Candidature de José Bové à la Primaire Citoyenne des Ecologistes Européens – votre soutien

Bonjour,
Pour information.
Le Parti Vert Européen organise une primaire pour élire le binôme mixte qui mènera la campagne des Européennes en 2014.
José BOVE est candidat, vous trouverez ci-dessous les éléments de sa candidature.NB : les modalités de désignation des candidat-es EELV pour les élections européennes seront votées par le Conseil Fédéral le 15 Septembre 2013.

Cordialement,
Véronique VINET
Secrétaire Régionale Europe Ecologie-Les Verts Midi Pyrénées

Chers ami-e-s et « collègues » du CF,

 

je vous fait parvenir le message que j’ai reçu de José Bové par lequel il formalise sa candidature à la Primaire Citoyenne des Ecologistes Européens et pour laquelle il demande à celles et ceux d’entre vous qui le souhaitent de lui apporter leur appui et leur soutien auprès du CF et ceci pour le 1ier septembre à minuit au plus tard.(voir procédurepratique en fin de message)

 

Vous remerciant par avance, recevez mes salutations cordiales et européennes.

 

Michel Dupont

Membre suppléant (Alsace)

du Conseil Fédéral d’EELV

 

 

Chers membres du Conseil Fédéral d’EELV,

 

Comme je l’ai déjà indiqué lors des JDE à Marseille à certains d’entre vous, j’ai pris la décision de proposer ma candidature pour les primaires européennes organisées par le Parti Vert Européen. Vous trouverez ci-dessous et en pièce jointe mon texte de candidature.Il a été décidé que les candidatures doivent être appuyées par au moins quinze membres du Conseil Fédéral. Les délais sont maintenant (très) courts et je dois rassembler ces soutiens avant le 1er septembre.  Je demande de me faire parvenir votre appui et votre accord à mon adresse e-mail au Parlement jose.bove@europarl.europa.eu

 

En vous remerciant par avance

 

Amitiés,

 

José

 

 

José Bové : l’Europe, champ des luttes citoyennes

Déclaration de candidature pour la Primaire Citoyenne des Écologistes Européens

 

 

Ce printemps 2013, à Madrid, la famille écologiste européenne a formellement décidé d’organiser une grande primaire, ouverte à tous les citoyens européens âgés d’au moins 16 ans qui se sentent concernés par les valeurs et les combats écologistes. L’objectif est de désigner les deux personnalités qui seront investies de la délicate mission d’incarner ces valeurs et de porter les propositions qu’elles inspirent, au cœur du débat européen. En outre sans illusion aucune sur le rapport des forces politiques à l’échelle continentale, ces deux figures seront néanmoins les candidats écologistes pour présider la prochaine Commission européenne.

Avec cette initiative audacieuse et pionnière au niveau européen, les écolos font une fois encore preuve de leur imagination politique et de leur volonté de mener « la bataille des pratiques » pour faire évoluer nos démocraties un peu fatiguées. Inspirée par le Pacte démocratique de l’euro-député portugais Rui Tavares (Verts-Ale), cette proposition a d’ores et déjà modifié les comportements des autres familles politiques, qui ont toutes annoncé qu’elles présenteraient leur propre candidat à la Commission européenne.

Ainsi devrions-nous échapper en 2014 aux tractations diplomatiques et marchandages de couloir entre États pour désigner le ou la Président-e de l’exécutif européen. Mais surtout, on pourra enfin avoir des débats de fond sur les grandes orientations qui doivent inspirer les politiques européennes des prochaines années, entre nationalismes bornés, libéraux-conservateurs, sociaux-démocrates-conservateurs et alternatives écologistes.

 

C’est une occasion historique d’impliquer réellement les Européens dans la définition de leur Europe. C’est une étape majeure sur le chemin compliqué et lent de la construction d’une Europe politique, responsabilisée malgré ses réflexes technocratiques, légitimée malgré les réticences des États et mobilisée malgré le scepticisme croissant des citoyens. Si nous avons besoin d’une Europe politique légitime et démocratique, ce n’est pas seulement pour sauver des tentations nationalistes le projet magnifique d’un espace de paix, liberté et prospérité partagées, construit sur le dépassement des horreurs historiques d’un continent divisé et belliqueux. C’est parce que nous avons besoin plus que jamais d’une Europe qui agisse, d’une puissance publique continentale, capable d’impulser les réponses politiques indispensables aux crises qui bouleversent les équilibres de nos sociétés.

Et la seule action qui compte, c’est celle qui renoue avec l’espérance. Alors que des sociétés entières sont au bord de l’effondrement, surtout à la périphérie, alors que le chômage augmente partout dans l’UE, spécialement chez les jeunes, alors que les finances publiques sont sous pression croissante, un sentiment accru de désespoir et de peur du lendemain envahit une majorité des citoyens européens.

La domestication des marchés financiers, l’engagement de la transition énergétique et la lutte contre le dérèglement climatique, la défense intransigeante de nos libertés, la transformation de nos systèmes agricoles et la mise en œuvre d’une réelle solidarité entre les Européens – ces chantiers sont prioritaires pour la reconquête de leur souveraineté par les citoyens, c’est ça notre « Europe fédérale ».

Du climat au nucléaire, du développement aux biens communs, de la pauvreté à l’éducation, des droits de l’homme à ceux de la nature, les défis du siècle sont planétaires – et nul Etat-nation même au glorieux passé n’a les moyens d’y répondre seul. Le cirque des sommets à Bruxelles ou ailleurs, où se pressent des gouvernants dépassés, prisonniers de leurs myopies nationales, ne nous fait plus rire. Ce « système intergouvernemental » dans lequel s’agitent la Commission Barroso et les Etats-membres depuis trop longtemps n’est que la mise en scène de leur impuissance face aux crises cumulées et de leur complicité avec les forces coalisées des groupes d’intérêts.

Il est urgent de remettre « l’intérêt général » au cœur des politiques européennes. Nous sommes à l’heure des choix. On peut choisir de conserver un modèle essoufflé fondé sur la croissance et la défense des intérêts privés ; on peut laisser libre cours aux ressentiments nationaux et souverainistes porteurs de la division historique de l’Europe. Mais notre responsabilité à nous, écologistes européens, est d’offrir aux citoyens une alternative en rupture avec ces choix du passé.

Firmes multinationales, paradis fiscaux, marchés financiers, triades maffieuses,… quand les pouvoirs réels se jouent des frontières, il est nécessaire de se hisser à leur niveau et de construire par la mobilisation de contre-pouvoirs transnationaux. Syndicats, forces politiques, associations, réseaux citoyens : l’horizon des luttes et les leviers de la transformation de nos sociétés se trouvent aujourd’hui bien au-delà des frontières nationales.

Mais sous la pression des crises, nos sociétés se replient sur elles-mêmes et se défient de tout élément étranger. Ce populisme se déchaine à droite comme à gauche, car les temps difficiles dressent les peuples les uns contre les autres. Et on a vu resurgir dans le débat allemand ou dans les journaux grecs des stéréotypes inquiétants.

C’est dans la vitalité du mouvement écologiste européen que nous trouverons les ressources pour combattre la résurgence du côté obscur de l’Europe. Dans l’élaboration d’une démocratie transnationale qui sache transcender les réflexes acquis de nos cultures politiques nationales pour retrouver ce qui nous rassemble.

 

Voilà l’esprit du projet européen qui m’anime, et que je serai honoré de porter dans le débat public si les écologistes européens m’accordent leur confiance. Ces primaires ne sont qu’un jalon modeste sur le chemin de la démocratie européenne. Mais les longues marches commencent toujours par un premier pas.

 

 

 

Bureau de José Bové

 

Député européen Verts/ALE

Vice-Président de la Commission de l’Agriculture

et du Développement Rural

 

www.jose-bove.eu

 

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