Après plusieurs décennies d’encouragement et d’impunité, les pesticides sont enfin reconnus pour ce qu’ils sont : du poison. Un procès gagné en appel par un agriculteur, un documentaire diffusé à la télévision à une heure de grande écoute, une loi qui vient de bannir les néonicotinoïdes, et cette interrogation: pourquoi la Côte d’Or est elle si bien placée dans la sinistre cartographie de la France des pesticides ?

A Dijon, les élus écologistes n’ont pas attendu pour impulser une politique résolument anti-pesticides : dès 2009 le plan éco-phyto entrait en phase active, et aujourd’hui nous pouvons affirmer que plus aucun produit dit « phytosanitaire » n’est employé, ni dans nos espaces verts, ni sur nos voiries, ni même dans le cimetière municipal.

Pour autant, ce combat n’est pas terminé et nous cherchons maintenant à supprimer les résidus de ces pesticides dans l’eau et les assiettes de nos enfants car ce sont eux les plus exposés. L’excellence environnementale ne consiste-t-elle pas à préparer leur avenir ?