José Bové et Gérard Onesta dénoncent des méthodes inacceptables

Val-Tolosa, anciennement Portes-de-Gascogne est un projet contesté de centre commercial, vieux de 10 ans, à proximité de Toulouse, sur les communes de Tournefeuille et de Plaisance-du-Touch.

Deux routes départementales qui traversent le site du projet doivent être déplacées (RD24 et RD82). La société Unibail, porteuse du projet et propriétaire du terrain, a repris au début du mois de septembre, des travaux d’aménagement de voirie sur son terrain, en vue de construire la déviation d’une des routes départementales. Le Conseil départemental se verrait ensuite contraint de déclasser les routes pour permettre l’accès au centre commercial.

Pour José Bové, député européen du Sud-Ouest :

« Unibail pratique une politique du fait accompli inacceptable. Une entreprise ne peut pas forcer la décision publique, et mettre en œuvre des travaux. D’autant plus que des recours juridiques contre ce projet, notamment contre le permis de construire, ne sont pas purgés.

Les atermoiements de Georges Méric, président du Conseil Départemental, sont responsables de cette situation. Il doit arrêter de jouer la montre. S’il avait annoncé sa ferme intention de ne pas déclasser les routes, on n’en serait pas là. »

Pour Gérard Onesta, chef de file des écologistes aux prochaines élections régionales :

« Les écologistes dénoncent depuis près de 10 ans ce projet qui ne constitue qu’un non-sens économique, social et environnemental !

La création de ce méga centre commercial en lieu et place de terres naturelles ne fait que participer à l’artificialisation de nos sols.  En 30 ans, ce sont près de deux millions d’hectares de terres agricoles qui ont été détruites !

Le Conseil Départemental doit désormais avoir le courage politique de stopper immédiatement le chantier d’Unibail. »

Gérard Onesta et José Bové soutiennent les opposants et l’association Gardarem La Menude qui ont décidé de bloquer les travaux. Ils auraient souhaité pouvoir être présent à leur côté ce samedi 26, comme ils l’ont été précédemment.