Il existe tellement de mots pour décrire la beauté, l’art et l’amour. Les poètes versifiant, glorifiant la vie, la terre, leurs amours. Et déploient une multitude d’images, de plaisir, de joie, et d’éternité.

Mais la barbarie ? Pas de mots. Pas de mots pour exprimer l’horreur. L’horreur n’a pas de hiérarchie, pas de subtilité, pas de déclinaison. L’horreur et la barbarie enferment notre coeur dans la peine et jettent la création aux enfers.

Seule la solidarité, la présence des uns avec les autres, le rassemblement, nous ramènent à l’humanité.

Les Toulousains sont solidaires des victimes, illustration de la diversité, de notre vivre ensemble. Les toulousains sont solidaires les uns des autres car tous se sentent victimes. Mais être victime est un sentiment dont il faut sortir. Il faut en sortir car la victimisation s’intériorise et empêche d’agir. Il nous faut redevenir acteurs de notre vie, même si la peine nous habite.

Toulouse est aujourd’hui internationnalement connue… Ce n’est pas ainsi que notre municipalité l’avait pensé. Aujourd’hui j’ai une pensée pour les Toulousains qui attendent de pouvoir réintégrer leur immeuble, leur quartier, de reprendre leur quotidien. Nous attendons la capture de ce forcené pour retrouver la liberté de vivre paisiblement.