, 16 Jan 2017 15:05:03 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18272 Reprendrez-vous une louche d'ultralibéralisme ou manifesterez-vous samedi ? Le 2 février 2017, l'approbation du CETA (traité de libre-échange entre le Canada et l'Union Européenne) sera mis au vote au parlement européen. Ce serait une nouvelle disposition promouvant l'ultralibéralisme économique au niveau mondial, ce système qui, depuis des années, a fait la preuve qu'il favorisait la montée du chômage, qu'il autorisait toutes les régressions sociales et qu'il accélérait la destruction de l'environnement. ...]]>

Reprendrez-vous une louche d’ultralibéralisme ou manifesterez-vous samedi ?

Le 2 février 2017, l’approbation du CETA (traité de libre-échange entre le Canada et l’Union Européenne) sera mis au vote au parlement européen. Ce serait une nouvelle disposition promouvant l’ultralibéralisme économique au niveau mondial, ce système qui, depuis des années, a fait la preuve qu’il favorisait la montée du chômage, qu’il autorisait toutes les régressions sociales et qu’il accélérait la destruction de l’environnement.

Parmi les 2344 pages de ce traité, il est précisé que « les gouvernements ne devront pas frustrer les attentes légitimes des entreprises » ; autrement dit, ce traité est fait sur le dos des peuples pour le bonheur des actionnaires des grandes entreprises qui auront même le droit d’attaquer devant des tribunaux d’arbitrage de commerce internationaux des gouvernements prenant des décisions contraires à leurs intérêts. Ceci n’est pas de la mauvaise science-fiction, la société suédoise du nucléaire Varttenfall a cherché, dans le cadre européen, à attaquer le gouvernement allemand qui, suite à la catastrophe de Fukushima, avait fermé deux de ses réacteurs…

Si le parlement européen vote cet accord, il devra être ensuite être ratifié par les parlements nationaux ; en revanche il entrera en grande partie en vigueur immédiatement : le commerce a priorité sur les citoyens !

Les collectifs locaux contre ces accords de libre-échange appellent, dans le cadre d’une journée d’action européenne samedi 21 janvier, à une manifestation à 11heures, place de l’échiquier à Guingamp ; suivront un pique-nique et un départ pour Saint-Brieuc pour un rassemblement à 15h au 4, bd Clémenceau, devant la permanence du député européen Alain Cadec, favorable à ces politiques qui ont largement démontré leur nocivité.

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Loi littoral. Des menaces bien réelles… http://bretagne-old.eelv.fr/loi-littoral-des-menaces-bien-reelles/ Mon, 16 Jan 2017 14:43:30 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=18032 Cette semaine était adoptée au Sénat, en première lecture, la proposition de loi du groupe socialiste de l'Assemblée Nationale portant sur l'Adaptation des territoires littoraux au changement climatique. L'intérêt de cette proposition résidait dans une meilleure prise en compte du risque de recul du trait de côte entraîné par une montée générale des eaux sur notre planète, qui semble aujourd'hui inévitable.  Intervention de Ronan Dantec, sénateur EELV.... ...]]>

Cette semaine était adoptée au Sénat, en première lecture, la proposition de loi du groupe socialiste de l’Assemblée Nationale portant sur l’Adaptation des territoires littoraux au changement climatique. L’intérêt de cette proposition résidait dans une meilleure prise en compte du risque de recul du trait de côte entraîné par une montée générale des eaux sur notre planète, qui semble aujourd’hui inévitable.  Intervention de Ronan Dantec, sénateur EELV….

« Je tenais ici à vous alerter sur des amendements adoptés contre l’avis du gouvernement et qui remettent en cause des principes fondamentaux de la loi Littoral. Ces amendements contiennent plusieurs menaces pour la loi Littoral. Ils prévoient la remise en cause du principe de non discontinuité dans les aménagements par la possibilité de construction de zones d’activités économiques et un principe de densification des dents creuses dont la définition des limites est très imprécise.

Nous espérons que ces amendements ne seront pas retenus par l’Assemblée Nationale mais il faudra rester vigilants face au risque d’un compromis, soutenu par les parlementaires socialistes, qui, sans aller aussi loin que les amendements proposés ici par la droite, pourraient eux aussi ouvrir des brèches dans la loi Littoral.

Vous trouverez le contenu de mon intervention dans la Discussion Générale sur cette proposition de loi ici et ci-dessous, ainsi qu’un article d’Actu-environnement concernant cette proposition de loi modifiant la loi Littoral, et la dépêche de l’AFP concernant l’adoption de la loi au Sénat.

J’en profite pour vous adresser mes meilleurs vÅ“ux pour l’année 2017. »

Bloavezh mad !

Ronan Dantec

  • Intervention DG du 11 janvier 2017 – Ronan Dantec – 6 minutes

Madame la Présidente, Madame la Ministre, Monsieur le rapporteur, Monsieur le Président, Mes chers collègues,

En mars 2016, une équipe de chercheurs en climatologie de l’Université du Massachussets a publié dans la très sérieuse revue Nature, que tout le monde connaît, des chiffres extrêmement alarmants concernant la montée des eaux sur notre planète. Ils estiment l’augmentation moyenne du niveau des océans de plus d’un mètre d’ici la fin de ce siècle et jusqu’à une quinzaine de mètres dans les siècles qui suivront, du fait du début de la fonte de l’Antarctique, dans le cas évidemment où nos émissions de gaz à effet de serre ne seraient pas réduites drastiquement dans les toutes prochaines années. D’autres études, dont certaines évaluent d’ailleurs à une côte plus élevée la montée des eaux au 21ème siècle, insistent, elles, sur l’accélération de cette montée des eaux (actuellement 3-4 mm par an) à partir de 2030 environ, du fait de la désagrégation des langues glacières qui bloquent encore aujourd’hui le glissement des glaciers du Groenland vers la mer.

 A ce sujet, le rapport d’information sénatorial d’octobre 2015 sur « les conséquences géostratégiques du changement climatique », de nos collègues Cédric Perrin, Leila Aïchi et Éliane Giraud pointait, lui aussi, le phénomène d’érosion côtière qui pourrait provoquer un recul d’ 1m/an, c’est évidemment une moyenne, du trait de côte dans le monde et donc aussi en France. C’est pourquoi, dans l’une des propositions établies dans ce rapport et adoptées à l’unanimité par la commission des affaires étrangères, est proposé le « développement des études de l’évolution du niveau de la mer au niveau local, y compris pour les côtes françaises intégrant l’ensemble des processus, y compris ceux qui influencent la morphologie des côtes ». Par ailleurs, ils préconisent un travail de « relocalisation des activités situées dans les zones les plus risquées ».

A l’appui de ces propositions, dans son dernier rapport de 2015 sur « le littoral dans le contexte de changement climatique », l’ONERC affirme enfin que « l’anticipation doit guider toute stratégie » de développement des territoires côtiers.

L’intérêt de la proposition de loi initiale discutée ce soir n’est donc pas à démontrer. Il s’agit de prendre totalement en considération un facteur de risque majeur, dont on ne mesure probablement pas encore totalement les conséquences, y compris, et dans un délai probablement assez court maintenant, une dépréciation forte de la valeur des biens immobiliers menacés demain par la montée des eaux. Et cette dépréciation, j’insiste toujours sur ce point-là, n’attendra pas que l’eau arrive le perron des lotissements, mais elle l’anticipera de plusieurs décennies. Cela veut dire que c’est toute l‘économie immobilière qui peut-être dès les prochaines années totalement fragilisée par ce phénomène de montée des eaux et par les prévisions à venir des scientifiques.

En ce sens, par rapport à ce que nous discutons ce soir, la proposition de suppression de l’article 8 bis prévoyant l’information par les professionnels de l’immobilier des acquéreurs sur les risques de recul du trait de côte apporte un léger doute quant à une réelle prise de conscience de ce facteur risque extrêmement important. C’est pourtant un signal nécessaire pour que dès aujourd’hui nous développions une stratégie d’anticipation économique, et probablement bien au-delà du Fonds Barnier, d’un phénomène malheureusement inéluctable pour les prochaines décennies. Même si, pour le long terme, nous espérons toujours tous qu’une action internationale forte et résolue permettra de stabiliser le climat.

Il s’agit aussi certainement, il faudra le remettre sur la table, de se mettre d’accord sur la montée des eaux prévisible au 21ème siècle. C’est un exercice difficile que la France ne peut pas faire seule, mais on ne pourra pas faire l’économie de ce débat nécessaire.

Ce sujet doit totalement suffire à nous mobiliser. Je regrette donc profondément que ce soir une part importante de nos débats – j’anticipe un peu – tourne beaucoup autour de l’avenir de la loi littoral, qui n’était pas le sujet de départ. Toute remise en cause des dispositifs de cette loi fondamentale de préservation de nos espaces côtiers, de nos paysages et d’un de nos grands atouts touristiques, devrait faire l’objet de débats approfondis et nécessite énormément de précautions. Nous savons tous que tout assouplissement de la loi littoral – il suffit de se balader sur nos côtes dans le sud comme en Bretagne – a toujours entraîné une surinterprétation de la règle, avec des conséquences négatives que nous mesurons sur nos paysages.

De fait, l’accumulation, ce soir, d’amendements non précédés d’une réelle étude d’impact – cela a été dit avant moi – amène à fragiliser certains grands principes de la loi littoral, notamment sur le refus de toute discontinuité dans les aménagements. La discussion de ce matin en commission a d’ailleurs montré que tous les débats n’étaient pas mûrs. Par exemple, sur les localisations de zones d’activités qui ne peuvent plus être appréhendées à l’échelle communale après que, dans la loi NOTRe, nous ayons confié l’économie comme compétence aux intercommunalités. C’est un exemple du fait que je pense que sur un certain nombre des éléments qui vont être discutés ce soir, nous nous sommes précipités.

Le groupe écologiste n’est pas opposé à des adaptations très limitées de la loi littoral naissant de situations ubuesques, il y en a quelques-unes. Mais remettre en cause ses grands principes au nom de quelques exemples que nous connaissons, ne me semble pas être de bonne politique. Sans quoi, évidemment, la substance initiale de la loi littoral, dont tout le monde reconnait l’importance, au moins dans le discours, sera inévitablement altérée. Et nous savons tous, et je conclurai ainsi, que si les brèches dans les digues peuvent annoncer l’érosion d’un territoire entier, les brèches dans la loi littoral pourraient aussi la balayer à la première tempête. Surtout que nous connaissons aujourd’hui l’instabilité de la météo politique. Je vous remercie.

  • Article d’actu-environnement du 9 janvier 2017

Urbanisation : une proposition de loi modifie la loi Littoral

La proposition de loi pour l’adaptation des territoires littoraux introduit des dérogations au principe de l’urbanisation en continuité de la loi Littoral. Elle précise également les motifs d’extension de la bande littorale des cent mètres.

Pour ses 31 ans, la loi Littoral pourrait se voir proposer un remodelage. Après sa lecture par les commissions des lois et de l’aménagement du territoire du Sénat, la proposition de loi pour l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique s’est dotée de dispositions qui modifient certains de ses grands principes. « Vieille de plus de trente ans, celle-ci a été rédigée à une époque où les risques liés au changement climatique n’étaient pas pris en compte, a estimé Michel Vaspart, sénateur Les Républicains des Côtes-d’Armor, membre de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Elle constitue aujourd’hui un frein à la relocalisation des activités menacées par le recul du trait de côte. On se retrouve dans la situation paradoxale où des collectivités ayant élaboré des stratégies locales pour faire face à l’érosion côtière sont actuellement bloquées pour les mettre en oeuvre, alors qu’elles ont répondu aux appels à projet du Gouvernement sur la relocalisation. C’est notamment le cas à Lacanau (Landes) ».

Une dérogation au principe de l’urbanisation en continuité

« [La loi littoral] constitue aujourd’hui un frein à la relocalisation des activités menacées par le recul du trait de côte »

Michel Vaspart, sénateur Les Républicains des Côtes-d’Armor

Un des amendements adoptés lors des discussions sur cette proposition de loi ouvre la possibilité de déroger au principe de l’urbanisation en continuité de la loi Littoral. Il permet une densification des hameaux, en dehors des espaces proches du rivage, lorsque les proportions en hauteur et en volume du bâti existant sont respectées. Son objectif serait d’amener des constructions sur des parcelles situées entre deux terrains construits dans un même hameau, appelées « dents creuses » et ainsi les combler. Cette disposition figurait notamment dans un rapport sénatorial en faveur d’une « décentralisation de la loi Littoral ».

Seront également autorisées les constructions ou installations liées aux activités agricoles, forestières ou aux cultures marines, l’édification d’annexes (abris de jardin, garage) de moins de 20 mètres carrés à proximité d’un bâtiment existant (en interdisant leur changement d’affectation). L’amendement encadre également la relocalisation des aménagements menacés par l’érosion des côtes. La proposition de loi veut créer des zones d’activité résilientes et temporaires dans lesquelles des plans fixent la durée maximale pendant laquelle des constructions peuvent être réalisées, utilisées, exploitées ou déplacées. Les ouvrages, aménagements ou exploitations situés dans ce périmètre pourront être relocalisés dans des zones désignées. « Lors des auditions, on nous a expliqué qu’une zone d’activité résiliente et temporaire (Zart) ne pourrait être créée qu’en continuité d’une urbanisation déjà existante, en raison de la loi Littoral. Cela signifie qu’au fur et à mesure du recul du trait de côte, il faudra faire reculer les activités régulièrement, a argumenté Michel Vaspart. Est-ce tenable économiquement ? Tout le monde a-t-il vraiment besoin d’être au bord du littoral ? Notre idée est de déconnecter ces zones de la continuité urbaine pour mieux les reculer ». Le texte prévoit néanmoins que ces dérogations soient soumises à l’accord de l’administration après avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites. De plus, les hameaux et les zones de relocalisation devront avoir préalablement été identifiés par un schéma de cohérence territorial (SCoT) et délimités par un plan local d’urbanisme (PLU), selon la procédure de modification simplifiée. Aujourd’hui, selon le rapport du Sénat, 546 Scots ont été adoptés sur les 1.212 communes littorales.

Un cadre pour les motifs d’extension de la bande littorale au-delà des cent mètres

Un autre amendement inspiré de ce rapport vient préciser les motifs d’extension de la bande littorale des cent mètres. Aujourd’hui, le plan local d’urbanisme peut porter la largeur de la bande littorale, pour laquelle il est interdit de construire, à plus de cent mètres, lorsque des motifs liés à la sensibilité des milieux ou à l’érosion des côtes le justifient. Avec le nouveau texte, une collectivité peut étendre cette inconstructibilité lorsque la protection des équilibres biologiques et écologiques, la lutte contre l’érosion des côtes, la prévention des risques naturels liés à la submersion marine ou la préservation des sites et paysages et du patrimoine le justifient. Plusieurs sénateurs ont regretté que le texte prenne la forme d’une proposition de loi et non pas d’un projet : ce choix la dispense en effet d’une étude d’impact. Une étape pertinente au vue des modifications sur la loi Littoral. « La loi Littoral est économiquement positive car elle rend l’offre touristique française meilleure que celle de ses voisins, a pointé Ronan Dantec, sénateur écologiste de la Loire-Atlantique, viceprésident de la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Remettre en cause l’urbanisation en continuité crée un risque de mitage du territoire. Avoir autorisé la construction sur les ruines mène à des cas où deux pans de murs ont été remplacés par une maison. Soyons stricts pour éviter les risques de contentieux ». Lors d’un séminaire organisé par l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) pour les 30 ans de la loi Littoral, Lucien Chabason, co-rédacteur de la loi avait alors indiqué : « Il faut adopter une attitude plus active par rapport au changement climatique. A l’époque, nous nous concentrions sur la défense contre la mer… Cependant, prendre la loi Littoral comme prétexte, je suis méfiant : le problème est plus général, de gestion ».

Dorothée Laperche, journaliste Rédactrice spécialisée

  • Dépêche AFP du 12/01/2017
Changement climatique: le Sénat assouplit la loi littoral
Parlement |  Sénat |  environnement |  climat |  énergie
Paris, FRANCE | AFP | 12/01/2017 14:48 UTC+1
Le Sénat a assoupli dans la nuit de mercredi à jeudi la loi littoral à l’occasion de l’examen de la proposition de loi destinée à adapter les territoires littoraux au changement climatique.
Le Sénat a adopté en première lecture cette proposition de loi initiée par les députés socialistes pour mieux prendre en compte le fait que la limite entre terre et mer, le « trait de côte », évolue chaque année du fait de l’érosion. Elle doit retourner à présent devant l’Assemblée nationale.
Les sénateurs ont voté un amendement proposant de nouvelles dispositions assouplissant la loi littoral, en particulier en autorisant le comblement des « dents creuses », c’est-à-dire les constructions sur des parcelles situées entre deux terrains construits dans un même hameau.
« Il ne s’agit pas de remettre en cause la loi littoral, texte protecteur des paysages, mais de l’adapter aux nouveaux enjeux des espaces littoraux et de répondre aux difficultés rencontrées par les élus locaux pour aménager leur territoire », a souligné l’auteur de l’amendement, Philippe Bas (LR, Manche).
« Une brèche dans une digue annonce l’érosion d’un territoire entier. Une brèche dans la loi Littoral et elle sera balayée à la première tempête », a mis en garde en s’y opposant l’écologiste Ronan Dantec (Loire-Atlantique).
« Si une rationalisation réglementée et une sécurisation juridique sont nécessaires, il n’est bien évidemment pas question un seul instant d’envisager la privatisation et le bétonnage des côtes », a déclaré de son côté Odette Herviaux (PS, Morbihan).
S’agissant de l’indemnisation des risques liés au recul du trait de côte, les sénateurs ont supprimé le nouveau mécanisme de financement jugé trop flou, au profit de l’intervention du fonds dit « Barnier » de prévention des risques naturels majeurs.
Technique, la proposition de loi, qui vient compléter les mesures déjà prises pour faire face aux inondations et submersions marines, vise une meilleure prévention du recul du trait de côte. Elle l’intègre par exemple dans les risques devant faire l’objet d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles et prévoit une meilleure information des populations, notamment dans l’immobilier.
La ministre du logement Emmanuelle Cosse a rappelé que l’érosion « grignote peu à peu » les 7.500 km de côtes françaises, et que 303 communes métropolitaines ont été identifiées comme prioritaires pour prévenir les risques analogues à ceux révélés par la tempête Xynthia.
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Pesticides en agriculture: une délégation de l’ouest à Bruxelles pour lever le voile sur une véritable scandale sanitaire. 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/8-dec-bruxelles-conference-sur-les-victimes-des-pesticides-dans-le-monde-agricole/ Wed, 30 Nov 2016 06:27:10 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17840 En vue de son déplacement à Bruxelles, le 8 décembre prochain, une délégation du grand Ouest en France en lutte contre les pesticides et en soutien aux victimes organisait hier une conférence de presse à Rennes. L'objectif: rappeler que la France est le 3ème utilisateur de pesticides au Km2 en Europe, qu'aujourd'hui les malades sont invisibles et encore trop souvent isolés. Ces dernières semaines, le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l'ouest a reçu plus d'une dizaine de plaintes de maladies déclarées graves de travailleurs agricoles. ...]]>

En vue de son déplacement à Bruxelles, le 8 décembre prochain, une délégation du grand Ouest en France en lutte contre les pesticides et en soutien aux victimes organisait hier une conférence de presse à Rennes. L’objectif: rappeler que la France est le 3ème utilisateur de pesticides au Km2 en Europe, qu’aujourd’hui les malades sont invisibles et encore trop souvent isolés. Ces dernières semaines, le collectif de soutien aux victimes des pesticides de l’ouest a reçu plus d’une dizaine de plaintes de maladies déclarées graves de travailleurs agricoles.

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Cette délégation, à l’invitation de José Bové notamment, se rendra le 8 décembre à Bruxelles, pour :

  • Dénoncer ce scandale sanitaire et environnemental de très grande ampleur et encore sous omerta: la santé n’est pas un lobby…
  • Défendre les victimes et créer du droit européen afin de mieux les protéger
  • Inverser le cours des choses, remettre en cause les pratiques et sensibiliser chaque citoyen (travailleurs, paysans, consommateurs, riverains, médecins…) sur le danger que représente les pesticides pour les générations futures.

« Si le système productiviste tient encore, ce n’est pas qu’il est plus compétitif, mais c’est qu’il est sous perfusion de Bruxelles. Et ça, il faut que cela change ». René Louail

 

Point presse. Mardi 29 novembre à 11h15 à Rennes :

Cliquez ici

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René Louail interrogé par France3 Bretagne

 

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Stéphane Rouxel et Laurent Guillou, membres de la délégation et lanceurs d’alerte sont victimes. Ils ont travaillé chez Nutréa-Triskalia à Plouisy (22) sans aucune protection. Aujourd’hui, ils souffrent d’hypersensibilité, vomissements, saignements…

 

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Lors de la conférence de presse, à leurs côtés, François Dufour, ancien Vice président en charge de l’agriculture en Normandie et René Louail.

 

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De gche à dte: Michel Besnard, du collectif de soutien aux victimes, Serge Le Quéau, de l’Union régionale Solidaires de Bretagne et Jean-Francçois Deleume, Médecin et membre d’Eaux et rivières de Bretagne

 

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Ensemble, ils iront à Bruxelles mercredi et jeudi prochains pour dénoncer ce scandale sanitaire et environnemental.

Dans la presse 30/11/16 :

France 3 BRETAGNE

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/jt-1213-bretagne

2’47

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/jt-1920-bretagne

8’27

Article de Ouest-France ici : of-301116

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Le 8 décembre prochain, à Bruxelles, José Bové, Florent Marcellesi, Benedek Javor et Maria Heubuch, députés européens écologistes organisent une conférence sur les victimes des pesticides dans le monde agricole. Il s’agit pour nous de dévoiler un scandale sanitaire en cours derrière l’usage massif des pesticides en agriculture. Elle aura lieu au Parlement européen de Bruxelles, salle ASP A1G3, le 8 décembre 2016 entre 9h 30 et 13h.

La conférence donnera une place importante à l’expression des phytovictimes. Le calvaire qu’ils et elles vivent devrait vraiment nourrir notre travail politique ici. Nous donnerons également une place au monde médical, grâce à l’intervention de la Mutualité sociale agricole, pour comprendre de quelle reconnaissance les victimes bénéficient lorsqu’elles osent sortir du silence. Enfin, nous questionnerons l’efficacité du droit européen avec la Commission européenne, PAN-Europe et les syndicats européens. Une délégation de membres des collectifs de victimes, Générations futures, Solidaires, EELV s’y rendra de Bretagne.

Voici le lien qui permet d’accéder au programme de l’événement :

http://bit.ly/conf-phytovictim

et le lien pour vous inscrire à la conférence et permettre votre accréditation au Parlement Européen :

http://www.greens-efa.eu/events/registrations/825-the-health-scandal-behind-the-use-of-pesticides-in-agriculture.html

Une pétition est actuellement en ligne : cliquer ici

Ci-dessous l’affiche de l’événement.

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26 nov. Projet de centrale gaz à Landivisiau (29). Cinq ans de lutte citoyenne 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/26-nov-projet-de-centrale-gaz-a-landivisiau-29-cinq-ans-de-lutte-citoyenne/ Tue, 22 Nov 2016 09:49:53 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17891 Cinq ans après le vote du conseil municipal de la ville de Landivisiau en faveur du projet de centrale à gaz mené par la société Direct Energie, nous vous invitons le samedi 26 novembre prochain à venir fêter les cinq ans de notre opposition à celui-ci. A 18 H, rendez-vous place du champ de foire à Landivisiau pour un défilé à la bougie et aux flambeaux. Le cortège rejoindra la salle des Capucins (près du marché couvert du centre-ville) où sera organisé à 20 H un repas à prix libre. ...]]>
Cinq ans après le vote du conseil municipal de la ville de Landivisiau en faveur du projet de centrale à gaz mené par la société Direct Energie, nous vous invitons le samedi 26 novembre prochain à venir fêter les cinq ans de notre opposition à celui-ci. A 18 H, rendez-vous place du champ de foire à Landivisiau pour un défilé à la bougie et aux flambeaux. Le cortège rejoindra la salle des Capucins (près du marché couvert du centre-ville) où sera organisé à 20 H un repas à prix libre.
Merci de bien vouloir nous indiquer avant le 19 novembre prochain combien de personnes resteront pour le repas, en écrivant soit à l’adresse mail nonalacentrale.landivisiau@gmail.com ou à l’adresse postale Noëlle Pichon – 20 rue du maréchal Juin -­ 29400 Landivisiau, ou en téléphonant au 02 98 68 95 28
A bientôt.


Landivisiau doit dire non à la centrale
Association loi 1901 à direction collégiale
nonalacentrale.landivisiau@gmail.com
http://www.nonalacentrale-landivisiau.fr

 

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