Handicap – Nord Pas de Calais https://npdc.eelv.fr Europe Ecologie Les Verts Mon, 23 Apr 2018 15:04:49 +0200 fr-FR hourly 1 Le partage de l’espace public : la ville pour qui ? https://npdc.eelv.fr/2013/04/16/espacepublic/ https://npdc.eelv.fr/2013/04/16/espacepublic/#respond Tue, 16 Apr 2013 08:01:54 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=7375 Atelier de la Convention régionale d'EELV NPdC le samedi 13 avril 2013 à Roubaix. - Le partage de l'espace public : ...]]>

Atelier de la Convention régionale d’EELV NPdC le samedi 13 avril 2013 à Roubaix.

Le partage de l’espace public :

la ville pour qui ?

Animé par Enzo POULTRENIEZ

 

Objectif = interroger l’espace public.

Les écologistes abordent souvent ce sujet sous le prisme partage de l’espace entre la voiture et le vélo. Dans cet atelier nous nous pencherons davantage sur un autre angle : l’angle sociétal.

 

L’atelier démarre par une traversée de Roubaix. L’expérience est différente selon le lieu mais l’objectif reste toujours le même : ouvrir les yeux pour voir la ville différemment, l’interroger sous le prisme du genre notamment.

 

Chris BLACHE et Pascale LAPALUD, Genre & Ville

 

Chris et Pascale sont féministes (du mouvement La Barbe qui montre l’absence des femmes dans les lieux de pouvoir).

Si la législation est égalitaire, la réalité est différent.

 

Réflexion sur l’espace public.

Comparaison à La Disparition de Perec (absence du « e » dans le livre) : on lit sans s’en rendre compte. L’absence ne se remarque pas.

Idem pour l’absence des femmes dans l’espace public.

→ Réoccuper l’espace public ?

→ Avant toute chose, révéler cette absence.

 

La ville est le miroir de notre société.

L’histoire de la ville, l’histoire de l’urbanisme, expliquent les blocages et les freins.

 

Il s’agit de réinterroger les marges espace public / espace privé (devant des façades, jardins partagés). Dans nos sociétés modernes, les frontières sont poreuses, moins nettes.

 

On constate que souvent :

  • les femmes ont des poussettes, des sacs de courses
  • les hommes ont les mains libres.

 

Cependant, les villes commencent à s’interroger et à travailler sur ces thèmes.

Attention à ne pas renforcer les stéréotypes (en facilitant par exemple l’accès des femmes en songeant à permettre l’accès aux poussettes).

Les équipements sportifs sont par exemple surtout utilisés par les hommes.

 

Autre exemple de stéréotype renforcé : sur le site du Ministère de l’Intérieur : les conseils de la vie quotidienne pour les femmes sont effrayants (rester à l’intérieur, s’enfermer soigneusement, éviter certains endroits publics etc.).

http://www.interieur.gouv.fr/A-votre-service/Ma-securite/Conseils-pratiques/Ma-famille/Conseils-aux-femmes

 

Plus d’infos sur le site de Genre & Ville et sur facebook.

 

Yoann FERREIRA, Parkour59

 

Parkour : la ville devient un terrain de jeu.

Nouvel œil sur la ville, nouveau regard.

Attention porté au matériel urbain (davantage de formes, de reliefs). Le Parkour détourne l’usage de ce matériel : l’abri-bus devient un tremplin, etc.

Comment intégrer dans la définition de la ville ses potentiels détournements ?

 

Peu de filles il est vrai, difficile de les garder.

Davantage de filles à Paris par exemple. Qui plus est elles se regroupent entre elles.

 

Plus d’infos sur la page facebook Parkour59.

 

Guillaume CHOLET, Les Amis des Jardins

 

Jardins et parcs = lieux de drague nocturnes des homosexuels notamment.

Tabou, nécessité de sortir du silence d’où création d’une association.

Objectif également : lutter contre les violences (agressions, pratiques à risques).

Rapport de dominations (sociales, genrés, racistes) dans les lieux de drague courants.

Personnes exclues, soit socialement (âge, homosexualité non assumée).

 

La plupart du temps, pas de plainte contre agressions (honte, culpabilité).

 

Objectifs de l’association : recréer du lien social, un réseau de solidarité.

 

Rappel : il n’est pas illégal de draguer dans ces lieux, pas plus que d’y avoir un rapport sexuel (si caché).

Zèle évident de la police qui va chercher les couples dans les buissons (néanmoins les poursuites judiciaires ne sont pas possibles).

 

→ Espace public et rapport de dominations

→ Difficultés de partage de l’espace public

→ Question de la sécurité.

 

Mise en place de caméras de vidéosurveillance / grillages (exemple du Parc Lebas), politiques que nous condamnons, puisqu’elles ne contribuent qu’à déplacer le problème et à fragiliser les personnes qui se rendent sur ce genre de lieu.

Pas partout pareil : dans d’autres pays, existence de bouton d’appel à l’aide, formation de la police.

 

Plus d’infos sur le site du J’en suis, J’y reste, centre LGBTQIF de Lille.

 

Julien PILETTE, Guérilla potagère (Lille)

 

Part de l’exemple du mouvement des incroyables comestibles.

→ Se réapproprier la terre en plantant des choses comestibles, dans les interstices urbains.

 

Comment se réapproprier notre nourriture ?

Question du partage de l’espace public.

Comment le faire ? Certains endroits impossibles (JB Lebas), d’autres possibles (par exemple, la sortie du métro de Wazemmes où plantations de la mairie laissées à l’abandon).

 

Guérilla par rapport à notre mode de vie. Mise en place en concertation avec la Mairie.

Difficile d’imaginer arrestation pour plantation de tomates.

Impossible de voler : tout est mis en place gratuitement.

 

En bref :

  • Occupation des interstices abandonnés de l’espace urbain
  • La ville devient un lieu de production de la nourriture
  • La gratuité réinterroge les rapports sociaux

 

Plus d’infos sur le site de Guerilla potagère et sur facebook.

 

Stéphanie BOCQUET, Commission Handicap d’EELV

 

Plaidoyer pour une ville lente, pour une société basée sur la diversité.

Attention, plusieurs sortes de handicap.

 

Rupture entre

→ La notion d’accessibilité universelle

→ La ville conçue autour de l’automobile.

 

Plus d’infos sur le site de la commission Handicap d’EELV.

 

Question autour du conflit des usages.

 

 

 

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Quel respect des droits pour les citoyens handicapés mentaux ? https://npdc.eelv.fr/2012/02/29/quel-respect-des-droits-pour-les-citoyens-handicapes-mentaux/ https://npdc.eelv.fr/2012/02/29/quel-respect-des-droits-pour-les-citoyens-handicapes-mentaux/#respond Wed, 29 Feb 2012 14:57:46 +0000 http://npdc.eelv.fr/?p=4219 Samedi 11 février, à l’invitation des Associations Papillons Blancs du Nord – Pas-de-Calais, Elise JEANNE -candidate sur la 1ère circonscription- et Stéphanie BOCQUET -représentant le Bureau régional EELV et membre de la commission nationale Handicap & Citoyenneté d’Europe Ecologie Les Verts- avaient répondu présentes pour échanger durant 5 heures avec quelque 500 personnes rassemblées à Lille Grand Palais. ...]]>

Samedi 11 février, à l’invitation des Associations Papillons Blancs du Nord – Pas-de-Calais, Elise JEANNE -candidate sur la 1ère circonscription- et Stéphanie BOCQUET -représentant le Bureau régional EELV et membre de la commission nationale Handicap & Citoyenneté d’Europe Ecologie Les Verts- avaient répondu présentes pour échanger durant 5 heures avec quelque 500 personnes rassemblées à Lille Grand Palais.

Une première partie consacrée aux témoignages de personnes handicapées, parents et associations sur l’éducation, le travail, la santé ou encore le vieillissement des personnes handicapées mentales a confirmé le travail formidable des associations locales, la richesse des liens sociaux développés mais également les interrogations réelles sur l’inclusion effective des personnes en situation de handicap au sein de notre société.

La seconde partie, réservée à l’interpellation des partis politiques présents (UMP, Modem, Front de Gauche et PS) a permis de relayer le projet écologiste d’Eva JOLY, candidate à la présidentielle.

Voici les principaux axes que nous avons développés :

La défense des droits et la reconnaissance de la diversité, quelle qu’elle soit : nous basons notre modèle de société sur la diversité, en précisant bien que nos différences de perception, d’expression, de façon d’être sont des richesses pour la mosaïque commune, notre société. Ces différences ne sauraient être des indicateurs de hiérarchie pour un monde où les uns tiendraient les autres à l’écart.

L’éducation qui est un investissement et non un coût : moratoire sur la casse de l’éducation nationale (80 000 suppressions de postes pour un quinquennat) ; 13 000 enfants en situation de handicap sans solution de scolarité. Scolarisation au rabais…

Droit au travail : pour le coup, les personnes handicapées subissent -comme les valides- les inégalités de sexe : en Europe, le taux d’emploi des femmes handicapées est de 2%, il est de 36% pour les hommes.

  • Des ESAT dont le budget n’est même pas indexé sur le coût de la vie.
  • Nous demandons la transparence sur les fonds de l’AGEFIPH : combien et pour quels retours pour les personnes en situation de handicap ?

Un réel accès aux soins avec la sensibilisation du monde médical pour accueillir les personnes en situation de handicap (dentistes, ophtalmologistes, gynécologues etc.) et un arrêt des mesures de régressions sociales : franchises médicales et participation forfaitaires, forfait hospitalier, déremboursement de médicaments, de produits médicaux.

De belles aventures existent : Elise JEANNE et Stéphanie BOCQUET l’ont notamment rappelé au travers de 2 illustrations locales :

  •  La coopérative Baraka : restaurant à la fois Bio, social et coopératif (éco-construction, alimentation biologique, économie sociale et solidaire et chantier école intégrant notamment des personnes en situation de handicap mental).
  • La Compagnie de l’oiseau mouche qui met en scène depuis 30 ans des personnes en situation de handicap mental, sans aucune concession sur la qualité de l’œuvre, de l’artiste ou du spectacle. Cette compagnie ne revendique pas l’art comme thérapie mais comme un droit et un exercice des talents au service de toute la société.

Repères

Chiffres UNAPEI
- L’accessibilité des personnes handicapées mentales : 700 000 citoyens invisibles en France

Chiffres en Nord – Pas-de-Calais
- 1 enfant sur 5 accueilli en établissement spécialisé n’est pas scolarisé.
- 576 places sont en attente d’être créées dans le secteur adulte.
- 3,6% des placements en entreprise par les CAP emploi concernent les personnes déficientes intellectuelles.
- Le corps médical et paramédical n’est pas informé ni formé au handicap mental. Seul un module de 6 heures leur est proposé au cours du 2ème cycle d’études de médecine.

Pour en savoir plus: site de l’UNAPEI

Europe Écologie Les Verts de Lille.

Retrouvez cet article directement sur le site  EELV Lille ici.

 

 

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