Pour changer les comportements, changeons de modèle de mobilité

Je serai présent samedi 17 mars place du Capitole pour soutenir l’action de l’association Vélo contre le stationnement sauvage. Trop de comportements irrespectueux compromettent l’effort que nous faisons en matière d’aménagements cyclables et compliquent la vie quotidienne des cyclistes, mais touchent aussi le trottoir. Les enfants qui se rendent à pied à l’école ou les personnes en situation de handicap sont régulièrement mis en danger par du stationnement sauvage. J’ai le sentiment que le gouvernement se désintéresse du sujet. Mettre la contravention pour un stationnement sur voie cyclable ou trottoir (35 €) au niveau de celle pour un stationnement sur voie bus (135 €) serait pourtant dissuasif…

Il est nécessaire de promouvoir le respect de l’autre, un partage équitable de la rue et aussi les mobilités non polluantes !

Alors que celles et ceux qui se déplacent sans polluer cherchent encore leur chemin ou des solutions au quotidien, les conducteurs de 4×4 de 2 tonnes étalent leur désintérêt pour leurs semblables. Rien à faire du réchauffement climatique ou de la pollution urbaine qui provoque toujours plus de maladies respiratoires, cancers… Les voitures non utilitaires de plus de 2 tonnes n’ont rien à faire en ville, sauf exception (famille nombreuse par exemple). L’expérimentation de Zones d’Action Prioritaires pour l’Air visant à interdire les véhicules les plus polluants est intéressante et souhaitable aussi à Toulouse (pour rappel, le communiqué diffusé en avril 2011).

Mieux protéger les cyclistes, piétons, personnes handicapées, réduire la place de la voiture et éliminer les plus polluantes, c’est un nouveau modèle de mobilité et d’espace public qu’il faut promouvoir si nous voulons atteindre l’objectif d’une ville durable et respecter nos engagements en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

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