Annonce de candidature de Catherine Grèze

Lanta, le 3 octobre 2013

 

Chères amies,
Chers amis,

Il y a un peu plus de quatre ans, vous m’avez permis de vivre ce que je peux sans hésitation qualifier de plus belle aventure politique de ma vie. L’énergie de la campagne de 2009 a permis aux écologistes de faire jeu égal avec leurs partenaires socialistes et de confirmer l’image d’un parti profondément européen. Passé le temps de la campagne, je me suis trouvée face à cette responsabilité : porter nos valeurs, défendre notre projet, mettre en œuvre nos propositions. Dire que ce fut complexe serait une litote.

Dompter la technocratie bruxelloise ne se fait pas en un jour et dans l’hémicycle, les conservateurs ont hélas encore de beaux jours devant eux ! Il aura donc fallu, avec les collègues du groupe Vert, entrer dans une forme de résistance : résistance face à un productivisme forcené ; résistance face à un néolibéralisme de plus en plus consensuel. Résistance, ces derniers temps, face à la voie de l’austérité insensée et cruelle pour les peuples. C’est notamment la raison pour laquelle j’ai voté contre le TSCG, qui a imposé aux États une règle dite « d’or », mais qui est surtout une règle de plomb et les contraint à emprunter le chemin de la rigueur budgétaire.

Vous le savez, j’aime ma « Région ». J’écris région avec un grand « R », car elle regroupe une zone  immense, allant, comme vous m’avez souvent entendu le dire, « de Bayonne au Pont du Gard ». En luttant contre le frelon asiatique, en protégeant les grands prédateurs (qui n’ont pas bonne presse !), en soutenant les combats sur le terrain contre nombre de « grands projets inutiles », en allant à la rencontre de nos groupes locaux, en soutenant sans relâche nos candidates et candidats aux cantonales et législatives… j’ai tenté de rapprocher l’Europe de ses citoyennes et citoyens et de démontrer combien le pouvoir politique dont disposait une Députée européenne pouvait permettre de changer notre quotidien, de nourrir nos combats.

Aujourd’hui, l’heure est au bilan. J’ai eu l’occasion de vous le détailler. Et vous le savez, je n’ai pas à rougir du travail qui a été fait durant ces années. C’est une victoire collective, tant j’ai été nourrie de l’imagination, de l’énergie et des connaissances des militantes et militants écologistes. Et c’est un bilan qui affiche une ligne claire, sur laquelle je m’étais engagée et que j’ai respectée : une ligne clairement écologiste et fondée sur la proximité dans la durée.

C’est parce que je suis fière de ce bilan que je souhaitais vous faire part de ma volonté d’être candidate pour poursuivre ensemble cette aventure, continuer à mener ensemble ces combats et dans l’institution, et à vos côtés sur le terrain, et donc de me soumettre à votre suffrage. Candidate au féminin ! Parce que dans notre grand Sud, la politique s’écrit bien trop souvent au masculin… Je tenais à vous le faire savoir directement : tout simplement parce que c’est à l’image de la façon dont j’ai conçu mon mandat.

Je forme le voeu que la campagne européenne qui s’annonce soit aussi belle que la précédente. Toutefois, nous, militantes et militants de terrain, savons l’énergie que demande une campagne. Les municipales approchent. Vous serez sur tous les fronts. Quel que soit le destin que me réserveront vos votes dans les semaines à venir, vous pourrez compter sur mon soutien dans vos actions de terrain, comme j’ai tenu à le faire ces dernières années.

 Amitiés fidèles,

 Catherine Grèze

Un commentaire pour “Annonce de candidature de Catherine Grèze”

  1. Un deuxième mandat serait le bienvenu car le premier me semble effectivement très riche et très réussi.
    Françoise de l’Aveyron

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