La semaine du développement durable

Dans le cadre de la semaine du développement durable, Europe Écologie les Verts réaffirme la priorité de la transition énergétique face à la raréfaction des ressources, les risques technologiques liés au nucléaire, et le changement climatique.

Ces trois facteurs font peser des risques sociaux et environnementaux inacceptables sur l’ensemble des populations. La transition énergétique est la solution. Elle permet de passer du triptyque actuel « fossiles, nucléaire et effet de serre » à celui porté par les écologistes « efficacité, sobriété, renouvelables ». Cela se décline dans tous les secteurs d’activité : bâtiments, transports, urbanisme, fiscalité, industries, services publics, maîtrise de l’électricité etc…

Mettre en place la transition énergétique, c’est la création d’emplois de proximité, non délocalisables estimées actuellement à 450 000 dans le développement des énergies renouvelables et la rénovation thermique du bâti ancien.

Mettre en place la transition énergétique, c’est sortir du « tout-voiture et camion » avec des transports performants et économes (tram-train, car et bus à haut niveau de service, voies d’eau, vélos). C’est rééquilibrer l’investissement de l’État dans les transports en commun et ferroviaires (actuellement, 12 milliards d’€ vont dans le réseau routier contre 4 milliards dans le ferroviaire).

Mettre en place la transition énergétique, c’est engager des économies substantielles sur la facture énergétique de la France dont le pétrole représente 82% des 65 milliards d’€ dépensés par an.

Mettre en place la transition énergétique, c’est aussi anticiper les risques de conflits liés à l’accès aux ressources en pétrole de moins en moins abondant et de plus en plus cher en contribuant à l’apaisement des tensions géopolitiques par la valorisation d’un autre modèle énergétique.

Mettre en place la transition énergétique c’est sortir du piège du nucléaire qui capte 85% de la recherche sur l’énergie contre moins de 5% pour les renouvelables (le coût de l’EPR de Flamanville est passé de 2 milliards à 8 milliards d’€). La filière nucléaire dont le rendement énergétique est largement surestimé, est une impasse avec ses déchets dont on ne sait pas quoi faire et dont l’approvisionnement en uranium génère aussi des conflits géopolitiques fragilisant les pays d’origine producteurs, mais aussi les pays importateurs placés en situation de totale dépendance. La transition énergétique, c’est le nouveau « progrès », celui du XXIe siècle : une avancée réfléchie et sereine, solidaire et durable.

EELV21

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