Culture – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 19 nov. Rencontre Auteur. « Histoire de l’écologie en Bretagne » 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/19-nov-rencontre-auteur-histoire-de-lecologie-en-bretagne/ Thu, 03 Nov 2016 14:16:03 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17811 Dans le cadre de la sixième édition de notre manifestation automnale Libres en littérature - voir programme complet ci-joint -, la Fédération des Cafés-librairies de Bretagne et l'Ivresse des mots à Lampaul-Guimiliau ont le plaisir de vous convier à une rencontre avec Tudi Kernalegenn, chercheur, enseignant et journaliste autour de son \"Histoire de l'écologie en Bretagne\" édité aux éditions Goater. ...]]>

Dans le cadre de la sixième édition de notre manifestation automnale Libres en littérature – voir programme complet ci-joint -, la Fédération des Cafés-librairies de Bretagne et l’Ivresse des mots à Lampaul-Guimiliau ont le plaisir de vous convier à une rencontre avec Tudi Kernalegenn, chercheur, enseignant et journaliste autour de son « Histoire de l’écologie en Bretagne » édité aux éditions Goater.

Samedi 19 novembre à 14h30
à L’Ivresse des mots – Lampaul-Guimiliau (29)

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Des origines du naturalisme en Bretagne à l’écologie contemporaine, cet ouvrage incontournable évoque de façon synthétique et passionnante l’histoire et les enjeux de l’écologie en Bretagne. Jusque dans les années 70, le militantisme environnemental est essentiellement associatif (LPO/ SEPNB…). En 1978, la marée noire causée par le naufrage de l’Amoco Cadiz et la lutte contre Plogoff font entrer l’écologie dans la vie politique régionale et mobilisent la société bretonne.

Aujourd’hui, la Bretagne est confrontée, comme ailleurs, au bouleversement climatique et à de nombreux défis internes (agriculture, algues vertes, Notre-Dame-des-Landes,…). Ces nouveaux combats amènent de nouveaux militants, de nouvelles radicalités, de nouvelles générations, bousculant sans complexe les écologistes en place. L’histoire de l’écologie en Bretagne continue de s’écrire…

Information & réservation conseillée :
L’Ivresse des Mots – 4, route de St Sauveur – 29400 Lampaul-Guimiliau
Tél. 02 98 67 95 19
Mel : ivressedesmots@orange.fr

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Il faut sauver l’art contemporain à Kemper http://bretagne-old.eelv.fr/il-faut-sauver-lart-contemporain-a-kemper/ Fri, 17 Jun 2016 07:10:51 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17432 La suppression de la totalité de la subvention municipale au Quartier et à l’association Art4Context n’est évidemment pas acceptable. ...]]>

La suppression de la totalité de la subvention municipale au Quartier et à l’association Art4Context n’est évidemment pas acceptable.
La création et l’éducation artistiques sont indispensables dans une société ouverte.
L’art contemporain constitue une des composantes de notre culture qui doit rester vivante et ceci sans exclusive.
Europe Ecologie Les Verts appelle donc la ville de Kemper à revenir sur sa décision.Mais nous appelons aussi les autres partenaires du Quartier, l’état, la région et le département à s’impliquer davantage dans la recherche d’une solution pour sauver cet outil de création.
Les discours prononcés vendredi dernier par leurs représentants face à la foule rassemblée sur l’esplanade François Mitterrand doivent se transformer en actes fédératerus et contributeurs en vue de trouver par la négociation une solution pour refaire vivre l’Art Contemporain à Kemper.
Europe Ecologie Les Verts Kemper Kerne

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17- 20 mars. Rennes, Quimper, Saint Brieuc…Lecture théâtralisée sur le nucléaire 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/20-mars-saint-brieuc-lecture-theatralisee-sur-le-nucleaire/ Mon, 14 Mar 2016 16:19:21 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=17116   La coopérative de Bretagne organise et coordonne une tournée de quatre jours et représentations : ...]]>

theatre

 

La coopérative de Bretagne organise et coordonne une tournée de quatre jours et représentations :

  • Rennes le 17/3 salle condorcet campus beaulieu de 18 à 20h
  • Quimper le 18/3 à l’effet papillon 22 rue de douarnenezde 19h30 à 21h30
  • Lanester ou Baud (réponse ce soir) le 19/3
  • Plestan le 20/3 à l’albergerie de 18 à 20h

gratuit, ouvert à tous

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Ratification de la Charte des langues régionales : stop au double discours ! http://bretagne-old.eelv.fr/ratification-de-la-charte-des-langues-regionales-stop-au-double-discours/ Thu, 29 Oct 2015 07:43:20 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=16526 La duplicité de la droite apparaît une nouvelle fois au grand jour. La quasi-totalité des sénateurs LR et UDI de Bretagne ont en effet rejeté la ratification de la charte des langues régionales et minoritaires au Sénat. Pire, ils ont même refusé tout débat en retirant purement et simplement la proposition de loi de l'ordre du jour ! ...]]>

La duplicité de la droite apparaît une nouvelle fois au grand jour. La quasi-totalité des sénateurs LR et UDI de Bretagne ont en effet rejeté la ratification de la charte des langues régionales et minoritaires au Sénat. Pire, ils ont même refusé tout débat en retirant purement et simplement la proposition de loi de l’ordre du jour !

Régionalistes en Bretagne, jacobins à Paris : jusqu’à quand durera le double discours ? Le député Marc Le Fur peut-il sérieusement continuer à faire croire que son parti défend un vrai statut pour les langues de Bretagne quand son propre voisin Michel Vaspart et le conseiller régional sortant Dominique de Legge ont enterré toute perspective de voir la France respecter les textes internationaux en la matière ?

Mais la droite n’est pas la seule responsable. Le manque d’enthousiasme patent du Parti socialiste est pour beaucoup dans cet échec. Pourquoi avoir attendu la perte de la majorité au Sénat, en 2014, pour soumettre au vote la ratification de la Charte ? Réforme historique, celle-ci méritait d’être mise en œuvre dès que possible, au début de la mandature.

Les langues régionales font aujourd’hui les frais des stratégies politiciennes. Les écologistes demandent une application pleine et entière de la Charte, pour une reconnaissance effective des langues et cultures régionales. La Bretagne, la France et l’Europe sont riches de la pluralité de leurs cultures, il est temps que la France reconnaisse que l’on peut être unis dans la diversité.

 

René Louail, candidat à la présidence de la Région Bretagne pour la liste de rassemblement écologiste Une autre voie pour la Bretagne
Communiqué de presse

28 oct. 2015
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Langues et cultures de Bretagne. Pourquoi ce qui existe ailleurs, ne l’est pas ici ? http://bretagne-old.eelv.fr/langues-et-cultures-de-bretagne-pourquoi-ce-qui-existe-ailleurs-ne-lest-pas-ici/ Thu, 15 Oct 2015 18:44:04 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=16431 Parler breton ou gallo c’est évidemment bien plus qu’un moyen de communication ou qu’un patrimoine immatériel. C'est indéniablement une façon unique de comprendre et voir le monde. Or, lors de cette session, était demandé un vote sur une convention majeure qui norme les engagements entre l’Etat et la région sur les langues de Bretagne et notamment, sur le développement de leur usage dans la vie quotidienne. Selon Yannik Bigouin, cette convention est particulièrement décevante. Elle montre par les faits que la France est un pays particulier qui à un problème avec ses langues régionales, avec les peuples qui la compose et ça ne date pas d’aujourd’hui. ...]]>

Parler breton ou gallo c’est évidemment bien plus qu’un moyen de communication ou qu’un patrimoine immatériel. C’est indéniablement une façon unique de comprendre et voir le monde. Or, lors de cette session, était demandé un vote sur une convention majeure qui norme les engagements entre l’Etat et la région sur les langues de Bretagne et notamment, sur le développement de leur usage dans la vie quotidienne. Selon Yannik Bigouin, cette convention est particulièrement décevante. Elle montre par les faits que la France est un pays particulier qui à un problème avec ses langues régionales, avec les peuples qui la compose et ça ne date pas d’aujourd’hui.

 

Yannik Bigouin

Yannik Bigouin

 

Cher-e-s collègues,
Kenvroiz kêr,

Avant d’intervenir sur la convention que vous nous proposez je souhaite ici rendre hommage à deux chantres des langues de Bretagne récemment disparus : Albert Poulain, infatigable collecteur et transmetteur de la culture de haute-Bretagne dans toute sa diversité rurale et Herri Ar Borgn, animateur à radio Bro Gwened et auteur en langue bretonne. Tandis que nous fêtons les 40 ans de la Bogue d’or à Redon, à l’autre bout de la Bretagne, à Plouguerneau, les 50 ans de théâtre en langue bretonne avec Strollad ar Vro Bagan, et bientôt les 10 ans de Diskouarn qui s’occupe du développement du breton dans les crèches – des structures qui soit dit en passant non aucune aide de l’État – on appréhende bien les vies données, le travail parcouru depuis les années 60, d’une société entière, pour redonner toute dignité à la langue bretonne et au gallo. Parler breton ou gallo c’est évidemment bien plus qu’un moyen de communication ou qu’un patrimoine immatériel. C’est indéniablement une façon unique de comprendre et voir le monde. Comment vous exprimer l’admiration que j’ai pour ces générations d’hommes et de femmes qui ne recherchent pas à ce que leurs actions cotées en bourse leur rapportent le plus, ni même ne recherchent pas à être tête de liste pour les élections régionales mais donnent sans compter de manière désintéressée pour notre bien commun : les langues de Bretagne. Ce sont, eux, nos meilleurs ministres, pacifistes et non violents.

Et voilà qu’arrive cette convention majeure qui norme les engagements entre l’Etat et la région sur les langues de Bretagne. Il y a 2 ans, j’avais écris à notre cher recteur d’académie car il refusait de mettre la devise républicaine en bilingue sur les lycées de Bretagne prétextant, sans rire, la mise à mal de l’unité française. Aux échos que j’ai eu des dernières négociations avec lui pour ce texte, il n’a pas beaucoup évolué sur ce sujet.

Que dire de cette convention ? Qu’elle est particulièrement décevante. Elle montre par les faits que la France est un pays particulier qui à un problème avec ses langues régionales, avec les peuples qui la compose et ça ne date pas d’aujourd’hui.  Le pilonnage cette semaine par la majorité sénatoriale d’un débat parlementaire possible autour de la ratification de la charte régionale des langues régionales et minoritaires en est la malheureuse illustration. Facile n’est ce pas,  ensuite, de dire que c’est la faute des autres de pas honorer la promesse de M Hollande de ratifier la charte ?
 

De notre côté, personne ne peut décrier l’honnêteté et la ténacité de notre vice-Présidente aux langues de Bretagne sur ces sujets. Elle fait partie de ces militantes tenaces que je mets au même rang que les défenseurs des langues de Bretagne félicités dans mon début d’intervention.

Mais à un moment, cher-e-s collègues, même avec la meilleure volonté du monde du côté du conseil régional du Bretagne, ça suffit ! Trawalc’h !  

Nous avons normalement de l’appui à Paris avec au moins 3 ministres bretons dont deux élus régionaux qui ont répété à l’envi, dans cet hémicycle, leur attachement au développement de nos langues. Résultat : nous ne bénéficierons aujourd’hui que de cette maigre convention qui ne nous attribue encore que des « brujunigoù », des miettes améliorées à la va-vite par amendements du président.

Ecoutez bien les termes du « champ lexical » de ce texte – comme ont dit au bac de français- : sera encouragée, attention soutenue, l’Etat veillera. Mieux encore : il est possible d’envisager… et puis quoi encore ? C’est celui du flou, de l’approximation, du conditionnel… bref, on comprend facilement que cette convention ne sera jamais respectée, du moins du côté de l’Etat, faute de volonté.
A partir de cette production bien légère en intentions fermes, nos interrogations portent d’abord sur les « comment ? »  Comment concrétiser ces voeux qui n’ont ni échéanciers, ni objectifs et plans d’actions précis ?

Dans le contenu, quelques exemples de données inacceptables :
• 1.1.2 L’enseignement bilingue français-breton
– « L’Etat s’engage sur la durée de la convention de tout mettre en œuvre pour ouvrir des nouveaux sites bilingues (…) en fonction des réalités territoriales, selon le pouvoir d’appréciation porté par le recteur ». En somme la région propose et l’Etat, par la voix du recteur, dispose. Trawalc’h !

– L’objectif chiffré d’enfants scolarisés en classes bilingues pour 2020 reste le même que nous avions pour 2010 ! Nous stagnons pour le moment à 16 000 enfants et même à 20 000 cela ne représentera que 3% des élèves de l’académie du 1er et 2nd degré. Trawalc’h !

– On y évoque l’enseignement à l’UBO et à Rennes 2 mais rien pour l’Université de Bretagne Sud ou l’Université de Nantes, comment se fait t-il que deux universités bretonnes ne proposent pas de cursus en langue bretonne comme les autres ? Trawalc’h

Voilà ce qu’il eut fallu dans ce texte pour relever le défi qui est le nôtre : un document volontariste, ambitieux, qui fait rêver avec une meilleure négociation avec l’Etat et … :
• Comme en Corse, nous souhaitons la généralisation de l’initiation à la langue bretonne tout au long du primaire en proposant à toutes les écoles d’atteindre, d’ici 2020, 3 heures par semaine.
• Comme en Alsace il nous faut un plan programmé et structuré avec une carte scolaire prévisionnelle d’ouvertures de classes pour l’enseignement bilingue. A titre de comparaison, la convention-cadre signée en mars 2015 par l’Etat et la région Alsace et les deux départements alsaciens pose, par exemple, comme objectif de passer de 13 à 25 % d’élèves dans ce cursus à l’entrée en classe de 6ème à l’horizon 2030. La procédure d’ouverture des sites bilingues a été mise en place et publiée par l’académie de Strasbourg, avec un calendrier connu de tous les acteurs. A la rentrée 2015, 63 classes bilingues de plus dans le 1er degré ont été comptabilisées ainsi que 8 nouveaux collèges assurant la continuité de la filière bilingue.

Enfin, comme cela à été le cas en Finistère avec le conseil général, nous souhaitons que la région organise, en pleine responsabilité, une campagne «Quêteurs de mémoire – Klaskerien ha treizherien soñjoù » à l’échelle de la Bretagne. Cette opération originale menée en Finistère durant quelques années a rencontré un franc succès. L’enjeu est de taille ! Nous arrivons aux dernières générations de brittophones de naissance. Nous pourrions financer des rencontres régulières entre jeunes scolarisés en bilingue ou à Diwan et brittophones de naissance. Pour l’avoir organisé il y a 10 ans, je peux vous dire que les effets étaient très bénéfiques : socialement, pour l’enrichissement de la langue mais aussi tout simplement pour faire tomber les murs des idées préconçus entre « sachants » et apprenants.

Pourquoi ce qui est possible ailleurs, ne l’est pas chez nous ?

Attention enfin à la parité de niveau dans les 2 langues dans les classes bilingues.  Il faut que les élèves de la filière bilingue publique soient aussi capables en breton qu’en français et renforcer l’exigence d’un enseignement de qualité, tout autant en breton qu’en français. Il faut donc que les enseignants puissent dépasser cette parité horaire en faveur de la langue bretonne., l’exposition à la langue n’étant pas suffisante en dehors de l’école.

Il y-aurait tant à dire et à faire encore : sur le bilinguisme des panneaux routiers, une campagne de communication prénatale comme cela a eu lieu en Finistère, l’accompagnement des familles qui font le choix du bilinguisme, la formation des fonctionnaires, le recrutement des enseignants, la place de la langue dans les annonces du TER que je réclame depuis près de 6 ans…. Mais vous serez nombreux j’imagine à la manifestation pour les langues Samedi 24 Octobre à Carhaix pour montrer que vous êtes tous des fervents défenseurs du breton ou du gallo. Comme souvent avant chaque élection…

Pour terminer, écoutons ce que le grand poète groisillion, Yann-Ber Calloc’h nous dit dans une lettre à Achille Collin du 12 Octobre 1915, il y-a un siècle, oui un siècle ! :  « aussitôt la paix signée, que l’on fasse circuler en Bretagne une sorte de pétition au gouvernement, demandant l’enseignement de la langue et de l’histoire de la Bretagne dans toutes les écoles secondaires et supérieures de toute la Bretagne. Les signataires de cette pétition ? Tout le monde, mais avant tout les soldats, ceux qui auront versés leur sang pour la France, officiers, sous-officiers, simples soldats, marins ». Une voix surgit des tranchées de la Meuse  ou l’auteur de War en deulin  a laissé sa vie. L’entendons nous cet appel ?

Il n’y a toujours pas d’histoire de Bretagne enseignée, langue bretonne et gallèse sont sous perfusion, des sénateurs traitent en ce moment nos langues avec mépris en ce moment et nous avons cette timide convention mal négociée, mal fagotée,  avec un recteur d’Académie qui se moque franchement de nous. Faudra t’il une guerre des tranchées avec l’Etat pour modifier le rapport de force ?

Voilà cher-e-s collègues !

Là où ils sont, Yann-Ber Calloc’h, Albert Poulain, Herri Ar Borgn et tant d’autres peuvent se dire qu’ils n’ont certes pas travaillé pour rien car de nouvelles générations prennent le relais du plaisir à transmettre les langues et cultures populaires mais nous croyons sincèrement que ce document n’est pas à la hauteur de leurs combats ni des enjeux pour faire vivre les langues de Bretagne.

Pour la première fois sur cette politique, nous voterons donc contre. Contre son manque d’ambition général freiné par un Etat complètement à l’Ouest sur ces sujets et non pas contre le startijenn et l’enthousiasme et la bonne foi que met notre vice-présidente dans son mandat depuis le début.

Trawalc’h ! 

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La médiathèque, service public essentiel pour vivre ensemble http://bretagne-old.eelv.fr/la-mediatheque-service-public-essentiel-pour-vivre-ensemble/ Thu, 15 Oct 2015 14:11:19 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=16371 Par Yannik Bigouin, président de Livre et lecture en Bretagne. La fonte des dotations d'État aux collectivités les oblige à rechercher des économies. La ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, s'interrogeait récemment, dans Les Échos, sur le bien-fondé de la construction de nouvelles médiathèques dans les communes. Face aux réactions inquiètes des professionnels, elle a publié un communiqué conjoint avec la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, soulignant l'importance des bibliothèques dans les territoires. ...]]>

Par Yannik Bigouin, président de Livre et lecture en Bretagne.
La fonte des dotations d’État aux collectivités les oblige à rechercher des économies. La ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, s’interrogeait récemment, dans Les Échos, sur le bien-fondé de la construction de nouvelles médiathèques dans les communes. Face aux réactions inquiètes des professionnels, elle a publié un communiqué conjoint avec la ministre de la Culture, Fleur Pellerin, soulignant l’importance des bibliothèques dans les territoires.
Cette polémique a le mérite de rappeler le rôle fondamental de tels équipements : une médiathèque ne se limite pas à un bâtiment. Elle offre avant tout des services indispensables. L’Association des directeurs de bibliothèques départementales de prêt, dont les journées d’études viennent de se tenir à Brest sur le thème « Culture, bibliothèque et recomposition des territoires », s’interroge d’ailleurs sur leur place en milieu urbain et rural, ou sur les missions transversales entre actions sociale et culturelle.
L’interrogation soulevée ces dernières semaines suscite d’autres questions, plus globales : de quels services publics les citoyens ont-ils besoin ? Qu’est-ce qui préside à la décision d’investir dans tel ou tel équipement ? Comment financer des coûts de fonctionnement en adéquation avec les réalités mouvantes des citoyens : travail précarisé, bassin de vie étendu… ? Chaque citoyen habite une commune mais il est aussi, et parfois malgré lui, connecté au monde. Il en reçoit les violences qu’il subit avec un sentiment d’impuissance, les médias ne lui donnant pas toujours les moyens d’en comprendre les fondements.
Mieux connaître son environnement proche et lointain, n’est-ce pas une des missions d’une bibliothèque ? Car elle est, bien souvent, le seul équipement culturel d’une commune, et, surtout, elle peut jouer un rôle essentiel dans la rencontre entre habitants, au-delà des différences, renforçant la « cohésion sociale ». N’est-ce pas le rôle du politique de faire en sorte que des citoyens très différents puissent vivre ensemble et se sentir appartenir à un même groupe ?
« Elle est souvent le seul équipement culturel »
Pour cela, les habitants ont besoin de se rencontrer dans des lieux de convivialité, d’avoir accès à des imaginaires variés, grâce aux littératures du monde entier, et à des analyses diverses du monde contemporain par la lecture d’essais. Les bibliothèques, ce sont donc des services : initiation à l’informatique, portage à domicile de livres, films ou musiques, accessibilité des lieux et des collections pour tous, granothèques constituées par les usagers au moment des semis, projections de documentaires suivies de débats, travail de prévention et de lutte contre l’illettrisme, accueil des demandeurs d’emplois en autoformation…
Des services publics culturels conviviaux et de proximité, qui donnent les moyens aux habitants d’être plus libres et éclairés : voilà un projet politique que doivent d’abord porter les bibliothèques de France. « Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins de la servitude », rappelait Albert Camus. À chacun, donc, d’être vigilant et de veiller sur nos bibliothèques, ces phares pour la culture et le mieux vivre ensemble.

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24 oct. Grande manifestation à Carhaix pour les langues et cultures de Bretagne. 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/24-oct-grande-manifestation-a-carhaix-pour-les-langues-et-cultures-de-bretagne/ Tue, 13 Oct 2015 13:53:36 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=16379 Rdv à Carhaixà 14h Pour \"Un statut pour nos langues et nos cultures, un statut pour nos territoires\" ...]]>

Rdv à Carhaixà 14h

Pour « Un statut pour nos langues et nos cultures, un statut pour nos territoires »

Les candidat-es Une Autre Voie pour la Bretagne seront présents.

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Pourquoi des Etats généraux de la culture en 2015 à Rennes ? 🗓 🗺 http://bretagne-old.eelv.fr/pourquoi-des-etats-generaux-de-la-culture-en-2015-a-rennes/ Wed, 22 Apr 2015 08:27:59 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=15503 Des constats qui questionnent la politique culturelle et appellent à un nouveau cap   Une ville multiculturelle en tension : ...]]>

Des constats qui questionnent la politique culturelle et appellent à un nouveau cap

 

  • Une ville multiculturelle en tension :
    • une cohésion sociale mise à mal dans certains quartiers par des phénomènes de repli sur soi, d’intolérance et de méfiance
    • un sentiment pour certaines personnes de non-reconnaissance de leur identité culturelle, d’inégalité de leur dignité dans le pacte républicain
    • des espaces et des équipements publics qui peinent à refléter la diversité culturelle de la population
  • Les outils de la politique culturelle peinent à suivre des nouveaux usages liés aux  technologies du numérique et de l’information
  • Les budgets culturels de l’État et des collectivités sont au mieux maintenus, et sans prévision d’augmentation d’ici 2018
  • Des principes fondamentaux de la politique culturelle de l’ère Malraux sont remis en cause et de nouveaux concepts de référence sont de plus en plus partagés, tels que les droits culturels.

 

Une volonté politique d’une plus grande efficience de la politique culturelle au service d’un projet de ville interculturelle, participative et créative

 

La nouvelle majorité municipale souhaite pour sa politique culturelle :

  • Mieux prendre en compte la diversité culturelle des habitants du territoire
  • Multiplier les actions d’éducation artistique et culturelle pour les plus jeunes
  • Mieux accompagner les initiatives dans les quartiers et y encourager les interventions artistiques participatives
  • Renforcer les dispositifs d’accessibilité pour tous à la culture
  • Faire entrer intelligemment les outils de la politique culturelle dans l’ère numérique et des nouvelles technologies de l’information
  • Laisser toujours une place dans la vie et la politique culturelle pour les nouveaux acteurs et leurs projets
  • Encourager les actions culturelles portés en commun entre acteurs culturels et acteurs sociaux, éducatifs, jeunesse…
  • Faciliter l’accès des équipements culturels, de quartier et accueillant des publics spécifiques aux acteurs culturels et aux initiatives culturelles des habitants
  • Faciliter et encourager la participation du secteur privé à la vie culturelle

 

Les Etats généraux de la culture : une démarche participative pour co-construire l’horizon culturel rennais de demain

 

Acteurs culturels, habitants et professionnels de différents secteurs concernés par les enjeux culturels sont invités à échanger et à faire des propositions pour construire ensemble l’horizon culturel de demain.

 

Quatre temps forts rythment la démarche et permettront de nourrir l’écriture d’un  document partagé d’orientations et d’actions :

  • Phase de lancement les 2 et 3 avril avec une séance plénière d’ouverture et 4 ateliers d’échanges
  • Phase de diagnostic les 29 et 30 avril avec 7 ateliers thématiques
  • Phase de propositions du 24 au 30 juin avec 5 ateliers thématiques
  • Phase de restitution publique à l’automne

 

De plus, d’avril à juillet, des cafés culturels, espaces de dialogue et de co-construction de propositions autour d’une question culturelle, pourront être organisés par toutes personnes ou collectifs volontaires. Les propositions issues des cafés culturels nourriront le document final d’orientations et d’actions.

 

Pascale Bonniel Chalier et Éric Fourreau, fondateurs respectifs des agences « La Terre est ronde» et «L’Utile et l’Agréable» ont été choisis par la Ville de Rennes pour l’accompagner dans la construction, l’animation de l’ensemble des ateliers et la structuration des orientations et actions proposées.

 

 

 

Vous pouvez consulter le programme détaillé des 4 phases dans le document Programme des États Généraux de la Culture et le mode d’emploi des Cafés culturels dans les pièces jointes.

Programme des Etat generaux de la culture

CafesCulturels

 

Les Etats généraux de la culture était une proposition portée par la liste Changez la ville (EELV/FdG) aux dernières municipales, qui a été ensuite négocié dans le cadre de la fusion de second tour avec la liste du PS.

 

Amicalement

 

Benoît CAREIL

Maire-adjoint délégué à la culture[s]

VILLE DE RENNES

Jacqueline Poirier, assistante : 02 23 62 13 26

Courriel : b.careil@ville-rennes.fr

Adresse : Hôtel de Ville

CS 63126 – 35031 Rennes cedex

 

 

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Prenons en main notre filière audiovisuelle. Deomp dei ! http://bretagne-old.eelv.fr/prenons-en-main-notre-filiere-audiovisuelle-deomp-dei/ Fri, 10 Apr 2015 09:57:23 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=15414 Le projet d'accord pour le projet audiovisuel breton était soumis au vote. Ce protocole  permettra notamment de mutualiser la production de contenus... EELV se félicite du travail co-construit avec les acteurs de la filière et de l’engagement et la volonté de la Région de laisser une importance  aux langues de Bretagne dans ce dispositif. Toutefois, clairement réservés sur la  délégation de service public au privé, les élus EELV rappellent qu'ils sont d’abord favorables à l'émergence  d'une chaîne TV publique régionale de plein exercice. ...]]>
Le projet d’accord pour le projet audiovisuel breton était soumis au vote. Ce protocole  permettra notamment de mutualiser la production de contenus… EELV se félicite du travail co-construit avec les acteurs de la filière et de l’engagement et la volonté de la Région de laisser une importance  aux langues de Bretagne dans ce dispositif. Toutefois, clairement réservés sur la  délégation de service public au privé, les élus EELV rappellent qu’ils sont d’abord favorables à l’émergence  d’une chaîne TV publique régionale de plein exercice.

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Yannik Bigouin

Yannik Bigouin

Monsieur Le Président,

Pour commencer je tiens ici à souligner deux éléments positifs qui seront suivis  d’un certain nombre de questionnements et d’interpellations.

Nous soulignons la méthode de co-construction. Mettre autour de la table des médias  concurrents n’est pas simple, trouver un axe commun de développement est une gageure,  pas encore abouti mais en bonne voie.

Second point positif : l’engagement et la volonté, sans ambages, de laisser une importante  aux langues de Bretagne dans ce dispositif. Si tous les vice-présidents de cette majorité  avaient cette volonté d’impliquer les langues dans leur politique nous pourrions tous et  toutes vous applaudir. Malheureusement, il n’en est rien et ce n’est pas faute de l’avoir  dénoncé ici à plusieurs reprises. Pauvres petites langues de France dont le directeur de  Radio France, dans son magnifique projet de restructuration, souhaite reléguer uniquement sur le numérique sous prétexte que les  émissions en breton ou en corse ne sont pas assez  rentables.

Mais revenons à notre audiovisuel breton : nous sommes clairement réservés sur la  délégation de service public au privé, car nous sommes d’abord favorables à l’émergence  d’une chaîne publique régionale de pleine exercice. Nous avons manifesté, pétitionné et rendu public la position de notre groupe depuis longtemps sur ce point.

Nous pensons en effet qu’un projet partagé entre la télévision publique et un certain  nombre de partenaires privés est une addition d’intérêts divergents qui risque d’aboutir à la production de contenus soumis, en termes éditoriaux, aux exigences du privé, en terme  d’audience par exemple, plutôt qu’à une logique de prise de risque, d’innovation et de  qualité. Nous craignons en outre une uniformisation éditoriale de la production  audiovisuelle en Bretagne, puisqu’elle fera l’objet de coproductions entre plusieurs  diffuseurs.

− Le projet permet de mutualiser la production de contenus, mais nous savons, dans  le même temps, que les télévisions locales privées sont en mauvaise santé  financière et que France Télévisions est en récession budgétaire (300 millions  d’euros de ressources supprimés sur la période 2010-2015). Les perspectives  budgétaires prévoient des ressources toujours à la baisse. Nous craignons que le  financement régional supplémentaire annuel de 500 000 euros ne serve pas à  produire plus, mais à remplacer l’économie actuelle de production à France  Télévisions pour faire au mieux la même chose. Ne croyez-vous pas plutôt qu’il faut  commencer par mettre en œuvre la pleine utilisation en interne des moyens  techniques et humains de France 3, déjà financés par l’argent public ?

− Nous lisons dans ce protocole la volonté de conforter une filière audiovisuelle  régionale fragile en l’adossant à France Télévisions, mais avec un certain  déséquilibre. Nous avons le sentiment que ce « confortement » sera plus profitable  aux partenaires privés qu’à France 3 Bretagne à commencer par l’impact social : un  alignement par le bas du public sur les standards du privé avec des moindres  coûts, des externalisations, des conditions sociales moins-disantes, des abus  d’intermittence… mais aussi par des modes particuliers de production des  documentaires, films d’animation, magazines…

− Dans la limite de notre souhait de posséder une chaîne bretonne de pleine exercice  entièrement publique, seule à même d’offrir notamment une information indépendante, le projet devrait être mis en œuvre dans sa globalité, c’est-à-dire  avec un canal de diffusion de pleine exercice. Dans l’optique d’alimenter 12 à 24 h  d’antenne par jour, nous comprenons qu’il puisse y avoir nécessité de recourir à de  la production mutualisée, si tant est que ce ne soit pas possible en interne, mais il  nous apparaît que ce volet du projet est soumis à plusieurs aléas majeurs : changement de président de France Télévisions, négociation d’un nouveau Contrat d’objectifs et de moyens entre France Télévisions et l’Etat et donc au final, volonté de l’Etat de le faire aboutir. Au regard des tensions actuelles à Radio France et du  projet libéral de son directeur, permettez moi d’en douter…

Dans l’idéal nous aurions souhaité une inversion du modèle de France 3 selon l’exemple  de l’ARD allemand. Aussi, nous resterons vigilant à ce que la télévision publique régionale,  déjà bien limitée en termes de fenêtres de diffusion, ne soit pas encore diluée et affaiblie  par le fait de ce protocole.

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A lire. « Terre d’avenir, vers l’agro-écologie » http://bretagne-old.eelv.fr/a-lire-terre-davenir-vers-lagro-ecologie/ Thu, 19 Mar 2015 15:10:27 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=15259 Nature & Culture est une association située à Lorient, qui accompagne des collectivités locales, des entreprises, des associations, ...]]>

Nature & Culture est une association située à Lorient, qui
accompagne des collectivités locales, des entreprises, des associations,
des structures scolaires et des particuliers sur la voie du développement
durable. Force de proposition, son approche repose sur la pédagogie et la mise en
avant d’alternatives crédibles s’appuyant sur des exemples concrets.

Nature & Culture, en partenariat avec le magazine Bretagne durable,
publie un nouvel ouvrage « Terre d’avenir, vers
l’agro-écologie », 88 pages pour favoriser la nécessaire transition
agricole du Grand Ouest vers l’agro-écologie

TA5couv

De quelle agriculture voulons-nous ?
Aujourd’hui, les défis auxquels l’agriculture doit répondre sont très
nombreux : nourrir les hommes et les cheptels, produire des matériaux, de
l’énergie, répondre aux nouvelles attentes sociales préserver la
biodiversité, s’adapter aux changements climatiques … Afin d’y
parvenir, une alliance entre l’agronomie et l’écologie – deux sciences
regroupées sous le vocable d’agro-écologie – confirme toute sa
pertinence.

 

Mais comment mettre en oeuvre et diffuser de véritables pratiques relevant de ce nouveau concept ?
C’est pour répondre à cette question que l’association Nature et Culture
s’est tournée vers des agriculteurs et entrepreneurs pionniers déjà
rencontrés en 1997 et dont les pratiques avaient fait l’objet d’un 1er «
Terre d’avenir » qui avait suscité un très grand intérêt dans le
Grand Ouest (10 000 exemplaires).

Terre d’Avenir, vers l’agro-écologie, reprend l’analyse de ces
initiatives pionnières tout en présentant des alternatives récemment
mises en place par des agriculteurs, des collectivités locales, des
citoyens…
Il met aussi en lumière des scénarios originaux, des outils
d’accompagnement, des réflexions, des perspectives, mais il soulève
également des interrogations sur la capacité de notre société à
s’engager rapidement et à grande échelle dans l’agro-écologie.

Pour commander l’ouvrage (10 euros + 2 euros/ex de frais de port)  :
http://natureetculture.asso.free.fr/

Pour consulter le dossier de presse :
http://natureetculture.asso.free.fr/TA/TApresse.pdf

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