Projet Régional de Santé : les élu-es EELV donnent un avis défavorable
Egal accès aux soins pour tous et prévention
doivent être au cœur de notre politique de Santé !
Les conseillers régionaux EELV siégeant en Assemblée plénière ce jeudi 11 octobre ont été appelés à donner un avis consultatif au Projet Régional de Santé(PRS). Ce document élaboré par l’Agence Régionale de Santé définit les orientations, objectifs et priorités de la politique de santé pour les 5 ans à venir.
Les élus Europe Ecologie soucieux de l’égal accès aux soins pour tous en Midi-Pyrénées ont donné un avis défavorable à ce PRS qui en l’état ne répond pas aux difficultés actuelles : mise en danger de nombreux hôpitaux publics, désertification médicale, faiblesse des politiques de prévention concernant les maladies liées à notre environnement dégradé.
Pour François Simon, Vice-président en charge de la Santé : « La politique de l’ARS suite aux directives du gouvernement précédent est loin de pallier ces difficultés. Elle suit encore une logique de rationnement contraire à ces véritables fonctions de rationalisation et de régulation. Les élu-es EELV dénonce cette logique comptable qui a guidé les choix du directeur de l’ARS sous couvert, très souvent, de l’alibi sécuritaire. »
Pour Fatma Adda : « nous devons rester très vigilants aux côtés des collectifs de professionnels, des usagers, des partenaires sociaux pour que l’accès pour tous à des soins de proximité et de qualité persiste. Cela demande d’assurer non seulement l’accès territorial mais également l’accès financier aux soins. »
Le Groupe EELV a également présenté ses propositions pour que la politique de santé réponde aux besoins de prévention :
*Remettre à plat les lois encadrant la médecine du travail, sa fonction et son indépendance,
*Approfondir la réglementation Reach sur les composés chimiques,
* Diminuer les pesticides, redéfinir une politique agricole en favorisant une alimentation saine et de proximité, avec interdiction des OGM y compris dans l’alimentation des animaux d’élevages
*Interdire les perturbateurs endocriniens en particulier dans les produits de consommation
*Financer nationalement un Institut de Recherche des causes de cancer (et non plus seulement financer les recherches diagnostiques et thérapeutiques)
*Lutter contre les microparticules et en autres des nanoparticules utilisées dans les produits de consommation (vêtements, industrie automobile, produits de beauté, etc.)
*Limiter par la loi le poids des lobbies pharmaceutiques et agroalimentaires….
François Simon, Vice-président en charge de la Santé
Fatma Adda, Conseillère régionale EELV
Guillaume Cros, Président de Groupe