EELV21 appelle à commémorer le quatrième anniversaire de la tragédie de Fukushima, samedi 14 mars à partir 14h place du Bareuzai à Dijon.

En marge de cette commémoration, la loi de Transition Energétique est en cours de discussion, qui porte notamment sur l’avenir des engagements du Président de la République sur la réduction de la part du nucléaire à 50% à horizon 2025.

Quatre ans après la catastrophe de Fukushima, la situation sur place est toujours critique et continue de faire des dégâts considérables au détriment de la population.

Quatre ans après, les incidents à répétition au Tricastin et à Fessenheim -doyenne des centrales françaises et installée sur la plus grande nappe phréatique d’Europe- font courir des risques importants pour la santé et la sécurité de nos concitoyens.

Quatre ans après, des drones se jouent des autorités et survolent impunément des sites nucléaires ou touristiques. Alors que les autorités se focalisent sur les drones, les écologistes disent qu’elles doivent se focaliser sur l’insécurité intrinsèque des sites nucléaires.

Quatre ans après, le bateau AREVA coule sous les lourds choix du passé et l’impasse stratégique du nucléaire, aboutissant au déficit abyssal de 4,8 milliards d’euros. Dans le rouge, l’entreprise devrait se mettre au vert en développant les filières de démantèlement et l’investissement dans les énergies renouvelables qui constituent une vraie filière d’excellence.

Quatre ans après, le nucléaire est toujours considéré par ses promoteurs comme une «filière d’avenir», alors que les faits montrent qu’elle est une énergie coûteuse et dangereuse, devenant un vestige productiviste du XXème siècle.

EELV21 réaffirme la nécessité de sortir du nucléaire, de mettre en place une transition énergétique ambitieuse, créatrice d’emplois afin de se tourner vers les solutions d’avenir. Cette ambition est une des condition de la réussite de la Conférence Internationale sur le Climat (COP21) qui se réunit à Paris en décembre 2015.

EELV21