Bretagne – Bretagne / Breizh http://bretagne-old.eelv.fr Le site d'Europe Ecologie Les Verts Bretagne Tue, 25 Apr 2017 22:23:17 +0200 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=4.9.6 Triskalia : le droit de réponse du collectif de soutien aux victimes http://bretagne-old.eelv.fr/triskalia-le-droit-de-reponse-du-collectif-de-soutien-aux-victimes/ http://bretagne-old.eelv.fr/triskalia-le-droit-de-reponse-du-collectif-de-soutien-aux-victimes/#comments Thu, 11 Jun 2015 06:39:58 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=15750 Dans un article paru en page agricole de Ouest-France le 10 juin 2015, G. Galardon, président de Triskalia, estime que sa coopérative a été « diffamée  suite à l’intoxication de 2 salariés de l’usine d’aliments du bétail de Plouisy (22) ». ...]]>

Dans un article paru en page agricole de Ouest-France le 10 juin 2015, G. Galardon, président de Triskalia, estime que sa coopérative a été « diffamée  suite à l’intoxication de 2 salariés de l’usine d’aliments du bétail de Plouisy (22) ».

Les collectifs de soutien de St Brieuc et du Pays de Rennes,  à ces salariés intoxiqués, font les remarques suivantes :

  • Ce ne sont pas 2, mais 4 salariés qui ont été intoxiqués et ont porté plainte contre Nutrea-Triskalia. Un cinquième s’est suicidé sur son lieu de travail ; OF a rendu compte vendredi  5 juin de cette affaire.
  • Mr Galardon décline toute responsabilité sous le prétexte que Nutréa n’appartenait pas encore à Triskalia quand un pesticide interdit depuis 2007, le Nuvan Total,  a  été utilisé en 2009 pour traiter les céréales.

A cela, nous répondons :

  • Le rachat de Nutréa par Triskalia n’exonère pas Triskalia de ses responsabilités vis-à-vis des faits délictueux antérieurs au rachat.
  • Après le rachat, Triskalia a traité en 2010, les céréales à des doses 7 fois supérieures aux limites autorisées, sans formation du personnel, sans équipements de protection, sans délai d’attente pour introduire ces céréales dans les aliments pour porcs et poules pondeuses, et donc dans l’alimentation humaine.
  • C’est bien Nutréa-Triskalia qui a licencié en 2011 L. Guillou et S. Rouxel ,  en 2013 P. Brigant et C. Le Guyader, pour inaptitude à leur poste de travail pour cause d’hypersensibilité aux produits chimiques multiples (MCS en anglais) ; aujourd’hui, âgés entre 45 et 52 ans, ils vivent avec les minima sociaux.
  • o   Le 11 septembre 2014, le TASS de St Brieuc a jugé que Nutréa-Triskalia avait commis une « faute inexcusable » dans le cas de L. Guillou et S. Rouxel.  Nutréa-Triskalia n’a pas fait appel,  ce qui vaut aveu.

Mr Galardon parle de « 20000 personnes liées à Triskalia, blessées par ces diffamations ». A cela, nous répondons :

  • Les salariés de Nutréa-Triskalia ont été les premières victimes des pratiques de Nutréa- Triskalia, dans leur santé et pour certains, par la perte de leur emploi.
  • Les éleveurs, clients de Nutréa-Triskalia, ont dû demander à Triskalia de revenir chercher les aliments qui provoquaient parmi le cheptel, mortalité, cannibalisme, avortement des truies, baisse de ponte dans les élevages avicoles… ; ces aliments dangereux ont été redilués dans d’autres aliments et commercialisés.
  • Les consommateurs ont mangé les œufs et les porcs nourris avec ces aliments ; Triskalia continue aujourd’hui de traiter avec des pesticides, les céréales destinées à faire de l’aliment pour le bétail.
  • Triskalia, est le contre -exemple d’entreprises faisant partie du réseau de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Aujourd’hui,  Triskalia présente des innovations dans le cadre de « l’agriculture écologiquement intensive », soi-disant « réponses à ces attaques ». A cela, nous répondons :

  • Continuer de répandre des quantités importantes de pesticides sur les céréales stockées destinées à l’alimentation animale et donc humaine, est-ce écologique ?
  • Comment croire à l’image écologique que veut se donner Triskalia, alors que dans le même temps, Triskalia nie sa responsabilité vis-à-vis des salariés intoxiqués sur leur lieu de travail, licenciés et sans ressources ?

 

Signatures : les collectifs de citoyens de St Brieuc, du Pays de Rennes, regroupant des individus et des organisations : Solidaires22 et 35, Eau et Rivières de Bretagne, Bretagne Vivante, Confération Paysanne 35, Phytovictimes, Générations futures, Attac, EELV, Ensemble, UDB, LDH, Parti de Gauche, Nouvelle Donne, NPA

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Ecotaxe : Renoncer, c’ est subir http://bretagne-old.eelv.fr/ecotaxe-renoncer-c-est-subir/ Wed, 22 Oct 2014 08:04:05 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=14215 EELV Bretagne consterné par la décision, prise le 10 octobre dernier,  de la Ministre de l'environnement de reporter une nouvelle fois l'application du projet d'écotaxe en France  alors que plusieurs pays l'appliquent déjà au sein de l'Union Européenne. ...]]>

EELV Bretagne consterné par la décision, prise le 10 octobre dernier,  de la Ministre de l’environnement de reporter une nouvelle fois l’application du projet d’écotaxe en France  alors que plusieurs pays l’appliquent déjà au sein de l’Union Européenne.

Ce signe consternant présage de la volonté politique de ne pas tenir les engagements à la veille de la loi sur la transition énergétique. Si aujourd’hui le lobby routier fait céder le gouvernement, on peut imaginer comment le lobby nucléaire peut s’apprêter à passer à l’action pour

Renoncements après renoncements, le gouvernement Valls décourage chaque jour un peu plus ceux et celles qui attendaient un changement porteur d’avenir et d’espoir.

Dans le domaine de la transition énergétique, ce sont les citoyen-nes contribuables qui devront mettre la main au portefeuille à la place des entreprises notamment dans le secteur agro-alimentaire, qui ont fait le choix des marchés éloignés, le plus souvent aux faibles valeurs ajoutées.

Enfin, quelle image désastreuse la France entend donner au monde entier, à la veille de la conférence mondiale sur le climat sur la transition écologique de l’économie ?

 

Michel Forget, secrétaire régional EELV Bretagne

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Condamnation avec sursis de 2 militants de la lutte contre l’aéroport à Notre-Dame-des-Landes : EELV Bretagne dénonce la criminalisation de l’action militante http://bretagne-old.eelv.fr/proces-de-2-militants-de-la-lutte-contre-laeroport-notre-dame-des-landes-eelv-bretagne/ Wed, 12 Sep 2012 08:56:14 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=7892 Sylvain Fresneau, Président de l'Association des Exploitants concernés par l'aéroport, (ADECA) était poursuivi pour avoir \"volontairement commis des violences n'ayant pas entrainé d'incapacité totale de travail sur les gendarmes avec ou sous la menace d'une arme, en l'espèce un tracteur et sa remorque, et d'avoir participé à un rassemblement illicite\". Il vient d’être condamné par le tribunal de Saint-Nazaire à un mois de prison avec sursis pour ces évènements remontant au rassemblement du 21 juin dernier  destiné à dénoncer la tenue des enquêtes publiques en plein été et à demander leur report. ...]]>

Sylvain Fresneau, Président de l’Association des Exploitants concernés par l’aéroport, (ADECA) était poursuivi pour avoir « volontairement commis des violences n’ayant pas entrainé d’incapacité totale de travail sur les gendarmes avec ou sous la menace d’une arme, en l’espèce un tracteur et sa remorque, et d’avoir participé à un rassemblement illicite ». Il vient d’être condamné par le tribunal de Saint-Nazaire à un mois de prison avec sursis pour ces évènements remontant au rassemblement du 21 juin dernier  destiné à dénoncer la tenue des enquêtes publiques en plein été et à demander leur report.

Quant à Clément, squatteur sur la zone d’aménagement différé  a été relaxé des faits de violences, mais condamné à deux mois de prison avec sursis pour refus de prélèvement d’ADN.

Europe Ecologie Les Verts Bretagne :

–        rappelle son opposition résolue à l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et s’associe pleinement  à la demande de report des enquêtes publiques.

–        Dénonce avec vigueur l’inquiétante criminalisation de l’action militante citoyenne.

–        Demande l’abandon de ce projet néfaste et dévastateur. 

Michèle Le Tallec, Jean-Pierre Trillet, porte-parole EELV Bretagne.

Guy Hascoët, René Louail, Sylviane Rault, Gaëlle Rougier pour le groupe des élu-e-s Europe Ecologie Les Verts au Conseil régional de Bretagne.

 

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DOUX : Retour sur une crise symptomatique de notre élevage industriel http://bretagne-old.eelv.fr/doux-retour-sur-une-crise-symptomatique-de-notre-elevage-industriel/ Tue, 03 Jul 2012 10:19:05 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=7452   Tribune, Paris, le 29 juin 2012 DOUX : Retour sur une crise symptomatique de notre élevage industriel ...]]>

 

Tribune,

Paris, le 29 juin 2012

DOUX : Retour sur une crise symptomatique de notre élevage industriel

Par
Joël Labbé, sénateur EELV du Morbihan
René Louail, Conseiller régional de Bretagne EELV
Brigitte Allain, députée EELV de la 2ème circonscription de Dordogne

Anny Poursinoff, ancienne députée EELV de la 10ème circonscription des Yvelines

Le dépôt de bilan du groupe DOUX est une catastrophe sociale de premier plan. La fermeture de cette entreprise va entrainer la suppression de plus 3400 emplois salariés et risque de sonner le glas de 700 éleveurs. Elle est la démonstration évidente de l’absurdité du modèle agro-industriel soutenu à bout de bras par des subventions publiques. Depuis ses origines, le groupe DOUX a fonctionné sous perfusion d’aides publiques en engrangeant plus d’un milliard d’euros d’aides européennes ces quinze dernières années, ce qui représente l’équivalent du budget annuel d’une région comme la Bretagne. Rien que l’année dernière, le groupe DOUX a reçu 54,9 millions d’euros de subventions. Les écologistes n’ont eu de cesse de dénoncer la fuite en avant du libéralisme et du productivisme en agriculture. Les dégâts sont considérables en France. Ils le sont tout autant au Brésil où l’échec de DOUX se solde par la ruine de dizaines de milliers de familles paysannes. Le « modèle » breton est dans l’impasse, les conséquences économiques sont dramatiques pour la région.
Outre le fait qu’il est indispensable de réaliser une expertise financière du groupe DOUX étendue au patrimoine du fondateur de cette entreprise, qui devrait être utilisé pour payer les pots cassés, il y a urgence à reconstruire une filière avicole qui réponde aux attentes de nos territoires en développant des produits de qualité à haute valeur ajoutée, intégrant notamment les pièces et la découpe pour créer de l’emploi agro-alimentaire, en même temps que les circuits courts.

Au niveau européen, la réforme de la PAC qui est discutée au Parlement européen doit mettre un terme à cette logique de conquête des marchés mondiaux. Plus un centime de fonds publics ne doit être accaparé par des groupes de l’agro-alimentaire pour exporter et casser l’agriculture des pays du Sud, comme les élevages de volaille d’Afrique Noire. Si ces derniers veulent se battre sur le marché mondial qu’ils le fassent avec leurs fonds propres et pas avec l’argent des contribuables.

Plus globalement, cette situation catastrophique du 3ème exportateur mondial de volaille montre à quel point une stratégie d’industrialisation, de baisse effrénée des coûts, de recherche du profit, stratégie qui se veut « concurrentielle » est en, réalité peu durable voire vouée à l’échec. Cet échec retentissant devrait être l’occasion d’ouvrir les yeux sur l’évolution de la filière avicole et d’en tirer les conséquences. La course à la concurrence de la France avec le Brésil, les Etats-Unis et la Thaïlande est sans fin, perdue d’avance, et se fait à coups (et à coût !) de sélections monstrueuses, d’aliments OGM, de soja destructeur de l’environnement, d’éleveurs et d’ouvriers surexploités et de menaces mondiales de grippes aviaires, virus en développement permanent dans des élevages concentrationnaires, en dépit du bon sens et du développement durable. Depuis plus de 20 ans, la filière volailles française a développé une stratégie perdante de haut de gamme avec des labels qui respectent mieux l’animal et la qualité du produit, mais ne correspondent qu’à une partie de la demande, et de bas de gamme pour l’exportation avec restitutions exorbitantes. Nous devons produire une volaille dans le respect de l’animal et de la qualité du produit, en accompagnant l’évolution de la demande européenne, mais aussi en marquant la différence auprès du consommateur, notamment sur l’alimentation, la santé des animaux et les conditions de travail dans la filière.
Parallèlement à cet aspect de compétition et de spirale de la dégradation de la qualité, ces systèmes de production sont inacceptables sur le plan social, enfermant le producteur dans un système intégré dans lequel il n’a plus aucune latitude. Il est également inacceptable sur le plan du bien être animal, sacrifié aux impératifs de rendement et de productivité. Mais le consommateur doit être mieux informé de ces situations et les rejeter avec nous.

L’évolution de l’aviculture doit s’inscrire du point de vue de la santé publique dans le cadre d’une diminution globale des consommations de viande dans nos pays développés, qui ne saurait se traduire par une augmentation d’exportations assujettissant les pays du Sud au lieu de promouvoir le développement de leur propre élevage face à leurs besoins.

Enfin, l’ensemble des aspects de ce système intégré, de la recherche à la sélection, de la chaîne naisseurs/engraisseurs ou producteurs d’œufs à la production d’aliments et à la commercialisation, doit être globalement réorienté vers de nouveaux systèmes durables et souhaitables.

Les ministres Stéphane Le Foll et Arnaud Montebourg, doivent se saisir d’urgence de ce dossier, et bâtir sur ce champ de ruines, avec tous les acteurs intéressés, une agriculture qui réponde aux attentes de nos concitoyen-ne-s, notamment via un plan de reconversion pour tous les éleveurs mis sur le carreau par ce système industriel bas de gamme. Il est temps de créer une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural et respectueuse des ressources naturelles.

La conférence de Rio aurait été bien inspirée de prendre à bras le corps le sujet de l’élevage industriel, par rapport auquel les citoyens du monde commencent à sortir de l’indifférence, réalisant l’horreur, l’indignité, les impacts avérés et les menaces croissantes que représentent ces usines à viande, de par le monde.

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Erika, repenser le droit pour une meilleure justice. http://bretagne-old.eelv.fr/erika-repenser-le-droit-pour-une-meilleure-justice/ Fri, 25 May 2012 13:02:16 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=7127 [caption id=\"attachment_7129\" align=\"alignleft\" width=\"292\" caption=\"Le 12 décembre 1999, l'Erika avait fait naufrage au large de la Bretagne\"][/caption] ...]]>

Le 12 décembre 1999, l'Erika avait fait naufrage au large de la Bretagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Communiqué de presse

Vendredi 25 mai 2012

Erika : Cette affaire appelle aujourd’hui à repenser le droit pour une meilleure justice !

 

Le verdict sera donc rendu le 25 septembre prochain. Mais quelle que soit la décision prise par la Cour de cassation, les rebondissements juridiques de ces dernières semaines montrent à quel point le droit en vigueur en 1999, date du naufrage, était faible. Depuis, les réformes se sont succédé, sans pour autant résoudre toutes les contradictions soulevées par l’Avocat général dans ses conclusions du 6 avril.

 

Va-t-on encore une fois se limiter à une vision de court terme ? Se contenter de se désoler que Total et Rina échappent à la justice française ? Trouver un nouvel accord entre les acteurs et les victimes de cette pollution pour au final s’étonner à la prochaine catastrophe écologique que rien n’a évolué ?

 

Plus que jamais, et sans attendre le 25 septembre, nous devons nous mobiliser pour que le nouveau Gouvernement rouvre le chantier du droit de la mer, et plus largement celui de la responsabilité environnementale, avec une vraie reconnaissance du préjudice écologique.

 

Espérons que cette affaire soit enfin la prise de conscience nécessaire pour qu’on se saisisse du dossier du droit maritime français et international, et qu’on engage une réflexion de fond sur la mise en place effective d’un régime juridique pour le préjudice écologique.

 

 

 

Sophie BRINGUY, vice-présidente du Conseil régional des Pays de la Loire,

Serge MORIN, vice-président du Conseil régional de Poitou-Charentes,

René LOUAIL, conseiller régional de Bretagne

Yannick JADOT, eurodéputé du Grand Ouest

 

 

Pour une analyse plus détaillées des conclusions de l’Avocat général, voir : http://www.ee-cr-pdl.net/2012/05/22/erika-a-quelques-semaines-de-l-arret-de-la-cour-de-cassation-retour-sur-un-bazar-juridique/

 

 

 

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Enercoop Bretagne, électricité d’origine 100% renouvelable http://bretagne-old.eelv.fr/enercoop-bretagne-electricite-dorigine-100-renouvelable/ Tue, 17 Jan 2012 10:32:06 +0000 http://bretagne.eelv.fr/?p=4827 Invitation à une rencontre d’information et débat sur le projet de la création de la SCIC Enercoop Bretagne ...]]>

Invitation à une rencontre d’information et débat sur le projet de la création de la SCIC Enercoop Bretagne

Vendredi 3 Février 2012, 19h30

Lieu : Biocoop Scarabée de Cleunay
(Restaurant Pique Prune – 132, rue Eugène Pottier – Rennes)

L’AG 2012 de l’Association de Préfiguration Enercoop Bretagne (APEB) précèdera la réunion publique à partir de 18h30 (Accueil 18H)

Facultatif : un buffet sera proposé à l’issue de l’Assemblée Générale –
participation de 10 €/personne – inscription avant le 27/01/2011 auprès de
secretaireapeb@enercoop-bretagne.fr

Vous participerez à cette AG : téléchargez et retournez le coupon réponse

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