Zéromachos agressés lors d’une manifestation pro-IVG à Toulouse.

Une  fois  de  plus,  des  soutiens  de la  prostitution  s’en  prennent  avec violence  à  des  membres  de  Zéromacho.  Une  fois  de  plus,  ils  agressent des  hommes  engagés  pacifiquement  pour  l’égalité  femmes-hommes. Cette fois-ci, ils dévoilent, outre leur haine, leur alliance objective avec les opposants aux droits des femmes.

Le  1er février  2014,  à  Toulouse,  quatre  membres  de  Zéromacho participent  avec  leur  banderole  à  la  manifestation  de  soutien  aux  Espagnol-es pour le droit à l’avortement, menacé par une loi répressive.

À 15h, rue  de Metz,  une  vingtaine  de  personnes,  en  grande majorité des  hommes,  dont  certains  avaient  le  visage  masqué  par  une  écharpe, se présentant comme membres du STRASS  (syndicat du  travail sexuel), les  insultent,  les  menacent,  leur  arrachent  la  banderole  et  la  volent.

Couvrant  les  slogans  de  la  manifestation,  une  femme  hurle  dans  un mégaphone : « Solidarité avec les putes du monde entier ». Plutôt  que  de  défendre  le  droit  des  Espagnoles  à  l’avortement,  le  STRASS  préfère  perturber  une  manifestation  unitaire  et  pacifique,  en employant  des  méthodes  dignes  des  commandos  anti-avortement.  Une fois de plus, ce mouvement qui prétend militer « pour la liberté » utilise
la violence, mais cette fois-ci pour s’attaquer à des défenseurs d’un droit fondamental des femmes. Il démontre ainsi qu’il ne défend en réalité que des intérêts on ne peut plus catégoriels : ceux des prostitueurs.

En menant une action que ne désavouerait pas l’association intégriste catholique « SOS tout petits », le STRASS a montré son véritable visage.
Faut-il désormais l’appeler « SOS tous maquereaux » ?

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