Le comportement prédateur de Sanofi appelle une réponse politique

A l’issue du comité central d’entreprise convoqué aujourd’hui, le groupe Sanofi a annoncé sa volonté de supprimer 900 postes. Nous ne sommes pas dupes du flou orchestré par le labo pharmaceutique au sujet de site de Toulouse, dont « la vocation resterait à préciser »… Sanofi affirmant ne prévoir aucune modification de ses sites industriels en France, il reste peu de doute sur le sort réservé aux 650 chercheurs toulousains…

Pour Antoine Maurice, président du groupe des élu(e)s EELV à Toulouse Métropole : « nous refusons de telles suppressions, guidées par la seule volonté de verser toujours plus de dividendes aux actionnaires d’une entreprise qui a dégagé 5,7 milliards d’euros de profits l’année dernière. Tandis que l’Etat lui versait la même année 130 millions d’euros au titre du crédit impôt-recherche. Qui plus est, Sanofi a bénéficié d’un environnement très favorable pour implanter ses activités à Toulouse, dans le cadre de l’Oncopôle, un projet d’intérêt communautaire ».

Président du groupe EELV à la mairie de Toulouse, Régis Godec ajoute : « nous sommes ici confrontés à des suppressions de poste dont le caractère abusif ne fait aucun doute au regard de l’excellente santé financière du groupe, c’est pourquoi nous souhaitons plus que jamais l’adoption d’une loi contre les licenciements pour convenance boursière. Nous allons saisir les député(e)s et sénateurs écologistes pour qu’ils oeuvrent dans ce sens, et notamment pour l’inscription de ce projet à l’ordre du jour de la conférence sociale ».

Les élu(e)s EELV réaffirment leur solidarité avec les salarié(e)s de Sanofi Toulouse et seront à leurs côtés lors des prochaines manifestations.

Régis Godec, président du groupe EELV à la mairie de Toulouse
Antoine Maurice, président du groupe EELV à Toulouse Métropole

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