Après un été très calme, le promoteur tente au début du mois de septembre de passer en force en débutant les travaux.
Immédiatement, un groupe de militants se relayent à la porte du chantier pour entraver les travaux.
Le bras de fer porte ses fruits :
Le 13 octobre, comme il nous l’avait promis dès son arrivée à la présidence du conseil départemental, George Meric prend position officiellement contre le projet Val Tolosa (ex Portes de Gascogne), tout en renvoyant la « patate chaude » à ses amis du gouvernement (lire les détails du communiqué sur le site du collectif http://www.gardaremlamenude.com)

Quelques jours plus tôt, le 29 septembre, le PS avait pourtant quitté le conseil de Toulouse Métropole juste avant le vote d’un voeu porté par les écologistes contre le projet.
Quelques plus tard, le 16 octobre, le PS était cosignataire (avec le PCF, le PRG et EELV) d’un voeu similaire contre le projet (voeu que Moudenc refuse de mettre au vote).
Une étape importante vient d’être franchie : beaucoup d’élus (départementaux, maires en particulier) se positionnent officiellement contre ce projet.
Mais ne nous y trompons pas : la puissance financière est toujours aussi déterminée à mener à bien de GPII. N’oublions pas que l’ex PDG de Unibail (G. Poitrinal) est conseiller spécial de François Hollande (chargé du choc de simplification qui inspire tant les lois Macron).
Le combat est donc très loin d’être gagné. La mobilisation reste indispensable.