La dépêche du 15 février 2012, relate que « le juge des référés de Toulouse a décidé que les gens du voyage, qui s’étaient installés sur le parking de l’Oncopole à Toulouse, depuis plus de quatre mois, sans autorisation, ont huit jours pour quitter les lieux ».

On s’apprête donc à mettre sur les routes plus de 500 personnes en pleine période de trêve hivernale, interdisant normalement de procéder à toute expulsion. Ne pas appliquer ce simple principe de dignité en période de grand froid serait, une fois de plus, reléguer les Gens du voyage à la marge de notre société.

Que vont devenir ces 80 familles ? Les aires d’accueil du département sont déjà totalement saturées. Rappelons qu’aujourd’hui, il manque en Haute-Garonne 600 places d’accueil par rapport aux besoins recensés dans le Schéma départemental d’accueil des Gens du voyage. Alors qu’aucune solution alternative ne semble exister pour ces personnes, va-t-on les laisser livrées à elles-mêmes ?

Nous demandons à ce qu’un dialogue s’installe au plus vite entre les autorités et ces familles et qu’une solution digne et humaine soit trouvée.

Catherine Grèze, Députée européenne (Verts)

Christian Valade, Candidat EELV aux législatives

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